Avis : Aline - Page 9

C'est la note Allociné qui m'a donné envie d'aller voir ce film. Je ne connais pas l'histoire de Céline Dion et je ne suis pas fan inconditionnelle de sa musique. Pourtant j'ai adoré le film. Il est bourré de bonnes intentions et à la fois comique et touchant. La réalisation est très bien faite. Je ne m'attendais pas à ça et j'ai été très agréablement surprise. Très bon choix des acteurs.

je ne suis pas fan de Céline Dion , mais j'ai beaucoup apprécié ce film , une belle histoire d'amour et un combat de tous les jours pour réussir, une superbe voix.

Trop de moqueries, de mauvais playbacks et un mauvais jeu pour une Valérie Lemercier que j'adore d'habitude. Déçu !

Chapeau bas l'artiste ! Valerie Lemercier est tout bonnement époustouflante dans son rôle d'Aline Dieu. Les seconds rôles sont parfaits également. Valerie Lemercier a réalisé une prouesse que ce soit dans le choix du sujet - c'était pas gagné...!- que dans l'interprétation de Céline Dion à tous les âges de sa vie et aux différents moments de sa carrière. Bravissimo !

Déception pour ma part que ce nouveau film de Valérie Lemercier. Si elle tient le rôle titre avec toujours autant de talent, l'histoire est plate et sans aucun point de vue sur la vie d'une artiste. La réalisation est sans intérêt, et le film se déroule de façon linéaire en racontant les grands événements de la vie de Céline Dion (même si ce n'est au final pas elle...) sans véritable émotion. A moins d'être fan de Céline Dion ou de Valérie Lemercier, ce film ne mérite pas le détour. Vous pouvez attendre qu'il passe sur TF1 pour le voir.

Je ne suis pas particulièrement fan de Céline Dion (j'ai un faible pour Mme LEMERCIER depuis Palace) mais je reconnais son immense talent et je me souviens parfaitement son premier passage télé, nous étions devant la télé en famille.
Je n'ai qu'une chose à dire, je vous aime Valérie LEMERCIER.
Ce film est magnifique et d'une dignité hors du commun pour raconter l'histoire d'Aline Dieu / Céline Dion, en mettant en parallèle son éclosion et son amour grandissant pour Guy-Claude/René.
Il y a beaucoup de respect de la part de Mme LEMERCIER pour le personnage qu'elle incarne et j'ai trouvé très grand de sa part de ne pas s'attarder sur la maladie et le décès de Guy-Claude/René. Cela représente 2mn dans le film et ça montre la grandeur de Mme LEMERCIER ne pas avoir sombré dans le voyeurisme.
C'est simple, on ne pouvait pas faire mieux que ceci.

Quelle performance de Valérie Lemercier! Extraordinaire. Sur le reste, je ne me prononce pas, j’étais pas là.
Quelle artiste! Suis admirative

Valérie Lemercier aime Céline Dion sincèrement, profondément et cela se ressent durant tout le film. L’amour est ce qui a guidé Céline toute sa vie et l’a portée jusqu’au firmament. Il est au centre de tout. Une voix exceptionnelle, un dynamisme hors norme, une sensibilité à fleur de peau, un destIn incroyable qui n’aurait pas été possible sans ceux qui l’ont portée, sans ceux qui l’ont aimée passionnément, sans ceux qu’elle a chéri profondément. Le film grandit comme l’héroïne et prend de l'ampleur au fur et à mesure que l’aiguille progresse. Le pari fou de Lemercier a été de jouer Céline Dion à tous les âges de sa vie. On adhère ou pas, notamment pendant les années d’adolescence. Mais Lemercier est pleinement dans le rôle quand la maturité gagne et Céline apparaît soudainement devant nos yeux. La performance est réelle et à saluer. Ce film est plutôt une réussite et constitue un bel hommage. Ce n’est pas un chef d’œuvre mais c’est du travail bien fait et d’une grande sincérité que les acteurs, bien choisis, incarnent parfaitement.

S’il y avait bien un projet casse-gueule et sacrément culotté qui nous attendait cette année sur les écrans c’est bien celui-là. Difficile de savoir ce qui s’est passé dans la tête de Valérie Lemercier et comment elle a pu financer un tel projet mais d’avoir pu le porter à l’écran et de manière si appliquée, maîtrisée et finalement cohérente relève de l’exploit. Et qu’on aime ou pas la manière dont elle a choisi de s’inspirer de la vie de Céline Dion pour faire ce film, c’est ce qui s’appelle un sacré challenge! Oublions la polémique inutile et stérile quant à savoir si la représentation de la vie de la chanteuse est fidèle ou pas à la réalité. Ça a été assez dit et répété : elle s’en inspire seulement, même si on reconnait pas mal des grands moments de sa carrière. Qui plus est, le regard porté n’est jamais dans la moquerie mais plutôt l’admiration et la tendresse, alors évacuons tout de suite ce sujet qui n’en est pas un. « Aline » est un faux biopic peu commun à tous niveaux mais qui nous fait passer un bon moment, ludique, généreux et malin malgré ses quelques défauts.



