Mon compte
    Les Leçons Persanes
    Note moyenne
    4,0
    921 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Les Leçons Persanes ?

    90 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    38 critiques
    3
    28 critiques
    2
    8 critiques
    1
    4 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    frydlaur .
    frydlaur .

    1 abonné Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Une histoire qui aurait pu arriver, un film étonnant. Dans un un camp de transit comme il en a existé, un homme sauve sa peau en prenant une fausse identité. Les Nazis, tueurs cyniques, mènent une vie bureaucratique, certains se dévorent entre eux.
    Un film très travaillé, qui touche du doit l'univers concentrationnaire nazi, à voir.
    sebou36
    sebou36

    55 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2022
    Le sujet a l'air de gêner une certaine presse. Pour moi, ce film sobre et réaliste est assez remarquable et son " esthetisation" de la mort ne m'a pas embarrassée, au contraire. Je pense que l'on peut fictionnaliser des faits pourvu qu'on ne les pervertisse pas. D'autant que les nazis sont bien montrés comme des machines de mort et le fait que l'officier soit dans la négation de ses actes va dans le sens de l'Histoire. L'intérêt d'une oeuvre de cinéma réside dans l'éclairage qu'il apporte sur un sujet. Et je pense que Les Leçons Persannes éclaire d'une façon nouvelle le sujet des camps de concentration nazis.
    Christine L.
    Christine L.

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    La fin est excellente. Les acteurs principaux jouent biens. Dommage que le scénario ne tienne pas la route…
    Théo
    Théo

    2 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Le film démarre sur un postulat qui peut sembler assez fou, assez invraisemblable : se proclamer perse au moment d’une fusillade. Il y avait plus de chance que le film se termine en deux minutes, plutôt qu’un capitaine de camp recherche activement un perse. Wolfgang Kohlhaase, auteur de la nouvelle dont le film est tiré, a voulu dans son œuvre apporter une touche réaliste, il s’est donc énormément renseigné sur les camps de transits et leurs détenus. Les leçons persanes en a fait une adaptation fidèle, ce qui apporte au film une ambiance plus dramatique, plus froide. Cette même ambiance qui va être réchauffée par la relation particulière qui se créera entre les deux hommes, au point de voir des agitations sur la vraie origine de Giles. Une tension constante basée sur la relation conflictuelle des personnages, une atrocité à cette époque de ne pouvoir vivre uniquement grâce à son cerveau.

    L’histoire va être sans cesse bousculée par de nouveaux évènements, qui viennent rajouter un coup de boost et un coup de pression à Giles, mais aussi au spectateur. On découvre une histoire d’amitié grandissante au même titre que les leçons s’enchainent et avancent. C’est avec toujours plus de ruse, que notre protagoniste va jouer de ses talents pour survivre et nous montrer que parfois la limite entre la vie est la mort peut parfois se jouer au caractère et à la bonne envie des capitaines. Le jeu d’acteur permet au film de voler encore plus haut. L’histoire reste assez calme à en oublier la guerre, mais assez intense, pour que le stress, combiné à l’incroyable jeu du duo Biscayart / Eidinger, nous plonge dans cette double chasse de connaissance et de survie.

    Un homme prêt à tout pour garder la vie. Un capitaine à la soif de parler Farsi.
    maguaguas
    maguaguas

    3 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    L'histoire de départ est intéressante et originale, même si rien ne dit qu'il s'agisse d'une histoire vraie. Très bien joué, j'ai néanmoins trouvé ce film trop long, trop lent. On ne ressent pas vraiment d'émotion malgré le contexte tragique de la 2ème guerre mondiale.
    Petit message aux personnes qui donnent leur avis sur les films : merci de ne pas raconter les films ! On souhaite juste connaitre votre avis et pas avoir le film entièrement raconté sur Allociné, sinon aller les voir n'a plus aucun intérêt.
    Edouard des Carpates
    Edouard des Carpates

