Avis : Raya et le dernier dragon - Page 4

Un très beau film d'animation, d'aventure et d'action avec un peu d'humour et surtout des images somptueuses. La trame est un peu classique et cela manque un peu de panache mais les images et l'animation sont absolument splendides.

Ça faisait un petit moment qu'un Disney ne m'avait pas embarqué à ce point. Raya, entre légendes asiatiques et heroic fantasy, est une bien belle aventure, très dynamique et variée avec nombre de personnages intéressants et un visuel très réussi. Il y a plein de bonnes idées de mise en scène ici et on ne s'ennuie jamais malgré une durée conséquente. Les doublages sont bons, le scénario fouillé prenant et ça ne manque pas d'émotions ni de rires. Une belle trouvaille pour ma part.

Un joli Disney avec toujours de la beauté dans l’animation et dans l’image et un joli message sur la confiance. C’est plaisant, rythmé, et avec des personnages dont on s’attache facilement. Mais c’est aussi enfantin dans le traitement à l’image de la fin qui est gentillette (résume l’humanité à 5 personnes) et sans musique, ce qui fait bizarre pour un Disney qui s’adresse donc à un jeune public.

Disney semble avoir tout misé sur son magnifique visuel au détriment de l'originalité, des dialogues et du scénario. Car on ne rit guère face aux réactions et maladresses du dragon tandis que les péripéties aventureuses vécues par les héroïnes ne peuvent que nous ramener à des classiques du genre, notamment Indiana Jones. Le féminisme s'est transformé en un simple calque de pérégrinations traditionnelles masculines sur l'autre sexe...de quoi se sentir dépitée! Par ailleurs le cahier des charges pour les enfants est convenablement rempli: seconds rôles sympathiques, acolytes plutôt mignons, contexte féérique. A réserver à un public vierge de références cinéphiles!

Je suis un peu en demi-teinte avec ce film, c'est super joli esthétiquement, les plans sont magnifiques, ainsi que la direction artistique des environnements. Mais je n'ai pas accroché plus que ça à l'histoire, aux enjeux et à l'univers présenté, malgré ses qualités évidentes. Je dirais pas que le film est mauvais. En soi, il est aussi efficace que n'importe quel autre Disney, mais je pense que c'est vraiment une question de sensibilité personnelle.

film appréciable dans son ensemble, même si l'histoire est (comme souvent dans les Disney) cousu de fil blanc.

cependant les situations se renouvellent assez pour ne pas se lasser, de plus l'univers et les décors sont variés (désert, forêt, ville...) et pour ma part, j'ai totalement adhéré.
techniquement très joli, en particulier la gestion de l'eau et le design des quelques cut-scenes. Mais malgré ça, le design des dragons, j'ai vraiment eu du mal (des dragons avec des têtes de chevaux/licornes avec une touffe de poils? très étrange j'ai trouvé, peut être que je passe à côté de quelque chose de culturel mais pour moi, ça m'a fait bizarre)
reste une aventure plaisante à regarder.
pas le meilleur Disney, mais un p'tit vent de fraîcheur bienvenu surtout en cette période où le cinéma (d'animation ou non) souffre beaucoup.
Merci Disney.

Un mélange d'action à de l'animation. Un dragon cool et une histoire confiance mis en avant. Certaines personnes devraient regarder au-delà du film d'animation, le monde serait sans doute meilleur (à méditer). Très bon film. J'adore.

Disney manque clairement d'inspiration sur ce nouveau film d'animation. Ni le scénario, ne l'es personnages, même pas l'action ne parviennent à faire decoller les aventures de Raya au delà du classique. Un projet qu'on aurait davantage accepté d'un studio lambda. Pas de la maison à la Souris.
L'animation est joie. Dans plus.
Reste un univers qui aurait pu mérité plus d'exploitation. On ne s'étonnerait pas si Disney en ferait une série TV ou plus probablement pour sa plateforme de SVOD.

Simplement magnifique. Les couleurs, la luminosité, le charisme des personnages super. L'histoire est bien, nous découvrons et voyageons à chaque scène. A voir.

