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    Foxtrot
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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 mai 2018
    La banalité de la vie et de la mort. L’armée vient annoncer la mort d’un fils militaire vivant , puis elle présente ses excuses pour l’erreur d’identité (homonyme), les parents furieux, au lieu de rendre grâce au tout puissant d’avoir leur enfant en vit, exige le retour du fils. Durant le retour un accident de la route tue le fils.
    Vengeance divine ? Ou fatalité ?
    janus72
    janus72

    44 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 avril 2018
    J'ai trouvé ce film vraiment "too much", dans le mauvais sens du mot, regardant souvent une montre que je n'ai pourtant pas, tentant aussi de faire abstraction des divers ronflements ambiants car les séances de cinéma sont parfois de formidables abris lorsque la météo est encore plus pourrie que le film projeté.
    C'est donc long et ennuyeux - ronflant et prétentieux, essayant pour une énième fois de nous démontrer l'absurdité de cette guerre, là où "Le Temps qu'il Reste" d'Elia Suleiman faisait mouche à tout les coups !
    Il pleut à verse en ressortant dehors mais ce n'est pas bien grave.
    Hotinhere
    Hotinhere

    435 abonnés 4 772 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 août 2023
    Réflexion sur la société israélienne d'aujourd'hui, celle d'un pays en guerre. Un film intime et audacieux porté par une excellente interprétation mais à la trame pas assez captivante.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2018
    Audacieux dans son propos et sa narration, un film israélien prenant même si déroutant. La confirmation d’un metteur en scène de premier plan.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2018
    Foxtrot, un film puissant découpé en trois parties au rythme et aux références multiples mais différentes ne se laisse pas facilement oublier. Serti par la belle interprétation de ce couple torturé, par des mouvements de caméra qui boostent une mise en scène classique et une superbe qualité de photographie diurne et nocturne, le film tour à tour émeut, amuse et, par ses revirements narratifs incessants, fait réfléchir sur la situation absurde de la vie en Israël et du conflit avec les palestiniens. Contrairement à Amos Gitaï qui verse volontiers dans le politique, Samuel Maoz, en ajoutant un comique proche de l'absurde et de la poésie dans la deuxième partie (et qui évoque Suleidman ou Jacques Tati), évite tout manichéisme. Il y ajoute des références à Valse avec Bachir. Pour Maoz, qui ne cherche pas d'explications géopolitiques au conflit, c'est l'ennui des situations qui embourbent les soldats (au sens propre comme au figuré) et qui rajoutent à l'angoisse, cause de la violence gratuite. La première partie du film, un vrai chef d'oeuvre d'émotion et d'intensité, rappelle le meilleur de Nani Moretti. La façon d'affronter la mort est subliment représenté. Un choc de cette année qui fera pleurer et questionner l'absurdité des situations. La troisième partie est une belle étude de la vie de couple. Quelques facilités de scénario peuvent heurter par son côté trop malin. C'est ma réserve pour un film fort.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Foxtrot est le genre de film que l'on voudrait aimer, mais qui peut laisser le spectateur en chemin. La construction des images est élaborée, parfois surréaliste, excessive comme une femme trop maquillée, jouissive comme l'univers de Delicatessen. On tourne en rond - l'idée de base du foxtrot- à force de vouloir comprendre la logique d'une histoire alors qu'il ne s'agit que de la constatation de l'impasse dans laquelle se trouvent lsraël et ses habitants. On subodore du talent, on peine à partager l'intention derrière la critique politique et l'émotion d'acteurs pourtant hyper appliqués dans leur interprétation d'êtres prisonniers de leurs blessures. DVD1 - avril 2019
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    70 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Manqué le film en salle! Et bien j'ai apprécié particulièrement les divers registres sur lesquels, le réalisateur nous entraîne.
    Je l'ai reçu comme un pamphlet antimilitariste où l'absurde et le tragique se côtoient avec bonheur...
    "Tombé au champ d'honneur" prend toute sa saveur, quand on découvre dans la deuxième partie du film, le "vide" de la vie militaire de ces jeunes soldats à un poste frontière !!!
    Le film nous surprend; le ton est souvent moqueur mais aussi tragique.
    Le foxtrot côtoie avec bonheur la symphonie de Malher; un joli film "pacifiste !
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mai 2018
    Deux militaires de Tsahal sonnent à la porte de l'appartement cossu de Michael et Dafna pour leur annoncer la pire des nouvelles : leur fils Yonathan, qui effectue son service militaire sur un poste frontière perdu au milieu du désert, vient de mourir.

