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    J'accuse
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    3,8
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    817 critiques spectateurs

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    EMMANUEL G.
    EMMANUEL G.

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Un film magistral. Décors et costumes superbes, mise en scène irréprochable, Dujardin excellent, magnifique distribution faisant la part belle aux meilleurs de la Comédie Française (le parle bien de la vénérable institution) : un film indispensable, très proche de la vérité historique, pour comprendre la grande affaire qui divisa la France à l'aube du XXème siècle. Traité comme un (excellent) thriller, on est tenu en haleine de bout en bout. A la fin de la séance, tous les spectateurs étaient scotchés à leur siège, incapables de quitter la salle avant la fin du générique. Du très grand cinéma, à ne louper sous aucun prétexte.
    Francois M
    Francois M

    2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Rien de neuf, personnages caricaturaux...Ce n'est pas ce film qui fera oublier les turpitudes du réalisateur !
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    229 abonnés 1 599 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2019
    Alors, bien sûr, ce n'est pas un mauvais film. Tout se tient : le scénario, la mise en scène, la photo, les décors, les costumes… Et l'intérêt de retracer cette histoire d'injustice, ce scandale d'État, tout en évoquant un antisémitisme qui trouve des résonances contemporaines dans toutes les formes de racisme ambiant, est réel. Mais on peut n'apprécier que moyennement la facture d'ensemble : ultra académique, avec un petit côté caricatural de film institutionnalisé, calibré "patrimoine français", estampillé "qualité française" (le film est produit notamment par France 2 et France 3). Le discours est politiquement correct, antidiscriminatoire, sans pour autant aller trop farfouiller dans la fange idéologique de l'époque, le tableau social n'étant finalement que la toile de fond d'une intrigue divertissante qui s'appuie sur une formule traditionnelle de nombreux polars, thrillers et autres films d'espionnage : un faux coupable + un héros justicier.
    Côté casting, on a rarement vu autant de sociétaires de la Comédie française rassemblés dans un film (voilà qui assoit encore plus la "qualité française" du film), aux côtés d'une pléiade d'acteurs connus qui investissent tous les rôles, même les plus petits (le tournage de ce film était manifestement "the place to be"). On sort ainsi souvent du récit pour se dire : "Oh tiens, c'est Machin dans le rôle de l'avocat ; oh tiens, c'est Machin dans le rôle du général." Il y a aussi du : "Oh tiens, ce serait pas Polanski en habit d'académicien ?" (Modeste, le réalisateur…) Bref, le côté "m'as-tu vu" mange parfois le traitement du sujet et c'est dommage. De son côté, Jean Dujardin, dans le rôle principal, prend son travail très au sérieux. On sent qu'il a conscience de "jouer au grand acteur". Il était plus naturel, touchant et convaincant dans son précédent film, Le Daim, sous la direction de Quentin Dupieux.
    Casting et reconstitution de luxe accouchent au final d'un drame théâtralisé, un peu lourd et prétentieux. Où l'on assène la "réplique qui tue" en gros plan, en laissant le temps au spectateur de mesurer à quel point c'est "une réplique qui tue". Et au cas où ledit spectateur n'aurait pas encore pleinement pris conscience du génie de l'instant, on nous sert une grosse louche du potage musical d'Alexandre Desplat (qu'on a connu plus fin). Il est donc bien difficile, dans un cadre aussi formaté et artificiel, de ressentir la moindre émotion…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Des lenteurs interminables, un rythme incompréhensible (on passe en 4 secondes plusieurs années et on s'étend pendant des minutes entières sur quelques jours), on ne comprend plus rien à l'affaire tant c'est mal retranscrit (mes cours d'histoire sont loin derrière moi et je ne suis pas un spécialiste), Dujardin que je déteste au demeurant sauve un peu le film, les autres ne sont à aucun moment pertinent, ça surjoue dans tous les sens. Évitez la séance de 22h, ça fait cher le petit somme
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 19 novembre 2019
    Très lent pendant 1h30 puis rushé sur les 30 dernières minutes (sensées être le dénouement positif)
    Dommage
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 973 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 décembre 2019
    "J'accuse"... le boboland de trouver ce xième film de Polanski le scandaleux, "quand même excellent" (et autres : "remarquable", "nécessaire" etc.). Par pur principe, et/ou habitude d'encenser un cinéaste maintenant à l'hiver de sa vie, et qui n'a plus rien à montrer d'intéressant sur le plan cinématographique.
    Et je défie quiconque, qui sort de ces 2 heures 12 de projection, d'avoir une idée précise et complète de la célébrissime "Affaire Dreyfus" ! Il s'agit d'ailleurs, nous apprend le générique, non d'une reconstitution documentariste et historiquement exhaustive des tenants et aboutissants de ladite, mais de l'adaptation d'un roman (par un Britannique). Même pas sûre que cela constitue, au moins, une introduction pertinente à une véritable étude en la matière.... On assiste à un interminable défilé de comédiens, français souvent (entendez, du Français) - ai compté 7 sociétaires ou pensionnaires, qui font un petit tour (que de militaires, il est vrai, à mettre en scène...), pour une dramaturgie peu fluide, voire obscure ou lacunaire. Plus la dame Seigner, moins décorative qu'il y a encore quelque temps, et toujours aussi mauvaise interprète (pour un rôle inutile), Louis Garrel, loin de sa posture habituelle de "beau ténébreux" (en Dreyfus - simplement taciturne) et Jean Dujardin, pas plus convaincant que cela dans le rôle principal, celui du lieutenant-colonel Picquart, d'enquêteur (avec mérite, puisque pas franchement judéophile) à réprouvé, mais devenu ministre de la Guerre (?), dans un épilogue - bâclé à tous points de vue.
    Académique sur la forme, par ailleurs - c'est-à-dire même pas digne de louanges à cet égard, ce très dispensable "J'Accuse !".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Formidable film qui nous tient en haleine du début à la fin sans une minute d ennui ! Merveilleusement réalisé et joué ! A voir impérativement particulièrement par les jeunes.
    Free Spirit
    Free Spirit

