Avis sur Batman et Harley Quinn

Synopsis : Batman et Nightwing doivent faire équipe avec Harley Quinn pour retrouver Poison Ivy et Floronic Man qui prévoient de détruire l'humanité via une toxine.
Un animé sympathique que je qualifierais de "plus adulte" que bon nombre de ses prédécesseurs. L'intrigue est agréable à suivre, j'ai apprécié.

Pour tout fan de la série animée Batman des années 90, Batman et Harley Quinn était un film à attendre. Pas comme le retour de ce qui faisait que la série était le phénomène des années 90; non, essayer de retrouver la patte unique de la narration, le génie de la mise en scène, la profondeur des thèmes abordés, tout ceci ne serait que vaines tentatives. C'est une époque lointaine, une oeuvre loin derrière nous.

Il faut donc voir Batman et Harley Quinn comme le retour aux dessins d'un Bruce Timm inspiré. Il faut voir ce court film d'animation comme la promesse d'un plaisir coupable qui nous fera retomber en enfance une heure vingt durant. La promesse est tenue, le contrat rempli : on se détend devant cette petite comédie sans prétention, qui ne cherchera jamais à sentir des sentiers battus

C'est du classique, du convenu, du pré-mâché, mais c'est surtout du pré-mâché qui ne laisse pas de mauvais arrière goût en bouche. On sent de la maîtrise, tant au niveau de l'écriture que de son aspect graphique. C'est objectivement très sympathique, fidèle à la patte visuelle de la série de Timm et Dini.

Graphiquement, le retour de Timm fait plaisir à voir : c'est beau, soigné, convaincant. Quelques défauts sont à relever au niveau des proportions, mais cela rentre aisément dans le style du dessinateur. Rien à reprocher de ce côté là, tant au niveau du coup de crayon que des couleurs ou des jeux d'ombre. Le sujet est amplement maîtrisé. Comme au bon vieux temps.

Mais avant de vous exciter sur le retour que l'on attendait tous, n'oubliez pas que le film est une comédie, et qu'en tant que tel, il cherchera tous les moyens pour vous arracher une sourire. C'est ainsi que l'on dépossèdera le chevalier noir de toute sa prestance, de son mystère de diable de nuit. On y détruit la mythologie charismatique du personnage : il est rendu humain, faible, comique.

On se moque du Bat comme d'un comic-releef, comme d'un personnage banal et sans grand charisme. Au départ, cela pourra surprendre, autant que le traitement tout aussi comique réservé à Nightwing. Dans Batman et Harley Quinn, on tourne tout en dérision, on se moque de tout, on ne respecte rien. C'est un délire, et rentrer dedans ne sera pas aisé pour tout le monde. C'est un style, qu'on aime ou qu'on n'aime pas. A vous de voir.

Il n'y aura rien de spécial à noter sur les choix de mise en scène, qui s'ils ne sortent guère du lot parviendront à nous offrir un travail honorable et très satisfaisant. Parce qu'au final, s'il fallait retenir une chose de cet animé, c'est qu'il ne cherche jamais à s'élever de sa simple condition de divertissement. C'est un passe-temps honorable, sympathique, un objet de plaisir instantané qui aurait pu être largement plus. Seulement, le contrat est rempli, la promesse tenue. On ne peut demander plus, avec ce genre de films...

Il est clair que ce Batman et Harley Quinn est différent des autres films d'animation de Warner/DC. Beaucoup plus accès sur l'humour, le ton du film est plus léger et on sent que Bruce Timm, le scénariste et créateur d'Harley Quinn (avec Paul Dini), a voulu se faire plaisir en y allant à fond dans le second degrés. L'histoire en elle-même n'est pas si mal et il y a certains passages qui sont vraiment drôles. Ce n'est pas le meilleur film d'animation Warner/DC c'est sûr mais il faut voir le film plutôt comme une aventure délirante sur Batman. Au second degrés en somme.

Malgré son affiche alléchante, "Batman et Harley Quinn" est indigne de la série animée du début des années 90. L'animation est affligeante et l'histoire sans intérêt. Les graphismes sont inégaux et Batman est relégué au second plan de l'intrigue. Les personnages n'ont aucun charisme. On ne parvient pas à retrouver l'atmosphère qui a fait le bonheur des fans de l'époque. C'est donc une cruelle déception pour ceux qui ont grandi avec la série de Bruce TIMM.

