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ourouty
8 abonnés
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2,5
Publiée le 29 décembre 2012
Trop académique pour toucher le public, Depardieu reste égal à lui même et tient la 1ère partie à bout de bras. La deuxième partie (dans le château) s'enlise: n'est pas Tim Burton qui veut....
Le film est très moche , les décors sont mauvais , mal faits , et donc on reste très en retrait par rapport. On voit les finitions et c'est pas très bon. Les acteurs essaient de s'en sortir tant bien que mal. Mais bon il faut le dire Améris a raté son film.
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2,5
Publiée le 15 décembre 2016
« La cour aime aussi les bêtes de foire ! Sois monstrueux et tu seras à la hauteur ! » Cette nouvelle adaptation du roman de Victor Hugo n'a rien d'une adaptation maladroite comme beaucoup de critiques l'ont pensè! Un style visuel bien de chez nous et souvent inspirè par Tim Burton où le rèalisateur Jean-Pierre Amèris met tant bien que mal sa patte de metteur en scène en proposant une note de poèsie pour un conte assez sombre! Si l'intrigue est intèressante, elle est d'autant plus portèe par un sèduisant casting où l'on retrouve en tête d'affiche l'ogre du cinèma français (Gèrard Depardieu) qui incarne à la fois un forain et un père spirituel! Christa Theret, elle aussi, impose son jeu face au jeune (et talentueux) quèbecquois Marc-Andrè Grondin! On pourra critiquer "L'homme qui rit" pour son manque de fond social mais bon il y a de beaux costumes, de jolis dècors et une belle photographie! Plutôt dèconseillè pour les enfants, le film d'Amèris n'a pas à rougir des productions amèricaines et vise clairement un public international...
Mêlant maladroitement divers influences dans un univers mal défini, Jean-Paul Améris adapte le roman de Victor Hugo à travers une photographie gothique. Son conte baroque ne s’appuie que sur son travail visuel, à défaut du coté politico-social du livre d’origine qui ne transparait que dans les dernières minutes du film et d’une bonne interprétation, les acteurs ne faisant que réciter inlassablement leurs textes artificiels. Ce film en costumes n’a aucune intensité…Qui aurait réellement pu croire un instant que les studios d’Europacorp avait le talent de s’attaquer à de tels chefs d’œuvres de la littérature française?
Quand on y regarde de plus près, les adaptations de romans de Victor Hugo ont toujours été légions. En 2012, en plus de l'adaptation musicale des "Misérables" par ce cher Tom Hooper, Jean-Pierre Améris décidait lui aussi de mettre en scène un autre roman de Hugo, à savoir "L'homme qui rit". De ce roman, on note l'adaptation culte de Paul Léni avec Conrad Veidt dans le rôle de Gwynplaine, ainsi que celle un peu plus libre de Sergio Corbucci. Après, j'ajoute que les adaptations de romans d'Hugo m'attirent comme me font peur étant donné que dans ce domaine, on peut avoir accès au meilleur comme au pire. Cette nouvelle version de "L'homme qui rit" n'est certainement pas la pire de toutes les adaptations en question. Toutefois, Jean-Pierre Améris plombe son film par un traitement beaucoup trop superficiel. Certes, les grandes lignes sont inscrites, avec une critique de la société face aux différences des autres associé à l'histoire d'amour touchante entre Dea et Gwynplaine. Hélas, Améris inculque à son film divers éléments à l'instar d'une esthétique proche de Tim Burton, et de personnages rappelant les "freaks" de Tod Browning. Malheureusement, ces éléments passent un peu à la trappe à cause d'un scénario confus qui commencer à développer certaines choses avant de les laisser en plan, à notre grand désarroi. Améris a certainement voulu trop en faire, sans forcément maîtriser la chose et en survolant la plupart du temps son sujet. "L'homme qui rit" se laisse regarder cependant, même si il demeure frustrant du fait que sa structure soit si bâclée. Trop de défauts scénaristiques viennent gâcher le plaisir et la morale de l'histoire, même si la photographie n'est pas dégueulasse et possède une esthétique qui, à défaut d'être originale, reste belle pour nos rétines.
Mauvais, raté, mal réalisé, mal joué, c'est plus que sans intérêt : cela en devient même énervant ! Juste le décor du champ de foire et les costumes pour 'sauver' le tout.
