Avis sur Une Rencontre

"Une Rencontre" ne correspond pas à celle qu'on espérait faire en retrouvant cette fois, François Cluzet complètement hors propos ici, dans ce triste navet, style cliché de pub glamour dévoué à la gloire de Sophie Marceau !!!
Quelle niaiserie insondable que le portrait de deux êtres "amoureux" et fraîchement liés, l'un avocat pénaliste et l'autre écrivaine à succès, dont les dialogues sont au ras des pâquerettes et d'un ridicule sans égal du genre : "Casper ça rime avec orange amère" ou "J'aurais trop peur qu'on soient trop nuls ou pire, qu'on ne soient pas nuls !"...
Sidérant ! Vraiment de la haute voltige de la part de deux personnes sachant normalement manier le verbe et la plume !
Et bien sûr, une liaison brutale et inattendue comme à l'habitude maintenant au cinéma, peu basée sur les sentiments ou la sensibilité, comme si tout un chacun ne construisait sa vie que sous le seul aspect du plaisir et du sexe, point barre !...
Même si ici, le passage à l'acte est tout le problème du film, si film il y a vraiment !...
À méditer !!!
Franchement, quand saura-t-on construire une relation intéressante, plausible et crédible qui vaille la peine d'exister, de nous émouvoir, de nous impliquer un minimum plutôt que ces stupidités insignifiantes et bourrées de stéréotypes, genre clips vidéos et musicaux où chacun pose et compose sous toutes les coutures afin de donner une multitude d'images de son physique, mais images plutôt sous la ceinture, et assurément bien dégradantes en l'occurrence, puisque la femme n'est réduite qu'à un objet sexuel qui ne sait parler cru et que de ça, et où comme toujours, personne ne semble réellement travailler et revenir ainsi bien fatigué de sa journée comme la plupart d'entre nous le sommes !...
Toujours cette vie aisée, oisive et facile, creuse et sans consistance !
Et pour enfoncer le clou jusqu'au bout, aucune histoire, aucun scénario ne vient au secours de ces acteurs bien mal dirigés qui ne savent que conduire scooter et Mini en chantant, qui jouent donc les guignols la plupart du temps en manipulant leur sempiternel iPhone ou Mac tels des ados, et encore !
On croirait rêver et on rit jaune plus d'une fois, tellement on marque des points en devançant les situations bateau à répétition, dans lesquelles on tombe ou les répliques stupides qui arrivent inévitablement !
Mais au final, c'est donc avec un vrai grincement de dents que l'on ressort de cette séance lénifiante de bêtises !
Un massacre !

Apparemment, soit on aime ce film, soit on passe à côté. Il n'y a qu'à lire les quelques critiques, que ce soit de la presse ou du public. Moi j'ai aimé cette rencontre. Parce qu elle m a bercé au gré de la bande son (comme tjrs chez Lisa azuelos :-) parce que j'ai trouvé les comédiens authentiques, naturels et qu'ils m ont touchée, et que j'ai beaucoup ri ! même si le scénario parait déjà vu et n'est peut être pas assez abouti, j'ai cru a cette rencontre, je me suis laissée portée par ce film qui m a émue, et fait vibrer. Merci Lisa.

On dit souvent que le cinéma français c'est de la merde. Non ! pas systématiquement. Mais ce film en est une fameuse. J'ai cru que mon cerveau était en mode encéphalogramme plat pendant presque 1h30: rien senti, rien voulu comprendre, analyser, aimer, détester, devant ce bol de tapioca tiède et pas sucré. Dialogues indigents, ados TRES ados, donc hyper énervants, une histoire d'amour d'une banalité sidérante, et tout ça à grands renforts de ponts de Paris au soleil couchant (on attend, en effet, que Sophie nous sorte le dernier parfum Chanel) et autres effets chics et toc. Mais j'ai bien ri devant certains passages, scènes imaginées par les personnages eux-mêmes, sensées représenter la projection de leur propre avenir, scènes grotesques tellement mal mises en décalage par rapport à la trame réelle que le spectateur ne les distingue pas tout de suite de l'action principale. C'est là une énorme erreur de mise en scène. Erreur de casting avec Cluzet aussi. Qu'est-ce qu'il a qui fait craquer cette fille, bien belle il est vrai? Excellent acteur ("A l'origine", superbe), mais ici excitant comme un filet de cabillaud bouilli. Heureusement je n'ai pas oublié de récupérer à la sortie mon cerveau que j'avais pris soin de déposer à côté de mon fauteuil dès le début du film.

