Avis : Avant d'aller dormir - Page 9

L'idée nous vient en tête de savoir ce qu'en aurait fait un Christopher Nolan, tant on pense à Memento. On imaginerait bien Darren Aronofsky ou David Lynch tout en sachant que ce qui pèche c'est la mise en scène. La direction d'acteurs est plutôt bonne pourtant mais Nicole Kidman et Colin Firth ont-ils encore besoin d'être dirigés ?

Tout ça pour ça. C'est le sentiment que j'ai eu à la fin du film. Répétitif, parfois incohérent, sans rythme. Assez pénible donc et l'on est même pas récompensé par le dénouement. Seul réussite : des acteurs excellent. Ou ont ils trouvé la motivation ?

Par rapport aux derniers films vus c'est mieux. Mais autant l'interprétation est crédible autant les situations et la vérité m'ont semblé faciles assez rapidement. Je suis perspicace ou le scénariste aurait pu mieux faire? Et un appel de Claire m'interpelle toujours par contre.

Je pense que le titre risque d'en inspirer quelques uns (notamment ceux qui n'ont pas aimé) ... Le film est un thriller psychologique qui ne paie pas de mine au premier abord. Cette adaptation d'un best-seller signé S.J.Watson sorti en 2001 se révèle être de bonne facture grâce à une réalisation soignée qui arrive à maintenir le suspense. Mais s'il est un conseil à donner, c'est surtout de ne pas lire le pitch ni regarder la bande-annonce - ce qui était mon cas - pour l'apprécier complètement. Personnellement, j'ai bien aimé ...

Un synopsis alléchant, mais trompeur. "Avant d'aller dormir" n'est pas un mauvais thriller, mais il a la particularité d'avoir une dégressivité dynamique.
En somme, le spectateur entre tout de suite dans le vif du sujet. Puis les scènes trainent de plus en plus en longueur, avec une forme de répétitivité. Lorsque le "pot aux roses" est découvert, il s'en suit un dernier quart d'heure particulièrement pauvre, qui n'apporte strictement rien de plus à l'histoire, si ce n'est à appuyer un côté "pathos" qui n'avait franchement pas vocation d'être.

Un synopsis alléchant à la base, avec des acteurs confirmés. Colin Firth est glaçant et Nicole Kidman convaincante en femme flippée. Ceci étant, la progression est linéaire et ne nous empêche pas de nous douter de ce qui arrive au fur et à mesure.

Une bonne intrigue, un concept bien trouvé, une ambiance plutôt bien menée, une performance parfaitement maîtrisée au niveau du jeu des acteurs. Y a-t-il un défaut à reprocher à "Avant d'aller dormir" ? Malheureusement oui. On n'en tirera pas forcément quelque chose d’exceptionnel qui marquera le spectateur dans celui-ci. Malgré un scénario doté d'un twist parfait, le film propose un déroulement assez moyen et peu original. On obtient une atmosphère un peu trop stone à mon goût et au final, le film a du mal à choisir son camp entre "très bon" et "moyen". Avant d'aller dormir reste un film proposant une recette malgré tout assez hors du commun et on ne peut pas lui reprocher le contraire.

Un thriller psychologique moyen. Le scénario est pourtant bien ficelé mais la mise en scène laisse à désirer... Trop lent, parfois trop prévisible, mal interprété à certains moments... En fin de compte on a l'impression de regarder un banal téléfilm du dimanche après midi ! A moins d’être fan de Nicole Kidman, le film ne mérite que très peu d'attention.

