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    Foxtrot
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    3,5
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    41 critiques spectateurs

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    Jacques Célère
    Jacques Célère

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mai 2022
    Au-delà de l'esthétique impeccable, le message de paix enrobé par le film est très beau.
    Toute la dialectique autour de l'absurdité de la guerre est d'une justesse rarement atteinte, avec une touche de poésie et d'absurde justement qui va dans le sens du message du film.
    stjperse
    stjperse

    28 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2020
    Le foxtrot est une danse en carré qui enferme, ici en silence et lenteur.
    Stupéfiante horreur de la mort spoiler: d'un fils même soldat pour son pays
    .
    Esthétique du film très inhabituelle mais efficace et prenante...comme une danse.
    Diszi
    Diszi

    1 abonné 70 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 août 2020
    Pour moi c'est d'abord une bonne histoire . On va au cinéma pour qu'on nous raconte une histoire . Bien sur ça par de la réalité , la guerre et la mort mais ici ce n'est qu'un prétexte pour nous emmener divaguer dans une histoire ou on s'y perd puis brutalement on y voit claire et on est surpris . Paradoxalement l'histoire n'est pas triste. Les soldats qui pataugent dans la boue avec leurs godillots c'est un peu l'enjeu d’Israël de s'éterniser dans une paix impossible depuis sa création en dansant le Foxtrot.
    Hotinhere
    Hotinhere

    443 abonnés 4 780 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2023
    Réflexion sur la société israélienne d'aujourd'hui, celle d'un pays en guerre. Un film intime et audacieux porté par une excellente interprétation mais à la trame pas assez captivante.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 juin 2019
    ennuyeux du début à la fin, une seule scène est remarquable voilà pourquoi elle est à l'affiche du film
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Originalité du scénario, de la mise en scène et vision absurde de la situation de la jeunesse israelienne et son obligation de faire une service militaire de 2 ans. C'est décalé mais salutaire pour parler de l'absurde de la situation.. j'ai beaucoup aimé…. On en rit beaucoup à défaut de pleurer….
    lilies M
    lilies M

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    beau film qui montre l'absurdité de la guerre (méfiance permanente, violence, séparation) et la douleur de parents ressentis à la perte de leur enfant; Suspense car au début on ne comprend pas si leur enfant est mort ou non.
    Puis agressivité du père envers ce pauvre chien qui tente de le réconforter (la scène qui m'a le plus choquée).
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Manqué le film en salle! Et bien j'ai apprécié particulièrement les divers registres sur lesquels, le réalisateur nous entraîne.
    Je l'ai reçu comme un pamphlet antimilitariste où l'absurde et le tragique se côtoient avec bonheur...
    "Tombé au champ d'honneur" prend toute sa saveur, quand on découvre dans la deuxième partie du film, le "vide" de la vie militaire de ces jeunes soldats à un poste frontière !!!
    Le film nous surprend; le ton est souvent moqueur mais aussi tragique.
    Le foxtrot côtoie avec bonheur la symphonie de Malher; un joli film "pacifiste !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    Du Beckett à l'état pur. L'esthétisme n'enlève rien au propos bien au contraire. L'absurde renforce le concept. Ce foxtrot qui nous ramène toujours au même point est lumineux. Il renvoie à la situation de l’état d'Israël qui tourne en rond sans pouvoir avancer. les tableaux du film, les chaises, les cadres, la boue, les boites de ration, les regards en coin, les uniformes, la tristesse, le déraisonable, tout participe à cette épopée immobile ou seule la mort marque des points. Samuel Maoz signe là son petit livre rouge.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Foxtrot est le genre de film que l'on voudrait aimer, mais qui peut laisser le spectateur en chemin. La construction des images est élaborée, parfois surréaliste, excessive comme une femme trop maquillée, jouissive comme l'univers de Delicatessen. On tourne en rond - l'idée de base du foxtrot- à force de vouloir comprendre la logique d'une histoire alors qu'il ne s'agit que de la constatation de l'impasse dans laquelle se trouvent lsraël et ses habitants. On subodore du talent, on peine à partager l'intention derrière la critique politique et l'émotion d'acteurs pourtant hyper appliqués dans leur interprétation d'êtres prisonniers de leurs blessures. DVD1 - avril 2019
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 août 2018
    Trois visages, un film en trois parties ; la première pour le père, la seconde pour le fils, et enfin la mère. Par ces trois personnages nous allons pénétrer dans l’âme d’Israël.

    La partie du père, architecte, est très ordonnée, un appartement cossu, froid, démontrant une certaine réussite sociale ; une des premières images du film est un tableau d’art contemporain enchevêtrement de lignes toutes droites. L’appartement est impeccablement en ordre, rien ne traine.

