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    Journal d’une femme de chambre
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    2,4
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    186 critiques spectateurs

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    fcarco
    fcarco

    2 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 avril 2015
    C est plat, même creux...Bon , c est esthétique, et alors. On s ennuie ferme. Puis on sourit quand on lit les critiques et qu on les compare aux avis des spectateurs; que plus la note des critiques monte, plus celle des spectateurs baisse...et lorsque l on lit Télérama et que l on y lit que le réalisateur veut évoquer la montée du FN avec Joseph, le personnage antisémite du film, là on hurle de rire en se disant que Mirbeau doit se retourner dans sa tombe : mais qu est ce que cette critique vient faire là ??!!.. Bref, spectateur passe ton chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 4 avril 2015
    Le choix de Léa Seydoux pour interpréter Célestine est parfait, et il est impossible d’imaginer une autre actrice de sa génération incarner aussi bien la hauteur et la fronde rentrée, mais toujours prêtes à convertir une moue boudeuse et insolente en révolution. Elle fait parfaitement ressentir la solitude immense de cette jeune femme projetée dans un monde cruel, brutal, sordide et ignoble. La satire généralisée est toutefois la tonalité dominante, et le ridicule des bourgeois provinciaux chez qui Célestine est envoyée est tout à fait drolatique et convaincant. Les deux comédiens jouent clairement la partition de la caricature théâtrale, dont l’outrance est contrebalancée par la sobriété de celle de Léa Seydoux et Vincent Lindon.

    La limite du film est alors de rester figé entre deux eaux, ou en eau tiède. Jamais la satire ne décolle dans une surenchère assumée, tout en refusant à l’inverse l’hyperréalisme. La reconstitution de l’intérieur bourgeois des premières heures du XXème siècle est certes très réussie, grâce à cet effort fait sur les objets, bibelots, et l’influence de l’Art nouveau dans les arts décoratifs. La mise en scène, tout en mouvements de caméra trop visibles - la caméra zoome et dézoome à l’excès - dans un montage sans grande cohérence, peine à surprendre vraiment. Appliquée mais pas sublime, l’esthétique n'est pas inoubliable.

    Retrouvez ma critique en entier.
    leobis
    leobis

    49 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 avril 2015
    Pas terrible malgré les talents indéniables de Léa Seydoux. Ce film est un bon documentaire sur la vie des femmes de chambre au début du 20ème siècle mais la personnalité des deux personnages principaux, la femme de chambre et le jardinier, n'est pas clairement dévoilée et de ce fait on a du mal à entrer dans le film. A ce point de vue on est très loin de l'excellent film de Luis Bunuel. Un bon point cependant pour les décors d'époque remarquablement reconstitués.
    A déplorer la bande son, seul un quart des dialogues est audible.
    Guiciné
    Guiciné

    135 abonnés 1 217 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2015
    De son précédent film totalement envoûtant, Benoit Jacquot nous arrive avec celui-ci qui me semble totalement plat et creux, malgré un scénario qui avait de quoi nous donner des tensions, les dialogues plutôt vide auraient dû être relevé par des images fortes, ce qui n'est pas du tout le cas,, seul la musique inspirée arrive à donner une atmosphère intéressante, ce qui n'est pas le cas du jeu d'acteur assez fade. Sans grand intérêt.
    djacno T.
    djacno T.

