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    Get Out
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    1 191 critiques spectateurs

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    72 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 novembre 2019
    « Get out » est une production de Jason Blum, « Blumhouse », et avec « Insidious » je dois dire que ce film (encore à petit budget) est une réussite. Enfin vu le film de Jordan Peele. Pour tout dire, j’appréhendais un peu : déjà le film sort avec beaucoup de retard me semble-t-il sur le petit écran, donc il se fait désirer, on s’impatiente et parfois le rendez-vous n’est pas à la hauteur de l’attente ; enfin la nouvelle série « Twilight Zone » présentée par ce même Jordan Peele m’a tellement déçu que j’ai abandonné après quatre épisodes insipides. Bref, je craignais ce rendez-vous tant attendu. Le film prend le temps de s’installer et sème l’air de rien des petits cailloux de suggestion qui peu à peu réunis forment un malaise incontestable. Jordan Peele s’amuse à balader le spectateur avec ces domestiques dans une cossue propriété tenue par des blancs, les parents de Rose, laquelle présente son nouveau compagnon Chris de couleur noire. C’est « devine qui vient dîner ce week-end ? ». A entendre Rose, tout devrait bien se passer car ses parents n’ont aucun à priori. Aussi étrange que cela puisse paraître, avec ces domestiques noirs on perçoit relativement rapidement ce malaise. Malaise confirmé le lendemain où les parents de Rose ont convié du monde pour une cérémonie annuelle. Et notre Chris présenté aux uns et aux autres dans l’immense parc de la propriété encaisse de douces réflexions empreintes de racisme. C’est même à se demander si c’est du lard ou du cochon. S’il faut en sourire ou s’en offusquer. Mais Chris ne veut pas faire de vague, il aime sa Rose et pour le temps d’un week-end s’impose un maintient pour ne pas froisser sa belle et ses parents. C’est un racisme déguisé, feutré et violent. Mais le racisme de Jordan Peele passe par le truchement de Missy, la mère de Rose, laquelle psychiatre va parvenir à hypnotiser Chris ; et par ce vecteur la question du racisme va prendre plus d’ampleur dans sa violence puisqu’elle veut le plonger à jamais dans l’oubli. Mais aussi on s’aperçoit que la génétique est aussi l’un des sujets centraux : c’est offrir à des blancs âgés et riches la possibilité de continuer à vivre dans le corps des Noirs soi-disant plus forts. Ainsi, le papi de Rose est « réincarné » en Noir. En soi c’est pratiquer l’eugénisme puisque la famille de Rose s’applique à améliorer le patrimoine génétique des blancs en puisant dans la soi-disant robustesse des Noirs. spoiler: Ainsi, Chris est promis à donner ses yeux à un aveugle.
    spoiler: Le malaise est violent quand on s’aperçoit que Rose recrute des Noirs pour les amener à ses parents.
    spoiler: Cela fait froid dans le dos car au début du film elle paraît la compagne idéale, ouverte et révoltée contre toute forme d’injustice qui touche au racisme.
    Mais cet hypnose peut poser questions pour l’ensemble du récit. Rose et son frère ne seraient-ils pas sous hypnose pour accomplir de tels méfaits ? Ce serait un alibi pour altérer le thème du racisme que veut dénoncer à sa manière Jordan Peele. Je ne pense pas que cela soit son propos. Rose fait partie du plan et agit en son âme (mauvaise) et conscience. Maintenant de là à dire que « Get out » est un film d’épouvante, je ne partage pas cet avis. Un thriller horrifique tout au plus. Il y a des thrillers bien maîtrisés qui n’ont pas le qualificatif « horrifique » et pourtant sommes scotchés par une ambiance malsaine et glauque. Il reste que la question du racisme demeure épouvantable !
    Sebastien L
    Sebastien L

    18 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 novembre 2019
    Magnifique, Ce film est absolument splendide. Le scénario est innovant, et il est compliqué d'en découvrir l'issue. L'ambiance est captivante, on ne décroche pas un seul instant. Un vrai plaisir
    jenwu
    jenwu