C'est indiscutable, Walt Disney reste, malgré la petite dose de moraline toujours présente, le maître de l'animation. Ce dernier long métrage n'y échappe pas, nous faisant miroiter nos âmes d'enfants au travers de mille couleurs fabuleuses !

Sorti directement sur la plateforme Disney+, “Raya et le Dernier Dragon” est le 59ème classique d’animation des studios. L’histoire nous plonge au cœur des traditions des peuples d’Asie du Sud-Est. Il y a plus de 500 ans, humains et dragons vivaient en harmonie. Un jour, les dragons se sont sacrifiés pour sauver les humains d’une force maléfique. Alors que cette dernière réapparaît, une jeune guerrière du nom de Raya se met en quête du légendaire dernier dragon pour sauver le monde du mal. Visuellement superbe, Disney fait de nouveau le choix de nous raconter une aventure épique plutôt qu’un conte de fées mielleux. Cela donne un personnage principal mélancolique, solitaire et méfiant des autres. Celle qui a perdu son âme d’enfant en même temps que la disparition de son père va faire la rencontre d’un dragon coloré et à l’antithèse de Raya. Si la modélisation de la bête peut surprendre face à la beauté des décors, la mise en scène reste méticuleuse et inspirée. La faiblesse du long-métrage réside dans ses répliques où l'on sent que les scénaristes ont été forcés d’y apposer de l’humour. Ils l’ont fait maladroitement, sans la subtilité reconnue de la franchise. “Raya et le dernier dragon” offre néanmoins de très beaux tableaux du plus grand des continents.
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Tiré de légendes chinoises, ce conte fantastique nous offre des décors spectaculaires, de jolies animations et des effets visuels saisissants. Cette animation Disney plutôt réussie, s'adresse évidemment à un jeune public, bien que son scénario, au début assez noir, montre la violence et la haine. L'Aventure, menée de façon très dynamique, nous offre des personnages attachants aux dialogues assez fun, de violentes scènes de combat, un grand nombre de séquences fantastiques et une belle moralité sur l'union et la confiance.

Quel dommage que ce film n’ait pas bénéficié d’une sortie cinéma et qu’il passera peut être sous les radars car c’est une vraie réussite de Disney. Tout d’abord une réussite esthétique, c’est absolument magnifique au niveau du trait des personnages et des décors (mise à part curieusement les dragons), mais aussi d’une grande fluidité notamment lors des combats. C’est aussi une histoire maline, le scénario est prenant (peut être un peu trop convenu dans son final) et il n’oublie pas de caractériser et d’approfondir ses personnages. A ce titre le film bénéficie d’une excellente « méchante » ce qui est toujours un signe de qualité, cette dernière étant peut être encore plus intéressante que Raya elle même. Un film qui s’inspire des cultures du sud est asiatique sans pour autant les singer, un beau film sur la confiance, l’écoute et l’aventure.

Raya et le Dernier Dragon est une œuvre visuellement hallucinante qui vaut assurément le détour !

https://www.cineserie.com/critiques/cine/raya-et-le-dernier-dragon-la-claque-visuelle-de-disney-4324281/

Cette sensation que propose Disney part de ce qui a fait sa gloire auparavant, une gloire plus prospère, sans jugement et sans préjugés, en apparence. C’est justement ce que l’on combat dans tous les médias et autres supports qui prônent avant tout l’unité, avant même de parler d’égalité. Sans trop sombrer dans le piège de la coquetterie de cette dernière thématique, où il est nécessaire de suspendre un modèle féminin surqualifié pour l’emploi et d’ôter tout ce qu’il y a d’humain pour une identification, Don Hall (Les Nouveaux Héros) et Carlos López Estrada (Blindspotting) ont opté pour ces valeurs familiales, dans la normalité, qui font rarement défaut aux héros comme aux méchants. Mais à l’heure où il n’est plus préférable de donner un visage au mal qui habite cet univers, sa représentation demeure finalement plus pertinente et convaincant, dès lors que l’on y parsème de la nuance dans protagonistes. Il s’agit d’une formule qui continue d’inspirer les plus belles prouesses d’un studio, qui prouve que rien n’est entièrement perdu.