    5 abonnés 68 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Film historique très bien fourni centré sur le soin du détail et une reproduction fidèle à la réalité historique. On sent tout le long du film que le réalisateur s'est attaché à respecter un haut degré d'exigence et de rigueur sur les tenants et les aboutissants de cette affaire qui a marqué le crépuscule du 19e siècle et l'aurore du siècle à venir. C'est là aussi la limite du film. Une reconstitution historique à la loupe qui empêche de prendre du recul par rapport à l'événement et nous permet pas de ressentir la sensibilité du peuple et le sentiment patriotique qui régnait à l'époque. Ni même comprendre l'antisémitisme présent dans toutes les strates de la société. Chef d'œuvre du détail, esquisse malheureuse d'un tout, en somme.
    Yan B.
    Yan B.

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 novembre 2019
    Très bon film, bons acteurs...malgré cette campagne de presse négative.
    Je le recommande. Dujardin est excellent.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    À mes yeux, une œuvre comme J'accuse est nécessaire. Indépendamment de la controverse entourant son réalisateur Roman Polanski, le destin de l'officier juif condamné à tort pour trahison à un goût étonnamment actuel. Surtout à une époque où le racisme ordinaire sature les écrans autant qu'il afflige en dehors.
    Bien entendu, le rapport au cinéaste est direct. Polanski a échappé à la déportation, ce qui ne l'a pas empêché d'assister aux horreurs de la xénophobie depuis le ghetto de Cracovie (qu'il raconta avec Le Pianiste, adaptation des mémoires de Władysław Szpilman). Autant dire que certains flashes mémoriels sont suffisamment puissants pour faire une chambre d'écho avec la situation en France en 1895. Pire, ils résonnent aussi forts dans le contexte présent, où la nationalité, la couleur de peau ou le nom font l'objet des regards et commentaires les plus ignobles.
    Curieusement, et encore une fois, l'espoir se niche parfois dans les profils les moins évidents. Hier, un officier allemand amoureux de la musique, aujourd'hui Marie-Georges Picquart, officier et homme de préjugés (il faut dire que l'époque était peu avenante). C'est d'ailleurs autour de lui que va se concentrer toute l'intrigue, Dreyfus restant largement secondaire (15 minutes à l'écran, tout au plus).
    Un personnage (réel) dont l'enquête et l'acharnement ont toujours de quoi laisser admiratif. Picquart rappelle évidemment plusieurs figures du cinéma de Polanski (le détective Gittes de Chinatown ou l'écrivain de The Ghost Writer), tout en se posant comme un idéal ne sacrifiant jamais son intégrité au profit d'une loyauté impure.
    Parfois, l'acte le plus patriotique c'est de désobéir. C'est un peu ce que semble dire J'accuse, et le message est d'autant plus pertinent que les évènements ont contribué à lui donner raison. Avec élégance, le film se révèle agréablement didactique. Il pose patiemment les "pions" et repaires essentiels à l'Histoire, tout en faisant de curieux rappels à certains longs-métrages de son auteur. Notamment dans la décomposition du texte, qui est une fois de plus essentiel à l'intrigue.
    Je dirais que passé la première moitié (excellente), le film se met à piétiner en conservant un rythme peut-être un peu trop froid. Les reconstitutions restent impeccables et le suspense parvient de temps à autre à redonner de la tonicité, mais la raideur grippe un peu l'ensemble.
    L'interprétation est globalement merveilleuse (Jean Dujardin, Grégory Gadebois exceptionnels), à l'exception d'Emmanuelle Seigner, dont l'incarnation sonne faux à mon goût.
    J'accuse est un film élégant sur une sale page de la mémoire française qu'il est de bon de rafraichir
    Surtout par les temps qui courent, où le racisme ordinaire afflige autant qu'il inflige sur les écrans et en dehors.
    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    Auréolé du Grand Prix à la dernière Mostra de Venise, Roman Polanski, l'artiste ( ça c'est fait ), nous livre une très bonne adaptation, d'une affaire qui va faire grand bruit en cette fin du 19ème siècle, l'affaire Dreyfus !

