Avis : Lettre à Momo - Page 3

Un nouveau film d'animation japonais comme on en voit de temps en temps. Ou pour le coup, l'histoire se veut assez originale ; et en même temps. Plutôt adressé à un public adulte (le sujet du deuil, même si l'humour est parfois présent. Reste quand même un sujet délicat). Lidée de départ est relativement bonne et l'on sent que le réalisateur met l'accent sur la psychologie et le vécu de la jeune fille. Alliant par la même occasion des paysages sublimes. Ce qui permet, ajouté à quelques situations ou l'humour se distingue ; qui rende le sujet assez délicat ; plutôt bienvenue face à un tel sujet. Mais pour le coup, cette réalisation s'avère totalement maitrisée au niveau du sujet traité et les émotions sont elles. Qu'elles nous emportent une fois l'histoire mis correctement en route et le spectateur pris par l'histoire. Parler des êtres "supérieurs", en traitant habillement d'une jeune fille découvrant une lettre qui va par la suite entrainer une aventure aussi intriguante, que plaisante pour un film d'animation. Assez original. Le film oscille entre moment ou l'on est plus dans le fantastique, mais en même temps. Celui-ci se veut tendre et se distingue d'une certaine drôlerie. Peut être un peu trop mélo ou longuet pour certains. Cette réalisation, montre quand même un sujet et une histoire abouti de A à Z ; qui pourtant n'est pas facile à mettre en scène dans ce type de film (notamment les films d'animation, même si les films japonais d'animation se veulent un peu différent). LA séquence finale, en plus ; d'être émouvante. Se montre percutante, spectaculaire et même si le spectateur à eu un petit moment de baisse de régime. Ramène le spectateur en haleine et nous émeut pour cette dernière séquence. Une belle réussite, qui reste quand même tout public (même si les plus jeunes ne saisiront pas tout et risquent de s'ennuyer à certains moment). Pour le visuel, cela reste un film d'animation japonais et le visuel se veut comme tel ; accentuant en quelques sorte la profondeur des sentiments et des émotions que le réalisateur peut nous faire passer. Une belle réussite qui pourra pour certains, trouver quand même un film assez long. Mais cela, n'empêche pas le film ; de nous convaincre et de nous atteindre tout en alliant différentes émotions.



Par Guillemette Odicino
Grâce aux facéties des trois esprits, le fantastique se fond avec grâce et humour dans le propos réaliste.

C'est plutôt pas mal, assez marrant pendant la première heure et le niveau de l'animation est excellent, tout comme la musique d'ailleurs. Néanmoins, après la première heure, le film décline et nous offre moins de bons moments, moins d'intensité malgré le côté dramatique qui fait son apparition. Difficile de rester attentif de bout en bout à cause des changements de rythme ressentis parfois. Le final est sans surprise malheureusement !!

Les deux seuls défauts du long-métrage sont une intrigue trop longue à se lancer et une animation saccadée.

À part ça le message est beau, l'intrigue est cohérente de bout en bout, un peu d'humour pour alléger tout ça, les visuels sont superbes - comme souvent avec les japonais - le suspense bien géré...

À part lors de l'introduction vous ne vous ennuierez pas devant Lettre à Momo.

Belle découverte et belle surprise. Histoire touchante entre cette jeune fille Momo et sa maman malade. Des personnages attachants que ce soit les yo-kai ou la famille et les amis de momo. Film à voir de toute urgence

Là-haut.
Okiura n’est pas le plus connu des mangaka. Avant 2012, son principal fait d’armes était Jin-Roh en 1999 (pas encore vu). L’histoire se déroule sur une petite île japonaise. La jeune Momo y débarque de Tokyo avec sa mère pour s’installer dans une maison familiale. Le père est mort il y a peu. Il avait laissé une lettre inachevée pour sa fille. Très vite, Momo va découvrir d’étranges personnages dans la maison et apprendre à vivre dans son nouvel environnement. On tient là un magnifique film à tout point de vue. C’est d’abord un ravissement du regard. Les décors et la lumière sont très beaux et le dessin des personnages est à la fois simple et très expressif. L’intégration des plans et l’animation sont très réussies et tout y paraît fluide (y compris cette scènes impressionnante sur le pont pendant la tempête). C’est aussi un film très drôle. Au personnage de Momo, tout en tristesse, répond par contraste les facéties de ces démons burlesques. On rit souvent et franchement. C’est enfin vraiment émouvant. Pas de facilités tire-larmes mais un ton juste et une sensibilité honnête. D’autant que les personnages sont tous super attachants. En bonus, le micro-suspens présent tout du long fonctionne à merveille et maintient jusqu’à la fin l’envie de rester sur cette île de la renaissance. En bref, une très belle réussite qu’on ne pourra que conseiller ! Maintenant, se pose une question : Mais que fait Okiura depuis 2012 ???

