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    Désobéissance
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    3,6
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    AZZZO
    AZZZO

    276 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juin 2018
    C'est très bien filmé, très bien mis en scène, la lumière est travaillée, la musique joue un rôle majeur, rien à dire sur la technicité du réalisateur argentin. Par contre, l'histoire pose question. 99 % des femmes lesbiennes appartenant à une communauté religieuse fermée (juive ou autre) doivent en subir la violence. Sebastian Lelio a choisi de faire un film sur le pourcentage qui ne se pose pas de problème, celui où la pression sociale est douce et où l'on finit toujours par se pardonner. Etrange. Quand on veut faire du cinéma réaliste, on s'attaque à la réalité, sinon on fait une comédie.
    Ufuk K
    Ufuk K

    475 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2018
    " désobéissance " assez bien accueilli par la critique est un film en dessous de mes espérances. En effet j'ai trouvé le récit assez décousu, nous passons d'une séquence à l'autre sans réel lien de plus le tout manque d'émotions cependant la thématique de l'homosexualité féminine chez les juives et rarement aborde au cinéma et la présence de Rachel weisz et Rachel mc adams vaut le détour.
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    91 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2018
    Le point de la pression sociale dans toute sa mauvaise dimension. Excellente interprétation des principaux personnages. Bémol le début est vraiment lent.
    Yves G.
    Yves G.

    1 335 abonnés 3 331 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 juin 2018
    À la mort de son père, le rabbin Krushka, Ronit (Rachel Weisz), qui s'était exilée à New York, revient à Londres. La jeune femme avait quitté la communauté juive orthodoxe où elle avait grandi dont elle ne supportait plus les règles étouffantes.
    Elle est accueillie par son ami d'enfance Dovid (Allesandro Nivola), que le rabbin avait adopté comme son fils spirituel et qui s'apprête à lui succéder. Dovid a épousé Esti (Rachel MacAdams), liée à Ronit par un indicible secret.

    On pourrait paresseusement qualifier "Désobéissance" de romance lesbienne dans une communauté juive orthodoxe.
    Une histoire d'amour impossible entre deux amants du même sexe. On pense bien sûr à "Brokeback Moutain" ou à "Carol".
    Une communauté juive ultra-orthodoxe, ses rites, ses règles et ses membres qui y étouffent. L'action se passe à Londres. Elle aurait pu se passer à Jérusalem ("Kaddosh"), à Haïfa ("Prendre femme") ou à New York ("Brooklyn Yiddish").

    Pour autant, "Désobéissance" n'est pas cela. Ou, en tout état de cause, "Désobéissance" est plus que cela.
    Que l'histoire d'amour entre Ronit et Esti rapproche deux femmes n'a tout bien considéré aucune importance - si ce n'est de donner l'occasion à deux des plus jolies actrices du moment de s'embrasser à bouche que veux-tu.
    Et que l'action se déroule dans la communauté juive de Londres n'en a guère non plus, si ce n'est de nous introduire dans un milieu fascinant par l'anachronisme de ses rites et la beauté de ses chants. Elle aurait pu se dérouler dans n'importe quelle communauté régie par des règles ("La mauvaise réputation", sortie la semaine dernière, décrivait le parcours d'une jeune musulmane qui avait défié l'autorité paternelle).

    Le sujet de "Désobéissance" est ailleurs. Il est dans l'homélie du rabbin Krushka qu'il prononce dans la toute première scène du film. Il y évoque les créations divines : les anges, les animaux guidés par leur instinct et l'homme doté d'une qualité, le libre arbitre.

