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    Ça tourne à Séoul ! Cobweb
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    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Un film qui filme le tournage d'un film......On pensera à la nuit américaine de Truffaut, plus récemment à "Coupez" de Hazanavicius, ...Je dois dire que j'ai plutôt été enchanté par ce film coréen, si vous cherchez un peu de fraicheur au cinéma, vous devriez y trouver votre compte...Le scénario est simple, un réalisateur coréen Kim Jee Woon, pour ne pas le nommer décide de changer la fin de l'un de ses premiers films, ( en noir et blanc pour qu'on comprenne et c'est bien utile)...Le réalisateur est magnifiquement interprété par Song Kang Ho, déjà aperçu au cinéma dans Parasite entre autres...L'actrice principale du film est Krystal Jung, aussi belle que convaincante...Le scénario fonctionne très bien, le montage est parfait, la lumière, la photographie, et j'en passe ( rien à envier aux américains) , on a même le droit dans la bande son, à France Gall avec "poupée de cire", la chanson devient merveilleuse à ce moment, et hypnotisante elle est......Je dirais que la mise en scène est parfaite, que l'originalité du film fait rebondir le spectateur à plusieurs reprises, et que la fin est plutôt subtile.....Bref un film qui sort de la routine, et que je conseille vivement.......
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juin 2023
    Après Ne coupez pas ! (Japon) et Coupez ! (France), c'est au tour de la Corée de présenter sa comédie burlesque de tournage qui dégénère... Cobweb (Dans la toile) est un bon moment de rigolade, trop long pour ne pas connaître une baisse de rythme (2h15 qui auraient tout aussi bien pu n'être que 1h45 sans perte de gags majeurs), porté surtout par son hommage sincère aux réalisateurs de cinéma passionnés (parfois trop) par leur œuvre. Dans le rôle du chef-d'orchestre qui rame pour maintenir son projet hors de l'eau, Song Kang-Ho (Parasite) brille comme à son habitude, en conflit constant avec ses comédiens extravagants (dont le trop rare Jung Se-Oh nous rappelle combien il est bon à jouer les personnages idiots, et si vous aimez : regardez Korean Fried Chicken...), et avec les producteurs colériques qui menacent le tournage... Beaucoup de gags fonctionnent, les personnages sont attachants, la mise en scène est correcte, les effets spéciaux ne sont pas excellents (le feu, l'araignée), et surtout le final étonne, plusieurs fois (chose rare). Qu'on sente arriver la scène de feu d'artifice d'humour (le bouquet), on ne s'attend pas à ce qu'elle se lance sur spoiler: la musique Poupée de cire, poupée de son (et cela colle à merveille, un mélange contre-nature qui épate), qu'on voit le très joli plan du réalisateur qui contemple la fin de son œuvre baigné dans la douce lumière du soleil, on se fait avoir par le générique...
    Sans rien vous dévoiler : ne partez pas. Dans cette avant-première cannoise, aucune info n'avait fuité à ce sujet, et la salle s'est vidée presque complètement en l'espace d'une petite minute de générique, tandis qu'on restait pour écouter la jolie musique des crédits... On a bien fait, on a été peu nombreux à découvrir le véritable final du film ! Donc restez bien assis, Cobweb s'offre un rappel original, qui aura récompensé les spectateurs pris dans sa toile...de cinéma.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Simplement drôle, loufoque et décousu pendant une bonne partie, « Ça tourne … » prend de la consistance par la suite comme un film lors de son montage. La forme est originale et le scénario subtil. Se rajoute l’aspect pédagogique sur les techniques de réalisation qui se fond parfaitement dans le récit. Du vrai cinéma, un peu exigeant, mais finalement tellement plaisant qu’il mérite bien quelques efforts.
    Cinévore24
    Cinévore24

    303 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2023
    Le talentueux réalisateur Kim Jee-Woon (2 Soeurs, A Bittersweet Life, Le Bon, la Brute et le Cinglé, J'ai rencontré le Diable) apporte sa pierre à l'édifice des films centrés sur les coulisses du cinéma avec cette fiction sur la fragile cohabitation entre création et chaos.

