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    Désobéissance
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    3,6
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    64 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    294 abonnés 3 092 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2018
    Même si l'ensemble sonne un peu creux à la fin du film, j'ai trouvé l'oeuvre touchante et interprétée avec brio, les deux actrices à l'affiche sont vraiment au top, on en oublie leurs grands noms, car elles sont vraiment très crédibles dans leurs rôles. Belle réalisation.
    Ketty M.
    Ketty M.

    4 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 septembre 2018
    Un duo de grande actrices, une histoire potentiellement intéressante et crédible, pour un film finalement très laid, peu agréable à regarder.
    La photographie volontairement grise n'arrange rien à une narration paresseuse, des personnages peu attachants. Seul Dovid arrive à nous faire ressentir de l'empathie. Je déconseille !
    Eselce
    Eselce

    1 224 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2018
    A la suite de la mort de son père, une jeune femme retourne dans la communauté juive de son enfance et y retrouver ses deux meilleurs amis qui se sont mariés entre eux. Le passé resurgi et nous apprenons peu à peu l'historique des personnages et le pourquoi de la séparation et de l'union de ces meilleurs amis. Un drame bien amené, de l'émotion, de la passion mais aussi une bonne réflexion sur la vie.
    Caine78
    Caine78

    6 109 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 septembre 2018
    Et bien il n'est pas évident à critiquer, ce « Désobéissance ». Il m'a fait passer par plusieurs sentiments, parfois contradictoires, tout en le trouvant riche d'enseignements quasiment du début à la fin. J'ai beau le trouver un peu abstrait voire légèrement confus dans son propos, il y a une élégance, une douceur, une retenue permettant de rendre cette histoire d'amour complexe aussi belle que touchante. Le regard sur le milieu juif orthodoxe a beau être critique, il reste respectueux, jamais caricatural, préférant interroger que dénoncer. Sebastián Lelio se montre parfois sévère sans être injuste, nous permettant une immersion crédible et pertinente d'un cadre peu connu du grand public, avec ses codes, ses rituels... Le réalisateur évite habilement pas mal de scènes courues d'avance pour narrer cette relation (presque) impossible entre deux femmes éprises de liberté que l'une peut s'offrir, l'autre pas. Pour que l'on y croie, il fallait des actrices de talent : le duo de Rachel (Weisz/McAdams) est excellent, bien secondé par un formidable Alessandro Nivola dans l'un des « seconds rôles » les plus complexes et réussis de cette année 2018. Dommage que l'émotion ne soit pas aussi présente que prévu, Lelio étant presque trop dans la distance, la retenue lorsqu'il filme ce récit. Quant au dénouement, j'avoue être partagé. D'un côté, il est inattendu tout en restant relativement crédible, ce qui est éminemment positif. De l'autre, je ne le trouve pas vraiment dans le ton et la logique de l'œuvre, ce qui est un peu plus gênant. Maintenant, alors que ça aurait pu carrément tomber dans le ridicule, c'est loin d'être le cas, le scénario ayant pris soin de « préparer le terrain » afin que l'on y croie un minimum, grâce, là encore, au personnage de Dovid. En tout cas, une histoire d'amour pas comme les autres filmée pas comme les autres dans un milieu pas comme les autres mérite forcément notre attention : en cela, « Désobéissance » apparaît comme l'un des titres importants de cette année cinéma. Une réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 septembre 2018
    Un film sur la religion et l'acceptation, ou non, de l'homosexualité.
    Il s'agit d'un genre rare et peu regardé pour moi, le film est sincère et touchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    C’est bouleversant comme excellent film même si c’est du déjà-vu rappelant « Carol », se distinguant du thème de la religion qui y est pertinent. Comment inculquer des fondements de sociétés prônant les unions maritales depuis les temps anciens, la fin le démontre après de sage parole, l’homosexualité bannie tel que l’histoire le raconta. Les fois musulmanes et juives ne sont pas si différentes, se rapprochant par leurs approches culturelles sur la piété de la femme.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2018
    "Désobéissance" est une sorte de triangle amoureux au sein de la communauté juive orthodoxe anglaise. Les deux Rachel (Weisz et Mc Adams) vont tisser une relation à l'occasion du retour des Etats-Unis de Ronit pour les obsèques de son père (le rabbin Rav). Cette romance est traitée avec beaucoup de justesse et le réalisateur n'hésite pas à remettre en cause la place de l'homme (le futur rabbin trompé) dans ce film à la fin un peu bâclée. Une œuvre assez lumineuse qui interroge sur la sexualité et la religion, laissant au spectateur la libre interprétation de celle-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 août 2018
    Deux films sur l'amour lesbien (et sur l'amour tout court) m'ont bouleversé, la vie d'Adèle et celui-ci C'est aussi un sujet sur le choix et la liberté. Les deux actrices sont magnifiques et sans fards. La scène dans la chambre d'hôtel est la plus belle, la plus sensuelle, la plus torride que je n'ai jamais vu depuis longtemps. Les plans sont d'une délicatesse infinie. Un amour qui date depuis toujours entre elles mais la bienséance, la religion la peur seront-ils autant de barrières infranchissables même si l'une (enceinte) va gagner sa liberté tout en perdant son plus grand amour ? Elles ne s'en remettront jamais, malgré la scène dans le taxi. Partir c'est aussi une désobéissance. Partir c'est aussi mourir un peu.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    273 abonnés 2 820 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2018
    un deuil, une histoire d'amour impossible au sein d'une communauté juive... même si le point de vue de la liberté est privilégié, le récit se déroule dans un climat de tension, de malaise permanents et dans une certaine monotonie. à travers ce joli duo de femmes, toutes les émotions sont contenues et ne parvient jamais vraiment à émouvoir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2018
    Wouah quel film. Quand je pense que certains critiques on osé appelé ce film "un film lesbien", je suis furieuse, c'est tellement réducteur.
    Ce film est un grand salut à LA LIBERTE, de corps et surtout d'esprit.
    Le discours du Rabbin est absolument fantastique un grand moment humain.
    Bravo
    Angel'M
    Angel'M