Courageux ou irraisonné c’est selon, le choix de l’actrice réalisatrice de jouer cette Aline, doublure fantasmée de la chanteuse comme venue d’un univers parallèle, était déjà un challenge en soi. Challenge relevé haut la main puisque Lemercier a trouvé le juste équilibre entre le mimétisme avec Céline Dion et un jeu légèrement décalé proche de son univers à elle. En revanche, de l’incarner également lorsqu’elle est enfant et adolescente plutôt que de prendre une autre actrice plus jeune semblait incongru, en dépit du progrès d’effet spéciaux assez convaincants. Le résultat est quelque peu loufoque mais il ne choque pas. C’est véritablement surprenant et on est surpris de constater que le rendu n’est pas aussi bizarre qu’on aurait pu le croire. On apprécie que « Aline » soit rythmé et parvienne à compiler en deux heures, toute la vie de la chanteuse en passant aisément d’un genre à l’autre. On passe donc d’une success story à une romance pour finir sur une comédie dramatique. Attention, ce n’est pas à proprement parler une comédie et fort heureusement, on rit donc peu. Mais ce qu’on perd en éclats de rire, on le gagne en ayant constamment le sourire aux lèvres. Et notamment grâce au personnage de la mère incarnée par une Danielle Pichaud en grande forme. Quant à la mise en scène de la comédienne, assez classique, elle regorge néanmoins de petites astuces amusantes.



Et c’est bien le mot qui ressort le plus de notre esprit une fois la projection terminée : amusant. « Aline » l’est de bout en bout en plus d’être parfois touchant. Sous la forme du conte de fées certes, mais qui fait du bien, qui fait chaud au cœur. On regrette tout de même que tout cela ressemble à un catalogue de la vie de la chanteuse, où une sorte de synthèse qui fait que tout va très (trop?) vite. Certains événements sont traités de manière bien trop elliptique voire carrément survolés et on le ressent. Pas mal de choses sont peu approfondies et qu’au-delà du tour de passe-passe imaginé par Lemercier, une véritable biographie de la chanteuse ne tiendrait pas en un seul film. La mort de Guy-Claude (aka René Angélil) en est l’exemple parfait : trop vite évacuée, elle ne dégage aucune émotion. Il y a aussi pas mal de clichés sur le Québec qui feront grincer des dents le public concerné, mais on sent que tout cela est fait avec sincérité. Et il faut dire qu’avec un tel projet, Lemercier marchait sur des œufs. Elle donne cependant tout et s’en tire avec les honneurs. Alors au-delà de débats ridicules, que l’on aime ou pas Céline Dion, cette « Aline » est sacrément plaisant et le résultat étonne. Un cinéma populaire qui ose et prend des risques, ce n’est pas si souvent. Et cela rajoute une pierre de plus à l’édifice si singulier de l’univers Lemercier.



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Je le précise tout de suite : je n'apprécie guère Céline Dion. Qu'il s'agisse du personnage ou de la musique, que je trouve tous deux superficiels. Je n'attendais donc strictement rien de ce faux biopic signé Valérie Lemercier. Qui a changé les noms mais semble-t-il est restée proche des faits.
Pourtant j'ai trouvé le film relativement plaisant. "Aline" est certes un long-métrage très premier degré, ne cherchant jamais à écorner Céline Dion. Alors qu'il y avait clairement matière à creuser les failles de cette femme perchée, qui a passé toute sa vie auprès de sa famille et de son manager/mari. Sans vraie éducation ou formation autre que musicale, ni contact avec le monde réel.
Néanmoins, à la différence d'autres biopic musicaux qui restent superficiels pour des raisons commerciales, on sent derrière "Aline" davantage une volonté de rendre un hommage bienveillant. L'aspect premier degré résultant ainsi d'une vraie sincérité. Ce qui permet de traiter la "naissance" de l'idole Céline Dion (la jeune fille devenant super star, la relation avec son manager et futur mari, très malsaine sur le papier) de manière touchante, à défaut d'être profonde.
J'ai cependant personnellement été gêné par des ellipses assez brutales. Ellispes qui gêneront peut-être moins ceux qui connaissent la vie de Céline Dion (ce qui n'est pas mon cas, vous l'aurez compris). Néanmoins, la mise en scène de Valérie Lemercier a du peps, alignant notamment quantités de coiffures et costumes.
Côté acteurs, on sent Valérie Lemercier impliquée (en même temps, elle est également réalisatrice et scénariste !). En revanche le playback est souvent visible lors des séquences de concert. Mais la surprise vient pour moi de Sylvain Marcel (qui a un faux-air de François-Xavier Demaison !). L'acteur parvenant à rendre attachant ce manager amoureux, malgré l'aspect a priori sordide de la relation (26 ans de différence, surtout quand Aline/Céline est à peine majeure !).
A l'arrivée, "Aline" se destine clairement aux fans de la célèbre chanteuse. Mais il est suffisamment sincère pour que les autres passent un bon moment.

