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    Talking About Trees
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    Xavier B.
    Xavier B.

    12 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 novembre 2021
    Documentaire. Quatre anciens cinéastes essayent de refaire vivre un cinéma en plein air, qui avait été fermé sous Omar el Bechir.

    Ce rêve de cinéma relève de la nostalgie facétieuse de quatre cinéastes au moins septuagénaires mais aussi de l'attente impatiente et enthousiaste des futurs spectateurs. Il apparaît aussi dans le plaisir que les quatre compères prennent à se montrer faisant  du cinéma. On a du reste l'impression qu'ils réalisent eux-mêmes le documentaire qui les montre, avec de nombreux "clin d’œil caméra" et des scènes en fait assez peu réalistes où, par exemple, ils gardent des tenues presque "endimanchées" pour réaliser des gros travaux de lavage et de peinture...

    Quelques moments marquants :
    - la scène magique  du chameau visitant littéralement, avec presque de la curiosité, la future salle,
    - le débat amusant sur la compatibilité des futurs horaires de projection en plein air avec les appels à la prières des mosquées proches,
    - les réticences de l'administration vis-à-vis du projet, révélant que le départ d'Omar el Bechir en avril 2019 n'a pas tout changé...

    Le film rappelle bien sûr "Buena Vista Social Club" de Wim Wenders -des "anciens facétieux" heureux de partager- mais surtout "Kabulliwood1" de Louis Meunier sorti en 2019. qui, lui aussi, rappelle que le cinéma est un bien essentiel.

    Visions d'Afrique 2020
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2021
    L’inspiration manque alors que nos salles de cinéma sont toujours fermées depuis plusieurs mois et que les points d’interrogation sont nombreux quant au changements probables d’habitude qui résulteront de la pandémie covid19.

    Dans cette période d’atonie qui se prolonge, voir Talking about trees, un premier film du soudanais Gasmelbari, est une petite bouffée d’oxygène qui remet nos états d’âme en perspective.

    Ce film suit les lentes pérégrinations de quatre cinéastes soudanais, vivotant de projections improvisées dans des villages et dont le rêve est projeter Django unchained dans un cinéma abandonné de la capitale Khartoum!

    Même si on parle arabe, on est instantanément plongé en Afrique, débonnaire et chaleureuse.

    Le détail qui change tout est que tous les cinémas sont fermés au Soudan depuis…. le coup d’état de 1989!

    Vous avez bien lu. Un pays où personne ne produit, ne réalise ou ne voit de films en salle depuis vingt ans.

    Et pourtant aucun des quatre compères ne se plaint. Les bouts de ficelle, la capacité de rêver, et l’intelligence collective restent leur seul rempart face à la bureaucratie indécrottable et… militarisée!

    Voilà 90 mn d’évasion contemplative, parsemée de références cinéphiles, disponible en DVD et dans toutes les bonnes médiathèques.
    dvd AVRIL 2021

    PS. Coïncidence malicieuse, la guerre civile de séparation du Soudan est évoquée fictionnellement dans la saison 2 de Borgen, que j’ai visionnée il y a quelques jours. Hier soir, la réalité a rejoint la fiction.
    mat niro
    mat niro

    306 abonnés 1 730 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2020
    Il souffle un vent de fraîcheur sur ce film soudanais où 4 cinéastes décident d'organiser une projection en plein air dans le cinéma "La Révolution". L'amour du 7ème art est au cœur de ce projet tant la situation du pays est instable et les obstacles administratifs nombreux. Mais de cela, ces amis gardent toujours un flegme et une bonne dose de dérision tels de vieux sages. Un hymne au cinéma et à la culture pour tous.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    337 abonnés 520 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2020
    C'est un beau documentaire sur le SOUDAN. On y découvre l'histoire de ce pays confronté aux différentes dictatures et tentatives de démocratie qui ont émaillés ce pays ces dernières années. A travers l'histoire de ces quatre vieux passionnés de cinéma, on assiste à leurs vaines mais tenaces tentatives de créer un cinéma pour leur village. Le film est bien réalisé et est interprété pour ces fous de cinéma très attachants et j'y ai apprécié leur foi et leur optimisme teinté d'humour qui les anime.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2020
    Un très jolie documentaire qui nous montre la difficulté de faire vivre la culture sous une dictature. C’est drôle et touchant.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 249 abonnés 7 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2020
    Magnifique documentaire qui suit le parcours épique de 4 cinéastes soudanais qui tentent, malgré la censure (dictature) du pouvoir, de redonner vie au cinéma soudanais (en essayant de remettre en état de marche un cinéma désaffecté depuis... 30ans).

    Ces 4 compères de la vieille école (âgés entre 60 et 80 ans) se battent seuls et sans financement à bord d'un mini van, organisant des projections de village en village.

    Depuis le dernier coup d'état en date, le 7ème art s'est peu à peu éteint dans le pays.
    Laissant à une mort certaine des dizaines de salles de cinéma.