    33 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juin 2017
    Un film à la réalisation et l'esthétique d'un téléfilm moyen. Le jeu catastrophique et en contre emploi de Léa Seydoux et le manque d'application de Vincent Lindon torpillent magistralement cette très mauvaise copie du superbe film de Luis Buñuel (qui avait bien traduit l'esprit d'Octave Mirbeau). Des esprits mondains sont trop loin de la condition sociale des petites gens pour pouvoir la retranscrire.
    ffred
    ffred

    1 539 abonnés 3 978 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2015
    Un roman, deux adaptations, deux films très différents que j'ai vus à la suite. Le film de Buñuel est très daté (sorti en 1964) mais il profite d'une belle distribution avec une Jeanne Moreau impériale à sa tête. Un classique à revoir avec toujours le même plaisir. La version de Benoit Jacquot de cette année est bien sûr très différente sur tous les plans. L’histoire est la même mais la fin est totalement changée. Certaines scènes ou dialogues sont identiques, mais il se laisse regarder, je m'attendais à pire. On préfèrera tout de même la version du maître espagnol.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    956 abonnés 4 886 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 février 2020
    Une interprétation classique très élégante mais une femme de chambre qui n'a pas la sévérité d'une Jeanne Moreau. L'ensemble est intéressant mais même le rôle de Lindon est presque transparent. Petite déception
    Hotinhere
    Hotinhere

    447 abonnés 4 789 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 octobre 2022
    Adaptation du roman de Mirabeau, une chronique provinciale qui dresse une peinture grinçante de la condition sociale et féminine au début du XXe siècle, portée par l’interprétation rayonnante de l’insolente et (in)soumise Léa Seydoux. 3,25
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2020
    Bonne adaptation du roman de Mirbeau fustigeant autant la domesticité que la bourgeoisie. Le fillm est incontestablement réussi – réalisation, photographie, décors, dialogues – tout en manquant de mordant et de punch dans la direction des acteurs. C’est peut-être très personnel, mais Léa Seydoux, certes mignonne, est troujours aussi exaspérante dans son jeu minaudant et son élocution murmurante et Vincent Lindon totalement en roue libre ! Donc un film intéressant mais qui m’a trop souvent ennuyé et agacé. Mauvais signe, j’étais content quand il fut fini !
    FaRem
    FaRem

    7 621 abonnés 8 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2015
    L’interprétation de Lea Seydoux est solide et son personnage est beaucoup moins lisse que je ne le pensais d'ailleurs, on n'est pas loin de changer de registre pour quelque chose d'encore plus dramatique vu son comportement et les regards qu'elle jette à ses maîtres, mais bon ce n'était pas le propos. C'est un film qui se laisse regarder, mais qui manque cruellement de rythme et encore plus d'enjeux, car devant ce portrait que nous dresse le réalisateur, on reste un peu en retrait et je ne suis réellement jamais rentré dans l'histoire qui n'a pas vraiment d’intérêt puisque sans réel but.
    ferdinand75
    ferdinand75

    476 abonnés 3 675 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 juin 2020
    Une bien pale adaptation du roman de Mirbeau, très fade , un peu soupe lait. Le côté sociale et rebelle de Célesitne est amoindri. Et surtout on ne retrouve pas le charme sulfureux et érotique qu'avait sut insuflé Buneul grâce à l'envoutante Jeanne Moreau, beaucoup plus perverse et maligne que Léa Seydoux , qui est pourtant plutôt bien. Mais Benoît Jacquot ne fait pas la même lecture de Mirbeau.
    Laurent C.
    Laurent C.

    240 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2015
    B. Jacquot est sans doute l'un des plus grands cinéastes français. Son art tient de la subtilité, de la précision autant dans la photographie que la mise en scène. Tout est sobre, profond et soigné.
    norman06
    norman06

    311 abonnés 1 610 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 avril 2015
    Sans atteindre la profondeur de la version de Buñuel, cette adaptation est de bonne facture et vaut par son montage suggestif et des seconds rôles bien croqués, de Vincent Lindon à Joséphine Derenne.
    Hastur64
    Hastur64