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 août 2018
    Le réalisateur a su nous embarquer dans cet univers religieux pesant et oppressant puis contraster l'émotion en mettant en lumière cette passion ardente.
    Les "Rachel" sont éblouissantes dans leurs rôles.
    Juste Somptueux! Merci
    Galactus
    Galactus

    7 abonnés 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2018
    À déconseiller aux âmes puritaines, et pourtant... Magnifiquement interprété, le film exprime toute la liberté que peut offrir la vie humaine.
    Romain C.
    Romain C.

    76 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2018
    Désobéissance n'est pas mon genre de film habituellement mais je me suis laisser convaincre par les critiques et la bande-annonce mais je n'ai pas de regret car c'est une belle histoire d'amour entre deux femmes interdite ou mal vue dans une famille/entourage religieux .
    Le scénario est construit mais comporte quelques longueurs .
    Les deux Rachel (Weisz et MacAdams) sont bluffantes.

    Une belle histoire ,un très bon drame.
    Laurent C.
    Laurent C.

    239 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juillet 2018
    Elle est jeune, elle est très jolie, elle habite New York où elle exerce le métier de photographe. Bref, cela ressemble à un conte de fées urbain où pas une vague ne vient contrarier l’épanouissement de Ronit. Jusqu’au jour où, en pleine séance de photographie, la synagogue près de Londres la prévient du décès de son père, par ailleurs illustre rabbin du même établissement. Après quelques réflexions, elle s’engage vers le chemin du retour, où elle sera logée par Esti et Dovid, des amis d’enfance qui se sont mariés dans la pure tradition orthodoxe.

    « Désobéissance » parle autant de religion que d’homosexualité féminine. Du moins, le film regarde cette question de l’inversion sexuelle par le filtre des inhibitions religieuses et culturelles. Car les deux jeunes-femmes se sont aimées pendant l’adolescence, ce qui, paradoxalement semble connu de la communauté juive du quartier où elles habitent. Paradoxalement, car tout le monde s’accommode de cette situation dans le déni le plus total et le refuge dans une pratique religieuse importante. Ronit découvre que la maison dont elle doit hériter a été cédée par son père mourant à la Synagogue et surtout qu’elle n’est pas très attendue par tout le monde, en dehors d’Esti.

    Il faut d’ores et déjà souligner que le film écarte avec justesse tout risque de démagogie et de rejet de la religion. Au contraire, les pratiques religieuses sont montrées avec respect et précaution, les personnages ne sont jamais figés dans des caricatures stupides. Le réalisateur met en scène les conflits culturels qui emprisonnent les gens dans des schémas de prêt-à-penser sans jamais faillir à la condamnation. En même temps, l’homosexualité est racontée avec pudeur, intégrité. Sebastiàn Lelio avait déjà raconté avec brio le combat de la reconnaissance de l’identité sexuelle avec le film « Une femme fantastique ». Il récidive dans ce film tout à la foi politique, romantique que sociologique. L’image est très soignée, le trio formé par Dovid, Ronit et Esti est magnifique, comme si, la mise en scène s’écartait volontairement du propos dénonciateur en privilégiant une esthétique de l’amour.

    « Désobéissance » est un beau film mesuré, posé, où la poésie des sentiments l’emporte sur la revendication identitaire.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juillet 2018
    Vu et avis le 20180709

    J ai eu un tout petit peu de mal à apprécier le début du film, plus il avançait, plus je l ai apprécié. Pour moi un film apodictique.

    En général je vois les films en me fichant de l intention du réalisateur, des indices donnés par le titre, j essaie de prendre les films pour ce qu ils me montrent et ce que j en comprend, les autres avis je les prend parfois en compte après avoir vu un film. J ai donc vu ce film sans avoir prêté attention au titre, sans y penser pour me guider dans son interprétation. Le titre me semble très bien, seulement je crois que le film va bien plus loin que la lecture selon l axe de perception donné par le titre. Mais l avantage est que je peux plus librement parler de cet axe puisqu il est dévoilé et que j essaie très fort dans mes avis de ne dire que ce qui ne peut être compris qu en ayant vu le film dont je parle.

