Avis sur Insidious : Chapitre 2

Ce James Wan a vraiment pas fini de faire parler de lui. Après l'excelent Conjuring, place au second opus d'INSIDIOUS dans la même année. Autant le dire tout de suite, le concept est le même, donc ceux qui n'ont pas été séduit par le précèdent, tracer votre route!
Le 2 n'était pas calculé dans le calendrier du réal' alors c'est vraiment fort! On plonge dans le passé de Josh, et dans l'espace temps des scènes du 1, tout cela nous plonge directement dans l'ambiance avec pour final beaucoup de réponses : celles qu'on se posait, et celles dont on se doutait même pas.
Pour les fans, celui-ci fera sans doute moins peur, car les mêmes ingrédients sont là, mais c'est une très bonne suite, la boucle est bouclée.
Une mention spéciale à Patrick Wilson qui est vraiment EXCELENT, son jeu d'acteur est encore plus performant. Evidement James Wan s'est invité dans son film, je laisse les fans le chercher :P

Réalisant pour la première fois une suite, James Wan a eu l'intelligence de partir avec un atout certain pour ce chapitre 2 en se munissant d'un scénario qui ne recycle pas le premier opus mais qui, au contraire, vient l'alimenter. En effet, l'histoire du film se situe juste après la fin du premier volet et si l'on reste dans le genre du film d'horreur, le scénario ajoute des notes d'humour, une histoire de serial-killer, de possession et même de voyages aussi bien astrals que temporels. Le cocktail, parfois un peu maladroit, n'en est pas moins efficace d'autant plus que la mise en scène de Wan est de plus en plus affûtée, nous offrant de superbes plans en mouvements qui utilisent à merveille le hors-champs et se trouvant très inspiré quand il s'agit de filmer le monde des morts. Et si la fin est un peu trop facile, l'ensemble est de qualité et prouve qu'une suite de film d'horreur peut être bien quand elle a un scénario (et oui, ça aide !). Et qu'on a aussi Patrick Wilson devant la caméra car jouant aussi bien les méchants que les gentils, il se montre toujours à l'aise.

Le premier film avait placé la barre tellement haut et avait confirmé le talent du jeune réalisateur australo-malais géniteur de la saga Saw, comme un des maîtres de l'épouvante moderne. Conjuring a confirmé le talent de Mr Wan. Sans nous laisser une once de répit, on enchaîne direct sur cet Insidious 2.
Les amateurs comme moi des oeuvres de James Wan retrouvent avec délice un univers familier, les coloris gris clairs, le rouge sang vif, les effets de lumière, et bon sang cette musique glaçante.
L'histoire est cousue de fil blanc dans ce dernier opus, néanmoins elle tient quand même en haleine jusqu'à la fin. Ce qui est un exploit quand on sait que dans le genre, le risque d'insomnie peut vite guetter les amateurs du genre, surtout si la mise en scène, et la direction d'acteur n'est pas au rendez vous. Ici que nenni de tout celà, le duo Wilson-Bryne fonctionne aussi bien que dans le premier volet. Le jeune fils est toujours aussi mystérieux. La maison familiale bien qu'immense se révèle très vite oppressante.
Bref on croit connaître son cinéma, ses ficelles, mais Maître Wan est toujours aussi surprenant. Il est dommage qu'en bisbille avec les grosses boîtes de production qui ne veulent le cataloguer que comme réalisateur de film d'horreur, ce surdoué ait décidé que ce dernier long métrage serait don dernier dans le genre. On en viendrait presque à regretter qu'il ne nous fasse plus sursauter sur notre chaise..

Insidious 2, ou comment faire une suite supérieure à son prédécesseur. Il suffit pour cela de quelques ingrédients. La réalisation sublime de James wan offre des plans tous très inspirés, nous offrant des moments tantôt calmes et posés, tantôt très prenants et filmés caméra à l'épaule, ce qui renforce grandement l'immersion dans le film. La photographie nous offrant des teintes rouges et bleues est très intéressante et propose un aspect assez glauque (les ombres rouges rappelant évidemment le sang) à l'ensemble. Le scénario quand a lui est plutôt bien construit et offre une histoire beaucoup plus intéressante que celle de son prédécesseur, nous apportant de nombreuses réponses et faisant beaucoup de références au premier film. Le film fait peur, en utilisant la "chose cachée dans le noir", ou en se servant du jumpscare intelligent, car se basant sur l'image et non sur le son pour effrayer. Les scènes d'éprouvantes sont très rythmées et mettent réellement le spectateur sous tension. Pour finir, James wan ne cache pas son amour pour ses aînés, nous offrant des clins d'œil a Romero ou encore au Shining de Kubrick (quasiment tout le film en fait). De très bons acteurs, d'excellents décors, des maquillage réussis, une réalisation parfaite. Insidious 2 est sans aucun doute un très bon film, tout aussi excellent que l'était The Conjuring sortit un mois plus tôt ! Le maître de l'épouvante moderne confirme donc sa suprématie sur ses collègues réalisateurs.