    199 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2016
    C’est la troisième fois que le roman d’Octave Mirabeau est porté à l’écran, autant dire que le réalisateur prêtait le flanc à la comparaison et que le sujet en lui-même n’est plus vraiment original. Personnellement, je n’ai vu aucun des deux premiers longs-métrages, je n’avais donc pas de point de comparaison et ai donc vu ce film vierge de tous a priori. Ce film est une chronique d’un monde aujourd’hui disparu, celui de la société du début du XXème siècle, celle d’avant la Première Guerre Mondiale avec ces différences de statuts sociaux très marqués qui étaient presque des castes. On regarde cette société française à travers les yeux d’une femme et, qui plus est, employée de maison. Femme de caractère, elle regarde ces maîtres et les autres employés avec un regard aigu presque, parfois, cruel. On voit ainsi défilé tous les petits travers de cette société : patronnes cruelles et désœuvrées, patrons pratiquant le droit de cuissage, ragots de cuisines, mais aussi les travers de la société : antisémitisme, inégalités très fortes, sexisme… Le film est, sur ce plan, très intéressant. Malheureusement cette auscultation de la société de ce début de XXème siècle n’est pas non plus outrageusement passionnante et si on regarde le film avec intérêt, c’est quand même sans beaucoup enthousiasme. Pourtant, l’interprétation est vraiment bonne, surtout de la part de Léa Seydoux, que j’ai personnellement rarement trouvée aussi bonne, et la reconstitution de l’époque (décors et costumes) très vivante, on ne sombre pas dans la naphtaline, ni dans le classicisme un peu engoncé. Le film reste malheureusement très froid et s’il offre une vision pénétrante de la France juste avant la Première Guerre Mondiale, il n’affiche pas une histoire autrement plus captivante. Un long-métrage intéressant, mais qui par son œil observateur ne donne pas une histoire à laquelle on peut s’attacher. À voir néanmoins.
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2015
    Je me suis précipitée à la première séance, le jour de la sortie. La première rencontre entre Benoît Jacquot et Lea Seydoux -Les adieux à la Reine- avait été magique.

    Aujourd'hui? Impression mitigée. Impossible d'oublier la Célestine de Jeanne Moreau, cette insolente sûre d'elle. Le côté provocateur d'Octave Mirbeau était là, et bien là! L'œil de Célestine sur les misérables turpitudes de la bourgeoisie était plus lucide que victimaire. Il est vrai que l'action avait été translatée d'un demi siècle.... Chez Jacquot, nous avons une héroïne beaucoup plus opaque, insolente aussi certes -elle grommelle beaucoup entre ses dents!- instable: elle refuse les employeurs qui lui déplaisent, part sur un coup de tête, change de place sans raison, mais dont on cerne mal les motivations. Elle regarde sans indulgence ses semblables qui ont l'esprit de servage dans le sang; mais elle même partira avec une brute malhonnête (voire pire) et antisémite qui la mettra au tapin. Alors?

    Des flashs back nous ramènent dans les souvenirs de Célestine, avant son placement chez les Lanlaire (elle, Clotilde Mollet, une mégère mal baisée, lui, Hervé Pierre, un vieux cochon), comme dans le roman, que Bunuel avait écartés. L'attachement de Célestine pour un jeune maitre tuberculeux au dernier degré donne d'elle une image plus sentimentale qui, sans doute, ne correspondait pas avec celle que Bunuel avait privilégiée.

    A part cela, Lea Seydoux est une merveille. (Je l'adore depuis l'Enfant d'en haut). C'est, et de loin, la plus fascinante de nos jeunes actrices. Elle a ce charme un peu mystérieux qu'avait Romy Schneider, et un jeu d'une sobriété extrême. Face à elle, incarnant le jardinier Joseph, Vincent Lindon a la solidité qu'on lui connait, mais aussi un côté bête sexuée qu'on lui connait moins. Ils ont en commun une sorte d'opacité qui donne beaucoup de force à leurs personnages.

    Et il y a naturellement la qualité Jacquot, le classicisme au plus haut point de perfection, qu'il exerce aussi dans ses mises en scène d'opéras, et malgré tout, je pense que ce film sera oubliable. Et vite oublié.
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