Film terriblement froid où l en devient comique. On sait que Haneke n'est pas le réalisateur le plus positif ni le plus enjoué mais la... Les acteurs, certes, excellents n'y peuvent rien... On ressort de ce film soit avec un énorme fou rire pour dédramatiser soit avec l'envie de se suicider avant 50 ans... Sur les films sur la vieillesse et le temps qui passe, mieux vaut rester sur l'excellent "' Le Chat '" avec Signoret et Gabin, plus ancien
C'est prétentieux comme l'indique son titre, et vraiment déprimant : un vieil homme assiste chez lui sa femme qui agonise d'une maladie neurodégénérative... c'est lent et qu'est ce que ça apporte ? Rien de bon si ce n'est de constater l'"amour" que porte le personnage principal à sa femme, quoique devenu étrange à cause de la démence de celle-ci. Seuls points forts : l'interprétation brillante de Jean-Louis Trintignant et de Emmanuelle Riva.
Ce film sonne juste et permet de prendre conscience de l'importance d'être bien accompagné dans la maladie et la vieillesse. Le duo Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant est remarquable. Grand film.
Un Drame intense, mis en scène de façon implacable par Michael Haneke. Le réalisateur Autrichien nous conte une très belle histoire d'AMOUR, magnifiquement soutenue par deux admirables comédiens que sont Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant. Malgré la sensibilité des dialogues, ni les Golden Globes, Palme d'Or, Oscar ou César ne peuvent m'aider à priser pleinement ce film d'une trop grande tristesse.
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1,5
Publiée le 29 septembre 2020
Mon principal problème avec Amour est sa sensation clinique. J'ai toujours ressenti la présence de Michael Haneke dans ce film et je ne le dis pas dans le bon sens. J'ai toujours eu l'impression de regarder le film en cours de réalisation et de tournage. Le dialogue m'a semblé plutôt forcé et inorganique un problème majeur dans un film qui aspire au réalisme. Pour donner un exemple de microcosme des problèmes du film à quelques reprises dans le film le personnage de Jean-Louis Trintignant George fait voler un pigeon dans l'appartement. La première fois il le chasse mais quand il revient après la mort de sa femme il l'attrape dans une couverture et l'embrasse. Comprenez-le le pigeon représente George embrassant sa femme et sa mort future. D'abord il ne veut pas l'accepter puis il l'embrasse !. Si cela semble forcé c'est parce que c'est le cas. Maintenant la scène du pigeon ne donne pas trop mal au film, en fait c'est assez amusant de voir Jean-Louis Trintignant le pourchasser mais tout le film est fait avec cet 'état d'esprit. Haneke calcule sa réalisation et son dialogue pour essayer de forcer sa relation sur vous et ses messages sur la mort. Malgré les excellentes performances de Jean-Louis Trintignant et d'Emmanuelle Riva. Dans l'ensemble mon plus gros reproche avec le film se résume à ceci c'est ennuyeux tous simplement ennuyeux. En partie à cause du manque de résonance émotionnelle je ne me sentais pas beaucoup impliqué dans l'histoire. J'admets même qu'en tant que personne qui l'a regardé sur un écran sur mon ordinateur portable parfois pendant le film je surfais sur des sites Web en ligne juste pour faire passer le film plus rapidement. C'est le signe que le film a échoué. Amour aurait pu être un grand film mais finalement c'est un alésage calculé...
La vieillesse, la maladie, la souffrance et la mort, ça travaille les gens qui vivent dans leur petit confort, dans leur petit cercle bien protégé de la dure réalité mais les gens de la société réelle la vivent régulièrement eux.
Un exercice de style délicat autour d’un sujet encore un peu tabou, l’accompagnement de fin de vie. « Amour » est un film qui peut émouvoir mais sa surcote par la critique laisse tout de même perplexe. C’est plutôt bien joué, bien qu’Emmanuelle Riva et Jean-Louis Trintignant ont tendance à réciter un peu leurs textes à certains moments. C’est magistralement bien filmé, le scénario est classique et bien mené… Alors que manque-t-il ? La réalisation reste désespérément froide et on observe ce couple sans entrer vraiment dans les sentiments profonds. L’amour qui aurait pu être mis en exergue s’apparente davantage à de l’abnégation de la part du mari qui accompagne son épouse sur le chemin de la mort comme un devoir, une mission. Et cette intensité émotionnelle que l’on attend, n’arrive que vers la fin. Un vague malaise et de la compassion s’installent sans jamais transcender cet amour qui existe pourtant. Ce huis-clos reste un peu cérébral, sans supplément d’âme. Ce film mérite-t-il alors la Palme d'Or ? J’en doute un peu. Si Michael Haneke parvient à nous interpeller sur le sort des personnes âgés confrontées à la maladie et à la mort, il manque de nous émouvoir totalement.
Avec amour suivant ce couple de vieux perdu dans les méandres de la vie, une circonstance malencontreuse surgit l’inévitable attaque, ce corps octogénaire si fatigué, une bonne interprétation entre rêve et cauchemar confronte la réalité, de la douceur burlesque dans cette intrigue funeste. Toujours sans musique tapageuse funny games dans cette mise en scène avec sobriété, la réalisation aime plutôt écouter la musique classique symphonique harmonisée, c’est l’accalmie en 2012, habitué à évoluer dans un univers chic pianiste, l’abonnée participe à l’aventure sans jeu flingeuse, une famille de professeurs retraités et musicienne, d'imminence cultivés.