    "Foxtrot" est le deuxième film seulement de Samuel Maoz, après "Lebanon", Lion d'Or à la Mostra de Venise en 2009. Il commence par un plan poignant. On y voit Dafna ouvrir la porte de son appartement, regarder effarée des visiteurs dont on ignore l'identité - sauf à avoir lu les lignes qui précèdent - et s'effondrer inanimée pour fuir l'horrible vérité qu'elle vient de deviner. Son fils est mort. C'est du moins l'annonce qu'on s'apprête à lui faire comme dans le chef d’œuvre de David Grossman "Une femme fuyant l'annonce".

    Sauf que ... sauf que, pour qui a vu la bande annonce et lu les lignes qui vont suivre, Yonathan n'est pas mort. Un soldat homonyme vient de décéder et de provoquer cette funeste erreur qui plonge Michael et Dafna d'abord dans la stupéfaction ensuite, une fois le quiproquo révélé, dans la colère. Si l'on connaît cette information, que la bande-annonce ne cache pas vraiment et que le dossier de presse expose ouvertement, notre perception du premier tiers du film en est renversée. Le chagrin des parents, dès lors qu'on le sait sans fondement, nous émeut moins.

    Sans transition, le deuxième tiers du film nous conduit dans le désert auprès de Yonathan. Avec trois camarades d'infortune, il surveille un "check point" que ne franchissent guère que de rares véhicules et quelques dromadaires flegmatiques. Si le décor est surréaliste, c'est pour souligner combien la tâche assignée à ces conscrits l'est aussi. Jusqu'à l'incident dont le traitement a fait polémique, provoquant les critiques de la ministre Miri Regev et attirant dans les salles israéliennes un public nombreux excité par ce parfum de scandale.

    Le troisième tiers du film nous ramène dans l'appartement de Michael et Dafna - comme le foxtrot, cette danse qui ramène les danseurs à leur point de départ. C'est la plus réussie. car elle repose sur une astuce de scénario que je ne dévoilerai pas. De là à dire qu'elle donne à ce film trop long, trop lent, claustrophobe et sur-signifiant, une saveur insoupçonnée, ce serait lui faire trop d'éloges. Mais cette troisième partie lui confère une épaisseur que les deux premières parties avaient échoué à lui apporter.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2018
    Ce film réalisé en trois parties distinctes raconte l’histoire d’une famille israélienne, dont le fils de 19 ans Yonatan, jeune soldat, est quelque part sur un poste frontière, avec d’autres jeunes.

    Il serait dommage d’en dévoiler davantage.

    J’ai trouvé ce film extrêmement intelligent, tant dans sa réalisation que dans ses propos teintés d’un humour grinçant et lucide face aux drames qui se jouent ou se sont joués.

    Une mise en scène précise au cordeau, une photographie et des cadrages pertinents et percutants, des jeux d’acteurs très crédibles.

    Je ne puis que recommander ce film singulier.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2018
    Je sors dubitatif du second film du réalisateur Israélien, Samuel Maoz, « Foxtrot » qui a reçu un Lion d'Argent à Venise ! Il est structuré en 3 actes comme les tragédies grecques et basé sur la mort de Yonatan, soldat du Tsahal affecté à un poste de contrôle dans une zone démilitarisée et « tombé alors qu’il remplissait sa mission » la veille de ses 20 ans. L’esthétisme du film est particulièrement soigné … peut-être même un peu trop à certains moments mais il y a de très beaux plans.
    Si pour certains, ce film une critique acerbe de l’esprit militaire d’Israël et de la fatuité de son affrontement avec les Palestiniens … la critique d’une guerre qui s’enlise autant que la baraque où logent les 4 militaires de ce check-point, on retombe à mon grand regret dans une série de clichés sur Israël, la Shoah, la notion de faute et donc de pardon à obtenir ou de malédiction inéluctable. Les Palestiniens contrôlés à ce check-point le sont avec toute la logique froide que l’exige l’armée … mais comme le fox-trot, une danse où on revient toujours à son point de départ, je crains fort que ce film soit in fine plus en accord avec l’image de l’armée et de la majorité des Israéliens qu’un réel cri d’alerte contre toute guerre quelle qu’elle soit, et que ce film soit ainsi capable de faire progresser la cause Palestinienne.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2018
    En 2009, Samuel Maoz obtenait le Lion d’Or au Festival de Venise dès son premier film, Lebanon. Huit ans plus tard, c’est le Lion d’Argent de la Mostra qui célébra son second métrage, Foxtrot. Le cinéaste israélien use d’une mise en scène extrêmement précise et livre un film très formaliste qui n’abandonne pas pour autant tout propos. Le récit de Foxtrot délaye une réflexion sur les traumas d’une société malade, celle d’Israël, doublée d’une dénonciation de l’absurdité de la situation militaire de l’État hébreu. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2018
    Samuel Maoz est de ceux que l'expérience militaire au sein de l'armée israélienne a marqué à jamais. Il semble qu'il ne puisse parler que de cela. A 20 ans, il était mitrailleur dans un char pendant la guerre du Liban, expérience qu'il va transmettre dans son premier long métrage, Lebanon. 

