Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 novembre 2014
Etrange film en vérité, pas tant par son sujet que par son traitement. Il y a de bonnes idées mais on a l'impression de se retrouver dans un film des années 70 et les rires que l'on peut entendre dans la salle, emprunts de moquerie acerbe plus que de joie, sont plutôt dérangeant.
Une nouvelle amie est un film qui semble long, qui cherche à décortiquer les choses, à montrer un peu tous les aspects du sujet, mais qui se perd dans cette multitude finalement de sujets traité. Le personnage de Claire est des plus ambigu et complexifie inutilement l'histoire...
Pari osé que de traiter ce sujet, mais encore trop caricatural pour être considéré de qualité
Ozon devrait cesser de vouloir "oser" à tout prix. Car il plonge dans le grotesque. La caricature. "Une nouvelle amie" ne tient que sur un pitch et rien d'autre... Epidermique : Anaïs.D se rêve clairement en future Isabelle.H du cinéma français, mais elle oublie qu'au même âge son aînée n'affichait pas à ce point sa volonté de "faire le job" = un jeu très calculé = une jeune femme sans vie à l'écran.
Un film étonnant, déroutant et touchant qui brouille les pistes identitaires - et pas seulement sexuelles. On est plongé dans un univers poétique et féminin, habité par des personnages unis par des liens fluides et versatiles (amitié, amour, désir). Romain Duris est excellent - il exprime une telle délectation quand il se glisse dans les vêtements d'une femme que son plaisir est communicatif - et il rend son personnage authentique et attachant. Son duo avec Anaïs Demoustier fonctionne à merveille. Dommage que l'histoire patine un peu vers la fin, on a frôlé un très bon film.
Un film d'auteur qui nous amène au-delà des normes et des conventions au risque d'attirer ici un public de voyeurs. Pulsions, extravagance, identité trouble, tout se mélange avec ce rappel récurrent dans le comportement des sujets que cela n'est pas normal mais que c'est comme ça et que nul ne peut totalement repousser ses envies, son désir, ses fantasmes. Le thème est délicat. Et délicatement traité.
J'apprécie presque toujours le cinéma de François Ozon, mais là, trop c'est trop. Il y a une certaine élégance formelle, une poignée de scènes peuvent créer le trouble, Anaïs Demoustier ne s'en sort pas mal... Mais bon, je me demande toujours quel est le réel intérêt de ce film, et surtout ce que le réalisateur a voulu nous dire ! Ouah, un jeune veuf se déguise en femme car il se sent mieux comme ça. Super, et après ? Il entame alors une drôle de relation avec la meilleure amie de sa femme, sauf que là encore, on se demande toujours ce qu'Ozon a voulu exprimer à travers cette relation manifestement pas comme les autres. De plus, il aurait fallu un acteur autrement plus complexe que Romain Duris pour un tel rôle, celui-ci livrant une prestation bien décevante... Tout n'est donc pas à jeter, quelques pistes sont intéressantes, mais aucune ne va jusqu'au bout, comme si le réalisateur pensait qu'il suffit d'un sujet relativement original pour provoquer l'intérêt du spectateur : inutile de vous dire combien il a eu tort. Bref, après le superbe « Dans la maison », François Ozon se plante dans les grandes largeurs : en espérant que ceci n'était qu'un accident...
Remarquable Avec beaucoup de subtilité F Ozon léve le voile sur un sujet difficile et malheureusement mal accepté quelques fois.. Les 2 acteurs sont vraiment tres bons . Mention particulière a Raphael Personnaz excellent dans ce role du mari hétéro comprehensif bien ancré dans le réel . Cette histoire joliment filmée ne laisse jamais indifférent et invite a se poser les bonnes questions.