Il ne s’agira pas simplement de rassembler les fragments d’une sphère sacrée afin qu’un dénouement joyeux se déroule comme une gigantesque friandise, trop sucrée et trop colorée. Pourtant, il est d’usage d’y injecter un peu de magie et donc des teintes relevées, au cœur d’une région où la cohabitation semble impossible. Mais cette forte inspiration à l’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Vietnam, Laos, Cambodge, Indonésie, Malaisie et Singapour notamment), laisse perplexe dans la mesure où le film prend la responsabilité de scinder les cultures, comme il distingue les climats respectifs de chaque tribu. Ce profond désir d’ouvrir les frontières rencontre bien évidemment ses limites, si l’on tend à généraliser une collision de personnalités atypiques et qui cultivent leur propre démon. Malgré tout, on ne nous offre qu’un seul ici, quelque chose de difforme et qui s’empresse bien de reconnecter l’humanité à l’âge de pierre, afin que les survivants prennent enfin conscience de ce qui leur reste à bâtir pour un avenir commun. De même, il pourrait s’agir d’un témoignage, où manque de confiance punit les innocents.

Autour de l’intrépide Raya, la sensibilité de Kelly Marie Tran insuffle le bon équilibre entre la tendresse d’une princesse et la subtilité d’une guerrière-aventurière. L’héroïne a sa part de misanthropie et de complexité pour satisfaire une belle ascension, à l’échelle de ses sentiments. Mais forcer l’unification, par la tromperie et autres cambriolages revanchards, c’est un peu de maladroit dans un sens, mais le spectacle se referme souvent sur les plus conservateurs. Nous avons donc droit à l’apparition du dernier dragon, Sisu, où l’on reconnaît le zèle du Mushu d’Eddie Murphy et la qualité du génie de Robin Williams. Awkwafina s’arrache une prestation solide et fine, donnant ainsi un cachet mélancolique au personnage, qui sera évidemment la clé de voûte dans le succès du récit. Succès que l’on doit également au souffle de James Newton Howard, qui enchante Kumandra et ses vestiges. Mais ce que l’on doit retenir de cette escapade, marquée par la disparition des liens sociaux, c’est qu’il est bien nécessaire de soi-même évoluer avant de vouloir changer le monde. Cette observation universelle, chère aux valeurs du studio, ne s’applique pas exclusivement à la rivale Namaari (Jona Xiao) et ses déclinaisons, mais bien à ceux dont les croyances du cercle familiale ne suffisamment plus à faire vivre un pays qui déguise sa régression dans un laxisme idéalisé.

Il est toutefois regrettable de sacrifier de la personnalité à un tel projet, car cela sonne ainsi, derrière chaque sous-titre qui s’empresse de poser quelques totems de la culture locale, sans réellement investir ce qu’elle symbolise. Tout est servi dans un même panier, dans l’espoir de catalyser la noblesse du propos, à savoir l’épanouissement du voisinage, couplé à une ouverture d’esprit toujours bienvenue, si nous pouvons moins la survoler ou la banaliser. Ainsi, « Raya et le dernier dragon » a de quoi nous faire oublier le dérapage du remake de Mulan, qui ne souhaitait pas atteindre la clairvoyance de cette animation sans concession. Il n’y a qu’un sentiment de partage et bonté qui s’en dégage, au prix de lourds sacrifices, nécessaires et judicieux, que ce soit au sein de l’univers ou autour d’une production qui ne manque pas de faire savoir son enthousiasme. En scrutant d’un peu plus près le doublage original, il est évident que le projet s’engage dans une lutte toujours aussi pertinente. Mais une fois encore, Disney ne détient qu’un seul fragment dans une œuvre inaboutie dans ce qu’il souhaite défendre, mais qui trouve toutefois le réconfort dans le divertissement d’action audacieux qu’il propose.