    En 1894, Alfred Dreyfus, officier français de confession juive, est condamné à la déportation à vie pour avoir fourni des documents secrets à l'Allemagne. Le colonel Marie-Goerges Picquart, promu chef du bureau des renseignements, va vite découvrir la vérité sur cette affaire et va se battre pour prouver l’innocence de Dreyfus face à un gouvernement et une société antisémite.

    Ne vous laissé par avoir par mon titre. Bien que Dujardin joue les espions, Jaccuse reflète une véritable quête pour percer à jour un gouvernement qui veut cacher une vérité, le tout dans un film plutôt sombre.

    Les bases sont posées dés l'introduction et nous sommes immergés lors de la destitution de d'Alfred Dreyfus, face aux généraux et une foule apeurés face à ce supposé-traître. La météo nous imposent des couleurs maussades, et nous fait bien comprendre que l'on fait face à une des plus grandes injustices de notre histoire. Malgré la détermination de Dreyfus à prouver son innocence, son honneur est bafoué par cette mise à nue et ce lynchage public. L'engrenage vers sa déportation est inévitable face à une armée et un gouvernement profondément ancrée dans une haine antisémite.

    Et c'est parti ! Avec de nombreux longs flash-backs pour encore plus décrire l'histoire, Polanski nous immergent dans ce thriller d’espionnages, qui va révéler les vrais visages des ministres et commandants de l'époque. Je n'ai donc inévitablement rien à redire sur le scénario, celui-ci est assez rythmé sans presque pas de moment faible. Des remises en question de papier falsifiés et d'espionnage d'officier, jusqu’au procès finale, le film est une petite mine d'informations sur cette triste et injuste histoire. Je regrette quand même le manque d'importance concernant l'article de Zola et son fort impact sur l'opinion publique.

    J'accuse est magnifié par son intéressante utilisation des couleurs ( très souvent froides ), ses lumières très naturel, ses FORMIDABLES décors et sa photographie réussite. Roman Polanski fait appel d'ailleurs à une réalisation composé majoritairement de plans fixes et de steadicam au grand angle, pour suivre au plus prés les personnages à travers les nombreux bureaux.
    D'ailleurs les pièces, les bureaux ont une très grosse place dans le film. En effet, la question bureaucratique est primordiale dans cette affaire ( pour accentuer encore plus cette question du privé, du secret d'état ). Ce qui rend plus faible les plans sur la ville de Paris, bien que le peu de ceux-ci soit je trouve assez convaincant, mise à part quelques fond verts peu esthétiques.

    Coté distribution évidement, Jean Dujardin est très pertinent dans le rôle du commandant Picquart. Louis Garrel, bien plus discret, est lui aussi très bon dans le rôle d'Alfred Dreyfus. Le reste du casting, à noté majoritairement issus de la comédie française, est quant à lui aussi très bon. Petite réserve concernant Emmanuelle Seigner, que je trouve assez faible dans son jeu.