    Pour le fils nous atterrissons à un checkpoint en plein désert dans un monde absurde, dérisoire, un paysage irréel de désert pierreux, mais aussi de cloaque boueux où cinq soldats s’ennuient.

    Pour la troisième partie, celle de la mère, l’histoire a évolué ; le drame causant le clash familial a eu lieu ; le tableau vu dans la partie du père est décentré ; le désordre règne.

    Quant au début du film trois militaires viennent annoncer la mort du fils soldat à ses parents : la mère tombe dans les pommes, le père reste hagard, prostré, pas de larmes. De suite, c’est l’armée qui va régler les obsèques religieuses : Si Israël est la seule démocratie (au sens où l’on y vote) du Moyen Orient, c’est aussi une théocratie et armée et religion c’est un peu pareil.

    Car dans ce film fourmillent les allégories sur ce qu’est Israël : la grand-mère est rescapée de la Shoa, mais elle a perdu la mémoire et ne réagit pas à l’annonce de la mort de son petit-fils ; le seul à qui l’on ouvre la barrière du checkpoint sans formalité est un chameau qui ensuite précipitera l’histoire dans le drame ; l’erreur, le crime la honte de l’armée sont enfouis profondément sous terre afin d’y être oubliés, gommés ; le container qui sert de chambre aux militaires du checkpoint s’enfonce dans la boue inexorablement petit à petit ; le foxtrot du titre, dansé à plusieurs reprises dans le film, se danse à deux sur un petit espace et en revenant toujours au point de départ ; le dessin extrait du carnet du fils est interprété par ses parents de façon différente de ce que le fils a voulu montrer. À plusieurs reprises nous voyons à travers une fenêtre hublot des vols d’oiseaux migrateurs. À son adolescence, le père a échangé une précieuse Torah qui a traversé la Shoah contre une revue érotique chez un bouquiniste… y’a beaucoup à interpréter, à fouiller, à analyser dans le film. C’est un vrai régal.

    Plusieurs scènes dans l’appartement sont filmées de très haut, verticalement, beaucoup plus haut que le plafond : il est tentant de penser que c’est le regard de Dieu, mais le père nous a informés que la famille est athée (ce qui n’est pas tolérable en Israël) : ce n’est donc pas le regard de Dieu, mais plutôt l’oppression subi e par l’armée, la religion et le lourd passé à vivre de la Shoah qui transforment les citoyens en marionnettes manipulées.

    Le film est une évocation très critique d’Israël, plus pertinente qu’un tract. Les autorités d’Israël n’ont pas apprécié et auraient probablement bien aimé l’enfouir bien profond sous terre… mais Israël reste une démocratie et le film a été un gros succès là-bas, aidé par la polémique crée par la Ministre de la Culture : Israël souffre d’être ce qu’il est, et souffrira encore s’il ne change pas. Les palestiniens vivent le pire, les Israéliens s’attendent au pire.

    La mise en scène, les cadrages sont très esthétiques voire expressionnistes. Dans une interview Samuel Moaz dis « Si je réfléchis à ma mise en scène, je pense que le cœur du film est la traduction intuitive de mon monde intérieur. Il m’est difficile d’en dire plus. Presque chaque élément qui me vient à l’esprit est visuel. À la fin du processus, l’approche esthétique sert une idée qui a elle-même été suscitée par une stimulation visuelle ».

    Pour moi aussi il est difficile de dire plus sur l’expérience envoutante qu’apporte ce film.

    Après Lebanon son premier film, Samuel Maoz confirme ici qu’il est un très grand réalisateur. Un film à ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 août 2018
    Bravo, un beau film le réalisateur ose dire les choses et ça c'est top.
    L'impression de vertige dès les premières images est superbe et en effet ce film donne le vertige dans tous les sens du terme. j'ai apprécié les acteurs qui sont tous vrais.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 juillet 2018
    Certainement - et de loin- le film le plus intense et le plus accompli que j'aie vu depuis 10 ans. A une seconde près - la dernière- un chef-d'oeuvre. Je le recommande à tous mes amis. Que de talents!
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 juin 2018
    Une agonie de lenteur, de plans complaisants et interminables. Film ennuyeux par sa division en longues phases descriptives/
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2018
    En 2009, Samuel Maoz obtenait le Lion d’Or au Festival de Venise dès son premier film, Lebanon. Huit ans plus tard, c’est le Lion d’Argent de la Mostra qui célébra son second métrage, Foxtrot. Le cinéaste israélien use d’une mise en scène extrêmement précise et livre un film très formaliste qui n’abandonne pas pour autant tout propos. Le récit de Foxtrot délaye une réflexion sur les traumas d’une société malade, celle d’Israël, doublée d’une dénonciation de l’absurdité de la situation militaire de l’État hébreu. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
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