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    Boy Erased
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    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2024
    Boy Erased parle de ce sujet qui envahit en ce moment Hollywood : l’homosexualité et l’homophobie. Mais Joël Edgerton offre une approche pudique et intelligente, condamnant la religion chrétienne extrême, tout en modérant le propos avec le personnage de Russell Crowe. Dommage que la mise en scène n’offre rien de très personnelle.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/

    https://cultea.fr/boy-erased-joel-edgerton-tape-gentiment-sur-la-religion-chretienne-critique.html
    Paul Roux
    Paul Roux

    7 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2019
    « Boy Erased » raconte l’histoire, inspirée de faits réels, d’un jeune homme homosexuel. Son père, un pasteur dans une petite ville américaine, l’envoie suivre une thérapie dite de conversion, dont le but est de faire passer une personne de l’homosexualité ou de la bisexualité à l’hétérosexualité. Cela dit, le film de Joel Edgerton offre beaucoup plus qu’un intérêt documentaire. Le réalisateur, qui est également scénariste de « Boy Erased », a tiré du livre de Garrard Conley un récit émouvant qui rend bien le cadre oppressant, quasi concentrationnaire, de ce centre religieux où l’on essaie de casser brutalement l’orientation sexuelle des participants. Lucas Hedges, un de meilleurs acteurs de la jeune génération, interprète admirablement ce jeune homme troublé, à qui son père impose une thérapie. Et Nicole Kidman est convaincante dans son rôle de mère bienveillante.
    Sylvain P
    Sylvain P

    306 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mars 2019
    On peut ressortir la même critique que pour Come as you are sorti l'an dernier : On aurait finalement presque préféré un documentaire à une fiction sur un sujet aussi dur : les thérapies de conversion orchestrées par l'église pour les jeunes homosexuels. Les jeunes acteurs endossent brillament leur rôle de victimes que l'on apprend à dégouter d'eux-mêmes. La dangerosité de la religion à travers l'intolérance qu'elle porte, l'absence de liberté et le poids d'une culpabilité inexistante est bien rendue.
    miouze
    miouze

    48 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Difficile de faire un film attrayant avec un sujet comme celui-ci.
    On découvre avec une aberration croissante les thérapies de conversion et ce qui s'y passe. Ce sont des sortes maisons de redressement pour homosexuels et plus largement LGBTQ , on y persuade les "patients" qu'ils sont malades, que ça se soigne, à coup de religion, de culpabilité, de maltraitance psychologique, de lavage de cerveau, et avec bien souvent la bénédiction des parents, dont la plupart ne savent pas vraiment ce qui se passe réellement.
    Le pompon c'est qu'on n'est pas dans les années 60 (comme j'ai d'abord cru à cause du style vestimentaire de la mère, de la déco de leur maison, des repas familiaux glauques) mais bel et bien de nos jours ! Les pauvres victimes se rebellent à peine, je vous laisse imaginer les dégâts de la thérapie.
    Le film est grave mais sans beaucoup de relief, c'est plombant et long, et des émotions franches et extraverties m'ont manqué.
    Maryanto D.
    Maryanto D.