L’actrice vielle femme interprète le mal en point en une dramatisation de son jeu, un peu de compassion regardant ces scènes, l’acteur vieux monsieur est dans ses pensées, se conduit méchamment, les infirmières sont outrés, ça a du sens parfois, toute une histoire réussie, la question médicale sur la fin de vie, captivante et c’est très bien.
Amour est un film réalisé par Michael Haneke, réalisateur de funny games, la pianiste et j'en passe.
C'est un film très dur, mais à la fois très plat, la réalisation est soporifique et dans son cadre le Realisateur nous montre (par moment) pas grand chose. Même si la force du film repose sur la maladie grave du personnage de Emmanuelle Riva on en reste pas moins perplexe par son jeu d'actrice pas spécialement fameux.
J'ai la forte impression qu'elle ne joue pas mais fait en sorte de débiter son texte, ce qui est problématique quand on a des plans séquence fixe rivé sur elle pendant 10 minutes.
Certains choix de cadre du Realisateur sont très simpliste, le découpage, le rythme est plombant. Évidement qu'un sujet de ce genre est fait pour nous faire pleurer, mais malheureusement les personnages ne sont pas attachant.
Le jeu d'acteur (à l'exception de Isabelle Huppert) fait penser à une pièce de théâtre de fin d'année par une école primaire.
Je suis assez difficile avec ce film car quand le Realisateur a remporter le prix du meilleur réalisateur il me semble qu'il n'était pas venu à la cérémonie alors que son cinéma il le doit notamment aux acteurs français (Isabelle Huppert, Daniel Auteuil, Benoit Magimel ou encore la regrettée Annie Girardot).
Un film à l'ambiance glauque et malsaine, avec une fin très froide.
Amour est un beau film de Michael Haneke, plutôt convaincant. Je pense même l'avoir préféré au Ruban Blanc. Difficile de ne pas faire dans le pathos quand on traite d'un sujet aussi lourd que la mort et la déchéance physique. Ce n'est clairement pas un feel-good movie. Le rythme est particulièrement lent (histoire d'être raccord avec le rythme de vie de ce couple). « La vieillesse est un naufrage », jamais cette citation ne s'est autant appliquée à un film. D'autant que ce genre de fin de vie est malheureusement tellement répandue. Une grande partie du film repose sur le duo d'acteur principaux qui crève l'écran. Le couple Emmanuelle Riva – Jean-Louis Trintignant est magistral et leur amour est tragiquement mis à épreuve. La nomination aux Oscars d'Emmanuelle Riva n'est pas volée (elle aurait même du emporter la statuette à mon goût). Film très émouvant.
Certains pourront y trouver de la longueur, mais celle-ci est primordiale pour installer ce climat de quotidien monotone que traverse beaucoup de personnes âgées. Le réalisateur de La Pianiste et de Funny Games parvient à nous déranger une nouvelle fois en répétant chaque jour le même scénario et ne poser aucune musique. Riva et Trintignant sont incroyables dans cette descente macabre mais tellement sensible. Il nous fait même comprendre et pardonner.
film interessant, je le vois plus en "piece de theatre" je trouve que l'actrice joue mal et recite clairement son texte...je ne comprends pas du coup pour "la palme d'or" oui le scenario est tres bien, mais l'actrice joue tres mal.
J’ai tourné 6 ans autour de ce film repoussant à maintes reprises son visionnage. Au vu des ingrédients (Haneke aux manettes ; le couple Riva/Trintignant devant la caméra ; la Palme d’or obtenu en 2012) ; « Amour » est un incontournable pour les cinéphiles. Mais bon, se confronter à un sujet aussi dur que la fin de vie dans une mise en scène talentueuse mais chirurgicale dont Haneke a le secret ; faut avoir envie et surtout le cœur bien accroché. On sait d’avance que les thématiques dont l’auteur est friand vont rajouter à la dureté du propos : les individus face à des événements qui les brise jusqu’au gâchis de leurs propres existences. Dis comme çà, çà ne fait pas rêver. Là il rompt avec sa tendance à égratigner sévèrement le vernis social hypocrite pour se concentrer sur un drame ordinaire ; tout autant destructeur mais intimiste. Et ça marche ; dès les premières minutes les pièces du puzzle sont en place et on est happé par cette histoire difficile d’octogénaires dont l’un épaule l’autre jusqu’à la fin dans un huis clos aux couleurs ternes. De partout ça sent le sapin. Happé oui, mais sidéré et sans voix tout au long du film. Pas de fanfreluches ni d’effets de manches, mais le courage d’aborder frontalement un sujet tabou sans provocation. Haneke n’est pas dans la demi-mesure tout en restant nuancé et sensible. Souvent taxé de pervers, il montre la fin de vie comme peu l’ont montrée alors ; dégraissée de toute considération religieuse. Prosaïque, athée et laïque : la mort est regardée droit dans les yeux. Haneke souhaite que les images de ses films restent ancrées longtemps sur nos rétines ; gagné, on est grogui et pantois au terme de ces 2h10. Conscient d’avoir vécu une expérience hors du commun mais souhaitant s’éloigner au plus vite de ce film mortifère. Soyez donc bien armés avant de l’affronter. Pour mon compte personnel, je ne pense pas le revisionner un jour ; mais paradoxalement je le recommande fortement… Expérience très éprouvante. tout-un-cinema.blogspot.fr