    Et c'est avec pour seules armes : des bobines 35mm et une bonne dose d'abnégation, qu'ils se battent pour faire revivre leur passion.

    Vibrant, touchant, poétique, sincère & drôle à la fois. Cette résistance politique & désobéissance civique qu'ils incarnent à leur façon impose le respect et l'admiration totale.

    http://bit.ly/CinephileNostalGeek
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 janvier 2020
    Un peu déroutant au début le film finit par captiver le spectateur par le message qu'il transmet sur le rôle du cinéma face à une dictature et sur la façon de résister des cinéastes locaux qui expliquent avec une grande pudeur leurs difficultés et mêmes les mauvais traitements qu'ils ont subis ( tortures …) . L'absurdité du système d'oppression en place est habilement montré et le courage des résistants est admirable.
    velosolex
    velosolex

    4 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    un film qu'il est difficile de descendre, car porteur d'un message humaniste. Mais je ne parviendrai pas à dire que ce documentaire fastidieux est intéressant, en étant pris en otage par les bons sentiments..
    Le parallèle entre ces vieux militants luttant pour la simple restauration d'un cinéma populaire, révèle l'oppression kafkaïenne, et totalement stupide du régime soudanais .Cela. ramène au comique que Chaplin développa dans " le dictateur" renvoyé en clin d'œil appuyé par un court plan sur l'écran de ce cinéma en plein air, et son décor vétuste. . Mais Chaplin avait un vrai talent de mise en scène, et son film alternait suspense et rebondissement. Une qualité qu'avait aussi " Tombouctou" ce très bon film dénonçant lui aussi l'islamisation de la société africaine, bien plus percutant que cette réalisation soporifique, où le cinéaste a bien du mal à tenir la distance, faisant durer des plans dont l'utilité ne semble pas évidente, voir apparait totalement superflue.
    mofiti
    mofiti

    16 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    Quatre passionnés de cinéma attachants et pleins d'humour, une situation difficile abordée avec délicatesse, un régal. Attention, il ne faut pas être pressé mais si on se laisse le temps, on passe un très bon moment.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Un si bel hommage au cinéma et à ses acteurs . Un film drôle et si triste en même temps . Une obstination calme à poursuivre malgré tout pour le bonheur de voir petits et grands rire de bon cœur devant notre charlot universel . De bien belles personnes ces vieux messieurs qui ne lâchent rien.
    Michèle G
    Michèle G

    34 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 janvier 2020
    Ce fut un bonheur de découvrir ce documentaire. Un hommage au cinéma comme rare et un acte de résistance d’une profonde intelligence, malgré toutes les difficultés. Ne jamais renoncer à nos passions, à ce que l'on croit juste, malgré tous les obstacles et murs érigés. Quand l'amour du cinéma est plus fort que les dictatures et les dogmes religieux qui l'ont éradiqué, il donne d'incroyables énergies !! De ce combat inégal, il en ressort un optimisme qui nous transmet sa lumière et la force qui émane de la liberté.
    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    30 abonnés 125 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Qu'est-ce qui nous donne envie d'aller au cinéma ? C'est une question qu'on se pose moins rarement quand l'impossibilité de voir un film en public s'est installée. Avec humour, cette quasi fiction aux images chaudes laisse à voir l'alliance du militaire et du religieux pour censurer. Quand l'un use d'artifices administratifs, l'autre occupe tout l'espace y compris sonore. Le retour à un âge d'or évoqué en quelques bouts de pellicules nous rappelle que la pente de la descente culturelle et ô combien plus facile à descendre qu'à remonter.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 décembre 2019
    Extraordinaire poésie et immense pied de nez à la dictature installée au Soudan. Il nous renvoie à notre chance d'avoir encore un pré de liberté et de culture, malgré les assauts incessants de nos dirigeants contre la gratuité de cette "marchandise". Nous aimerions savoir ce que ces vieux monsieurs sages sont devenus. Effrayante pauvreté dans laquelle tant et tant semblent souhaiter nous voir vivre. On apprécie d'apprendre que c'est en Russie communiste que l'un des réalisateurs a appris son métier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Le cinéma soudanais, vous connaissez ? Sans doute pas, et pour cause. Le coup d’état de 1989 l’a interdit. Dans « Talking about trees », quatre cinéastes des années 70 et 80, formés à Moscou au 7ème art par ceux qui ont connu Eisenstein (autre époque, autre idéologie), imaginent de réouvrir un vieux cinéma à Khartoum, d’inviter la population gratuitement, et de projeter « Django Unchained » de Quentin Tarantino. Seulement, le cinéma en plein air tombe un peu en ruines, l’écran géant est poussiéreux, on n’a pas de projecteur digne de ce nom, ni de hauts parleurs. Qu’a cela ne tienne, on essaie d’obtenir l’accord des autorités, lesquelles retournent leur demande de commission en commission, jusqu’à plus soif.