    La liberté est le vrai sujet de "Désobéissance". La liberté de choisir. La liberté de laisser l'autre choisir. C'est de cette liberté qu'a usé Ronit en décidant de quitter son père, de partir à New York, au risque de se couper de ses racines. C'est de cette liberté dont Esti va faire lentement l'apprentissage en remettant en cause les choix de vie qu'elle a effectués jusqu'alors. C'est aussi cette liberté que Dovid, personnage faussement secondaire, loin du manichéisme qu'on pouvait craindre, interprété avec délicatesse et douceur, va toucher du doigt alors que ses péripéties conjugales remettent en cause sa vocation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Beaux jeux des 2 Rachel. .. la réalisation réussit à rendre perceptible l'ambivalence des sentiments. ...
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    22 abonnés 870 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2018
    Beaucoup de puissance dans ce film, sur le plan émotif, avec une tension très soutenue, et une réalisation remarquable. Les acteurs sont excellents. La dénonciation d'une communauté fermée, coercitive, repliée sur un dogme hermétique. Une ode à la liberté humaine et à la modernité contre les carcans de la société traditionnelle oppressive. Il aurait pu s'agir des Mormons ou de certaines castes sociales, ou même de groupuscules politiques identitaires ou révolutionnaires, mais l'auteur traite des Juifs orthodoxes anglais, sans que l'on ne puisse l'accuser d'antisémitisme. Dommage que la fin, plutôt confuse dans le message qu'elle entend passer (s'il n'y en pas, c'est alors une aberration scénaristique à mon sens), gâche quelque peu la qualité supérieure de l'ensemble.
    petitbandit
    petitbandit

    81 abonnés 618 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2018
    Une immersion chez les juifs orthodoxes et l'amour interdit de 2 femmes qui vont se heurter au poids des traditions et à l'hostilité de ses membres. Si le film ne verse pas dans la caricature et fait bien ressortir cette ambiance si particulière de l'univers ultra religieux, il est avant tout porté par un duo d'actrices épatant rendant très crédible ce récit. Beaucoup de tension et de suspense pour cette histoire simple et belle. Dubitatif sur le chapitre final et son dénouement mais pourquoi pas ? Une réalisation et une mise en scène solides pour un bon film plaîsant à suivre.
    dominique P.
    dominique P.

    798 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2018
    Il y a environ un an, j'ai été voir le précédent film de ce réalisateur qui s'intitule "une femme fantastique" et j'avais adoré.
    Son nouveau film est également très bien et très réussi.
    Malgré une certaine lourdeur/pesanteur dans ce récit, c'est très sensible, prenant, émouvant.
    Voilà une belle histoire.
    Juste un bémol : je n'ai pas aimé la couleur générale du film, dans des tons de jaunasse/marronasse/grisâtre assez désagréable.
    Jorik V
    Jorik V

    1 220 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2018
    Voici un nouveau film qui met en exergue le lourd poids des traditions et de la religion sur l’homme. En l’occurrence ici deux femmes. Deux femmes qui se sont toujours aimées mais dont l’amour n’a pas pu s’épanouir à cause des coutumes et des règles édictées par la communauté juive orthodoxe londonienne. Des traditions archaïques à la limite de l’obscurantisme qui freinent voire interdisent la liberté d’aimer qui l’on veut et de vivre sa vie comme on l’entend. Sur ce point, « Désobéissance » réussit bien à nous faire comprendre l’épée de Damoclès perchée au-dessus de Ronit et Esti. Un amour lesbien pointé du doigt auquel la fuite de la première a mis un terme mais que son retour ranime dès le premier regard. Le film évite d’être un réquisitoire pour plutôt se concentrer sur les faits, il observe mais ne juge pas, se tient plutôt à distance pour ne pas devenir un pamphlet anti-religieux.

    Cependant, si l’on arrive à ressentir la passion qui étreint ces deux personnages, on ne peut nier que le film s’avère trop austère et froid pour réellement nous emporter. Sebastien Lelio qui nous avait surpris avec son très beau « Une femme fantastique » (Oscar du meilleur film étranger) se tient trop à distance de ces personnages et ne parvient à rendre compte de la fougue de cette passion que par intermittences. La pudeur de ces images confine parfois à l’ascétisme dans la représentation qu’il fait de cet amour. Peut-être pour être en accord avec la rigueur de la religion juive orthodoxe. Mais le lenteur du long-métrage ajoutée à une tonalité déprimante et des images terne n’est pas toujours du meilleur effet. Cette froideur clinique dans l’esthétique est souvent préjudiciable aux émotions qui devraient traverser de plein cœur le spectateur. Seules deux scènes (celle de l’hôtel et celle dans la maison du père défunt) cristallisent une tension sensuelle et sexuelle souvent aux abonnées absentes.