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Etonnant ! comment peut-on laisser une religion diriger sa vie ??? comment peut on laisser une religion dicter ses actes, ses sentiments, sa raison d'être ??? comment peut-on confier à autrui la chair de sa chair pour en faire un être "conforme" aux diktats de cette même religion ???? autant de questions posées par ce film magistral. Une excellente réalisation qui amène peu à peu à la raison, une interprétation magistrale, tout est réuni pour nous donner un film fort, dur, sans concession mais plein d'amour.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    596 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 avril 2019
    D'un côté, "Boy Erased" frappe fort. Son thème, immoral et effrayant au possible, constitue tout son effet coup-de-poing ! Quand on sait que ce genre de thérapies existe encore aujourd'hui, et ce, légalement, ce film fait encore plus froid dans le dos. En plus de témoigner de l'immense courage qu'a eu le protagoniste principal pour rendre public son expérience dans une autobiographie et ainsi assumer son homosexualité, "Boy Erased" pose la question de la religion et de ce qu'elle véhicule comme message. C'est très troublant de constater ce manque total de tolérance dans des familles où la parole de Dieu est primordiale. C'est si loin de notre mode de pensée, tellement improbable, qu'on pourrait presque assimiler ce film à de la science-fiction façon "The Handsmaid's Tale". Ce film témoin, à la limite du documentaire d'une Amérique prude et fermée d'esprit, est porteur d'un message fort et important : l'orientation sexuelle n'est pas un choix et ne peut être changée ou guérie. La seule chose qu'on peut faire, c'est l'accepter et s'y adapter.
    Néanmoins, la réalisation de l'acteur Joel Edgerton est bancale. Faute essentiellement du à un montage très étrange, confondant les temporalités, qui donne l'impression d'une narration chaotique et de ne jamais aller au bout des scènes. Malheureusement, cet aller-retour aseptise les scènes les plus fortes ainsi que la performance des acteurs. Au cours du film, j'étais étonné qu'un tel sujet ne réveille pas plus d'émotions vives en moi. J'étais frustré et dérouté par ce compte-rendu de situations et de faits, d'où le côté documentaire et informatif qui s'en dégage. Du coup, on échappe pas aux scènes longues, plates et sans grand intérêts qui banalisent le jeu de ces grands comédiens qu'on a tous vu bien plus habités dans d'autres rôles. C'est dommage car le thème avait tout le potentiel possible et imaginable pour que ça nous prenne aux tripes. Mais c'est comme si le réalisateur s'est mis comme contrainte de ne pas faire du mélo pour dédramatiser et rendre compte, de façon neutre et fidèle, de l'expérience réelle de son protagoniste. Je ne dis pas que ça ne se regarde pas et qu'il n'y a pas de cohérence car certains passages sont choquants ; il suffit d'écouter les paroles ou de regarder les exercices imposés lors de la thérapie pour constater l'improbable de cette situation. La fin, marquant la retrouvaille avec le père, est cela dit, très touchante. A voir, ne serait-ce que pour se rendre compte de la bêtise insensée de l'Homme.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2019
    Emouvant à travers un sujet fort, mais au-delà de la performance des comédiens sur laquelle le film semble reposer, il manque ce petit supplément d’âme cinématographique qui en ferait un film vraiment prenant. S’ajoute à l’ensemble ce pendant « histoire vraie » qui rend Boy Erased touchant, mais pas forcément prenant. requiemovies.over-blog.com/
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    41 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 avril 2019
    Effrayant. J'ai toujours pensé qu'avoir la foi permettait une vie spirituelle riche, ouverte et tolérante. Visiblement pas pour tous les fidèles...Et notamment lorsque qu'ils découvrent l'homosexualité de leurs enfants. L'amour du prochain se transforme en aveuglement et à la destruction de l'être aime. Prés de 900.000 jeunes américains ont été envoyés en centre de "redressement" ces dernières années....hallucinant.
    Si le sujet est inédit et passionnant, sa réalisation est...américaine. Lourde et donc sans finesse. Dommage les acteurs sont engagés et des moments d'émotion, parfois, s'échappent.
    antony Z.
    antony Z.

    68 abonnés 1 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2019
    un récit intéressant d'autant qu'il dénonce ces centres abérents !... et traite de la difficulté des jeunes adolescents de se découvrir "gay", de l'accepter et de devoir l'assumer..

    L'homosexualité, un thème qui ne m'attire vraiment pas d'ordre général à moins que ce soit subtilement écrit et profond de sens.

    Ici, c'est plutôt le cas même si je trouve le récit trop ennuyeux dans un rythme trop lent. Peut-êter aurait-on gagné à raccourcir de 15-20min
    François
    François

    14 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2019
    Ce film est important, fort et touchant. Sur un sujet sensible mais malheureusement encore d’actualité il est nécessaire d’avoir ce genre de films. Lucas Hedges & Nicole Kidman sont bluffants et nous font vivre avec chaque seconde de cette bêtise que sont les thérapies de conversion et qui doivent totalement cesser. Un des meilleurs films de l’année.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    594 abonnés 2 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Boy Erased nous invite une fois encore à dissocier la cause défendue de la représentation qui en est faite, ici terne et mièvre qui paraît se complaire dans un dolorisme et un académisme à rebours des élans de révolte que manifeste le protagoniste principal, Jared. Nous aurions aimé une œuvre qui ose la conversion ou qui poursuive l’entreprise inverse, c’est-à-dire un processus de reconquête de soi après l’endoctrinement et de réaffirmation de son droit à la différence au sein de sa famille et dans la société de façon plus générale. Or, en lieu et place, voilà une production sans goût ni saveur, privée de scandale – exception faite d’une scène d’agression homosexuelle – et lourdement esthétisée tel un clip musical de prévention contre l’homophobie ou l’emprise sectaire. L’intérêt du long métrage s’avère donc pédagogique, illustratif : il met en images et en scènes un témoignage, lui conférant une accessibilité accrue. L’intérêt du long métrage est également de s’entourer d’un casting de grande qualité, à commencer par son trio de tête, Lucas Hedges, Nicole Kidman et Russell Crowe. Deux vertus, donc, pour un film lénifiant.
    AZZZO
    AZZZO