    Suhaib Gasmelbari nous offre une petite pépite cinématographique. Cela commence dans un village où l’électricité a été coupée. Alors, pour filmer sans caméra, sans électricité, sans prise de son, une lampe torche fera l’affaire, les mains à hauteur de visage servent de caméra, on crie « action, coupez » comme ailleurs dans le monde, et on est heureux. Les 4 sillonnent les villages et projettent tantôt leurs vieux films, tantôt Charlot dans « les Lumières de la ville », devant une poignée de villageois.

    Parvenus dans la capitale, les difficultés s’amoncellent. Il faut même songer à ne pas projeter durant les appels à la prière des muezzins, tous munis de hauts parleurs, pas moins de 6 mosquées entourant le cinéma. Imaginez, nous dit-on, l’appel à la prière surgissant durant une scène de baiser torride ! Suhaib Gasmelbari traite la chose avec un humour certain, corrosif, c’est parfois quasi désopilant, mais aussi avec une ironie particulièrement acérée pour dénoncer le système aux mains des islamistes.

    Le film, dont le titre est tiré d’un poème de Brecht (1), souffre sans doute dans sa première moitié, de moments quelque peu ennuyeux, mais les quatre vieux cinéastes sont en tous points adorables, tant ils rient de la bêtise des autorités et de celle des imams, lorsque les sous-titres nous traduisent les paroles des muezzins. Le film se conclut sur une séquence où un pseudo journaliste annonce à la télé la réélection triomphale de Béchir (2) en 2015, avec plus de 95 % des voix, en vantant les mérites de la démocratie soudanaise. Mais aujourd’hui, Trump ne fait pas mieux en matière de mensonges. Le film-documentaire présenté à la Berlinale en février 2019, est reparti avec le Prix du Public et celui du meilleur docu. Gloire au cinéma soudanais, s’il pouvait renaître, d’où les intégristes l’ont enfoui !

    (1) Que sont donc ces temps, où
    Parler des arbres est presque un crime
    Puisque c’est faire silence sur tant de forfaits !

    (2) Béchir est arrêté par l’armée en mars 2019 et depuis emprisonné, à la suite de plusieurs mois de manifestations populaires. Il est accusé par la Cour Pénale Internationale de crimes de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre, mais n’est toujours pas extradé, et ne le sera sans doute pas.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    37 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 décembre 2019
    Un film brouillon, parfois lent et soporifique, qui aurait pu être plus court (bien qu’il ne dure que 94 mn), avec des scènes trop longues ou sans intérêt ; son seul mérite est de dénoncer la situation politique au Soudan, avec beaucoup de finesse et d’humour. Le réalisateur n’aborde pas la situation du Soudan (alternance de démocratie et de dictature depuis l'indépendance) de façon frontale (aucune allusion à la guerre du Darfour ou de l’indépendance du Soudan du sud), à part l’évocation de la dernière élection d’Omar El-Béchir (avril 2015) avec 94,5 % des voix ; il parle de cinéma (« Le cinéma soudanais est un héros mort à cause des traitres ») à travers 4 réalisateurs sexagénaires (ayant fait leurs études et vécu à l’étranger, notamment en Union Soviétique et au Canada et dont les films étaient primés dans les années 1970’ et 1980’ dans les pays arabes), cinéphiles [ils citent Cecil B. De Mille, « La peau douce » (1964) de François Truffaut, « Le souper » (1992) d’Edouard Molinaro], fondateurs en 1989 du S.F.G. (« Sudanese Films Group ») : Ibrahim Shaddad, Suleiman Ibrahim, Manar Al-Hilo et Eltayeb Mahdi ; ils souhaitent restaurer un cinéma, « La Révolution » (sic), à Khartoum et y projeter « Django unchained » (2012) de Quentin Tarantino. Dans l’attente de l’autorisation administrative, ils projettent gracieusement, à la campagne (transport dans un Combi VW), en plein air, « Les temps modernes » (1936) de Charlie Chaplin ou un film mauritanien. Sont évoqués aussi les coupures d’électricité (pendant 4 jours, avec inscription sur une liste d’attente), les tracasseries administratives spoiler: (transmission du scénario du film avant sa projection, justification de son choix, signalement des scènes licencieuses, projection dans une salle pouvant accueillir au maximum 20 personnes, etc.)
    de la Sécurité Nationale, digne descendante du système soviétique et inspirée par « Ubu Roi » (« Même parler des arbres était un crime » mentionne un réalisateur, d’où le titre), la proximité géographique du cinéma réhabilité avec 8 minarets spoiler: (d’où le commencement du film prévu après la prière), avec possibilité d’obturer l’objectif du projecteur en cas de scène de baiser
    . Leur humour et détachement les empêchent de sombrer dans la dépression et le renoncement, s’estimant « plus intelligents que le régime mais qui est plus le fort ». Cela rappelle, avec les mêmes défauts, « Kabullywood » (2019) de Louis Meunier où 4 jeunes voulaient réhabiliter, après sa fermeture par les talibans, un cinéma à Kaboul. Un film typique de festival (6 récompenses déjà obtenues !) où le fond l’emporte sur la forme, négligée ou mal maitrisée.
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