God Bless America est un film assez difficile à cerner. D'un côté, les motivations de Frank sont tout à fait louables et il rejette tout ce qu'on trouve de pire dans la mentalité américaine. Il est donc difficile de diaboliser ce personnage et même de ne pas s'y attacher, et pourtant, c'est un terroriste en puissance. Ce décalage donne tout un ton humoristique au film (même si ça fait rire jaune), mais lui donne aussi une morale quelque peu douteuse. Le ton du film est au final super léger et on est limite dans un feel good movie, alors Qu'on suit 2 personnes assassiner des gens à tour de bras. Ce qui fait que même si ce que critique le film est très pertinent, la manière de Frank de résoudre ces problèmes est encore plus problématique. Je n'ai aucun doute sur le fait que ce film n'a rien de malveillant malgré sa violence surabondante mais pour autant, le manque de clarté du message porté par le film fait ressentir un petit malaise, malgré la qualité de God Bless America avec ses thématiques sur la société américaine, son humour et ses personnages réussis. Bref, un film appréciable mais assez borderline, je recommande quand même.
À force de se croire plus malin que tout le monde, God Bless America se prend les pieds dans le tapis, et devient à peu près aussi aimable et intéressant que ce qu'il prétend dénoncer. La gamine est insupportable.
Le film offre tout ce que le public recherche, un road movie improbable accompagné de violence gratuite. Je trouve God Bless America fade et dénué d'intérêt. Je comprends le message, critiquant une société américaine malade et blasée, mais c'est maladroitement mise en scène. Je n'ai absolument pas accroché.
Un film décapant et malin qui mérite d'être regardé jusqu'au bout car au delà d'une apparente et très jouissive dénonciation d'une société jugée en pleine décadence , on glisse progressivement ( je l'espère pour vous) dans un malaise qui nous amène au final dans une dénonciation bien différente . En tout cas ce film intelligent ne peut laisser indifférent .
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1,0
Publiée le 21 mars 2021
En fait le seul mot qui puisse décrire correctement God Bless America est prétentieux. Chaque ligne de dialogue du personnage principal donne l'impression d'avoir été écrite par un vieil homme se plaignant de ces maudits enfants et de leur technologie dernier cri ou par un bobo n'ayant absolument aucune conscience de soi. C'était tellement mauvais que c'était douloureux à regarder. Le deuxième meilleure description serait sauvagement inapproprié. À une époque où des types se lancent dans des tueries pour les raisons les plus futiles faire un film où le type qui fait exactement cela est le présenter comme quelqu'un avec qui nous sommes censés être de notre côté est tout simplement horrible. Le réalisateur et le scénariste doivent vraiment retourner au lycée pour apprendre ce que signifie le mot satire car cela ne veut pas dire mettre en musique ironiquement et dans la joie des scènes de massacre. Je pense sincèrement que toutes les personnes impliquées dans la réalisation de ce film devraient être forcées de s'asseoir ensemble dans une pièce sur des chaises en plastique inconfortables pendant que leurs mères leur lisent des lettres expliquant à quel point elles sont déçues de leurs choix de vie...
Non, ce film n'est pas une comédie! Voir ce road movie mortel, ou les 2 protagonistes tuent à tout va pour la simple raison que les personnes qu'ils tuent sont méchantes, sans respect et j'en passe. Non: Ce n'est pas une comédie. Néanmoins, il faut avouer que durant tout le film on ne prend jamais pitié des assassinés! Que l'on sait innocent de crime. Certes, ce qu'on leur reproche est vrai : ce sont des gens ayant perdu une grande part de leur humanité; mais de là à les tuer! Et pourtant, c'est tellement bien construit, bien orchestré, que leur mort ne nous touche pas plus que cela, on finit par s'identifier à ces 2 bourreaux, sans jamais vraiment les juger. C'est ce qui fait la force de ce film. Pour moi, si l'on veut conserver ce terme de comédie, alors c'est une comédie horrifique. Pour finir, l'Amérique en prend un sérieux coup mais je pense sincèrement que cela n'a pas du changer grand chose aux comportements américains dénoncés ici. A voir par tous(>12ans tout de même) pour se rendre compte ce qu'est l'Amérique.