Fan ou pas de Céline Dion, ce biopic non officiel est de grande qualité et nous fait découvrir des aspects méconnus de cette grande artiste. Lemercier est très bonne dans ce rôle et son accent québécois un vrai délice. Clairement pas un film musical mais avant tout romantique où la réalisatrice montre à quel point elle est fan de Céline Dion.

Valérie Lemercier signe un biopic libre de la célèbre chanteuse québécoise. Elle s’attarde notamment à dépeindre la romance qui la lie avec son producteur. Elle sait faire preuve d’humour et de légèreté pour signer une œuvre attachante.

Valérie Lemercier, excellente, livre un biopic déguisé et sympathique, drôle, émouvant, sur la star québécoise. Un film avec des moyens, bien ficelé, qui se voit avec grand plaisir, même si comme moi, on n'est pas très client de ses chansons. Rafraichissant et réussi.

Un film hommage à Céline, gentiment pastiche, mais que l'on sent éminemment sincère. Même si l'on n'est pas fan des hurlements de Céline, son interprétation par Valérie Lemercier est évidemment comique (comment ne pas penser au sketch des Nuls parodiant "l'école des fans" en découvrant que l'actrice incarne également la chanteuse enfant) mais aussi touchante. La famille québécoise est plus vrai que nature et le parcours de l'artiste est intéressant. En revanche, le film tire un peu en longueur...

Sur le plan de la mise en scène, Valérie Lemercier (57 ans quand même) jouant le rôle d’une gamine de 12 ans au début du film est quelque peu hasardeux visuellement. Puis au fur et à mesure que les âges se rapprochent de la réalité, la crédibilité revient (la vraie Céline qui inspire librement ici le personnage d’Aline ayant quant à elle 53 ans aujourd’hui). Passé ce petit problème d’interprétation et de distribution, le fond du récit s’impose. Et si, comme tout le monde, on aime la voix de Céline/Aline, eh bien le plaisir et la satisfaction sont grands même si les chansons sont interprétées par une voix tierce. Dans l’Hexagone, on connait bien Valérie Lemercier, surtout sur un registre humoristique. Les rôles sérieux ne sont pas forcément son fort. Elle ne pourra d'ailleurs s'empêcher de se donner quelques attitudes fofolles. On ne connait par contre qu’assez mal, voire même pas du tout, les acteurs du cru, canadiens comme il convient. Sylvain Marcel, dans le rôle de Guy-Claude, l’agent artistique, alias René Angélil, crève l’écran. Dans la distribution c’est celui qui a le plus de présence. Et côté rôle féminin, Danielle Fichaud alias la mère de Céline/Aline, assure également une excellente prestation à tel point qu’on ne voit plus l’actrice mais la mère comme en vrai, aimante et protectrice de la chanteuse devenue très célèbre. Et puis un film avec l’accent québécois c’est toujours un plaisir pour nos oreilles de cousins du Vieux Continent. Avec, ici ou là, un parler français du cru. Il est arrivé dans d’autres films que ce Français qui n’est pas (plus) celui de France dût être accompagné d’un sous-titrage (je pense à Mommy, 2014). Ici non. Je pense qu’une attention particulière a été apportée aux dialogues et à l’élocution pour ne par dérouter le public d’ici puisque c’est une production pour ici. Et puis ce film (première victime de la fermeture des salles lors du confinement), on l’a tellement attendu que ça donne encore moins l’envie de bouder son plaisir. Comme pour conjurer un mauvais sort, il faisait d’ailleurs l’objet d’un matraquage de bandes-annonces ces derniers semaines dans les salles.