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2019
    Dérangeant, j'ai aimé. idée flippante, originale, qui nous renvoie sûrement un peu à nous même, à des personnes de notre entourage, qui sans le savoir sont pleines de préjugés (et de suffisance) . C'était mon ovnis de la semaine, un peu comme l'a été "Upgrade" du même producteur, visionné la semaine dernière (gros kiff, attention ça déménage).
    Shelby72
    Shelby72

    2 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Bravo !! C'est ce que j'appelle un vrai film d'horreur !! C'est acide, inhumain, cruel, flippant avec un humour noir sur le racisme . Mélangez tous ça et vous obtiendrez..... GET OUT !!!!!!
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    35 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Surprenant et ingénieux, un film qui donne envi par son affiche et son histoire. Entre thriller, suspens et fantastique, une bonne surprise qui nous a maintenu en haleine jusqu'au bout. A revoir. ----Novembre 2019---
    Chevtchenko2
    Chevtchenko2

    40 abonnés 1 160 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2019
    Un film original qui a le mérite de sortir des sentiers battus (film d'horreur sur fond de racisme) et qui démarre très bien. La seconde partie et le dénouement final ne sont hélas pas à la hauteur. Il y avait matière à faire beaucoup mieux mais je salue l'audace de Jordan Peele et l'encourage vivement à réitérer ce type de projet.
    Alexis C.
    Alexis C.

    3 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2019
    Le film est pas mal en soit, c'est bien joué et il y a une ambiance mystérieuse avec ce qu'il faut de suspens. Mais le film n'apporte rien au genre, il est prévisible et il souffre de longueurs...j'ai du mal à comprendre le tel engouement qu'il a suscité.
    pierrre s.
    pierrre s.

    377 abonnés 3 248 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Get Out, est un habile mélange de genres qui nous met rapidement mal à l'aise. Narration et réalisation font qu'on se met à la place du personnage principal et donc on souffre avec lui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 octobre 2019
    Jordan peele nous montre une nouvelle fois qu'il maîtrise l'art de l'angoisse à la perfection. Ce huit clos est efficace bien que parsemé de longueurs.
    Maverick74
    Maverick74

    1 abonné 33 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 octobre 2019
    Film moyen..... Il aurait pu etre excellent, mais les erreurs scénaristiques plombent le film. Angoissant c'est vrai, mais malheureusement, on revient vite à la réalité. Dommage, c'était prometteur.....
    John D.
    John D.

    33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2019
    Film très sympa pour les trois quarts, la tension monte petit à petit et on se demande vraiment ce qui cloche dans cette famille. Par contre la fin m'a déçu. spoiler: Le héro devient subitement incroyablement fort, se prend un couteau dans la main mais aucun problème et ça tourne en vendetta anti-blanc (puisque les seuls noirs tué avaient enfaite des cerveaux de blancs) d'une grande violence pas forcément cohérente.
    Ça laisse un petit arrière goût bizarre, un petit goût de politique américaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 octobre 2019
    Ce film m'a été conseillé par une amie, je ne savais pas du tout a quoi m'attendre, je n'avais pas lu le résumé
    verdict : Waw, super jeu d'acteurs et suspense qui s'installe petit a petit tout au long du film ...
    Maxime G
    Maxime G