Quel est le premier qualificatif qui vient à l'esprit pour situer le cinéma d'Ozon ? Provocateur ? Sous prétexte qu'il aime bien naviguer dans certaines zone d'inconfort pour le spectateur, en rejetant bon nombre de conformismes, on lui accole volontiers cette épithète alors que ludique et humain lui conviennent bien mieux. Une nouvelle amie ressemble à une fable où la sexualité est nettement moins importante que la recherche de sa propre identité qu'elle soit féminine ou masculine, homo ou hétéro. Qu'importe le flacon ose Ozon, à partir du moment où l'on trouve le bon équilibre. Une nouvelle amie rappelle beaucoup les cinéastes espagnols de Bunuel à Almodovar avec son extravagance tranquille et son art de s'arrêter pile avant de risquer le dérapage. Tolérance est ici le maître mot dans ce chassé croisé entre Duris et Demoustier, tous les deux absolument remarquables. Reste tout de même le sentiment que Ozon aurait aimé pousser un peu plus loin dans l'ambigüité et qu'il freine des quatre fers pour demeurer dans les clous du politiquement correct. Son film reste plutôt sage et moins trouble qu'on pouvait le penser au vu de son sujet. On est loin de la provocation, non ?
Captivant dès les premières secondes qui nous font hésiter au mariage ou a l’enterrement, ce dernier Ozon à un style. Puis tout va vite, mais rien n’est bâclé, afin que le cœur du sujet s’implante et évite les inexplications. Puis, tout comme le personnage d’Anaïs Demoustier, on découvre brutalement Virginia, son bébé dans les bras. Romain Duris est un très bon acteur, mais on aurait jamais cru qu’il interpréterait la transsexualité avec une telle authenticité. « Petit on m’a toujours dit que les garçons naissaient dans les choux et les filles dans les fleurs. Moi je suis né dans un chou-fleur. » Cette phrase extrêmement drôle donne aussi tout son sens à l’histoire. Culotté mais toujours raffiné, Une nouvelle amie est une comédie émouvante avec une grande ouverture d’esprit. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
L'excellent réalisateur François Ozon signe un thriller sentimental original, intelligent et terriblement audacieux sur l'ambiguïté des genres et des sexes. Il nous rassure aussi et nous prouve qu'il n'est pas encore mort. Avec "une nouvelle amie", il nous propose l'un de ses meilleurs films tout en donnant un second souffle à sa carrière. Quant à l'acteur Romain Duris, il nous épate et figure ici dans son meilleur rôle.
Librement adapté d'une nouvelle de Ruth Rendell, ce drame de François Ozon, abordant le thème de l'identité sexuelle, repose sur un scénario troublant et culotté mais original et bien écrit, porté par la bluffante performance de Romain Duris. Un bon divertissement.
Un film bien construit , plein de charme, et original. Mais c'est surtout Une très belle performance de Romain Duris comme d'habitude. Magnifique, la démarche, les gestes..
Osons passer un joli moment sur le thème du genre délicatement abordé au milieu de gens biens, bourgeois canadiens dans leurs maisons québécoises cossues et cosy. Duris est touchant, peut-être aussi parce que l'accoutrement féminin met en lumière son asymétrie et développe une compassion. Il est plus séduisant en mec. Personnaz fait rire en bof homophobe sauce sympa. Anais Dumoustier est attendrissante, plus difficile à cerner, probablement lesbienne sur la retenue. Ozon ne parvient pas à filmer les corps nus, c'est dommage, encore moins le corps accoutré et féminisé par des artifices de Duris. Enfin tout se finit bien, ou presque.
Un conte non conformiste sur la duplicité des sentiments quelles que soient les ambiguïtés qui sommeillent chez chacun d'entre nous. Tout sauf clichés Ozon cherche à les berner. Un film singulier.
Petit bijou, des éléments sur l'évolution d'un lien entre deux personnages. Au départ, c'est un enterrement et une amitié vive entre Laura et Claire. Au fil de l'histoire, c'est la naissance d'un autre personnage... beau thriller et drame finement filmé avec une bonne prestation des comédiens. Je conseille.