James Wan, Patrick Wilson, Rose Byrne...On prend les mêmes et on recommence! Le premier "Insidious" ètait une petite production qui jouait plus ou moins sur les peurs primales. "Insidious" deuxième du nom est une suite qui n'apporte strictement rien à l'original en confirmant ce que l'on pensait dèjà: James Wan n'est l'homme que d'un film culte ("Saw") et d'une excellente sèrie B sur le mècanisme de la vengeance ("Death Sentence"). Le reste n'est que recyclage, dèjà vu et suites « bankable » , d'un metteur en scène qui va devoir changer de disque s'il veut à nouveau nous surprendre! Certes, l'ambiance fonctionne avec les effets d'angoisse et de surprise habituels au genre mais le reste beaucoup moins, lourdement surlignèe par une interprètation calamiteuse de Patrick Wilson et par quelques sèquences bien connues qui misent tout sur les sursauts et les hurlements! Rien ne tient vraiment en haleine si ce n'est chaque scène avec Rose Byrne! Tellement belle quand elle est morte de trouille via la superbe affiche du film qui n'est finalement qu'un biscuit apèritif, une suite « logique » du chapitre 1 avec des protagonistes qui ne font que jeter des dès ou ouvrir et claquer des portes qui se prèsentent à eux! De plus, il y a des longueurs et une fin bâclèe qui se retournent un peu plus contre ce deuxième volet dont le scènario est plus ou moins mal fichu! Dommage...

INSIDIOUS : CHAPITRE 2, marquerait la fin d'un long règne pour James Wan dans le domaine de l'épouvante ? Au vu du résultat, excellent, on espère qu'il reviendra très vite sur sa décision... Notre critique est ligne !

Un mois et demi à peine après le carton planétaire de « Conjuring : les dossiers Warren », James Wan est déjà de retour avec « Insidious : Chapitre 2 », suite du fructueux & efficace précédent volet. Annoncé par Wan comme étant probablement son dernier film dans le genre épouvante / horreur (il préférerait tourner la page, CQFD), « Insidious : Chapitre 2 » reprend exactement le récit là même où il s'était arrêté. En somme, on prend la même équipe et on recommence : James Wan à la réalisation, Oren Peli, Steven Schneider & Jason Blum en qualité de producteurs, Leigh Whannell à la plume, John R. Leonetti comme DP, Joseph Bishara comme compositeur, le monteur Kirk M. Morri et Patrick Wilson, Rose Byrne, Ty Simpkins, Lin Shaye, Barbara Hershey, Angus Sampson et Leigh Whannell face caméra.

Synopsis Allociné : Après tout ce qu'elle a affronté, la famille Lambert s'efforce de reprendre une vie normale, mais le monde des esprits semble en avoir décidé autrement. Josh et Renai vont tenter de découvrir le secret qui les relie au terrifiant monde des esprits.

L'air de rien, on peut dire que James Wan sera devenu le king de l'horreur en un temps record. Fidèle aux ficelles du genre – ses œuvres sont généralement de jolis mash-up des sous-genres de l'horreur – James Wan peut également se vanter d'une filmo équilibrée, exigeante et auréolée d'une véritable patte artistique singulière, marquée par des motifs récurrents : poupées maléfiques (« Saw », « Dead Silence », « Conjuring »), appareils photos souvent représentés comme une menace (« Saw », « Dead Silence », « Insidious », « Conjuring »), maisons hantées (« Insidious », « Conjuring »), moteur dramatique animé par l'envie de parents d'aider, de venger ou de tuer leurs chérubins (« Death Sentence », « Dead Silence », « Insidious », « Conjuring »), patient malade dans un hôpital (« Saw », « Insidious : Chapitre 2 »), dispositifs qui servent à mesurer le temps (métronome ou cliquetis d'une horloge, « Insidious », rouages des machineries meurtrières de « Saw » …), utilisation de babyphones ou d'une penderie comme accessoires de terreur (« Insidious » et sa suite, « Conjuring »), jeux d'enfants au service de la peur (cache-cache, le jeu du « tu brûles ») … bref, un authentique panel de letimotivs redondants qui permettent amplement à James Wan de mériter le titre d'auteur.

