Avis : Les Veuves - Page 5

Steve McQueen (II) s'éloigne légèrement de son registre (voir de sa zone de confort ?) et propose un thriller psychologique bien ficelé avec une réalisation impeccable. Entre les retournements de situation, le casting et la B.O, tout y est pour proposer un polar moderne sans pour autant casser totalement les codes du genre.

A ceux qui s'attendent à un thriller d'action bien bourrin, passez votre chemin, merci.
Il s'agit avant tout d'un drame psychologique long et plutôt lent.
Il n'y a que de très bonnes raisons d'aimer ce thriller, à la fois film de genre haletant, satire politique sur une ville corrompue et ode féministe réjouissante portée par un fabuleux casting.
Epatant !

La première fois de ma vie que je m'endors au cinéma, et pourtant j'ai essayé de résister.
Film beaucoup trop long et manquant cruellement d'action.
Faire un beau casting pour essayer de convaincre les spectateurs pour au final s'apercevoir que les deux personnes que l'on attend le plus passent 20 min dans le film...

Sur fond de campagne électorale à Chicago, on assiste à l’issue tragique d’un hold up. Les veuves des braqueurs décédés sont menacées par un des candidats : elles doivent en quelques jours lui rembourser ce que leurs maris lui ont dérobé lors du braquage.

Véronica, la veuve du leader des braqueurs récupère un carnet avec des notes qui vont aider les femmes à préparer un nouveau coup fructueux.

Steve Mac Queen nous plonge dans trois intrigues s’entremêlant : la préparation du hold up, la guerre des campagnes électorales imprégnées de corruption et de crimes et la vie personnelle des héroïnes. Le film, quoique long, passe très vite, suspense et retournements de situation sont de la partie.

La réalisation est percutante.

Viola Davis est excellente, ses comparses aussi.

Le point faible du film reste la faisabilité peu probable du projet des veuves, alors qu’elles sont novices en la matière. On passe assez rapidement sur les détails de la préparation du cambriolage.

Malgré cela, « Les veuves » est un excellent divertissement aux accents cyniques, avec une belle place faite aux femmes.

Mon blog : larroseurarrose.com

génialissime !!!!! grandiose que ça soit des acteurs au scénario et à la réalisation, tout est au top.

C'est lent... il y a 0 rythme. C'est un exploit de rester éveillé pendant tout le film. Le scénario n'est absolument pas crédible, tellement prévisible.

J'avoue que je n'arrive pas à comprendre les commentaires positifs. Le film est long, inintéressant avec de nombreuses incohérences. C'est simple: le casse dure 10 minutes avec 2h de prologue. Et dans ces 2h d'inaction ils ne préparent presque même pas le plan dont on ne connait presque rien.. ils ne se passe rien ! C'est un film d'action sans action. Je déconseille fortement...

Bon scénario, mais des longueurs et retours en arrière un peu pénibles..surtout au début...
Bref pas un chef d’œuvre

Le film a tout pour plaire et pourtant "Widows" (2018) est une oeuvre en demie-teinte de Steve McQueen que l'on n'attendait pas du tout dans ce registre fèministe! Pour faire simple, l'histoire est celle d'un quatuor d'hommes qui se font tuer lors d'un casse! Leurs veuves, novices, dècident de finir leur travail pour payer leurs dettes [...] Une histoire de braquage sur fond de bagarre politique et de corruption peu crèdible malgrè l'excellente Viola Davis qui reste quand même avec le très surprenant Daniel Kaluuya ("Get Out") le seul centre d'intèrêt de ce film de braquage bavard, confus et tirè par les cheveux! Dommage car la mise en scène de McQueen se montre haletante dans les scènes d'action avec une minutie et un souci du dètail assez remarquable! D'ailleurs on ressent bien les phases de tension lors du passage à l’acte! Et si "Widows" n'est pas une rèussite du genre, on est en droit d'attendre de l'enthousiasme de McQueen des jours (et des oeuvres) meilleurs! Rassurez-vous c'est mieux que que le très mauvais "Set It Off" (1996)...

Je n'ai jamais vraiment aimé les films de Steve McQueen. Je ne donnais pas cher de ce nouvel opus. Mais le casting était très alléchant. Le synopsis aussi. Sans parler de chef d’œuvre ou de bonne surprise, j'ai passé un bon moment. C'est solidement mis en scène et bien écrit. Le rythme est plutôt lent mais on ne s'ennuie pas. Les rebondissements sont bien amenés et inattendus. Une belle tension tient en haleine jusqu'au dénouement. L'ensemble du casting est parfait, des jeunes espoirs Daniel Kaluuya ou Cynthia Erivo à ceux qui n'ont plus à faire leurs preuves (Viola Davis, Liam Neeson, Colin Farrell, Robert Duvall ou Jacki Weaver). Un thriller bien envoyé, sans doute pas inoubliable, mais qui remplit aisément le cahier des charges. Et un réalisateur qui remonte un peu dans mon estime...