Outre le fait que ce film est archi intrigant, que l'on est plongé immédiatement dans l'ambiance proposée et que l'on ne lâche pas l'intrigue une seule seconde, voilà quelque chose qui est à la fois bien amené et surtout interprété avec brio, tant par N. Kidman qui excelle réellement dans ce type de film et qui sait transmettre l'angoisse impeccablement, tant que par C. Firth pour le coup totalement inattendu dans ce genre de personnage ou encore M. Strong toujours aussi bon. Et en effet, ce sont les héros qui portent la majorité de l'intérêt de cette intrigue, tant par les liens entre eux et surtout leur manière de faire monter la tension, même si cela n'est pas toujours très bien abouti, surtout pour ce qui est de la conclusion, mais le scénario tient également sa réussite de son ambiance parfaitement mise en scène tout du long et surtout qui monte petit à petit au film de l'avancée pour nous plonger dans l'atmosphère et cela immédiatement tout en maintenant l'attention à son apogée vue les nombreux rebondissements créés. Et en dehors de ce mystère rudement bien mené bien que de temps en temps un peu répétitif et pas si orignal que cela pour ce qui est du fond de l'histoire, on est tout de même happé pendant la totalité de ce qui est établi pour tenter de nous emmener dans le même état psychologique que l'héroïne, ce qui fonctionne plutôt pas mal sauf peut être pour ce qui de la manière dont le film se conclu, à la fois dans son contenu même qui n'est pas du tout à la hauteur du suspense qui entoure l'intrigue et à la fois dans la façon dont la fin tente de justifier l'ensemble, qui n'est pas assez convaincant, même si le dénouement reste tout de même du même niveau de surprise que l'ensemble du film par le retournement de situation qui est bien sympathique bien que plus ou moins évident et cela assez rapidement, mais l'intrigue parvenant parfaitement à semer le doute, on reste jusqu'à la fin avec une petite hésitation que l'ensemble. Un bon film britannique bien adaptée d'un roman qui se prête parfaitement à l'exercice par la teneur de son suspense, ce qui fait plaisir mais n'a rien d'étonnant pour ce type de film bien stressant et à la mise en scène très soignée ce qui ajoute à l'atmosphère générale, et au scénario suffisamment solide pour tenir l'attention jusqu'au derniers instants, et même si tout n'est pas extraordinaire pour un film si bien amené, on ne décroche pas une seule seconde et on en ressort tout de même assez conquis!

Doté d’une certaine originalité, le pitch semblait intéressant et les têtes d’affiche que sont Nicole Kidman et Colin Firth, complétées par la présence de Mark Strong, donnaient envie de voir le nouveau long métrage de Rowan Joffe. C’est vrai quoi, tout cinéphile qui se respecte apprécie ces immenses acteurs. Alors comment est le résultat ? Eh bien comme les critiques spectateurs et presse l’indiquent, le sentiment à l’égard de ce film est assez partagé. Bon, sachez que je suis dans le même cas de figure. Pourquoi ? En premier lieu, le début intrigue. D’accord, les cas d’amnésie ont été souvent traités au cinéma. Mais de voir une femme subir malgré elle l’effacement de tous ses souvenirs au quotidien après une nuit de sommeil, alors là on sort des sentiers battus. Ce n’est pas pour autant qu’il faut louer les mérites de Rowan Joffe quant à l’imagination du scénario, puisqu’il n’a fait qu’adapter le roman éponyme de S.J. Watson, lui-même inspiré par une histoire vraie. Mais je crois qu’on peut le féliciter d’avoir flairé le bon filon, tout du moins le potentiel qui s’en dégageait. Si seulement il n’avait pas pêché dans la mise en œuvre… Et pourtant, il réussit à embarquer le spectateur dans le périple que va devoir suivre Christine (avec l’aide de son neuropsychiatre) pour reconstruire son passé, condition sine qua none pour à nouveau avancer. Pour ce faire, placer le public au même niveau que l’héroïne est astucieux. Le souci est qu’on tourne en rond sans réellement progresser et la répétition des coups de téléphone et des vidéos devient peu à peu lassant et donne l’impression qu’on piétine. Et pourtant, les informations relatives au passé arrivent les unes après les autres, au compte-gouttes. Cette lenteur en rebutera certainement plus d’un, à commencer par moi bien que je considère que ce soit bien vu de la part du réalisateur car ça reflète bien toute la difficulté du processus. Le principal souci est que (et là je parle pour la version doublée en français) le ton est terriblement gnan-gnan, larmoyant à souhait, et ça en devient presque déprimant. En tout cas ennuyeux malgré l’esquisse de plusieurs pistes possibles. En effet, on se prend à penser que Ben Lucas (Colin Firth), le docteur Nash (Mark Strong) ou un parfait inconnu peuvent être tour à tour responsables de l’état de Christine. Au gré des images, un détail apparait. Un détail d’importance spoiler: (une cicatrice sur la joue droite)
. Mais on attend… on attend, et on attend encore que l’histoire rebondisse enfin. Et quand on n’y croit plus, il arrive enfin. Pour preuve, mon épouse est partie au lit juste avant le rebondissement. Toujours est-il qu’à partir de ce moment-là, "Avant d’aller dormir" reconquiert tout son intérêt et fait tomber les masques, sauvant ainsi le film de la médiocrité à laquelle il semblait promise. Chez le spectateur qui sera allé au bout, il restera probablement en mémoire le goût désagréable laissé par l’ennui de la première partie. Et pourtant, on ne peut pas dire que les acteurs aient démérité, loin de là. Nicole Kidman interprète à merveille son personnage à la fois désemparé, perdu, apeuré, et plus ou moins désorienté. Les yeux rougis par la détresse et les larmes complètent le portrait de cette femme en quête de reconstruction. Quant à Colin Firth, il est une nouvelle fois impressionnant, car il joue sur deux facettes diamétralement opposées. Opposées mais pas forcément incompatibles. Vous comprendrez mieux en regardant ce film si jamais vous le regardez, ou en réfléchissant sur la psychologie humaine. En ce qui concerne Mark Strong, par son port droit et quelque peu austère contrastant fortement avec sa totale implication, il rend son personnage inquiétant. J’aurai donc tendance à dire que "Avant d’aller dormir" est un film tout à fait dispensable si on occulte la qualité de jeu des acteurs, et l’originalité du scénario. Après, vous faites ce que vous voulez, mais si jamais vous deviez vous lancer pour ensuite le regretter, vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas un peu prévenu...

