Avis : Le Garçon et le Héron - Page 9

Un film très complet, très plastique très visuel mais aussi avec un fort univers sonore qui emporte bien le spectateurs là où il doit être, l'histoire est prenante sur des sujets philosophique comme l'équilibre de la vie.

Alors oui honte à moi c'est le premier Miyazaki que je vois et je reconnais que sans le ciné je ne l'aurais pas vu. Pour le Japon je suis plus manga que ce genre de film d'animation. Ce qui est sur c'est que il est impératif de se laisser aller dans son monde, je dirais même dans ses "délires". Délire comme avec les perruches bon ok elles sont énormes et... carnivores etc...Un monde folklorique où se jeune garçon nous emmène et on se laisse prendre. Je suis pas en total admiration mais j'ai aimé dans son ensemble.
NOTE : 7/10

La scène d'introduction est géniale. On sent une animation originale qui joue avec les codes habituels des Ghibli pour encore plus nous troubler. Toute la première partie alterne entre les deux styles des Ghibli : très réaliste et superbement traité avec une petite touche de loufoque par la fantaisie et l'appel de la nature. Tout est troublant, bien construit. Il y a des effets que je n'avais jamais trop vu (des mouvements de caméras bizarres, des distorsions de l'image) et une vrai ambiance à la limite de l'effrayant qui se créé. Et puis... la deuxième partie. Je ne dirais pas que c'est mauvais car ça ne l'est pas mais par contre c'est clairement du déjà vu. Un monde à la Alice aux pays des merveilles avec une multitude de peuples, des nouvelles règles de gravité/de royaume/de monde/de vie/de hiérarchie... Et le problème c'est que ça semble infini et à la fois pas du tout exploré. Il y a ce monde des peruches/le monde des morts/des pélicans et ça fait un peu fourre tout. Après c'est bien trouvé et j'étais globalement fasciné par ce monde mais j'ai trouvé la première partie tellement innovante et originale que la deuxième m'a un peu moins plu surtout que purée ça s'enchaîne à toute berzingue ! Bref, je reviendrai au final de ce film sa première heure qui m'a complètement fascinée !

Super mais seul petit point négatif : y a que moi que ça chiffonne que les petits garcons aient des voix de bonhommes dans les film d’animation jap ?? Pas tout le temps of course mais là ca m’a trigger.
J’ai noté dans mon carnet "DÉCORS WAW" je crois que c’est pour véhiculer l’idée que les décors/paysages sont magnifiques 🙏🏻 jamais déçus dans les Ghibli tfacon.
Bien chaotique comme on aime, je comprends pourquoi il est pas si populaire que ca parce qu’il est tres différent dans autres Miyazaki mais j’ai trouvé un charme, je le conseille du coup.

Un nouveau Miyazaki est toujours un évènement. Et sous la direction du maître, nous avons encore une fois un long métrage d'animation où cette dernière atteint ce qu'elle peut faire de mieux en 2D.
Une atmosphère toujours étrange et merveilleuse aidée par une musique, certes pas aussi forte que celle de Princesse Mononoke, mais qui accoompagne toujours bien l'ensemble.
Mais par contre, c'est assez long à démarrer et surtout, une fois passé dans la partie merveilleuse, ça manque de liant entre les scènes. Comme si chacun avait fait une scène de son côté et que l'on avait tout mis bout à bout.
Mais ça reste toujours une expérience merveilleuse, même si le niveau est plus faible que ses grandes oeuvres.

Déconcertant et foisonnant... merveilleux mais plutôt destiné à un public adulte
Difficile à suivre
Mais terriblement beau

Le film ne correspond pas au attente, d'un film de miazagi. Un visuel lécher mais le manque d'histoire pâli l'expérience.

le garçon et le héron est un très bon film avec des dessins magnifique. je l'ais beaucoup apprécié il est aussi bon que tout les autres film de Miyazaki c'est même mon préféré avec le Château dans le ciel. il est un peut difficile a comprendre, mais il reste quand même accessible, le film mérite un 2ème visionnage.