Et ce n'est pas tout, puisque les films du jeune cinéaste, financés pour trois fois rien, cartonnent au box-office !! Des produits au budget ridicule et à la rentabilité colossale, quoi de mieux pour se trouver une place à la barre d'un blockbuster maousse, comme « Fast & Furious 7 » par exemple que James Wan réalise en ce moment même.

Mais revenons à nos moutons, dans « Insidious : Chapitre 2 », peu de changements scénaristiques en apparence, puisque le tandem James Wan / Leigh Whannell conservent le même univers (« Le Trou Noir » et « L'Autre Monde ») et proposent simplement une extension de la mythologie du premier. Un choix judicieux, qui permet à la fois aux spectateurs de se représenter les émotions des personnages et de replonger dans la galaxie surréaliste très Lynchienne d'« Insidious » sans grande difficulté.

Pourtant, quelques nouveautés prodigieuses. Tout d'abord, l'inversion de rôle pour Patrick Wilson, qui se trouve désormais sous l'emprise d'un esprit malin, trouvaille profitable même si relativement « facile » il faut l'avouer. Ensuite, les nouvelles créations, assez ingénieuses, dont les dés surnaturels avec lesquels Carl, le médium, communique avec les morts, ainsi qu'un trotteur pour bébé « possédé ». Enfin, et surtout, l'explication sur les origines de la « Mariée en Noir », personnage phare de la saga, à l'aide d'une séquence en forme de prequel mais aussi d'hommage à « Psychose ». Très astucieux !

De même, on peut féliciter James Wan et Leigh Whannell pour recycler en pagaille les poncifs du genre avec une réelle efficacité et faire à nouveau feu de tout bois. Au programme : creepy puppet, scène found footage dans un hosto désaffecté, jump-scares bien dosés, acteurs bien dirigés (Rose Byrne, les enfants), passages ludiques relaxants (les séquences avec les compères chasseurs de fantômes), musique stridente oppressante et quelques moments de frousse générale.

Certains pourront rétorquer une mise en scène peut-être trop démonstrative, mais le fait est là : la première heure fout vraiment les jetons ! Hélas, James Wan torpille la fin avec des effets douteux (l'apparition brutale d'une photographie lumineuse...) un poil trop prégnants. Dommage.

Bilan : Une suite effrayante et efficace réalisée par un talentueux metteur en scène (James Wan), qui a la justesse de s'écarter du premier opus tout en demeurant suffisamment fidèle aux règles de la franchise.

Anecdote : Leigh Whannell, qui reprend son rôle de chasseur de fantômes, s'est imprégné de son personnage de manière peu conventionnelle. Il a en effet passé du temps aux côtés de vrais chasseurs de fantômes et est allé au Linda Vista Community Hospital, à Los Angeles. Un lieu bien connu des spécialistes du paranormal, réputé pour être véritablement hanté ! Leigh Whannell y est ensuite retourné avec son épouse pour s'offrir une petite chasse aux fantômes en amoureux. Ils se sont assis dans des endroits un peu lugubres et ont invoqué les esprits. Juste après cet épisode, sa femme s'est rendue chez un médium, qui lui a demandé si elle était allée dans un lieu aux plafonds blancs en forme d'arches. La description correspondait à l'hôpital. Elle en informa le médium … qui s'est écrié : « Oui, c'est bien cet endroit. Il ne faut jamais y retourner. Vous avez été à deux doigts de ramener quelque chose avec vous ! »