Un thriller psychologique prenant de bout en bout, et dont les rebondissements sont très intelligents. Le film Avant d'aller dormir est d'abord une adaptation d'un livre à succès, mais il a su travailler également par lui-même, avec l'aide de l'auteur pour lui rester fidèle, et cela se sent : tandis que Kidman étudiait les réels troubles de la mémoire dus à des traumatismes, Strong prenait quelques leçons de médecine psychiatrique, et Firth suggérait quelques élargissements du livres (il a inventé le tableau blanc sur lequel Ben écrit les tâches de la maison pour sa femme). Le travail en amont se voit à l'écran, le résultat est un jeu d'acteur crédible et sans être dans la caricature de l'amnésique (chapeau à Kidman pour qui le rôle n'a pas dû être une sinécure...) et du psychopathe dérangé (pas de spoil, mais la personne en question joue avec une froideur volontaire qui fait vraiment frissonner... On ne l'attendais pas dans ce registre, c'est brillant !). La véritable force du film est que l'on ne sait jamais quoi penser, qui a raison et qui nous ment depuis le début, et l'on découvre en même temps que Kidman un passé en forme de puzzle désarticulé qui devient effrayant au fur et à mesure que l'on s'approche des causes de l'amnésie... Un final en catharsis violente, un tour de force juste avant le générique qui arrive bien vite (le film dure tout juste 1h25 !). Le seul petit détail qui fait rire involontairement est le coup du fer à repasser à la fin, sans en dire davantage, on se demande ce qu'il faisait là comme par hasard... Mais le final reste très fort en émotions et le jeu des acteurs y est pour beaucoup. Kidman, Firth et Strong sont le trio gagnant de ce thriller psychologique très travaillé et avec de nombreux rebondissements efficaces.

Hitchcock n'aurait pas renié ce film puisque tous les ingrédients du thriller psychologique sont réunis. Un casting réduit et parfait, Nicole Kidman et Colin Fairth sont remarquables, les jeux de flash back et d'incompréhension réussis, comme l'usage du gros plan et de l'effet de surprise. Une réussite à ne pas manquer

Cette histoire d"amnésie récurrente est peu crédible, mais elle permet d'établir un scénario au suspens psychologique assez oppressant, surtout grâce au talent de Nicole Kidman.

J'avoue qu'après Prometheus, quand j'ai vu "Produit par Ridley Scott", j'ai un peu flippé, mais certains facteurs pouvaient permettre de partir positif (le titre du film ne fait pas partie de ces facteurs...).