    Mené par le toujours très bon Song Kang-ho (Parasite) dans le rôle d'un réalisateur perfectionniste en mal de reconnaissance et entouré d'une équipe investie et décalée, un film oscillant sans cesse entre le tournage du film et le résultat de ce qui a été tourné (en mode noir et blanc, musique stridente et jeu volontairement excessif inclus).

    Une œuvre un peu trop classique dans certaines des sous-intrigues qu'il aborde et un peu plus recherchée (mais en même temps un peu frustrante) pour d'autres (comme l'idée du figurant qui se prend pour un vrai détective).
    Une histoire qui n'est pas exempte de longueurs, mais nous gratifie de nombreuses scènes assez absurdes et drôles.
    Un film un peu trop bordélique/hystérique par moments (correspondant plutôt bien à l'aspect jusqu'au-boutiste du cinéma coréen), mais nous offrant une mise en scène des plus soignées, entre aspect making-of et séquences oniriques, et ce jusqu'à un plan-séquence des plus réussis, aboutissement de la vision de son auteur. Car ce qui importe au final, c'est ce qui a été imprimé sur la pellicule.

    Une œuvre plutôt mineure dans la filmographie de son réalisateur, mais un très sympathique (et sincère) hommage à la passion et la détermination. Parce que le talent, c'est d'abord de croire en soi. 6,5/10.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    206 abonnés 864 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2023
    Dans les années 70, Kim réalise un film et décide à la fin du tournage de réécrire quelques scènes pour réaliser un chef d’œuvre. Il convoque à nouveau toute son équipe pour accomplir sa volonté. Un tournage épique et drôle pour un film intéressant sur la création.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    109 abonnés 465 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Kim est un réalisateur qui a la réputation d'être totalement has-been dans le milieu cinématographique des années 1970 à Séoul après un seul bon film. Afin de marquer la postérité et après avoir eu des visions de génie, il entraîne toute son équipe d'acteurs et de techniciens dans deux jours de tournage supplémentaires qui tournent au vinaigre. En salle le 8 novembre.

    spoiler: "Ça tourne à Séoul" est une énième oeuvre mettant en abîme des acteurs jouant eux-mêmes des acteurs. J'ai trouvé le film extrêmement long et alambiqué pour peu d'atouts, l'intrigue est assez banale et le personnage de Kim est le cliché sur pattes de l'artiste en quête de reconnaissance. Une scène cependant vaut réellement la peine de s'attarder : il s'agit du fameux plan-séquence de la scène de l'incendie, qui est impressionnante et a des vertus pédagogiques si l'on s'intéresse au tournage d'un long-métrage. Ça ne rattrape pas le côté décousu et ennuyeux du reste du film.
    Maurice Colonne
    Maurice Colonne

    5 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 décembre 2023
    Comédie hystérique sinistre à clins d’œil cinématographiques multiples, et gags éreintés. Sans doute le navet de l’année.
    traversay1
    traversay1

    3 148 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2023
    Cela fait plaisir de revoir Kim Jee-woon dans un projet personnel, tant depuis une dizaine d'années ses longs-métrages ne pouvaient guère susciter l'enthousiasme. Sous forme de comédie souvent burlesque, voire même de vaudeville, Ça tourne à Séoul ! parle évidemment des affres de la création, chez un cinéaste, thématique plutôt dans l'air du temps, dans un contexte très particulier, celui de la Corée du Sud des années 70, sous dictature militaire, avec une censure artistique très présente. Ces éléments figurent dans le film mais n'en constituent cependant pas la moelle, tant un esprit volontairement foutraque semble le balayer dans un capharnaüm complet, du début à la fin. Au premier degré, c'est donc un divertissement, moyennement drôle, cela risque de varier selon les goûts, et quand même un peu répétitif malgré ses ruptures de ton et ces multiples passages de la couleur au noir et blanc et inversement. L'exercice de style, aussi touffu soit-il, ne méritait pas de durer plus de 2 heures et il est assez raisonnable d'estimer que sur 1H30 seulement, le film aurait gagné en pertinence et en efficacité et n'aurait pas tourné ... à vide, à plusieurs reprises. Au-delà de cet obstacle majeur, ne boudons pas le plaisir de goûter certaines scènes virtuoses et une interprétation de grande qualité, Song Kang-ho soit loué. Un film mineur de Kim Jee-woon restera toujours plus intéressant qu'une œuvre réussie d'un réalisateur au talent limité.
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    26 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 novembre 2023
    Scénario très original, assez foutraque, mais si on se laisse prendre au jeu, on passe un magnifique moment de vrai cinéma. C'est une farce, à prendre comme telle, mais magnifiquement filmée, pleine de rythme et de rebondissements plus ou moins loufoques, dans laquelle on apprend beaucoup de choses sur le cinéma coréen, le métier d'acteur et sur la création artistique.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Pour bien comprendre Ça tourne à Séoul ! Cobweb, il est important de connaître le contexte de la Corée du Sud dans les années 70. Cette période a sonné l’âge d’or du cinéma coréen avant sa chute. Une époque durant laquelle le gouvernement militaire du général Park Chung-hee censurait beaucoup de scénarios. Les studios de production étaient poussés à sortir des films anticommunistes, nationalistes et pro-régime.