Aucun intérêt, si ce n'est l'intrigue en elle-même que nous devons à Hugo. Autant lire le livre, votre imagination ira sûrement bien plus loin que dans ce film ! On décèle seulement une volonté (bien vaine...) d'imiter Tim Burton, ce qui est totalement raté. Depardieu joue de surcroît très mal (ce qui ne change pas de d'habitude). Pauvre Victor Hugo, s'il nous regarde, paix à son âme !
Pauvre Victor Hugo, qui s'est certainement retourné de nombreuses fois dans sa tombe ! L'univers qu'il créé sous sa plume dans l'Homme qui rit se retrouve construit presque comme une parodie - et pourtant il n'en est pas une. Les personnages et les dialogues sont complètement risibles, les acteurs sont lamentables, même les décors et la mise en scène sont pathétiques. Face à l'immense richesse du texte de Hugo, le film déploie des bribes de bonnes intentions qui ne font, au mieux, qu'affleurer. Quand on ne sait pas en quoi consiste l'art délicat de l'adaptation littéraire au cinéma, on passe son chemin. Passons d'ailleurs sur le fait qu'il n'y ait aucune contextualisation pertinente, passons sur le fait que le film ne soit pas tourné en anglais (Depardieu aurait pu faire un effort, maintenant qu'il n'est plus français), même si tout cela aurait déjà donné une dimension propre au récit cinématographique. Même si le film semble être tourné pour des enfants, on ne peut pas laisser passer une réplique telle que "comme c'est romantique", dans une adaptation précisément de Victor Hugo, le chef de file des Romantiques : vive l'anachronie. Ce manque du souci historique, esthétique et littéraire se ressent tout au long du film, et plus fortement encore lors du discours de Gwynplain au Parlement, scène qui pourrait paraître hautement parodique. N'oublions pas l'absence totale de subtilité : quand Victor Hugo, en une phrase, écrit "Il lui était difficile de sourire, et il lui avait toujours été impossible de pleurer.", Depardieu nous rabâche les oreilles quant au fait qu'il n'a "jamais, mais alors jamais pleuré", tant est si bien qu'on sait d'avance qui versera des larmes à la fin également pitoyable du film - le romanesque de Victor Hugo ne passe pas. Abstenons-nous d'évoquer les plans grossiers (le visage de Marc-André Grondin qui se reflète au plafond en plusieurs découpes, grâce aux miroirs, c'est très lourd) ou les symboliques exacerbées et accentuées au cas où on les manquerait (les pas dans la neige du début deviennent des pas dans la boue à la fin). Les transitions musicales sont à l'image du tout : pesantes voire oppressantes et loin de toute subtilité. Entendre alors le Cantus in memoriam Benjamin Britten de Paavo Jarvi se révèle être un havre de paix.
Je mets 5 au lieu de 4 ou 4,5 car il faut bien compenser un peu ceux qui descendent ce film à cause de la présence de Depardieu ! Faites abstraction de cette polémique, allez voir ce film, et vous verrez du beau cinéma, une belle histoire, de grands acteurs, de belles images, sans parler de la musique qui est vraiment très belle. Je me suis laissé emporter dans cet univers imaginaire, on ne sait pas où on est, quand cela se passe, dans ce décor superbe, c'est aussi ça la magie du cinéma. Le fait est que cette histoire nous touche car elle pourrait se passer aujourd'hui et dans de nombreux pays car elle parle du rejet de la différence et il est clair que nos sociétés n'en sont pas guéries. C'est aussi une histoire d'Amour avec un grand A. C'est aussi une dénonciation de la fracture sociale, des riches plus riches et des pauvres plus pauvres, déjà à l'époque de Victor Hugo... Ce film c'est du cinéma, mais il y a aussi du théâtre et quelque chose de l'opéra dans cette scène de fin. J'ai regretté que certains passages soient trop rapides mais vraiment, ce film mérite d'être vu, espérons que le bouche à oreille lui permettra de faire un beau parcours.
LE JOKER. L'atmosphère, l'ambiance, l'univers Burtonien, tout est réussi dans la première partie. Mais les mauvaises frequentations du crazy Grondin font de la chambre des Lords un passage raté.
Dommage, dommage, dommage, pour une fois qu'un film français joue dans le registre Tim Burton, aïe, on y met Depardieu, autant mettre des lardons fumés dans un boeuf bourguignon, ça dénature tout....