    Malgré sa forte controverse, J'accuse s'avoue être très intéressant ! Grâce à ces allures de thriller d’espionnage maîtrisé, le film ne nous laissent pas distant face à un événement qui peut paraître si lointain !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2019
    D'une lourdeur terrible, truffé d’inexactitudes historiques, mais le pire c'est qu'on sort de la salle en ayant l'impression d'avoir vraiment perdu son temps et son argent.
    Fabienne L
    Fabienne L

    8 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    L’Affaire Dreyfus, ce « drame inouï d’humanité » selon Clemenceau, cette « crise religieuse » selon Péguy, cette « orgie de métaphysiciens » selon Barrès, ébranle profondément la conscience du pays. Considérée par Barrès comme une question « de vie ou de mort pour la nation », l’Affaire constitue dans la vie politique française une coupure. En mettant chacun dans l’obligation de se définir par rapport à un certain nombre de principes, elle accentue les clivages politiques et provoque une clarification….L’Affaire provoque l’affrontement de deux visions du monde, de deux conceptions de la société, de deux échelles de valeurs morales.
    L’équipée boulangiste est ramenée à de plus justes proportions par une crise qui remue les consciences et façonne le comportement politique des Français pour plusieurs dizaines d’années.
    Bien que les problèmes qu’elle a soulevés n’ ont pas été résolus, l’Affaire, pour autant, n’a pas sombré dans l’oubli. Non seulement parce que les forces battues en 1902 ont continué de jouer un rôle de premier plan jusqu’au lendemain de la seconde guerre mondiale, mais surtout, peut-être, parce qu’elle a posé d’une manière concrète, et en lien direct avec la vie de tous les jours, quelques-unes des questions fondamentales de la politique…
    (Zeev Sternhell, Maurice Barrès et le nationalisme français (1972), pages 246 à 281)
    L’Affaire s’invite à nouveau, en force, en 2019, à un moment où le retour de l’antisémitisme se ramifie, se développe sur le tronc des vieilles branches mais se nourrit également de jeunes branches inventant un racisme new school et vingt et unième siècle. Repenser les racismes n’est pas sans intérêt philosophique, historique et social. Le repenser en lien avec la mondialisation et en terme de fléau universel est certainement un exercice utile. Mais devait-on revenir sur cette affaire de façon cinématographique ?
    Lire une thèse sur Dreyfus et décortiquer l’affaire d’un point de vue scientifique au regard de nouveaux documents fera toujours progresser nos connaissances. L’illustrer par un film est une autre affaire.
    Un film n’est pas un livre. Ni un article. J’accuse ne montre que des militaires à moustaches, moches et ridiculisés. Le Film est vilain… même ce beau gosse de Dujardin est enlaidi. Dans sa maigreur hautaine. Pour ceux qui ne trouvent pas les histoires d’Armées très folichones, le film est fatiguant. Il grince comme ces vieux parquets. Le niveau sonore cherche à nous ramener aux ambiances du 19éme et au générique on s’aperçoit qu’il y a un directeur des « Ambiances ». Quel a été le prix de ce film ? Le nombre de décorateurs et d’experts en tout genre est ahurissant. La lumière est également savamment étudiée. Mais tout est moche et marron. Ce film est un cauchemar. J’ai passé deux mauvaises heures dans des ambiances sombres avec des personnages désagréables avec d’immenses moustaches, faux, racistes et méchants. Le dernier film de Polanski est vilain. Tout juste vilain.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 15 novembre 2019
    Film sans aucun intérêt digne d'un téléfilm de l'après midi sur TF1. c'est long, c'est lourd, Ici on a très clairement essayé de faire d'un fait historique un film hollywoodien et ça ne fonctionne pas du tout. Je sais qu'il est de bon ton de dire de ce genre de film très "culturel" qu'il est un chef d'oeuvre mais là il faut être honnête c'est complètement raté.
    clamarch
    clamarch

    9 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 novembre 2019
    Quelle réussite ! Et comme c'est intéressant de voir le cheminement de ce militaire plutôt antisemite au départ mais dont l'intégrité morale prend le pas sur tout. Jeu excellent des acteurs (sauf Emmanuelle Seigner à mon avis, pas convaincante et fade). Le décor naturel est superbe, la photographie et l'éclairage en demi teinte nous plongent dans la réalité de l'époque. A ne pas rater.
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