    Mais « Désobéissance » bénéficie du soutien de deux actrices très concernées qui font beaucoup dans la relative réussite du film. Rachel Weisz comme Rachel McAdams sont impeccables et il y a une symbiose parfaite entre elles qui révèle un choix de casting judicieux, laissant le troisième personnage de ce simili triangle amoureux interprété par Alessandro Nivola, un peu en retrait. On regrette également une fin à répétition qui n’aide pas à voir clair dans les intentions de l’auteur. En effet, cette œuvre n’en finit pas de finir alors qu’elle aurait pu se terminer d’une seule manière et ainsi trancher. Dans tous les cas, si l’on apprécie le réalisme de cette histoire d’amour contrariée, on aurait apprécié plus de fougue, plus de chaleur humaine et donc plus de passion et d’émotions dans ce film qui en manque cruellement. On est trop tenu à distance et on reste un peu sur notre faim malgré un sujet traité de front et le bel investissement de son magnifique duo d’actrices.

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    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2018
    « Entre l’ange et la bête/ Il poursuit/ Une exaltante quête/ D’infini… », chante Gilles Vigneault dans une chanson sobrement intitulée « L’Homme ». Le rabbin qui prêche au tout début de ce film ne dit pas autre chose, si ce n’est qu’il insiste sur la notion de liberté. L’homme peut certes entreprendre une « une exaltante quête d’infini » qui le fait s’orienter vers les anges, mais il peut également se fourvoyer du côté de la bête en se livrant à ses instincts les plus primitifs. Ayant expliqué cela, le rabbin en question s’écroule, victime d’une pneumonie foudroyante.
    Cette mort d’un rabbin d’une communauté hassidique de Londres occasionne le retour de la fille prodigue de celui-ci, Ronit (Rachel Weisz) dont on apprend plus tard qu’elle avait quitté le bercail sans plus donner de nouvelles. La jeune femme, photographe de métier, est accueillie par Dovid, un juif orthodoxe que l’on désigne volontiers comme le fils spirituel et probable successeur du rabbin défunt. Or Dovid est marié avec Esti (Rachel McAdams), celle qui fut, d’une certaine façon, la cause du départ de Ronit. Car, entre les deux femmes, avait commencé de naître une relation passionnelle, évidemment interdite dans une communauté de juifs hassidiques. Or voilà les deux femmes à nouveau réunies et, bien sûr, il suffit de pas grand-chose pour que se ravive la flamme du désir.
    Est-ce donc la bête qui l’emporte sur l’ange, pour reprendre l’image du début du film (reprise d’ailleurs à la fin) ? Ce n’est pas si simple, en vérité. Quoi qu’il en soit, le chilien Sebastian Lelio (qui m’avait enthousiasmé avec son film précédent, « Une Femme fantastique), pour sa première réalisation hors de son pays, filme un peu trop sagement une histoire qui aurait mérité un traitement plus original. Tel qu’il est, le film donne une impression quelque peu monotone de déjà vu, tout en suscitant de l’intérêt à cause du jeu sans failles de ses deux actrices principales.
    norman06
    norman06

    312 abonnés 1 612 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2018
    Un sujet audacieux et sulfureux traité sous la forme d’un mélodrame classique, élégant mais sage, lyrique mais contenu. Au final un produit hollywoodien de très bonne facture servi par deux actrices habitées.
    cylon86
    cylon86