Insidious : Chapitre 2 est un film, si on peut dire, historique pour moi. Pas parce que le film est génial, mais parce qu'il s'agit du premier film d'horreur que je vais voir au cinéma. Seul truc chiant dans toute cette affaire, je n'ai toujours pas vu le premier Insidious et ne peut donc pas comparer cette suite à l'original. Je la juge uniquement en tant que simple film, peu importe la fidélité au premier film. Et j'ai trouvé ça pas mal du tout! Et je tiens également à souligner le fait que je n'ai vu aucun film de James Wan à ce jour. Le seul truc qui m'a en quelque sorte gêné dans Insidious : Chapitre 2, c'est que je m'attendais à vraiment me pisser dessus mais j'en reparlerai plus bas. En ce qui concerne les acteurs, je n'ai pas grand chose à dire. Patrick Wilson est assez inquiétant en spoiler: père de famille possédé par le démon
dont les réactions sont assez imprévisibles ( à tel point que ça en devient presque comique!!! ), son jeu d'acteur est convaincant mais je pense que James Wan en a un peu trop fait côté mise en scène sur son personnage. Les moments où spoiler: il est assombri devant la porte avec la lumière du jour qui l'enveloppe m'a fait marrer c'est pour dire! Et pareil quand il va dans le salon et qu'il ré-entre dans le cadre 1 seconde après avec une batte sortie d'on ne sait où??!!!
Je sais que c'était l'intention de James Wan de montrer ce côté bizarroïde comique et d'en assumer totalement le ridicule mais pour un film censé être terrifiant, c'est quand même un peu dérangeant de se marrer au milieu de l'intrigue dans la salle de cinéma. Rose Byrne que j'avais uniquement vu dans X-Men: Le Commencement m'a beaucoup plu. Je l'ai trouvé très crédible dans son rôle de mère protectrice et traumatisée de son expérience dans le premier Insidious. Plus le film avance, plus la panique du personnage augmente et l'actrice rend à merveille cette situation si horrifiante! Les autres acteurs: Barbara Hershey, Lin Shaye, Leigh Whannell et Angus Sampson font le boulot. Pareil pour les enfants. Côté visuel, on a quelques idées bien cool dans le film comme lorsque spoiler: Josh se retrouve dans le monde des ténèbres.
Les couleurs et l'atmosphère sont très appréciables à ce moment et donnent une ambiance fun. La réalisation de James Wan colle parfaitement à un truc aussi dérangé que ce film et même si elle frôle de temps en temps le ridicule elle reste dans l'ensemble convaincante et adaptée à un film d'horreur comme Insidious. Et il sait nous faire sauter de de notre fauteuil!!! Ce qui nous amène au point qui m'a à la fois convaincu et pas convaincu, ce sur quoi le film se vend: L'horreur. Convaincu parce que chaque jump scare m'a hissé les poils bien droits, voir sauter de mon fauteuil! ( je retiens surtout spoiler: le vieux qu'on croit mort à l'hôpital dans son lit et qui en fait s'apprête à se jeter sur Lorraine!
Le plus gros jump scare du film sans aucun doute! ) Mais c'est là le problème d'Insidious : Chapitre 2, il n'y a pratiquement aucune tension! Je tiens à préciser une chose. Quand je suis allé voir cette suite au ciné, je venais de voir quelques jours auparavant Psychose qui m'avait mis une grosse claque concernant la tension d'un film! Et là il n'y en a pas. Il n'a que des jump scares!! Alors oui ils sont réussis mais vu que je suis allé voir Insidious : Chapitre 2 au cinéma uniquement pour en ressortir traumatisé à vie, ça m'a un peu déçu sur ce point. Rien de bien grave mais c'est dommage qu'il n'y avait pas plus d'ambiance stressante. La musique de Joseph Bishara est assez discrète pendant le film sans ne pas bien l'accompagner évidemment mais autant dire par contre que j'ai eu des frissons lorsque le titre Insidious apparaît et que les violons se mettent à monter niveau puissance!!! J'en avais presque des sueurs froides, j'aurai aimé ça pour les reste du film mais bon. Et pour conclure, l'histoire. Je ne sais absolument pas si ce second opus trahit le premier film ou s'il s'en détache trop. Quoi qu'il en soit, en tant que scénario tout court, c'est pas mauvais mais ça manque un peu d'ambition. On ressent vraiment cette sensation de terreur et d'étrangeté tout au long du film ( je peux par exemple citer le moment où spoiler: Parker Crane se fait engueuler par sa mère qui veut à tout prix qu'il devienne une fille et plus un garçon. Ou quand Josh possédé étrangle Renai et prend pendant quelques secondes le physique de Parker Crane déguisé en femme.
Assez horrible quand on y repense! ) mais une fois que ça se termine on se rend compte qu'on a pas vu tant de chose que ça. Alors oui je n'ai pas vu le premier film mais on nous fait durant l'introduction un rapide résumé de la situation actuelle de la famille Lambert, et quand on regarde ce qui se passe à la fin, spoiler: leurs problèmes sont résolus
mais c'est tout. Mais bon, je ne vais pas faire mon gros rageux et pester contre un petit détail comme celui-ci. Donc pour terminer ma critique, Insidious : Chapitre 2 est un film que je conseille. Loin de briller, il est cependant divertissant et sait occuper son spectateur pendant 1 heure et 45 minutes. Si vous cherchez un petit film sympa à voir entre potes, vous pouvez tenter votre chance avec celui-là!