    272 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2019
    Ce film est le pendant masculin de "Come as you are" de Desiree Akhavan, sorti en 2018. Il révèle le cas dramatique de ces milliers de jeunes américains qui, tous les ans, sont envoyés dans des centres de "déshomosexualisation" par des parents aussi croyants qu'idiots. Cette fois, le sujet est traité de façon plus habile car moins manichéenne ; le jeune Lucas Hedges est en effet partagé entre l'acceptation de sa sexualité et la culpabilité imposée par sa foi. C'est fort, parfaitement mis-en-scène, on regrettera seulement les violons inutiles et une Nicole Kidman peu crédible en cinquantenaire au visage juvénile.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 mars 2019
    Film très simple sur une situation complexe, violente et horrifiante.
    Le blâme est énorme sur une société qui produit de telles structures criminelles. des milliers de vies gachées, de familles ruinées, de suicides....
    Mais le film intelligemment ne pose pas le blâme sur une responsabilité individuelle. Les personnes sont faillibles et sont elles même sujette à une construction morale et politique qu'elles ne maîtrisent pas toujours. Y compris parmis les bourreaux.
    Ce film n'est pas un pamphlet, il met en lumière l'horreur d'une réalité qui brise encore des vies et offre ainsi des billes à quiconque voudrait lancer une bataille plus féroce contre l'homophobie, et il ramène malgré tout un peu d'espoir, les préjugés portés dans et par une société peuvent être dépassés à une micro échelle, chez les individus qui en sont l'objet, mais plus largement encore, au sein parfois de la famille qui nous a mis au monde, et puis dans celle qu'on se forge en devenant adulte
    amour13
    amour13

    31 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 avril 2019
    L'homosexualité n'est pas une maladie et pas un choix non plus contrairement un sport que l'on peut choisir de pratiquer, non c'est un état de fait comme être hétérosexuel tout simplement donc je ne conseille à personne pas d'aller voir ce film !
    Liam Debruel
    Liam Debruel

    13 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 novembre 2019
    Bien que notre société soit en perpétuelle évolution, l’homosexualité reste un tabou dans certaines parties du monde. Il suffit de voir le nombre de personnes agressées pour avoir osé prendre la main, voire embrasser son compagnon du même sexe pour noter que l’intolérance continue encore de fourmiller partout dans le monde. Et bien qu’il soit inscrit dans le passé, le fait que Boy Erased vienne d’une histoire vraie ne fait que nous affecter encore plus.
    On y suit Jared, jeune homme de 19 ans et fils de pasteur. Il est un jour inscrit dans une thérapie de conversion afin d’être soigné de son homosexualité et redevenir hétérosexuel. Sa rencontre avec son thérapeute va mal se passer.
    Ce qui frappe dans le film, c’est la sobriété de sa mise en scène. Incarnant également le fameux thérapeute, Joel Edgerton préfère privilégier une certaine discrétion dans la réalisation pour mieux mettre en avant la nature anxiogène d’un établissement et de ses méfaits au nom d’une religion se prévalant aux sentiments humains. La douleur est constante tant l’effet de destruction de personnalité se fait progressif mais avec une inévitabilité menaçante, comme s’il n’y avait aucun moyen d’échapper à cette pression émanant d’une société ancrée dans sa foi, parfois jusqu’à l’aveuglement. Cette quête d’écrasement individuel est encore plus angoissante par ce qu’elle est narrée d’immersive, ce qui est logique vu qu’elle vient du témoignage d’une personne y ayant subi cette thérapie.
    La direction d’acteur est d’une même sobriété avec un casting solide qui ne va jamais sur la route du surjeu, ce qui aurait pu faire basculer le long-métrage dans le caricatural. La représentation des parents est ainsi dans cette même logique, montrant deux personnes qui ont tellement été éduquées et dirigées par leur foi qu’elles voient en cette thérapie une solution. Nicole Kidman et Russell Crowe leur confèrent ce qu’il faut de chair, tout comme Joel Edgerton. Ce dernier livre une prestation solide par son calme déstabilisant et assez effrayant sans effet plombant. Mais c’est bien évidemment Lucas Hedges qui mène la barque par sa crainte aussi bien de ses sentiments que de l’établissement dans lequel il se retrouve qui donne au film une fausse normalité faisant ressurgir au mieux l’horreur sourde des actions de conversion.
    Boy Erased est d’une telle terreur sourde qu’il n’a guère besoin de souligner plus le caractère dramatique de son histoire. Le film parvient à parler des doutes d’une Amérique croyante sans tomber dans l’excès et cela tout en soulignant l’injustice et la malfaisance de thérapies de conversion. Dans un monde où certains voient encore l’homosexualité comme un péché, un tel film devrait toucher ceux pour qui l’intolérance est un fléau bien trop courant.
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