Ça plaît sans doute de voir l'américain moyen tué des gens représentant ce que nous détestons le plus (star de téléréalité, prophète de malheurs etc) d'où la note exagérée j'imagine, mais moi il m'en faut plus. Même si le duo est sympathique (dans son genre) et que certaines réflexions sont réelles, pour une satire je ne peux me contenter de cette critique facile et abrutissante de la société (surtout la société américaine).
bizarre vous avez dit bizarre un film décalé avec la même histoire du pauvre type inconnu et pas aimé qui trouve la célébrité dans un road trip sanglant ,très américain car en France les armes ne circulent pas librement .apparemment aux dernières informations les américains sont plus bêtement méchant et inconscient que les français ,le covid 19 serial killer a plus tué que bien des guerres au USA et aujourd’hui´hui le titre du film est d´une actualité brûlante ,un peu plus de bon sens et d´humanité ferait du bien a cette Amérique de la telé réalité rentré aussi en politique .si l´idée du film faisait son chemin la moitié de l´humanité devrait tuer l´autre moitié et vous caché derrière votre écran d´ordinateur êtes vous bêtement méchant?
Le sujet et l’idée de départ sont intéressants mais ce film ne choisit jamais réellement son camp, et reste constamment à mi-chemin entre comédie burlesque et drame social sur les travers l’Amérique. Les acteurs empruntent également à ces deux registres et ne sont donc pas très convaincants. Au final, God Bless America rate un peu sa cible.
Critique acerbe de la société américaine et de sa télévision-poubelle, ce film propose d'attaquer le mal par le mal, de répondre à la violence par la violence, à travers ses deux personnages principaux qui ne supportent plus la bêtise ambiante, et tuent. Les dialogues sont intelligents, l'humour noir percutant, et le genre road moovie allège un peu le tout. Une franche réussite même si le duo atypique entre une adolescente et un homme mûr aurait sans doute mérité d'être approfondi.
Ce film est tout simplement un chef d'œuvre. Une critique de la société américaine et de ce que devient la société française également et qui prend son apogée à la fin. Les personnages ne sont pas caricaturés, ce qui fait qu'on cherche à les comprendre. J'ai adoré ce film à sa sortie et je l'apprécie toujours autant des années plus tard.
L'idée de départ est bonne mais la mise en scène est beaucoup trop premier degré (en fait ce n'est pas une comédie humoristique...malgré trois notes d'humour noir), surtout dans un pays ayant de vrais problèmes avec les armes et les massacres de masse. Alors effectivement on nous explique les causes de ce pétage de plomb et on ne peut qu'adhérer à cette "purification" de notre monde déshumanisé (l'abrutissement par la télé-réalité, la méchanceté gratuite...) mais rien ne dit que les déséquilibrés qui débarquent de temps à autres avec un fusil d'assaut dans un lycée US n'ont pas le même sens du rejet de notre société imparfaite. Bref, avec de l'humour, il aurait été possible d'en tirer quelque chose (style "c'est arrivé près de chez vous"). Là c'est comme si on cherchait à justifier l'injustifiable, même si on se doute que ce n'est pas l'objectif du réalisateur. Joel Murray est très bon, je ne suis pas ennuyé à suivre la cavalcade sanglante de ces nouveaux Bonnie and Clyde, mais le fond du film me gêne un peu pour applaudir des deux mains comme la majorité des critiques d'Allocine.
Ce road movie tragi-comique ponctué d'homicides ciblés pointe sur une réflexion sociétale on ne peut plus sérieuse, en déclinant quelques-unes des dérives de la médiocratie triomphante aux Etats-Unis - mais qui entraîne hélas le reste du monde. Celle-ci étant abondamment entretenue par la consommation facile et la médiatisation sur une population désobligeante d'égoïsme et de laisser-aller mais servile et acquise à toutes les manipulations tant qu'elle est satisfaite dans son addiction matérielle immédiate. De plus, le duo atypique qui s'adonne à cette remise en cause expéditive est bien campé, et même attachant. Dommage qu’ils ne s’en prennent toutefois qu’aux victimes – consentantes- et non aux responsables. Et si la fin s'avère prévisible - sauf pour le jeune souffre-douleur de la télé qui s'imagine chanteur -, le spectateur que je suis aura passé un heure et demi réjouissante, en se demandant tout de même si la société incriminée - qui permet cependant que cela soit dénoncé dans sa supposée tolérance - est plus sensible à l'auto-dérision qu'à l'auto-critique