           Dans Foxtrot, on en revient au traumatisme de la guerre à travers deux générations: le père et le fils. Pourquoi Foxtrot? Parce qu'il parait que dans cette danse, à gauche, en arrière, à droite, en avant, on se retrouve au point de départ (l'inventeur n'avait sans doute jamais vu de renards....), comme en Israël où, une génération plus tard, le pays en est toujours au même point. Ce que Michael, le père (Lior Ashkenazi) a vécu, qui a fait de lui l'homme qu'il est, avec un caractère difficile, on ne le découvrira qu'à l'extrême fin du film. Ce qu'a connu Jonathan, le fils (Yonaton Shiray), coincé avec quatre copains à un poste frontière sur une route de terre, au milieu d'un désert où passent surtout des dromadaires (et quelquefois des gens endimanchés dont on se demande ce qu'ils font la nuit dans cet univers de nulle part!), on le vit avec lui, spoiler: c'est une épouvantable bavure.
    .... Et leur casemate s'enfonce dans la boue, jour après jour, comme ce gouvernement israélien qui s'enlise.

           Le film commence lorsque l'on vient annoncer au couple la mort de Jonathan. Quand la mère, Dafna (Sarah Adler) s'effondre, Michael réagit par la colère; d'autant plus que les obsèques sont entièrement prises en charge par les autorités et le rabbinat militaire (ça, on ne peut pas dire que les familles des défunts ne soient pas chouchoutées, jusqu'à téléphoner toutes les heures au père pour lui rappeler de boire un grand verre d'eau, il parait que c'est très important dans les états de stress); d'autant plus qu'on lui refuse de revoir une dernière fois la dépouille de son fils; d'autant plus que, le  lendemain, on vient annoncer qu'il y a eu erreur: c'est un autre Jonathan qui est mort.... un homonyme..... le leur va très bien!

           Ce film passionnant pourrait être un chef d'oeuvre.... si Maoz apprenait la simplicité! Sa mise en scène chichiteuse gâche pas mal notre plaisir. Il adore les prises de vues avec des angles bizarres, tout particulièrement en surplomb, les gros plans sur un oeil injecté de sang ou des godillots boueux; est ce une façon de mettre de la distance avec l'atroce réalité? D'éloigner l'oeuvre d'art du documentaire? Ce n'est pas une bonne idée. Mais, malgré ces afféteries, c'est un film à voir.
    dimah
    dimah

    9 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 avril 2018
    De la souffrance , oui, mais l’absurdité de la situation n'est pas dénoncée, Soumission soumission. Rien n’explique cette situation, cela ne peut plaire qu'à des gens qui nhe se posent aucune question.
    Ceiner M
    Ceiner M

    25 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2019
    Originalité du scénario, de la mise en scène et vision absurde de la situation de la jeunesse israelienne et son obligation de faire une service militaire de 2 ans. C'est décalé mais salutaire pour parler de l'absurde de la situation.. j'ai beaucoup aimé…. On en rit beaucoup à défaut de pleurer….
    Scénario Catastrophe
    Scénario Catastrophe

    27 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 mai 2018
    Voilà un vrai film de cinéma, avec de véritables intelligences formelles et visuelles ! À sentir le silence religieux qui planait dans la salle de projection, à la fin, on sentait qu'il venait de se passer quelque chose. Ce film bascule de surprises en chocs, avec, au début, des plans qui nous font sursauter, et puis, les chocs interviennent dans l'histoire en elle-même . La façon dont sont utilisés le temps et l'espace est une réussite. En fait, il y a une infinité de choses à dire sur ce film tant il regorge d'idées et de questionnements. Pour faire court, ce film est une leçon de cinéma ( au point d'en être presque un peu trop propre !?)
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