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    Hélas, le scénario est cousu de fil blanc, la musique est bien trop présente et les acteurs ont un jeu cliché à mourir, dans des décors beaucoup trop stéréotypés pour le genre. L'idée est sympathique, oui. Mais ça ne rattrape pas ces défauts, pour moi rédhibitoires.
    Jipéhel
    Jipéhel

    34 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Troublant

    J’avoue ne jamais avoir vu de films signés par Vadim Perelman. Ces 127 minutes haletantes qui nous racontent l’histoire d’un mensonge sont basées sur une nouvelle intitulée Invention d’une langue. 1942, dans la France occupée, Gilles est arrêté pour être déporté dans un camp en Allemagne. Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu'il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément puisque l’un des chefs du camp souhaite apprendre le farsi pour ses projets d’après-guerre. Au risque de se faire prendre, Gilles invente une langue chaque nuit, pour l'enseigner au capitaine SS le lendemain. La relation particulière qui se crée entre les deux hommes ne tarde pas à éveiller la jalousie et les soupçons des autres... Convaincant, bouleversant, on sort de là, chaviré d’émotion… et de bonheur d’avoir vu un bon film au sujet original et sacrément bien interprété.
    Pour ce film très réaliste, le réalisateur et les scénaristes ont effectué des recherches approfondies pour savoir à quoi ressemblaient les camps de transit - combien de temps les personnes y restaient, etc.- Ils se sont également inspiré d’un camp appelé Natzweiler Struthof, situé entre la France et l’Allemagne, dans le nord-est de l'Hexagone. – A cet effet, on aurait pu éviter de filmer les portes d’entrée du tristement célèbre camp de Buchenwald -. Certains seront sans doute gênés par le fait que le film fait ressentir de l’empathie pour l'officier qui tente d’apprendre le farsi. Mais, on peut saluer la volonté de ne pas systématiquement montrer les Nazis comme des robots, des automates hurlants, pressés, horribles et diabolisés, mais comme des personnages plus complexes, avec leurs amours, leur jalousie, leurs trahisons, leurs faiblesses, ce qui, d’une certaine manière, rend leurs actes encore plus terrifiants. Ce drame oscille en permanence entre une réalité froide, terrifiante et la fiction, sans qu’on ne sache jamais la part de l’une et de l’autre. Peut-être inconfortable mais parfaitement assumé et réussi. « Improbable » diront les uns, « passionnant » diront les autres dont je suis.
    L’immense talent de Nahuel Perez Biscayart découvert dans 120 battements par minute et Au revoir là-haut est ici plus que confirmé. En plus de cette présence tout en subtilité et fragilité s’imposait du fait qu’il couramment parle allemand, italien, espagnol et français. Mais, pour moi, la grande découverte reste l’acteur allemand Lars Eidinger, dans une partition trouble et complexe. D’ailleurs toute la distribution est à féliciter sans oublier l’apport indéniable de la musique des frères Galpérine. Bref, l’histoire tient grâce au duel que se livrent deux comédiens exceptionnels qui nous tiennent en haleine jusqu’au générique de fin d’un film qui regarde cette période terrifiante par un bout de la lorgnette rarement utilisé. A voir absolument.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    30 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Un thriller tendu dans un camps où l'humanité survit au milieu de soldats décadents et frustres, ce film réaliste est servi par sa réalisation classique baignée dans une lumière fantomatique, Nahuel Perez Biscayart s'impose à nouveau comme un immense acteur
    TangoCritiqueTrop
    TangoCritiqueTrop

