Avis : La Fête des mères - Page 2

Un plaisir de retrouver toutes ces actrices venues d'univers différents, une volonté de bien faire mais on est bien loin des Héritiers... Trop de personnages, trop de pistes dont certaines présentent moins d'intérêt que d'autres. Il y a bien quelques belles scènes (notamment le duo Dedienne-Nicole Garcia) mais on est frustré d'avoir une scénario qui ne fonctionne que par vignettes. On attend le prochain.

A l'occasion de la fête des mères 2018, la réalisatrice Marie-Castille Mention-Schaar nous propose un hommage contemporain et sans tabou sur le rôle des mères dans notre société.
Nous allons donc "picorer" différentes histoires liées à la maternité en passant de l'une à l'autre avec parfois certains destins qui s'entrecroisent.
Il y a de la tendresse et de la poésie, la façon de filmer très naturelle et intimiste (à la Lelouch) renforce ce sentiment global de bienveillance.
Malheureusement, quel ennui !
Beaucoup de longueurs viennent gâcher la magie, j'ai eu du mal à m'attacher à tous les personnages et à toutes les situations.
Le final est plus abouti et quelques scènes marqueront les esprits.
Mon sentiment final reste mitigé : inégal.
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Bon film, avec un pari risqué, comme toujours avec ce genre de film choral, pour un montage décousu, mais bien maitrisé. On passe d'une scène à l'autre sans se mélanger. Bien joué, bonne actrices et acteurs chacun bien dans son rôle.

Un film que je vais vite oublier. Je m'attendais à quelque chose de soit plus fort émotionnellement, soit plus drôle mais le film reste assez plat et seule la diversité des histoires évite l'ennui. Cette diversité est paradoxalement aussi une faiblesse puisque certaines histoires auraient mérité un traitement plus approfondi (la présidente mère par exemple) tandis que certaines ne sont là que pour le principe, au point que l'on se demande pourquoi elles sont mentionnées (la mère asiatique que l'on voit cinq fois ... et c'est tout). Dommage car le concept de départ, un hommage aux mères, était attractif.

Oui, perdre sa maman et devenir soi même mère sont des bouleversements gigantesques dans la vie d'une femme. Merci pour ce tableau réaliste et plein d'émotions.

Je suis passée complètement à coté de ce film.  Je me suis ennuyée. La réalisatrice essaie de nous tirer à tout prix  les larmes. Et perso, ça ne m'a déclenchée aucune émotion si ce n'est de l'ennui. Après l'interaction des personnages est poussée à l'extrême . J'aurais préféré un film à sketches. Ca aurait été plus crédible.

La seule histoire plutôt bien racontée est celle de la femme  (présidente de la République) qui ne se sent pas mère tout de suite.

Et pourtant il y a un casting de choix, entre   Audrey Fleurot, Clotilde Courau,  Carmen Maura, Nicole Garcia ou encore Marie christine Barrault. Gustave Kerven en mari et père attentionné est parfait !

Un film prétexte où se croisent des femmes , des mères.....pour parler de la maternité....dans tous ses aspects...positifs , joyeux..et moins...au delà des tabous....
Une pléiade d’actrices se sont prêtées au jeu....et le ton est juste....

Un film cliché, régressif quant à la paternité, pas de surprise, scénario habituel.
Malgré le beau casting, la mayonnaise ne prend pas.
Déception.

Un film pour mettre à l'honneur toutes les mères n'est pas une mauvaise idée. Ici, nous sommes face à un panel de femmes qui sont mères, en devenir, ou pas qui témoignes de leurs relations avec leurs mères et leur instinct maternel. en tant que film choral on s'entend à avoir de nombreuses histoires qui s'entremêlent. C'est bien le cas ici et c'est plutôt bien fait, mais ce qui est dérangeant c'est la surenchère qui est fait autour des femmes qui sont absolument partout. et c'est malheureusement cette surenchère qui nous fait déconnecter du film. Ensuite, il y a de très très beaux passages vraiment émouvants avec des réflexions très intéressantes sur la relation mère/enfant, sur la capacité d'être mère ou sur celle de vouloir l'être, mais ils sont assez rares face à d'autres sujets déjà vus. La réalisation est maitrisée, la majeur partie des actrices s'en sort bien et la musique est un peu trop omniprésente. Un film qui a des promesses mais, qui voulant trop aborder le sujet à tous les niveaux, devient un peu pale.

" la fête des mères " est une comédie dramatique touchante. En effet je fus touche devant ces portraits de femme qui ont toutes des difficultés féminine avec des personnages attachants, drôle et émouvants.