Dans Hunger et Shame, Steve McQueen, plasticien de référence, livrait son savoir-faire en tant que metteur en scène. Sur un sujet lui permettant de mêler fond et forme, ses deux films faisaient office d’uppercut tant la mise en scène du réalisateur, sa direction d’acteurs et son talent a relaté un fait historique douloureux, comme une histoire fictive, mettaient à mal le spectateur.
12 Years a Slave McQueen adaptait l'autobiographie de Solomon Northup, et poursuivait dans la veine de Hunger et Shame, tout en signant un film qui dénonçait une Amérique qui devait se regarder, elle, moderne, et son histoire.
Aves Widows, pure fiction cette fois, la satire politique est légèrement laissé de côté pour laisser place à un récit un peu plus banal que dans la plupart des thrillers mais à la mise en scène toujours léchée et appuyée. Si on peut critiquer certaines séquences pour leur effet tape à l’œil, d’autres mêlent habilement une forme dont émerge la grammaire cinématographique de Steve McQueen, déjà élaborée tout au long de ses trois premiers films. En tentant d’échapper à une constante démonstration cinématographique (tente mais ne réussit pas tout le temps, on ne se refait pas) McQueen résiste et propose un vrai travail de direction d’acteur avec un casting épatant qui met les femmes en avant, sans pour autant les transposer dans des personnages au profil « masculin » mais en gardant leur statut intact. Il n’est cependant pas simple de mêler, comme ici, émotion et action tout en conservant une mise en scène « auteurisante » comme dans ses deux premiers films. Pour autant, en tentant une approche cinématographique plus populaire et lisible (les lenteurs nécessaires de Hunger sont absentes, la radicalité et le côté docu-réal de Shame également) Widows réussit où là ont beaucoup échoué à vouloir faire un copier/coller des films phares du genre (on pense notamment à Heat). Ici, la caractérisation des personnages, et la crédibilité de l’interprétation que chaque comédien apportent donnent à l’ensemble une part réaliste aux retournements pourtant parfois un peu téléphonés. Mais McQueen ne se perd pas totalement dans le film de genre puisque ce dernier est également à voir comme une satire de la politique américaine contemporaine, de la finance pardon (sic.), où les apparats de surface et les apparences de sous-sol ne sont jamais celles qu’on croit.
Joli film qui rend plus hommage aux femmes que cliché d’un métrage féministe pour le style et la tendance, Widows contient tous les éléments pour en faire un thriller intelligent à défaut d’un immense polar. Pour cela il manque une certaine noirceur (coutumière chez McQueen pourtant) mais on sent clairement l’envie de toucher un public plus large et de tenter une aventure cinématographique peut-être un peu plus légère pour le fond sans en oublier la forme. requiemovies.over-blog.com

Film très long et décevant. L'histoire n'est pas du tout intéressante, très déçue. Je ne conseille pas.

Suite à la mort de leurs maris respectifs, tous criminels, une groupe de femmes vont devoir s'allier pour rembourser les dettes des défunts. Steve McQueen se sert de ce prétexte de polar pour aborder plusieurs sujets. Le deuil, la communauté noire stigmatisée, les magouilles politiques (à ce niveau, le scénario tape fort !), ou encore la place des femmes dans un monde d'hommes où pas un ne semble rattraper l'autre. Divers thèmes traités avec justesse et sobriété, à l'image d'une mise en scène soignée (bon montage sonore, plans séquences et angles intéressants...). Par ailleurs, le film dispose d'une excellente distribution, avec une Viola Davis charismatique à souhait, et aussi dure que touchante, et de nombreux seconds rôles de qualité (Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki, Liam Neeson, Colin Farrell, Robert Duvall, Daniel Kaluuya...) qui interprètent une multitude de personnages suffisamment développés pour que l'on s'y intéresse. Ce qui n'était pas gagné vu leur nombre ! C'est aussi ce scénario fluide qui fait la force du film, malgré certains passages un peu rapides, et un twist un peu prévisible.

J’ai été surpris de voir Steve McQueen l’auteur de Hunger, Shame et 12 Years A Slave se lancer dans un pur polar. Pour un film plus accès sur le divertissement il s’entoure d’un casting énorme et n’oublie pas de mettre sa patte en décrivant un univers ou tout est pourri par l’argent ou plus rien de paraît sincère et où l’apparence règne. Malheureusement s’il est brillant dans sa première partie j’ai trouvé que le film se cassait un peu la gueule au fur et à mesure ne sachant peut être plus trop ce qu’il voulait faire et s’oubliant un peu. J’ai plutôt aimé mais il m’a laissé un goût d’inachevé.

Les veuves est un film qui reste divertissant mais qui a un scénario très attendu. Cela ressemble à un énième film d'action et thriller. Seules les actrices portent assez bien ce film.