Je suis allée voir ce film en avant-première avant tout pour Cluzet que j'aime beaucoup et qui choisit plutôt pas mal ses scénarii d'habitude. Je n'avais pas vu les précédents films de la réalisatrice donc je n'avais pas d'a priori dessus même si je ne suis pas une grande fan de Marceau. Autant le dire tout de suite : j'ai trouvé le film assez consternant, ennuyeux, bourrés de cliché avec un passage en revue de toutes les scènes et musiques de comédie romantique existantes (il ne manquait plus que La Boum...). Je pense que certaines scènes sont à prendre au second degré mais à première vue ce n'est pas évident... Marceau et Cluzet sont juste moyens, même s'ils ne manquent pas de charme, et les seconds rôles sont pour la plupart mal joués. Sans compter les (trop) nombreux gros plans sur les dents de Cluzet qui ont fini par m'irriter, me sentant plongée dans une pub pour dentifrice alors que j'adore cet acteur...

Un homme et une femme. Une rencontre. Le coup de foudre. La réalisatrice de LOL, parvient à nous émouvoir en quelque sorte grâce à cette rencontre innatendue. Le hasard ? spoiler: Surement.
Bien que Lisa Azuelos utilise les codes du genre en jouant sur les clichés. Malgré tout, ce couple a du charme. François Cluzet est impeccable et assez attachant, quand à Sophie Marceau, toujours aussi belle et séduisante. Les seconds rôles sont peu développés, cependant ils sont plaisants. Une réalisation spoiler: mélangeant fantasmes et réalité,
une idée bien pensée mais pas très bien exploité à mon gout. On sait tous que l'histoire spoiler: n'a pratiquement aucune surprise
mais le charme de ses interprètes opère totalement. Des dialogues simples et romantiques avec une bande sonore merveilleuse. Même si l'oeuvre de Lisa Azuelos n'apporte rien de nouveau, on passe un beau moment. Sinon, une belle rencontre. Conseillons-le aux amoureux.

Une Rencontre, un titre neutre pour un film… neutre ! Rien de bien détonnant dans ce produit très basique, dont on retiendra cependant l’aspect formel. C’est clairement là-dessus qu’il faudra se rabattre pour pouvoir trouver un intérêt au film. La mise en scène alerte de la réalisatrice, virant parfois au clipesque est à mon sens un bon point pour casser l’académisme du produit. La photographie assez recherchée et la bande son, en effet excellente sont aussi deux autres arguments qui plaident en faveur de ce métrage, en revanche sans grande spécificité niveau décors.
Passé cet aspect formel assez plaisant, et bien on ne trouvera pas grand-chose. Les acteurs ne sont pas tous terribles, et le duo Marceau-Cluzet, malgré leur bonne volonté ne fonctionne pas très bien. Indépendamment ils ne sont pas mauvais, mais leur couple ne fonctionne pas car leurs personnages ne tiennent pas. On ne croit pas à leur histoire, leurs personnages sont creux, et ce n’est pas l’esquisse de vie de famille en arrière-plan qui leur apporte cette consistance manquante.
En fait on en arrive au vrai gros problème de ce métrage : son propos. On ne croit pas aux personnages car la narration est très chaotique, car le final est raté, car le début est brouillon, car la durée de moins d’1 heure 20 ne permet pas de creuser quoi que ce soit, car, à l’image du titre, Une Rencontre n’est rien de plus qu’une rencontre. Non, c’est plusieurs rencontres, mais qui n’apportent rien de plus l’une après l’autre, et restent désespérément artificielles et sans magie. En fait Une Rencontre est un métrage creux, qui se regarde le nombril, dans lequel d’ailleurs la réalisatrice essaye quelquefois de mettre du piment en ressortant la recette de LOL. Seulement cela ne parvient pas à cacher le vide et l’inanité du propos global.
Ainsi pour moi Une Rencontre est un exercice formel pas trop désagréable, voire même par certains aspects attrayants, mais c’est le vide pour le reste. On dirait un film prétexte à de jolies musiques et de jolies couleurs, à de jolis plans sur Marceau et parfois sur Cluzet. Je n’ai pas été convaincu. 1.5.

Après l'après-"Boum" avec "Lol" (2008) et son remake mauvais et inutile "Lol USA" (2012) Liza Azuelos retrouve Sophie Marceau pour une comédie sentimentale... Bref à première vue on a peur, une énième Rom Com sans saveur et archi classique était à prévoir... Et bien pas du tout ! Sans être une pure réussite Liza Azuelos signe son meilleur film (c'était pas compliqué me direz-vous !) et même une des meilleures Rom Com de ces derniers mois... Sur le papier rien d'extraordinaire, juste un home marié qui rencontre une superbe femme bientôt célibataire. Néanmoins, mine de rien, il y a des nuances qui changent tout ; lui aime vraiment sa femme et est très heureux, elle n'est pas si heureuse mais l'homme marié reste un tabou... Oui c'est un peu trop puritain démago mais c'est aussi d'un romantisme exacerbé qui nous emballe l'âme et le coeur tant le couple Sophie Marceau-François Cluzet fonctionne (1er film ensemble !). Et c'est peu de le dire, quelle électricité dans les échanges ! une osmose sublime mis en image avec une belle envie par Liza Azuelos. Cette dernière use un peu trop des effets lumières et des gros plans suggestifs (oui c'est bon on l'a bien vu l'alliance !) mais contre-balance avec un montage inventif qui offre des parenthèses de fantasmes bien intégrés. Evidemment on a droit à des clichés aussi lourds que rébarbatifs dans ce genre de film, des gros bourgeois plein de frics mais qui sont cool quand même parce qu'il fument des "oinj"... Même si la réalisatrice y pare via une réplique qui fera sourire... Malgré tout la magie fonctionne pour cette histoire d'amour filmé comme un préliminaire puissant mais offrant surtout une porte seulement entr'ouverte. Liza Azuelos offre de très belles idées autant dans le fond que dans la forme malgré les bémols signalés plus haut et surtout, le couple Cluzet-Marceau est un appel à aimer plein de charmes et de complicité. A voir !