    Ce film peut se séparer en plusieurs axes distincts. La plus réussie est sans aucun doute celle liée au réalisateur. Kim est comme obsédée pour faire les reshoots de son film. À travers ce changement, il veut marquer le cinéma coréen. Cela lui permettrait d’enfin pouvoir être reconnu à sa juste valeur. Pour arriver à ses fins, Kim est capable de tout. C’est à ce moment-là qu’on se rend compte de son désespoir. Song Kang-Ho est brillant dans ce rôle.

    Ensuite, on peut voir se distinguer l’axe du tournage. Celle-ci est beaucoup plus basée sur la comédie. Il y a des passages qui poussent la situation dans l’absurde. C’est un régal de voir les crêpages de chignon dûs à ce tournage sauvage. On apprécie l’humour pétillant qui fait toute la différence.

    Le troisième axe est malheureusement le moins convaincant. Kim Jee-Woon a pris la décision de nous montrer les reshoots à travers des scènes en noir et blanc. Un choix discutable, car il casse l’élan de l’histoire. On a l’impression de se perdre dans des passages loin d’être indispensable. Il est intéressant de nous montrer un peu ces images, mais elles s’étirent beaucoup trop.

    À deux axes positifs à un négatif, Cobweb parvient à proposer un contenu original avec l’influence notable du cinéma coréen.
    AZZZO
    AZZZO

    272 abonnés 739 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    Wahou, quel film !
    Un réalisateur raté croit tenir un chef d'oeuvre s'il change la fin de son film. Problème : le pouvoir coréen autoritaire des années 70 refuse. Il va devoir tourner en secret.
    C'est délirant, ça crie, ça court dans tous les sens, les séquences du film noir et blanc se mélangent aux séquences couleur de l'intrigue. Le résultat est épique mais clivant. On peut détester ce grand foutoir comme on peut l'adorer si on se prend au jeu. Mais par-delà l'action, je recommande aux cinéphiles de poser un oeil averti sur la réalisation. Prétextant de filmer un réal fou en quête de plans surprenants, Kim Jee-Woon multiplie lui-même les mouvements de caméra improbables et les séquences d'une grande originalité.
    Un film jubilatoire.
    jeandaniellarge
    jeandaniellarge

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2023
    Déjanté loufoque d'un esprit totalement inconnu en France, une incroyable comédie avec des jeux d'acteurs totalement nouveaux pour notre culture européenne. À voir en VO, il faut s'accrocher mais cela est nécessaire pour s'imprégner de la culture du pays du matin calme.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    13 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 novembre 2023
    Trop compliqué pour maintenir l'attention, même si certains passages révèlent la qualité du cinéaste. Le cinéma de derrière la caméra reste un exercice bien délicat pour le spectateur.
    Jipéhel
    Jipéhel

    22 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Le film qui filme un film