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2019
    Avec sa première réalisation, Get Out, un thriller horrifique, Jordan Peele traite de l'asservissement avec retenue (et tout en tempérant son propos), essayant par là même de dédramatiser son discours par l'intermédiaire de l'humour. En cela, nous pouvons soutenir que Get Out est aux antipodes de 12 Years a Slave film de Steve McQueen sorti 4 ans auparavant, dans lequel nous est exposée l'époque de l'esclavage avec violence et sans concession. L'idée du réalisateur est donc de vouloir rendre compte de la gravité extrême de l'esclavage et du désastre qu'il représente tout en modérant son approche (choisissant une approche plus légère, du moins en apparence) sur le sujet pour ne pas réaffirmer ce qui est déjà acquis. Chris, le héros est emmené pour le week-end à la maison des parents de sa petite-amie, Rose (interprétée par la talentueuse Allison Williams), une famille bourgeoise blanche qui ignorait que leur fille fréquentait un homme noir. En butte d'abord à des vexations et des railleries aux relents racistes, la menace deviendra plus explicite quand Chris deviendra la cible de ceux-là mêmes qui l'ont accueilli à bras ouverts en premier lieu. La prestation sensationnelle de Daniel Kaluuya, dans le rôle de Chris, ajoute beaucoup au personnage et au film. Jordan Peele, le réalisateur, est aussi un acteur spécialisé jusque-là dans le genre de la comédie. Loin de renier cette spécialité, il s'en sert pour donner à son thriller horrifique, une singularité originale. Il fusionne la tension classique propre au thriller (notamment par l'intermédiaire de ses gros plans sur les visages des personnages, créant ainsi une intimité déconcertante par moment) avec une bonne humeur, presque ''feel-good'', portée par les ressorts comiques de l'histoire et les personnages secondaires avec une mention spéciale pour Rod, l'ami de Chris. Le danger croissant et l'aspect choquant du métrage vont de pair avec l'humour caustique/acerbe qui permet de contrebalancer l'épouvante de la situation dans laquelle le protagoniste est plongé, sentiment d'épouvante accentué par l'esthétique minutieuse et la photographie de Toby Oliver aux nuances variées : terne lorsque le personnage est en compagnie de la famille car celle-ci représente une menace (implicite puis explicite), et lumineuse quand il est en sécurité et seul, principalement au début du film. Le travail sur la pellicule est d'autant plus admirable qu'il est au service du fond de l'histoire car Chris est photographe. De plus, certains plans évoquent le cinéma de David Lynch et son expertise dans le contraste du clair/obscur, la scène du ''gouffre de l'oubli'' n'est donc pas sans rappeler la série Twin Peaks ou le film Mulholland Drive dont Lynch est le réalisateur. La bande originale signée Michael Abels contribue elle aussi à la montée de l'angoisse, surtout le thème principal intitulé ''Sikiliza Kwa Wahenga'' (en Swahili) que nous pourrions traduire par ''Cours, cours'', la forme est au service du fond à nouveau.
    Les enjeux de ce film ne sont pas seulement esthétiques, Jordan Peele veut de toute évidence amener le spectateur à réfléchir sur des thèmes politiques, raciaux, idéologiques. Il s'agit de thèmes importants pour le réalisateur, en particulier le racisme et les tensions raciales aux États-Unis. La délivrance de ce propos dur et sérieux va de pair avec des éléments fantastiques (séance d'hypnose) dont la fonction première est d'équilibrer le choc du sujet avec la fiction et secondement de nous faire prendre du recul sur ce que nous voyons à l'écran. L'esclavage est au centre du long-métrage. Par exemple, dans la scène où Chris parvient à se libérer du fauteuil auquel il est attaché, en se servant de boules de coton qu'il réussit à placer dans ses oreilles pour échapper au son hypnotique qui est sensé l'endormir, Peele fait du coton - qui était l'une des causes de l'esclavage - l'élément clé qui permet sa libération alors qu'il était l'objet même, la raison, pour laquelle tant de personnes noires ont été tenues prisonnières durant des décennies. Ironie de l'Histoire et message politique... En conclusion, et afin de donner un avis sur Get Out, il s'agit d'un très bon film qui m'a secoué dès le premier visionnage. Son rapport fort à l'Hisoire mais aussi à l'actualité (tourné sous la présidence de Barack Obama mais sorti sous le mandat de Donald Trump) appelle à la réflexion. En ce qui concerne le racisme et la science, quelles sont les limites ? Jordan Peele nous livre une oeuvre unique en son genre, dans laquelle le décalage entre le fond et la forme surprend mais ne laisse pas indifférent et c'est en cela que ce film se démarque des autres thrillers, provoquant autant le rire que le frisson. Cela crée un mélange des deux genres qui nous donne... Get Out.
    MaCultureGeek
    MaCultureGeek

    1 044 abonnés 1 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    ***Quelques éléments clés du film pourraient vous être révélés par cette critique.***


    Get Out est le premier long-métrage de celui qu'on considéra en 2017 comme la révélation de l'année : Jordan Peele, tout jeune réalisateur à la personnalité marquée et aux emprunts multiples. Débarqué en trombe, il a fait revenir dès sa première oeuvre le plaisir qu'on pouvait ressentir à voir de vieilles séries b horrifiques et paranoïaques en construisant un genre de mélange entre l'Auberge Rouge et Body Snatchers.