Cet animé, comme son nom l'indique, s'intéresse principalement à Harley Quinn. Personnage crée par Paul Dini dans la série animée produite en 1992. Batman et même Nightwing sont bien présents mais font plutôt office de faire-valoir. Reprenant le fameux design carré qu'on connaît bien désormais, on y redécouvre une Harley plus fofolle que jamais. Ce curieux trio va devoir faire équipe pour lutter contre Poison Ivy qui cherche à répandre un virus mortel sur la planète. Si son lieutenant donnera du fil à retordre à Batman et ses amis, la solution pour le vaincre donnée par Harley à la fin sur le ton de l'humour paraît assez évidente et je m'étonne que celui qui passe pour le plus grand détective du monde ne l'ai pas découverte lui-même. Si revoir la belle Poison Ivy est réjouissant, je trouve dommage qu'il y ait aussi peu de personnages secondaires. Pas d'inspecteur Gordon, pas d'Alfred. Celle qui est au centre, c'est vraiment Harley Quinn, sexy en diable, qui se tape même Nightwing entre deux blagues scatos. Eh oui. Le scénario a beau être signé Bruce Timm, l'autre créateur de la série animée Batman, il va plus loin qu'à la télévision et dans les jeux vidéos notamment les Arkham City et Arkham Knight. Certains apprécieront cet humour ou non. J'avoue qu'on adore ou on déteste. Moi, j'ai plutôt aimé cette volonté de ridiculiser Batman ou de le dérider un peu. Je veux dire, il en faut pour tous les goûts. A la fois pour ceux qui ont adoré Le Fantôme Masqué par exemple (et c'est mon cas). Et pour ceux qui trouvent amusant un peu plus de légèreté. Pour un DTV d'une heure dix, je ne vois pas où est le mal surtout qu'ils en sortent un par an. Pour finir, je salue également l'idée d'avoir une Harley moins sociopathe, quoique, et de la voir exprimer des sentiments (pour Nightwing, pour Poison Ivy), des émotions, des regrets (d'être au ban de la société). En bref, elle est bien plus humaine, s'opposant au projet meurtrier de son amie Poison Ivy, et un peu moins cartoonesque. Tout en restant délicieusement ambigüe. J'adore.

Pas de repos pour les braves Batman & Nightwing qui vont recevoir l’aide de l’imprévisible Harley Quinn. L’histoire est assez classique avec des vilains menaçant notre belle planète, on est tout de même un peu surpris de découvrir un personnage comme Floronic Man. Il y a aussi de quoi être déboussolé sur certaines scènes comme celle de la Batmobile polluée de flatulences ou encore le passage dans le bar. Un humour assez curieux presque gênant, mieux vaut se contenter des petits clins d’œil qui sont faits à la série des années 1960. Batman & Harley Quinn propose ainsi une aventure assez décousue qui ne laissera pas un grand souvenir. Pour cette fois, le voyage à Gotham City est loin de s’imposer sauf si vous etes un vrai fan du chevalier noir ou de sa partenaire délurée.

C'est une blague? De tous les postulats possibles pour faire renaître la série Batman de 1997, c'est celui-ci qui a été élu à l'unanimité chez les actionnaires de Warner? Cette régression monstrueuse est totalement hétéroclite, entremêlant vannes de maternelle, rétrogression de tous les protagonistes et émotion importune. Mal dessiné (notre pauvre Chevalier Noir change de bouille sur chaque plan) et pauvrement réalisé (nos justiciers marchant comme ils veulent au milieu des passants), Batman et Harley Quinn ne tiendrait que 20 minutes s'il n'était pas rembourré de passages inutiles (le détour par le club, la poursuite du poseur de lapins), voire carrément pénibles (Nightwing et Harley s'envoyant en l'air, petite séance de pets dans la Batmobile) et hors-de-propos (surgissement des onomatopées en plein combat). Éjectant tous les personnages susceptibles d'apporter un brin de jubilation à cette alliance invraisemblable (Alfred, Gordon et surtout le Joker), Sam Liu s'attarde sur des sketchs interminables, des scènes d'action répétitives et un climax dégoulinant de niaiserie. Les fans méritent mieux qu'une telle escroquerie. L'équivalent animé de Suicide Squad.

Si DC et Warner Animation ont réalisés quelques chefs-d'œuvre (The Dark Knight Return, Year One...) on en est ici très loin. Le déclin amorcé avec le récent Killing Joke se confirme. Dès le générique on prend peur, et cette peur se transforme vite en certitude, c'est un ratage! D'abord à cause d'un humour à 2 balles omniprésent, mais surtout à cause d'une histoire intéressante qui manque de profondeur et d'intérêt! Une énorme déception.

Ma note hésite avec un 3 mais tout cela n'est ni bien joli ni recommandable ; voir Harley Quinn, la folle mais l'est elle vraiment ?, hyper forte en costume moulant et au langage exubérant, dans le camp des gentils est cependant ni surprenant, ni inintéressant. L'intrigue est classique, animation de 2017, appuyée sur le fait avéré que les humains sont des parasites sur la Terre mais cela tourne en expériences douteuses, fusillades et monstre des marais entre autres et ce n'est pas bien subtil. Une dernière séquence après générique met en scène Quinn mais là aussi sensé être amusant ce n'est pas idiot mais juste moyen.