Évidemment, Before I go to sleep est un thriller psychologique qui parle de mémoire et d'amnésie, tout va donc se jouer sur ce qui est vrai, ce qui est faux, sur ses twists, ce qu'on devine, ce qu'on ne peut pas deviner, ce qu'on croit deviner à tort ou pas, et également sur la performance de ses acteurs pour rendre tout ça crédible.

Oscar du démarrage le plus rapide !

Direct, comme ça ! Cinq secondes de film, et on est parachuté au milieu de l'essentiel de l'intrigue, pas de préliminaires, on s'en fiche, on a pas le temps. C'est pas plus mal comme ça, certains films ont déjà prouvé que mettre une exposition de cinquante minutes avant que quelque chose d'intéressant se passe, ça ne sers à rien, mais enfin bref... Du coup, le film est beaucoup plus rythmé et beaucoup moins ennuyeux que prévu, la musique, bien que très classique dans le genre, aide également à ça.

Pour ce qui est de la réal, je trouve certains effets de lumière un peu étranges, très "jaunes" (Zack Snyder, sors de ce corps) mais peut-être que j'étais trop fatigué, RAS pour le reste, on ne jugera pas de la qualité des enregistrements vidéos réalisés par une caméra pocket, tout est expliqué par le film.

Le petit reproche qu'on peut faire si situe au niveau de la chronologie de l'oeuvre. En effet, spoiler: on nous met un petit panneau pour nous resituer après 5 minutes
, et plus rien après, et j'avoue qu'arrivé à la fin du film, j'ai été un peu surpris par les évènements. Tout cela n'est pas si important, mais ce serait dommage de perdre quelques spectateurs en route.

Mais bref, l'essentiel n'est pas là non plus.

Le film est très riche en rebondissements, on en voit certains venir, d'autres pas du tout, et Rowan Joffé parvient parfois également à nous aiguiller sur de fausses pistes. En moyenne, je dirais que le film arrive plus souvent à nous surprendre qu'on s'y attendrait. Ce qui est étonnant, c'est que beaucoup de films de ce genre nous embarquent directement et on commence à trouver des reproches sur la fin. Ici, on trouve des reproches sur le début qu'on remet en question au fur et à mesure que le film avance.

Pourquoi? Simplement parce qu'un scénario comme ça, bien que légèrement torturé, permet, au-delà des apparences, de prendre de très larges libertés. C'est simple, en admettant qu'une personne ne se souvient de rien spoiler: d'un jour à l'autre et en considérant qu'elle commence peut-être à guérir,
on peut excuser toutes les éventuelles incohérences, et en effet, je n'ai rien vu de très flagrant dans ce film hormis le détail chronologique, car il est vrai que Nicole Kidman, spoiler: après un certains temps d'accident, parvient soudain trèèèèès vite à rassembler des morceaux
. Mais encore une fois, une habileté scénaristique permet de justifier ça.

Pour en revenir à Nicole Kidman, malgré le petit coup de vieux qu'elle a pris (hum... surtout au niveau du visage), elle joue plutôt bien, mais celui qui m'as bluffé, encore et toujours, c'est Colin Firth. C'est quand même dingue les qualités d'acteurs qu'à ce mec pour nous rendre crédible chaque petit mot ou émotion.

On ressors donc de tout ça un peu chamboulé, mais en ayant passé un bon moment. Avant d'aller dormir est donc un thriller efficace, pas révolutionnaire, mais efficace.

Adaptation de l’œuvre de l’écrivaine S.J. Watson (et pour une fois j’ai lu le livre), Avant d’aller dormir bénéficie d’une intrigue plutôt forte. Une femme se retrouve avec la mémoire qui flanche et redécouvre donc sa vie ou du moins ce qu’on veut bien lui faire croire. Le film fonctionne sur son trio de personnages et c’est là l’une des faiblesses du film de Rowan Joffe qui ne prend pas le temps nécessaire pour les installer au cœur de l’histoire. Et puis il faut bien dire que Nicole Kidman se montre difficilement convaincante avec son visage figé qui ne réussit plus qu’à faire couler des larmes de son visage. Vous risquez de dormir plus vite que prévu !