    Je sais, les noms coréens sont difficiles à retenir, mais celui du cinéaste Kim Jee-Woon est loin de nous être inconnu puisqu’il a déjà réalisé des films comme Le bon, la brute et le cinglé, J’ai rencontré le diable ou The Age of Shadows. Cette fois il nous propose durant 133 minutes, une mise en abyme virtuose : une sorte de film dans le film absolument irrésistible. Séoul, 1970 : le réalisateur Kim souhaite refaire la fin de son film "Cobweb". Mais les autorités de censure, les plaintes des acteurs et des producteurs ne cessent d’interférer, et un grand désordre s’installe sur le tournage. Kim doit donc surmonter ce chaos, pour achever ce qu’il pense être son chef-d'œuvre ultime… On n’a pas tellement l’occasion de rire ces temps-ci au cinéma – comme dans l’actualité en général – et ce film, tout en autodérision est vraiment cette occasion… A saisir !
    Le coup du « film qui filme un film », on nous l’a déjà fait : Truffaut avec La nuit américaine et plus proche de nous et dans un autre registre, Coupez ! d’Hazanavicius ou Vers un avenir radieux de Moretti. Kim Jee-woon, plus connu pour des films sombres - 2 sœurs, A bittersweet life ou encore J'ai rencontré le Diable -, revient à la comédie, un genre qu'il avait exploré à ses débuts avec The Quiet Family et Foul King. L’intrigue se situe dans les années 60 / 70, l’époque du grand boum du cinéma coréen. Entre l’idée initiale du scénario et la sortie en salle, il se passait rarement plus de 4 semaines ! Les grands réalisateurs sortaient jusqu’à 10 films par an !!! Les studios sont d’immenses hangars mal-isolés et non-insonorisés ; le manque d’infrastructures et d’équipements oblige les équipes de tournage à partager caméras et plateaux de tournage. Quant aux stars de l'époque, elles enchaînent jusqu’à quatre films par jour, découvrant leur texte depuis des prompteurs à même la prise de vue. Mais va subvenir le coup d’État mené par le général Park Chung-hee ce qui inaugure l’ère d’un régime militaire particulièrement strict où la censure va peser sur toute création artistique. Voilà pour le contexte historique. Bien sûr, ces conditions de travail complètement dingues ne pouvaient qu’inspirer une comédie complètement déjantée. Et c’est le cas. C’est l’histoire d’un plateau en folie, le personnage du cinéaste est complètement dépassé, - le spectateur aussi -, et le tournage tourne au chaos, l’ambiance est explosive et nous, nous éclatons aussi, mais de rire, jusqu’à un ultime plan vertigineux et étonnement triste.
    Song Kang-Ho est une star internationale puisqu’il a tenu les rôles principaux de Parasite et Les bonnes étoiles. Il nous gratifie encore une fois d’une performance étonnante. On notera pour mémoire, malgré la qualité de leurs prestations Im Soo-Jung et Jung-se Oh. Au-delà de la critique d’une époque révolue, ce film nous propose une belle réflexion sur le cinéma et une satire politique pour créer une comédie noire soutenue par une bande-son dans le genre foutraque. Féroce, réjouissant et parfaitement excentrique. Ah oui, j’oubliais… attendez bien la fin du générique…
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Tout ce qui me déplait dans le cinéma de Kim Jee-Woon est ici présent : une écriture foisonnante au point de nous perdre, une lourdeur pachydermique dans l'utilisation des effets et globalement une inaptitude totale à la concision et à l'efficacité.

    Ces désagréments, qui rendaient par exemple J'ai rencontré le diable quasiment non regardable, sont ici atténués par le pittoresque du sujet : le tournage compliqué d'une série B par un metteur en scène raté (parfait Song Kang-Ho, comme d'habitude, dont on ne sait dire s'il est nul ou s'il est génial).

    Par un étrange jeu de miroir, les élans maladroits et le style ampoulé de Kim Jee-Woon entrent bien en résonance avec les manières de faire du principal personnage du film. Si la première partie de Cobweb est tout à fait confuse (c'est l'habitude de la maison), la fin est plus intéressante et la scène finale du "film qui est tourné dans le film" est un moment enthousiasmant. On y voit à la fois le produit final et la façon dont le tournage a eu lieu, comme dans Coupez !, et l'effet produit est aussi amusant que dans le film d'Hazanavicius.

    Il manque toutefois au film un petit quelque chose pour que ce retour de Kim Jee-Woon, qui avait quasiment disparu des radars depuis 2010, soit vraiment réussi.
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