Un long métrage animé fort sympathique dans lequel on retrouve le design des derniers épisodes de la série animée des années 90. Batman et Nightwing y font équipe avec Harley Quinn, alors rangée dans une vie normale, face à Poison Ivy qui cherche à détruire l’humanité avec une toxine qui laisserait la nature reprendre le dessus. Outre sa trame scénaristique très classique et son délire écologique vu et revu (avec la présence vraiment dispensable de Floronic Man et de la Chose du Marais), le film vaut surtout pour ses nombreux clins d’œil et son ton décalé parfois très marqué. En plus du retour aux dessins d’antan, le scénario rappelle des épisodes comme Harlequinade, où Batman faisait déjà équipe avec Harley pour contrer le Joker, et La journée d’Harley, pour sa tentative de revenir à une vie normale. Le passage du bar est particulièrement marquant grâce à la présence de très nombreux sous-fifres renvoyant à des épisodes bien précis : on retrouve par exemple les deux premiers hommes de Double-Face, Rhino qui accompagnait Scarface, Randa Duane (qui laisserait donc supposer une forme humaine qui aurait servi de modèle pour le duplicant de l’épisode Cœur d’Acier), l’homme de main de Roland Dagget avec sa petite moustache, et même quelqu’un déguisé en Capitaine Clown !

C’est d’ailleurs lors de ce passage qu’on remarque que le ton de film reste décalé avec les hommes de Double Face qui chantent au micro, les autres qui dansent et Harley qui improvise un show sur scène, tel Vegeta dans Dragon Ball Z Battle of Gods. L’humour va jusqu’à renvoyer à la série des années 60 lors de la bagarre qui laisse échapper des gros BREAK, BLEED et OW MY BALLS en plein écran. Mais le film va encore plus loin en osant spoiler: une relation sexuelle entre Nightwing et Harley, précédée d’un regard vicieux sur le corps du jeune-homme (qui a bien grandi selon ses dires) et d’une
référence à la légende urbaine comme quoi Batman et Robin ne s’intéresseraient pas aux filles, et suivie de Nightwing qui demande à Batman spoiler: s’il s’est déjà tapé des super-vilaines
. Plus hors de propos, l’humour pipi caca s’invite lors d’une scène où Harley pète fortement dans la Batmobile pour se faire remarquer, Nightwing suppliant Batman d’ouvrir le véhicule afin que l’odeur s’évapore. Assez classique dans le fond, Batman et Harley Quinn conserve une certaine identité grâce à cet humour et aux nombreux clins d’œil qu’il propose.

excellent Batman. Harley Queen, des plan de reconquête de la nature, des monstres, des gadgets, action, explosion.

encore une réussite ! cela reprend le style de l'ancienne série des années 90 avec un ton encore plus adulte et encore plus drole ! Le film peut surprendre pour les adultes. Il est vrai Harley Quinn est touchante, drole et craquante. L'animation peut paraitre un peu basique par rapport aux précédentes productions. La scéne entre Nightwing et Harley est mémorable !

Géniale cette version de Batman.Le scénario est très bien écrit avec pour l'un des thèmes un sujet d'actualité de la vie réelle.Les répliques d'Harley sont fantastiques et certaines ne manquent pas d'humour.De plus pas mal l'idée de la relation plus ou moins existante entre Robin et Harley (rien de bien sérieux au final) .Batman est assez imposant mais le grand méchant l'est davantage.On a le plaisir également de voir la batmobile ainsi que l'avion de Batman.Et la scène finale (n'arrêtez pas l'épisode au générique de fin,allez jusqu'au bout) est assez originale et divertissante.
Bref tout pour que l'on accroche et que l'on adore,ce qui est mon cas personnellement.

Batman and Harley Quinn est un dessin animé très moyen, voire mauvais.
Les graphismes sont corrects, je pense en hommage à la série animée Batman. Mais c'est surtout l'humour qui est très moyen voire même infantile (blagues de flatulence entre autres), et c'est dommage car c'est manifestement ce qui se voulait être le ressort du film. Il y a quelques choix scénaristiques qui perturbent un peu (la relation entre Nightwing et Harley Quinn, des lignes de dialogues avec des connotations sexuelles).
Le doublage (en version originale) est bon, reprenant en partie le doublage de la série animée, il n'y a donc pas de fausse note.
L'histoire n'a pas d'intérêt particulier, c'est juste un épisode de Batman étiré sur une heure et demie.
C'est vraiment pas très bon.

Du très lourd.
Le scénario est parfait, les blagues excellentes, une Harley Quinn sexy et au top de sa forme.
J'aime l'idée de voir Harley Quinn dans le camp des gentils.
Les voix françaises sont en bon rythme avec le film. Les images sont bien faites.
Bref, l'un des meilleurs Batman que j'ai vu.