Avis : God Bless America - Page 2

C'est trop juste ! Si l'idée de départ est intéressante, on s'attend à un défouloir sur des idiots. Finalement, ce défouloir est plutôt limité, le film ne va pas au bout de son délire ! On sent la nécessité de ne pas atteindre une trop grande censure. Du coup on trouve beaucoup de séquences de transition trop longues, des dialogues à rallonge ou une morale basique pour donner une bonne conscience au délire en question, morale dont on se fout éperdument. Par conséquent, je suis resté un peu sur ma faim, limite ennuyé. Dommage !

Putain, la claque que je me suis prise.
Là je peut dire que je viens de voir un des meilleurs films de toute ma vie, God Bless America est tellement important, il faut le voir.
Ce long-métrage dénonce une triste réalité sur la mentalité de notre génération, la connerie des américains, les émissions télé-réalité toujours plus débiles et pathétiques, etc...
God Bless America est un film jouissif, décapant, intelligent et dôté d'une jolie bande son.
Si une bonne partie des ignorants de cette planète pouvait au moins réfléchir, se poser des questions après avoir vu ce chef-d'oeuvre, ce serait déjà bien!

Sous ce titre patriotique, "God Bless America" n'en est pas moins une oeuvre coup de poing contre une société américaine (occidentale???) décadente et de tous ses abus à travers le parcours sanglant d'un homme et d'une enfant aux comportements plus que subversifs. A travers une succession de scènes violentes, un brin trash, le propos demeure toutefois intelligent avec des dialogues trés bien écrits entre humour noir et réflexions socio-politiques ou autres. Trés bien foutu, ce film est à voir.

« God bless America » avec son titre patriotique, semble vouloir faire preuve d’ironie avec son ton politiquement incorrect. Malheureusement il ne l’est pas autant qu’il le prétend et il se laisse parfois aller lui-même aux travers qu’il prétend dénoncer. C’est un road-movie sanglant et acide sur deux tueurs bien décidés à éliminer tout ce que l’Amérique compte de parasites stupides et méprisables : stars décérébrées de télé-réalité, prêcheurs de haine, animateurs outrancièrement réactionnaires, militants politiques limite fascisants. Ce qui au début s’annonce une critique acerbe de la société américaine où l’argent et la célébrité excuse et justifie tout, se révèle sur la longueur un peu creux voire sombrant dans cette orgie de violence gratuite et de célébration de la vulgarité qu’il veut dénoncer. Le plus symptomatique de cet embourbement dans la violence comme spectacle, c’est le personnage de Roxy, ado dont la révolte n’a d’autre objet que des parents ternes et qui n’a pour credo politique que l’élimination médiatisée de tous ceux qu’elle déteste. La fin se vautre en outre dans une fusillade vraiment clichée où les héros sont tués devant les caméras. Si le film énonce beaucoup de vérités sur notre société du spectacle (ce qui vaut pour l’Amérique est aussi valable ici pour la France) qui valorise la célébrité et l’argent au-dessus de toute valeur morale et humaine, il se laisse aller à un spectacle où la violence n’est pas contrebalancée par une vraie réflexion sur celle-ci où du moins par une mise en perspective avec celle de la société qu’elle se contente de reproduire. Un film avec un début prometteur, mais qui sacrifie trop au spectacle pour avoir une vraie légitimité de contestation et qui finit par n’être qu’un pamphlet hypocrite et un peu irritant, même s’il n’est pas désagréable à regarder.

Une tuerie politiquement incorrecte! Malsain à souhait, jouissif à outrance! On s'éclate du premier au dernier plan! Une séquence dans un cinéma déjà culte! Une mise en scène sublime sur le pouvoir et la réflexion de notre société par rapport aux images! Tara Lynne Barr est la nouvelle Chloé Moretz de Kick ass! On ne s'en lasse pas! On regrette juste que le film perde un peu son rythme au trois quart du film avant une fin explosive!

J’avoue que le début à la sauce “Chute Libre” réactualisé en trash, ça m’a beaucoup séduit. J’avais peur que ça fasse pschitt, finalement ce fut tout l’inverse. Il n’y a pas à dire, ce film tire vraiment tout son pouvoir jouissif du fait que l’ami Goldthwait ne se fixe aucune limite morale sans pour autant perdre le fil de sa démarche. Car oui, je trouve que c’est souvent le risque quand on se décide à lâcher la bride, c’est de partir dans le n’importe quoi. Or, ici, « God Bless America » parvient à jouer son rôle de défouloir jusqu’au bout, en sachant tenir le cap et rien que pour ça, bravo et merci !

Beaucoup de longueurs et d'incohérences, pour un message plutôt confus.

Perso je suis fan du discours de Franck en début de film. Un très bon film, avec un parti pris assez original.

Enfin du vrai politiquement incorrect assumé dans un film drôle et qui fait réfléchir

AH AH AH ! VENGEANCE ! prends ça dans ta gueule et PAN PAN PAN!!
la version indé de kick ass pour nous les beaufs aigris.

Le film tourne en dérision la société Américaine. Les médias et les conservateurs en prennent plein la tête. Humour, provocation et scènes choquantes forment un bon mélange.

Une comédie déjantée en forme de gros plaisir coupable qui n'hésite pas dézinguer les Etats-Unis! Un film qui exauce nos fantasmes de violence et de méchanceté. Plutôt jouissif.

Sous ses aspect de gros défouloir gore et exaltant, "God Bless America" cache un film assez ambiguë, et aux significations parfois étranges... Même si le réalisateur développe des facilitées, il crée un véritable univers complètement jouissif.

Excellente critique d’une TV vide, obscène, violente et décérébrée ayant donnée jour à une génération bêtifier qui ne vit qu’à travers la célébrité et la superficialité : l’imaginaire est sublimé avec légèreté (malgré le côté sanguinolent) alternant avec une réalité d’une très grande sobriété. Tara Lynn Barr habite littéralement son personnage et Joël Murray est grandiose dans un rôle aussi complexe à incarner. Les deux acteurs ont réussis à porter à l’écran ce lien si particulier qui unit ces 2 anti-héros ne se sentant plus à leur place dans une société américaine et qui le font savoir à coup d’humour noire et d’une épopée sanglante.

Il n'avait qu'à éteindre sa télé le gros ! Film nul, dangereux et paradoxalement soumis à ce qu'il dénonce : la télé. Bref, on nous prend bien pour des c*** une fois de plus, mais ça ne pose plus de problème apparemment.