Aussi beau qu'un film de Hayao Miyaziki .Atterrissant, drôle , fantastique, magnifique. De la bonne animation japonaise. Miyaziki a pris sa retraite mais il a déjà des successeurs comme Hiroyuki Okiura et Isao Takahata. Sans oublier son fils Goro qui a réalisé les contes de Terremer.

Le fantastique se fond à merveille dans cette histoire réaliste et émouvante de Momo et sa mère. Malheureusement sa longueur fait parfois perdre patience surtout quand celle-ci est plombée par une musique molle et mélodramatique. Les dessins quant à eux sont fabuleux et les dialogues sont posés et accomplis. A regarder bien entendu en version originale. Cependant sa longueur et son scénario complexe freinera la cible des bambins. Jalonnant sur les productions Ghibli, Lettre à Momo est une jolie œuvre qui se laisse simplement regarder malgré quelques passages soporifiques.
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Une histoire assez intime mêlée de problème de la mort d'un parent et de difficulté avec l'autre, un voyage et des créatures improbables. Un mélange avec de la découverte et de la sensibilité assez agréable à regarder avec pas mal d'humour. Un peu stéréotypé mais avec de la poésie et de belles images et avec comme souvent un personnage central qui a environ 12/14 ans.

Après deux ans d’écriture, il aura fallu cinq années de plus pour que le projet arrive à son terme. Le résultat est remarquable de réalisme et de pudeur pour aborder un thème aussi délicat que la mort d’un parent. Instantané délicieux d’un bord de mer, regard émouvant sur une famille en reconstruction, portrait adorable et juste d’une fillette sortant de l’enfance, Lettre à Momo permet aussi au public occidental de se familiariser avec la notion des esprits, bienveillants, facétieux et innombrables, qui habitent les croyances et la philosophie japonaise. Comme le Kappa de Un été avec Coo, la Yokai Parade de Pompoko, Lettre à Momo nous donne d’autres clefs pour comprendre et apprécier. Okiura séduit d’autant plus qu’il se démarque des productions Ghibli. Et lorsqu’il revendique une référence avec admiration pour définir la notion de naturel de son héroïne, il cite un film de Isao Takahata, Kie la petite peste. D’un graphisme nettement plus caricatural que le fin réalisme de Lettre à Momo, le film de Takahata maniait avec brio l’équilibre entre un thème difficile et le ton de la comédie. La parenté s’établie donc en toute logique. Tout aussi logique cette liste encore inachevée de récompenses et de Grand Prix, récoltés dans la plupart des festivals internationaux, Lettre à Momo est une page de délicatesse et de savoir-faire à ne pas rater, et à déguster en famille.

Long, sans intérêt, ET PAS DU TOUT DANS LA LIGNÉE DES ENFANTS LOUPS. Merci la presse bobo qui se gargarise de son propre élitisme !

Alors qu'Hiroyuki Okiura nous avait concocté un excellent Jin Roh, bluffant de profondeur et de subtilités dans l'interprétation de l'histoire, il se laisse aller à la comédie familiale conventionnelle avec Lettre à Momo. Et justement, trop conventionnelle. C'est toujours pareil : l'adorable jeune fille aux bonnes intentions, la mère travailleuse, modèle social de volontarisme mais nécessairement distante de son foyer, les grands-parents serviables et respectables, véritables incarnations d'une sagesse inégalable et ô combien salvatrice, etc. Alors ce manga est bien, certes, autant que les autres. Les personnages et le cadre de l'action sont de très bonne qualité, comme piochés dans les meilleures productions et parfaitement transposés, tout comme la structure narrative d'ailleurs. Donc on ne peut pas dire de cette animation qu'elle soit de mauvaise qualité, bien que les graphismes ne soient pas franchement des meilleurs, mais il lui aurait fallu une identité propre pour sortir du lot et devenir un incontournable du genre.

Encore un film d'animations Japonais où ceux-ci sont définitivement passer maître en la matière.

Un très bon film d'animation visuellement très réussi. L'histoire est très simple (une jeune fille a perdu son père et ce dernier lui a laissé un début de lettre commençant par "chère Momo", cette dernière cherche à savoir pour quelle raison il n'y a que ce début de lettre... Sans oublier la brusque disparition de son père après sa dispute avec ce dernier) se déroule dans un Japon moins urbanisé même si situé au bord de l'océan. Les personnages Yökais (créatures folkloriques japonaises) bien que très malicieux et quelque peu malhonnêtes, apportent la petite touche de fantastique bienvenue au film et pimentent la vie de la timide et réservée Momo. Les personnages sont tous attachants. Un manga à voir.

Sur le fond, c'est drôle et touchant. Sur la forme, l'animation est très soignée. Mais sur chaque point on a déjà vu mieux ailleurs. Un film agréable à regarder, mais qui manque d'ambition, de génie, pour marquer durablement.

Très bon film d'animation, sympa à regarder, on se met vite dans l'histoire et dans l'ambiance.