Première Avant-première d'un beau film choral de mères, de femmes, de filles, où on retrouve l’esprit d’un Claude Sautet. Est-ce la présence de Nicole Garcia dans le film "Garçon !" de 1983 et dans celui de Marie-Castille Mention-Schaar ? Dans le film de Claude Sautet où l'histoire se focalisait sur un univers d’hommes, ce film choral de personnages de mères est un univers presque exclusivement de femmes. Les rares hommes qui le traversent sont des « hommes-mères », comme ce personnage de fils-poule interprété par Vincent Dedienne qui couve à l’étouffer sa mère, interprétée par l’excellente Nicole Garcia. Nicole Garcia à qui l’on doit l’une des scènes très drôle du film, celle où elle demande à son voisin d’ôter sa chemise avant d’aller ouvrir la porte de son appartement à son fils, qui à la vue de cet homme à moitié nu, s’enfuit en courant, laissant à sa mère, quelques instants de répits !
Le casting est excellent, chaque comédienne trouve le ton juste. Audrey Fleurot dans un rôle difficile de femme Présidente de la République, arrive à rendre crédible cette femme, jeune mère dans l’exercice de ses fonctions présidentielles, avec à ses côtés le comédien Gustave Kervern dans le rôle du mari de la Présidente, comédien que Marie-Castille Mention-Schaar a choisi un peu à contre-emploi de ses rôles habituels, souhaitant « que Gustave Kervern costumé pour la première fois en smoking, puisse donner un autre visage que celui qu’on lui connait au cinéma, (…) je le trouve très bel homme (…), quand il s’est regardé dans la glace, il n’a pu réprimé un « ouah » admiratif ! ». On pense tout de suite au couple Hollande-Royal si Ségolène Royal avait été élue en 2007. Mention spéciale aux trois comédiennes interprétant les trois filles de la mère interprétée par Marie-Christine Barrault, Clotilde Courau, Olivia Côte et Pascale Arbillot, chacune représentant les archétypes de la relation d’une fille à une mère distante, sans affection apparente pour ses enfants, celui de la fille qui calque sa vie sur celle de sa mère, celui de la fille qui joue une partition à l’opposée de celle de sa mère refusant la maternité et celui de la fille qui emprunte une troisième voie, ne pouvant avoir d’enfants, celle de l’adoption. Ces quatre comédiennes offrent une très belle scène à la fin du film, magnifiquement mise en scène par Marie-Castille Mention-Schaar, une scène toute en silence, en regards, chaque fille s’effaçant progressivement pour laisser partir leur mère vers un ailleurs, un film sur la transmission mère/enfant, sur la mort et le temps qui passe. A retenir cette citation sous forme d’épitaphe relevé sur une tombe par un des personnages « Vous dites beaucoup de bien de moi maintenant que je suis morte, dommage, je ne peux vous entendre ».

Bonjour,
Je suis allé voir ce film pour tenter de récupérer quelque-chose de positif sur ma propre mère.
Ce fût peine perdue.
Le film est intéressant mais au fond très triste. Je n ai pas eu l étincelle qui m aurait changé d avis sur ma mère.
J ai eu l impression de voire un film sur des femmes qui ont ou pas des enfants. Au fond cela reste niais, au niveau du documentaire bas de gamme. Seules les images.du générique de fin m ont donné un peu de joie.

Un film surprenant de différent mère de relation avec leur enfants possessif distant et vive versa mais aussi le sens de la fête des de nos jours avec la réalité de nos fetes de mère ou non

N'est pas Lelouch qui veut! La construction du film, par petites touches qui se veulent impressionnistes, est bancale, car beaucoup de saynètes manquent de cohérence et n'apportent rien à la dynamique du film! Beaucoup de clichés, le couple homo et son désir d'enfant par exemple! L'idée de s'inspirer de Jacinda Arden, premier ministre de Nouvelle Zélande, était excellente, mais transposé dans les ors de l'Elysée avec un conjoint aussi dynamique que François Hollande, ça ne passe absolument pas! Certains dialogues sonnent faux, notamment la prod d'Histoire de l'Art qui aurait pu bénéficier d'un coach pour parvenir à prononcer correctement Mozer's Day, affligeant! Et puis le final avec la caméra qui tourne autour des personnages, en hommage à Lelouch sans doute! Heureusement, il reste quelques bons passages et des prestations excellentes, comme celles de Nicole Garcia ou Clotilde Coureau. Je finirai en disant que j'ai entendu pas mal de soupirs dans la salle lorsque le film s'est terminé!

Je mets la moyenne car, en tant que mère et fille, je me suis reconnue dans certains portraits. Après... les acteurs (trices...) manquent cruellement d'alchimie entre eux (elles) , c'est juste une succession de personnages. Sans parler de la fin dégoulinante propre aux films chorale. Venant de Mention- Schaar, une deception.