    Très réussi, ce coup d'essai est un coup de maître : inspiré des plus grands, il digère ses références cinématographiques en passant au stade de la postérité, nous livrant des compositions visuellement magnifiques et très inspirées. Certes classiques (on les dirait même académiques), l'agencement de ses plans est fort de sa symétrie millimétrée, qui fera mettre sur pose pour contempler quelques plans d'ouverture en intérieur sur le salon, où quelques personnages discutent sur des chaises entourés d'une magnifique décoration.

    Jamais trop contemplatif, Peele dose avec habileté les éléments géniaux qu'il place dans son film, du développement de ses thématiques sociales à celui de ses personnages ambiguës, de ses séquences de tension mouvementées à celles plus posées, seulement bâties sur des comportements inhabituels et curieusement mécanique. Parce qu'il y a de cela dans le cinéma du réalisateur : déconstruire la beauté stéréotypée de l'homme pour la montrée comme vicieuse, fourbe, déshumanisée.

    Cela, il l'amène avec les parents de la compagne du héros (campé par le dynamique et charismatique Daniel Kaluuya), représentation, pour Peele, du propos de son oeuvre (il est d'ailleurs seul scénariste de son long-métrage) qui critique ouvertement le conformisme actuel de l'anti-conformisme : de ces anti-racistes jouant le jeu des racistes, il démontre que c'est en idéalisant des minorités, en les pointant du doigt pour des exploits physiques, par exemple, que s'instaure une relation malsaine et nauséabonde d'adoration de personnes normales auxquels on rappelle dès lors leur condition ethnique.

    Il pousse le vice plus loin en mêlant l'idée à un complot farfelu de contrôle des corps que n'auraient pas renié ces films anti-communistes des années 60, plongeant alors le spectateur dans une course à la montre effrénée et tendue qui gère sa tension avec une maestria rare pour un premier film, ne baissant ni en intérêt ni en intensité, continuant d'être toujours efficace et réfléchi, si ce n'est seulement sur sa fin grand guignolesque (et forcée pour qu'elle se conclue bien), plus proche de la générosité viscérale d'un Tarantino que du glauque et du malsain de David Cronenberg.

    Là où Peele démontre toute son intelligence, c'est dans la manière qu'il a d'aborder la montée en apothéose de l'horreur : construit sur un principe de situation plutôt commun, il joue avec les certitudes du spectateur pour les faire tomber une par une et partir dans un délire de science-fiction toujours crédible et pertinent, rapprochant cette famille des nazis face auxquels le grand-père avait pu courir. Serpent qui se mord la queue, ces amoureux de l'Homme africain sont au final plus nocifs que ceux qu'ils rejettent, les racistes.

    De cette critique de la bienséance/bienpensance des milieux aisés, on peut aussi remarquer le jeu de dupes mené par ces racistes de l'ombre, équivalent de scientifiques nazis qui considèrent l'homme noir comme un animal de compétition loin des capacités réflexives géniales du blanc. Si l'habit ne fait pas le moine, Peele tacle doublement mieux que la plupart des films engagés actuels en plaçant sa critique en filigrane du divertissement de qualité qu'il incarne : la sincérité des idéaux prévaut sur leur vertu, et les adoucir ou les rendre tolérables par le plus grand nombre ne fait qu'aliéner et mener au mensonge, à la trahison.

    A l'image de ce twist relationnel un peu prévisible mais marquant (la scène de révélation, en plus d'être très bien filmée, est aussi très bien interprétée), Get Out se pose comme un film inoubliable dans le sens où il réunit enfin une réflexion neuve, intéressante et bien traitée au jusqu'au-boutisme de son côté divertissement, honorable dans l'un comme dans l'autre cas. Il tient le spectateur du début à la fin, avec honnêteté et talent.

    Un modèle de thriller psychologique grand public !
    Nathan B.
    Nathan B.

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Ce film est pour moi un veritable chef d'oeuvre ! J'ai adoré! Du jeu d'acteurs a la réalisation, tout est maitrisé, chapeau !
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