Ayant vraiment accroché au premier Insidious de James Wan ( ainsi que Conjuring, un de ses autres films ), j'étais fort impatient de voir ce chapitre 2 !
Et malheureusement, ma déception a été grande ...
Il est vrai que ce film contient encore 1 ou 2 passages vraiment effrayants, mais le reste du film ne fait pas peur même si on s'attend à chaque fois à voir quelque chose d'immense qui ne vient pas !
En second, je n'ai rien à reprocher au jeu d'acteurs qui est, comme dans le premier, vraiment bon .
D'un point de vue musical, c'est encore une grande réussite ( comme dans le premier, on retrouve une ambiance sonore et musicale viscérale, qui fait frissoner de plaisir ) ainsi que dans l'ambiance ma foi recherchée .
Ce qui m'a dérangé, c'est que le suspens et le sursaut laisse place à la révélation et l'histoire plus fouillée . C'est sûr que, dans un sens, c'est bien ... Mais ça n'aurait pas du empiéter sur le reste !
Bref, c'est un film d'horreur sympathique mais en dessous de Conjuring et Insidious chap. 1 .

Je n'aime vraiment pas James Wan, comment peut-on trouver le moindre talent à ce type qui flingue lui-même toutes les possibilités de peur dans son film ? Je n'aime pas Insidious, je n'aime pas the Conjuring et je n'aime pas cette suite ! Le mec refait les mêmes erreurs, c'est pas un mec qui s'améliore, au contraire, c'est tout l'inverse. Ce mec s'empêtre dans son sous cinéma. Si on ose appeler ça du cinéma tant c'est moche visuellement, tant son film c'est la négation totale de ce que doit être un film flippant.

Non que ton spectateur ait peur qu'on lui balance un jump scare ce n'est pas lui faire peur. C'est pas une façon de faire. En plus tous les films du genre utilisent la même musique de merde à chaque jump scare, toutes ces productions se ressemblent. Mais Insidious avec son Dark Maul en tenait une couche, et vous savez quoi ? il n'a pas compris la leçon. Il ne se dit pas que son monde des ténèbres est ridicule ! Naaaan… Qu'on y retourne !

Donc ce mec casse toute possibilité de faire peur en mettant ces jump scare, entre changeant de lieu, de personnages toutes les cinq minutes, comment tu veux faire monter la tension si tu n'es pas dans le réel, avec tes personnages. Considère les un peu et je pourrai flipper.

Wan refuse de faire durer ses scènes, il les coupe avec un jump scare, sauf que ça fait retomber la tension, pourquoi ne pas justement, un peu comme dans la dame en noir, être très lent, avancer pas à pas, jusqu'à que le spectateur n'en puisse plus, qu'il soit paniqué parce que tout est flippant !

C'est filmé n'importe comment, avec une photo immonde, c'est générique au possible, c'est à jeter, tout simplement !

Avant d'entrer dans la salle j'ai entendu une fille dire qu'elle a vu le film hier et que les gens qui entrent dans la salle ne dormiront pas de la nuit !

Bordel ! Si tu as un plus d'un film d'horreur dans ta vie, c'est les mêmes ficelles ! Et un jump scare n'empêche pas de dormir ! Et c'est dommage parce qu'il y a des moments où je me disais, putain continue ton plan, c'est juste trop bien, mais non... genre lorsque le garçon endormi dit à sa grand-mère qu'il y a quelqu'un derrière elle, c'est juste ultra flippant, surtout que c'est cadré de façon à ce que l'on ne voit pas. Putain cette scène aurait dû durer 15 minutes où on aurait vu la grand-mère ne pas oser se retourner dans le noir pour voir ce qu'il y a derrière elle et puis finalement péter un plomb toute seule.

Je passe outre la tentative de remake de psychose ratée, mais j'aimerai que l'on m'explique cette fin ? c'est quoi ça ?