    2 307 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Ronit s'est éloignée depuis longtemps de la communauté juive dans laquelle elle a grandi à Londres pour partir vivre à New York. Elle a donc laissé sur place Esti et Dovid, ses deux amis d'enfance. Quand elle revient auprès des siens à la mort de son père, elle découvre qu'Esti et Dovid sont mariés. Mais Esti n'a jamais perdu l'attirance qu'elle avait pour Ronit et les deux femmes ne tardent pas à se rapprocher dans un contexte où leur relation est plus que jamais taboue. Une intrigue classique certes mais filmée avec une subtilité remarquable par Sebastian Lelio à qui l'on doit "Une femme fantastique". Ici, le cinéaste s'immisce dans une communauté juive en en montrant les rites, les obligations mais sans jamais les critiquer. Il préfère s'attarder sur trois personnages ouverts d'esprit, acceptant leurs sentiments et magnifiant ses deux actrices alors même que le film est plongé dans des teintes grisâtres et que leurs costumes sont loin d'être glamour. Et pourtant qu'elles sont sublimes Rachel Weisz et Rachel McAdams ! Et sensuelles comme le dévoile le temps d'une scène le film. Au diapason de l'une et de l'autre, les deux Rachel livrent des prestations émouvantes. Et si Weisz nous avait habitué au drame, cela fait du bien de voir McAdams s'y aventurer tout en y déployant une aisance naturelle (dire qu'il y a peu, elle prouvait son impeccable sens de la comédie dans le très sympa "Game Night" !). Il faudrait cependant saluer également Alessandro Nivola dans le rôle du mari délaissé, une composition jamais facile dont il s'empare avec toutes les émotions contradictoires que cela implique. C'est d'ailleurs grâce à ce joli casting que "Désobéissance" respire, le récit étant étouffé dans quelques fâcheuses longueurs et surtout une fin décevante assez tiède et peu satisfaisante. Dommage car il y a beaucoup de beauté dans cette "Désobéissance".
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    70 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Pour son premier film en langue anglaise, Sebastian Lelio s'en sort avec les honneurs en offrant un film émouvant empli de sensualité. Le cinéaste chilien reprend des thématiques qui lui sont chères comme le deuil et la marginalité qu'il transpose dans une communauté juive établie à Londres. Le but n'est pas de critiquer la communauté orthodoxe mais plutôt de montrer les dérives du communautarisme et surtout de s'intéresser à la manière dont les personnages peuvent s'émanciper d'un cadre établi. A ce titre, je trouve ce long-métrage tout simplement passionnant, chacun des personnages devant faire face à des dilemmes moraux très bien exposés. Sebastian Lelio prouve une nouvelle fois qu'il est un metteur en scène de grand talent en travaillant son cadre avec beaucoup d'ingéniosité pour offrir des plans tout bonnement magnifiques. Il y a une vraie poésie qui se dégage de chacune des images et également comme je l'ai dis une grande sensualité, le réalisateur chilien sublimant véritablement ces deux actrices par le biais de sa caméra. Ces dernières sont d'ailleurs tout bonnement exceptionnelles tout comme Alessandro Nivola qui montre tout l'étendu de son talent dans un final magistral.
    Renzo S
    Renzo S

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2018
    Le jeu des actrices-acteurs est sans reproche, la mise en scène relativement fine sans que le film évite l'improbable dont le final...
    traversay1
    traversay1

    3 193 abonnés 4 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2018
    Premier film en langue anglaise pour le chilien Sebastian Lelio après les splendides Gloria et Une femme fantastique. Mais de cette nouvelle étape périlleuse, le cinéaste se tire sans encombre même si Désobéissance est un peu en retrait de ses deux films précédents. Le thème en est presque toujours le même, ce sont des portraits de femmes qui malgré les obstacles choisissent la liberté. Ici, elles sont deux, l'une qui a fui sa communauté, l'autre qui est restée et s'est rangée. Avec le mari de la seconde, ils forment une sorte de triangle amoureux qui n'a rien de trivial, dans un contexte et un environnement pourtant hostiles à déranger les règles établies. On retrouve à nouveau chez Lelio cette bienveillance autour de ses personnages et une absence de violence malgré un conflit sentimental qui bouleverse ce trio. Sur fond de deuil, le film se joue des codes habituels du mélodrame pour avancer à pas comptés, dans une austérité magnifique (on peut même penser à Dreyer, parfois). Le dénouement n'est pas totalement satisfaisant mais qu'importe, les scènes qui le précèdent sont magnifiques et poignantes. Et comme toujours avec le cinéaste, quelle extraordinaire direction d'acteurs, et particulièrement d'actrices, même si Alessandro Nivola est excellent, Les deux Rachel, McAdams et Weisz sont remarquables avec une petite préférence pour la seconde qui joue avec une finesse considérable et toute en nuances un rôle infiniment difficile à défendre (la fille du rabbin émancipée) sans tomber dans les clichés. Désobéissance force le respect par sa tonalité automnale et sa dignité constante et confirme que Sebastian Lelio est l'un des meilleurs réalisateurs chiliens actuels avec Pablo Larrain. Doit-on malgré tout trembler avec l'annonce de son prochain film : un remake de Gloria avec Julianne Moore ?
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