    Donc ce film parle de désobéissance et de liberté de choix. J ai vu de très nombreux films sur la pression sociale, religieuse, politique et sur la difficulté de s en extraire. Il y a beaucoup de films sur les dettes de sang, les dettes d honneurs, les familles qui pourchassent à travers le monde et les années l un de ses membres, chasse qui ne peut se terminer que par la mort de la proie ou du chasseur, alors qu au fond, à la base, elles n auraient aucune raison de se tuer mutuellement si ce n est cette obligation de l honneur.
    Dans désobéissance, le discours de dovid lors de la cérémonie est très largement minoritaire dans les représentations cinématographiques que j ai eu l occasion de voir (la plupart des réalisateurs préfèrent montrer un autre choix afin de plus facilement faire passer leur point de vue). Ce discours est probablement très courageux même si, n ayant pas de conviction religieuse, je n en perçois pas bien cet aspect (par contre je sais bien qu il y a aussi la question de la carrière de dovid même s il est très peu souligné que cela fait partie de l enjeu - et je remercie le film d avoir eu l intelligence de ne pas insister plus dessus car il me semble que cela se comprend suffisamment ainsi).
    C est alors que le film m a vraiment étonné par ce qui se passe lors du départ « en paix » de Ronit. A un moment dans le film, esti dit ce qu elle souhaite, pas uniquement pour elle mais aussi pour ses proches. Le discours de dovid est à prendre à la mesure aussi de l attente d esti, et c est la que le film touche pour moi a l exceptionnel, par ce qui se passe au moment du départ « en paix » de ronit, la situation entre les trois a trouvé une nouvelle force qui pourra leur permettre de changer leur vie à tous les trois.
    .
    - / -
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    Le sujet est suffisamment riche, bien traité pour que dans le film, on trouve d autres aspects. Il y a la question de Rav. C est un aspect quasi jamais traité dans les films, comment concilier ses convictions, ses dires, avec les actes réalisés en ayant pris en compte ces convictions. Je le redis autrement car cela m a l air important. Un homme a des convictions, en applications de ces convictions, il fait un choix qui peut sembler en contradiction avec ces mêmes convictions, comment un homme concilie t-il ces convictions et ces conséquences de ses convictions. On voit en la circonstance que c est un peu « après moi le déluge », ou je ne suis plus confronté à la question (ronit est partie probablement très jeune de chez elle), la question n existe plus. Pourtant si, elle existe bien puisqu il a rédigé un testament qui le prend en compte, il côtoyait tous les jours des gens qui savaient tout ou partie de ce qui s était passé (dovid et esti, l oncle et la tante, d autres membres de la communauté).
    On ne peut que deviner un peu comment rav a vécu cela. On voit bien en revanche que l oncle et dovid ont donné raison à rav, pour la tante je pense que c est moins net il faudrait revoir le film, il n est pas certain de savoir s’ils ont essayé de comprendre ronit, ce qu ils ont su. En tout cas, le film se passe probablement après une vingtaine d années d absence, d éloignement, ils y ont sûrement pensé au cours de ces 20 ans. Et la question du pardon, et la question de la liberté de choix (on revient au titre), et celle de la redemption, et celle même simplement du doute - douter de ce qu on croit savoir, ... toutes ces choses sont souvent passées sous silence, dans ce film peut être un tout petit moins que dans d autres.
    * * * * *
    Reprise de l avis le 20180710
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    Le cas du couple sur le terrain Sfr sport est intéressant. On le voit à l école lorsque esti va voir sa directrice. Dovid dit les avoir rencontré. Lorsque dovid voit son conseil de rabbins, au vu de la discussion, on peut penser que le couple a rencontré le conseil. L enfer est pavé de bonnes intentions, où commence la médisance, le harcèlement, ou s arrête la protection, pourquoi ont ils posé cette question sur le terrain de tennis si c’est pour ne pas croire en la réponse obtenue.

    D un point de vue graphique. La toute première image est rav de dos qui commence à parler et après quelques mots se tourne, puis la caméra s éloigné et l on voit l ensemble du lieu. Déjà la toute première image de dos, je doute qu elle ait été effectivement tournée dans le lieu où elle a été supposée prise. Il me semble que l arrière plan ne peux pas correspondre à ce qu on voit (une fois que la caméra a fini son tour) dans la vue d ensemble. En tout cas, ce plan m a paru trop artificiel. D une façon générale, le film m a semblé un peu trop artificiel, le discourt de rav du début qui est repris par dovid plus tard, ce que dit ronit sur la femme de dovid avant de la rencontrer, l urgence qu elle a de s occuper de la maison, ...

    Je pense que je film est très bien informé. Les perruques féminines juives est quelque chose de rarement souligné a ma connaissance. En revanche, je ne sais pas à quoi correspond ces bougeoir, ceux à 7 branches sont connus, mais ceux qu esti prend sont sûrement une référence culturelle très précise que je n ai pas. En tout cas, cela ne dérange pas du tout la compréhension du film.
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