Et c'est moi où il y a une maxi incohérence sur la fin ? (je ne spoile pas) Lorsque l'alarme se déclenche, tout le monde est à la maison. Et 10 s plus tard la femme et la mère rentrent… c'est quoi ça ? deux timelines ? Une hallucination ? un souvenir ? un rêve ? WRF !

Bref c'est nul… c'est de la peur de train fantôme, tu sais qu'un truc va te foncer dessus, tu peux prédire quand… (plus ou moins)… mais il n'y a pas d'ambiance, pas de réelle peur !

Sorti un mois après l'excellent "The Conjuring" du même James Wan,on se disait que cet "Insidious 2" allait être du même tonneau. Sauf que la déception est forte,voire démesurée. Le réalisateur sino-australien,connaît si bien ses effets horrifiques qu'il les réutilise à toutes les sauces: sursauts musicaux brefs et stridents,apparitions fantomatiques dans des glaces ou des rêves,objets qui se déplacent tout seuls,images chocs et fixes... Tout est dans l'art de la suggestion,mais Wan préfère largement le grand bordel sans fil conducteur. On se demande s'il le fait exprès. Comment expliquer autrement la bouffonnerie du personnage de Patrick Wilson? Ou l'humour puéril des deux sidekicks accompagnant le guide spirituel? Ou encore ce final en queue de poisson qui exclut tout sentiment de peur? Les thèmes de la possession et des univers parallèles font toujours recettes,mais savoir où l'on va est quand même le minimum demandé...

Ca pour une surprise.. cela faisais longtemps que je n'avait pas autant fais dans mon froque !!! ^^
honnêtement, tout est bon, tout est là, allez y car je n'en dirais pas plus...

Super suite !!!! On est tous de suite embarqué dans ce deuxiéme chapitre. Tous les acteurs sont là pour notre plus grand plaisir.
La fin nous met l'eau à la bouche... mais je ne dirais rien de plus.
La frayeur est bien présente et les rebondissements aussi. Vraiment mon meilleur fim du moment avec conjuring.
A revoir dés que possible.

Personnellement je l'ai vu j'ai adorer le film critique bonne ou pas faut s'en faire une soie même et je trouve qu'il vaux un petit 41/2 Etoiles sur 5, les sursaut sont bien placer et l'histoire est bien suivie du 1er!

(...)
On peut bien sûr admettre dès les premières minutes du film que l’originalité n’est pas le fer de lance de ce deuxième volet. Et ce sera le cas tout au long du film. Il est également bon d’ajouter que le public ne s’intéresse pas forcément à cette suite pour être bouleversé par un scénario ultra original mais est venu dans la salle pour subir des émotions lié au genre horrifique. Et là, sur ce plan principalement, tout est réussit.
James Wan ne ménage que très peu de temps morts et rend efficace presque chacune des scènes. C’est par son savoir faire et une réalisation très « propre » qu’il réussit son coup. Dès lors, depuis quelques films, on arrive presque à trouver une grammaire cinématographique propre au réalisateur.
(...)
Si la mise en scène souffre cependant de la comparaison avec « The Conjuring » et « Insidious », elle n’est en rien fade ou même passable. Principalement efficace et c’est presque l’enjeu premier de ce genre de film.
La partie casting quant à elle ne fait ni plus ni moins ce qu’on lui demande, Patrick Wilson ne tombe d’ailleurs toujours pas dans la caricature, ou les clichés du genre, pour sa troisième participation à un film de James Wan. L’équipe technique est également au rendez-vous, son monteur, le directeur photo et le compositeur contribuent également à donner du « caractère » au film.
Il ne faudra donc pas rechercher une once d’originalité dans « Insidious 2 ». D’ailleurs le propos n’est pas là. En outre, pour ceux qui veulent avoir une bonne dose de frayeurs, basiques, classiques mais efficaces, le film fonctionne parfaitement. A cela s’ajoute un lien évident et bienvenu entre les deux films (on ne spoilera pas la fin), avec tout de même l’espoir qu’une franchise mercantile ne naisse pas trop facilement. Dans l’attente, James Wan livre un film qui ressemble à une passade aisée à mettre en scène dans l’attente d’un plus gros projet (« Fast and Furious 7 »). Pas forcément risqué, peut-être peu impliqué, mais totalement appliqué et abouti dans son résultat. Le public des salles obscures l’a bien compris et n’en demande pas plus dès lors que les fauteuils tremblent dans le noir.