    3 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Que n’a-t-on jamais dit, montré ou raconté sur les guerres, de sorte qu’un nouveau film sur le sujet n’apparaisse d’emblée complètement essoré ? Si ce long-métrage de Vadim Perelman renouvelle pourtant ce genre, ce n’est pas par la vision qu’il aborde de 39-45 : des nazis, dans un camp, qui commettent de nombreuses atrocités sur les prisonniers, sans pitié, comme des robots effectuants une tâche quotidienne – la routine habituelle. C’est plutôt pour avoir peint, à travers le personnage de Gilles (Nahuel Pérez Biscayart), un réel petit compte, montrant ce juif obligé de renier son identité et devant s’en réinventer une pour échapper aux griffes des allemands. Se faisant ainsi passer pour un persan, il est momentanément sauvé puisque l’un des chefs du camp souhaite apprendre le farsi. Alors contraint pour sa survie, Gilles se retrouve à inventer une langue pour l’enseigner au capitaine SS (Lars Eidinger), non sans difficulté puisqu’il ne faut pas élever les soupçons. Rarement le cinéma récent, parlant de la guerre, avait fait preuve d’une telle capacité d’euphorie et d’empathie que dans ce film allègre et virevoltant.

    À la guerre, qui a ici tous des aspects réalistes : le camp de transit, le temps de passage des prisonniers, les décisions des allemands face aux avancées américaines, s’oppose l’histoire de Gilles, presque irréaliste. Une histoire insensée, précisément parce qu’il a fallu au protagoniste du courage, de la chance, de la rapidité d’esprit et de l’aide pour échapper à l’implacable poursuites des fascistes allemands et leurs partisans. Ça fait en effet beaucoup pour un seul homme malgré le fait qu’il existe des centaines d’histoires similaires, dans lesquelles des personnes parviennent à s’en sortir grâce à leur intelligence et à leur débrouillardise. Mais, ces dernières ne lient surement pas la guerre à elles, pour dans le même temps que de dérouler ce conte, la guerre frappe de plein fouet le spectateur, tout en ayant un impact atténué. C’est là la force du film.

    Au delà de la focale abordée pour traiter de la guerre, Les leçons persanes a une belle thématique, celle de la mémoire. Après le fait que l’ingéniosité prime chez un individu, le film fait l’éloge de tous les prisonniers morts dans ce camp et dont les noms, inscrits scrupuleusement dans les archives et les registres, ont été brûlés par les allemands avant l’arrivée des américains. En inventant le faux-farsi à partir des noms des présents dans le camp, Gilles les a immortalisé.

    Vadim Perelman décrit également un relation complexe et inconfortable entre Gilles et le capitaine SS. Initialement basée sur des interêts mutuels, elle semble s’approfondir au fur et à mesure du film. Comme si malgré toutes les atrocités commises par le capitaine, tout le monde restait humain, tout le monde était capable d’aimer. Le réalisateur traite les deux individus sans différence, sans prise de position. Il pourrait très bien, de façon équitable , critiquer les actions des deux protagonistes, malgré leurs actes passés. Mais dans le film, on remarque surtout l’évolution du personnage de Koch, en voix d’humanisation depuis qu’il apprend cette nouvelle langue, qui malgré son originalité, permet à ce dernier de montrer certaines parts de lui qu’il ne pouvait pas exprimé en allemand. Grâce à cette humanisation, on commence même à éprouver de l’empathie pour Koch, le capitaine SS, qui reste malgré tout un être humain, capable d’aimer, d’être jaloux, d’avoir peur et ayant possiblement toutes les qualités humaines. Mais, là où le film est puissant, c’est en montrant que d’une, en commettant des actes barbares comme ça, il est impossible d’atteindre ce grade et c’est justement parce que ces êtres sont susceptibles d’avoir des qualités, que nous pourrions avoir, que leurs actes sont d’autant plus terrifiants.
    (8/10)
    floramon
    floramon