"Pour qu'une histoire ne s'arrête jamais, il ne faut pas qu'elle commence" nous dit la réalisatrice Lisa Azuelos. C'est malheureusement aussi vrai aussi pour un film... Pressentant la guimauve dans laquelle il se noyait, le personnage interprété par François Cluzet déclare à un moment : "Ça fait pas un peu trop cliché? Et si François, t'es en plein dedans!
Les 5 premières minutes du film augurait pourtant d'un regard original sur la thématique de la rencontre amoureuse et de l'émoi qu'il provoque. Malheureusement, une fois que l'on a compris la théorie de la réalisatrice (il ne coucheront jamais ensemble), on s'ennuie vite ferme. Pourquoi nous raconter le quotidien des personnages s'il n'a par ailleurs strictement aucun intérêt? La pirouette finale (laborieuse la métaphore de la mécanique quantique!) nous laisse aussi la vague impression d'avoir été pris pour des pigeons. En gros, il ne s'est rien passé mais merci d"avoir claqué 10€ pour ce publi-reportage pour Apple. Insupportable au passage ces leçons de "parler d'jeunes" qui donnent immédiatement l'envie de se faire vasectomiser.
Au cours de l'émission "C'est à vous" sur France 5, la réalisatrice Lisa Azuelos expliquait, sans rire, que Hollywood avait beaucoup à apprendre des comédies françaises... Judd Apatow et Woody Allen en rigolent encore...

NULLISSIME !!! D'un ennui abyssal, comment Marceau et Cluzet peuvent-t-ils donner leur caution à une pareille daube, c'est arnaquer le public ! Déjà on ne comprend pas ce que Marceau trouve d'irrésistible à Cluzet mais pourquoi pas spoiler: et ensuite Lisa Azulos voudrait nous faire croire que pas un instant ils ne vont coucher ensemble ? Comment peut-on croire que Cluzet finalement renonce à Marceau au profit de sa femme TRES MAL JOUEE par Lisa Azuelos elle-même (avec toutes les très bonnes comédiennes qui existent et qui ont besoin de travailler c'est juste une honte !) qui n'apparait que comme une "bobonne chiante"...
C'est juste n'importe quoi.
Lisa Azulos réussi le double pari de prouver ici qu'elle est presque aussi mauvaise réalisatrice que comédienne... Un film français raté de plus hélas...

Un film sans début, sans fin. On s'ennuie à boire des littres de clichés et des personnages standardisés, sans fond.

Film cliché pour adolescent ou irréaliste de la vie. On sent une bonne recherche de moralité vite perdue à travers les nombreuses scènes bateaux et déjà vues. Techniquement, le montage tombe dans l'absurde. Beaucoup de faux raccords. Un trop grand nombre de gros plans sur les dents de Cluzet. Scénario pas très perspicace, trop stéréotypé, chaque scène rappelle une pub pour dentifrice, parfum, shampoing.... Nul besoin de payer 8€ pour voir ce film!

Une bonne comédie romantique, Sophie est toujours aussi magnifique et François est tellement credible. L'histoire est originale pour autant que l'on puisse l'être dans ce style. L'image et la BO sont au diapason. Donc un bon moment cinéma.

VU en avant première.
Ca fait du bien un film français qui un peu de gueule.
Magnifique Sophie Marceau et belle bande son.

A conseiller.

Assez déçu... l'idée est pas mal, Marceau magnifique et charmante.. j'trouve que Cluzet ne va pas... et ce n'est pas assez fort.

Intense et captivant, Une rencontre est une romance inattendue et brillante. Lisa Azuelos capte avec justesse l’intensité et la puissance des premiers instants, de l’attente à la frustration, en passant par une passion dévorante nourrie par un espoir incertain. Constamment sur la brèche, Une Rencontre joue avec nos nerfs du début à la fin, à travers ce face-à-face fascinant et douloureusement exquis, parfois éprouvant mais incroyablement émouvant. Sophie Marceau et François Cluzet forment un duo électrisant et touchant, dans un conte multiple, sincère et envoûtant.