    69 abonnés 1 374 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 janvier 2022
    le film était super, malgré une certaine angoisse présente tous au long du film, le film est super intéressant et on est captivé du début à la fin , excellente prestation des acteurs .
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Que le postulat de départ soit invraisemblable ne change rien au projet. Le cinéma a souvent transcendé des faits imaginaires pour les porter au niveau de l’universel . Ce que j’imaginais à la lecture de cette histoire d’un français qui pour échapper à la mort pendant l’occupation fait croire qu’il est persan. Ca tombe bien, si j’ose, le chef cuisinier SS au Struthof veut apprendre le farsi afin de partir après la guerre ouvrir un restaurant à Téhéran. Sur cet argument, le réalisateur Vadim Perelman développe une stratégie classique autour des rapports qui se tissent entre le SS et le prisonnier. Il y mêle ensuite dans l’invraisemblable, les amours de l’armée allemande confrontée aux sentiments malmenés. La mise en scène s’empêtre gentiment dans ce salmigondis scénaristique ( je n’ai pas lu le roman de Wolfgang Kohlhaase) pour laisser au final une sorte de fable qui n’assume que très rarement l’Histoire qu’elle sous-tend, la vérité que l’on entend. Rappeler ce que fut l’existence des camps de concentration demeure une vertu essentielle. En faire le théâtre d’un drame ordinaire parait quand même très étrange.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 108 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2022
    Les leçons persanes a le mérite de traiter d'un sujet original et de sortir un peu des sentiers battus du genre film historique sur la deuxième guerres mondiale. Si l'idée de base est excellente et magnifiquement servie par deux auteurs remarquables, le film manque clairement de tenu, se perdant dans des intrigues secondaires peu intéressantes et oubliant par moment de se reposer sur un scénario plus construit. Malgré des longueurs et le côté un peu cheap de la mise en scène trop consentuelle, l'histoire est assez passionnante pour séduire l'amateur d'histoire comme le novice. Bref, un film intéressant dans son propos mais convenu dans sa forme qui doit beaucoup à ses deux principaux auteurs remarquables de justesse.
    amour13
    amour13

    32 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2022
    Nahuel Perez Biscayart est connu en France surtout par le film 120 battements par minute ou il a obtenu le césar du meilleur espoir masculin et bien avec " les leçons persanes " il devrait obtenir le césar du meilleur acteur car quel prestation ! Il choisi ses roles et il nous le montre par chacune de ses prestations en jouant dans d'excellents films. Je dirais bravo aussi à Lars Eldinger. Vous pouvez donc allez voir ce rôle les yeux fermés enfin les yeux ouvert ca sera mieux.
    Aubert T.
    Aubert T.

    117 abonnés 131 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2022
    Du cinéma très classique, sans audace ni faute de goût, qui a la décence de ne pas vouloir se montrer plus malin que son sujet.
    Si les rebonds sont assez prévisibles, la fin est en revanche assez inattendue et glaçante.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    703 abonnés 1 436 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2022
    En 1942, dans la France occupée par les allemands, un juif se fait arrêter comme beaucoup d'autres à cette époque malheureusement.
    Afin d'éviter de se faire fusiller, il ment et clame haut et fort qu'il est persan, ce qui lui sauve momentanément la vie et lui permet d'être conduit auprès d'un officier d'un camp de transit qui cherche justement quelqu'un pouvant lui enseigner le farsi.
    Une partie de poker menteur débute alors entre les deux hommes, sachant que l'un des deux joue sa vie à chaque minute...
    Je n'attendais pas grand chose de ce film germano-biélorusso-russe, et force est de reconnaître que la surprise est plutôt bonne !
    Le duo empoisonné entre Lars Eidinger et Nahuel Pérez Biscayart (découvert pour ma part dans "120 battements par minutes" en 2017) fonctionne parfaitement à l'écran, le scénario quant à lui procure une tension permanente au spectateur qui se demande constamment comment ce petit bonhomme va réussir à se sortir de cette situation ingérable.
    J'ai également aimé l'évolution de la relation entre les deux protagonistes tout au long de cette captivité.
    Avec un peu moins d'académisme et une pointe d'audace supplémentaire (le seul défaut à mes yeux), l'émotion aurait pu être bien plus forte et porter cette oeuvre bien plus haut.
    Une ambiance de guerre très bien reconstituée, une histoire terrible vraiment absorbante et deux personnages principaux inspirés et crédibles : voilà un drame à découvrir sans hésiter !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top