Quel film ! Amateur récent de l'œuvre de Miyazaki, j'étais heureux de découvrir un de ses films sur grand écran pour la première fois. Et le résultat fut à la hauteur de mes attentes. Tout ce que j'attendais. Pour commencer, la réalisation est une merveille. Une œuvre d'art. Le dessin est époustouflant, les couleurs nous transporte. La musique de Hisaishi nous bouleverse et nous surprend. Thèmes par séquences, parfois mélancolique, parfois inquiétant. Et le lien entre image et son est exceptionnel. Tout est détaillé. Tout est là où il faut. Superbe.
Concernant l'histoire, tous les codes d'un Miyazaki sont là. J'ai été transporté par cette histoire complexe, digne d'un rêve. Les personnages étranges, les formes, les voix, le voyage. J'ai vu ce film comme une œuvre, qu'on observe dans un musée. Je me régale à chaque fois. Bravo à ce monsieur de nous faire partager son univers fascinant. Merci

Film intéressant qui montre le développement de Mahito à travers une belle réalisation et une belle histoire. J'ai pas été plus emballé que ça par ce Ghibli mais j'ai passé un bon moment.

un moment faut prendre une direction scénaristique au lieu de nous abattre de pseudo poésie incompréhensible pour nous parler du deuil en partant dans ton imaginaire sans limite. C'est bien d'avoir de l'imagination mais faut lui donner une direction. Film mou, et ennuyant, sans plot. Nul, à fuir. Sauf si on a bac + 15 poésie art moderne

Mahitio a onze ans. La Seconde Guerre mondiale fait rage au Japon. Il perd sa mère dans l’incendie qui détruit Tokyo et part à la campagne avec son père, qui y dirige une usine aéronautique. Sa nouvelle belle-mère, déjà enceinte de son père, le prend sous sa coupe. Avec la complicité d’un héron cendré doué de parole, Mihito découvre un passage secret qui le mène dans un monde parallèle. Il y pénètre dans l’espoir d’y retrouver sa mère.

Hayao Miyazaki, 82 ans, est de retour, dix ans après "Le vent se lève". Il avait pourtant, à plusieurs reprises déjà, annoncé sa retraite. Pour le plus grand soulagement de ses fans, il n’a pas tenu sa promesse.

"Le Garçon et le Héron" sonne un peu comme un film testamentaire et comme la synthèse de ses films précédents. On y trouve, comme dans "Le vent se lève" ou dans "Porco Rosso", un ancrage historique bien réel et ici largement autobiographique (fils d’un ingénieur en aéronautique, Miyazaki est né en 1941 et sa famille a fui Tokyo en 1944 pour se protéger à la campagne des bombardements). Son héros est un pré-adolescent – ici un garçon alors que souvent il s’agissait d’une jeune fille ("Le Voyage de Chihiro", Le Château ambulant"). Comme Alice au pays des merveilles, ce héros effectue un voyage initiatique dans un monde imaginaire peuplé d’étranges créatures. Il en ressort transformé et grandi et y aura trouvé, comme Mihito à la fin du "Garçon et le Héron" les moyens d’y dépasser le traumatisme originel qu’il avait subi.

Si la palette de Miyazaki est immédiatement reconnaissable, si on retrouve dans son dernier film les mêmes situations, les mêmes personnages que dans les précédents, cette répétition ne produit aucune lassitude. Au contraire. C’est avec un plaisir toujours renouvelé qu’on se laisse emporter dans cet univers à l’imagination débridée, tout à la fois mystérieux et familier.

J’aurai vu trois films magistraux ces dernières semaines : "Killers of the Flower Moon", "L’Enlèvement" et "Le Garçon et le Héron". Ils sont chacun signés par un immense réalisateur octogénaire au sommet de son art. Aucun de ces films n’est crépusculaire. J’ai dit du "Garçon et le Héron" qu’il était testamentaire – dans la mesure notamment où il ouvre dans son dernier tiers une réflexion sur l’héritage et la succession – mais testamentaire et crépusculaire ne sont pas la même chose.
Je ne sais que penser de cette concomitance. Faut-il déplorer que de jeunes réalisateurs se voient éclipsés par de vieilles gloires et que les meilleurs films qu’on nous propose en cet automne 2023 soient les mêmes que ceux qu’on nous proposait déjà il y a vingt ans à l’époque de "Gangs of New York", de "Buongiorno, Notte" ou du "Voyage de Chihiro" ? ou doit-on au contraire se féliciter qu’avant de passer la main ces immenses réalisateurs trouvent encore l’énergie de nous léguer un dernier témoignage de leur impressionnante maîtrise et de leur foisonnante créativité ?

Le garçon et le héron reste une belle poésie de Miyazaki où l'image est belle et l'univers est surprenant. Mais, dans ce conte, seulement la fin reste prenante et captivante pour un début plutôt lent et avec peu de relief.

Un film extrêmement décousu avec un scénario très fin, même inexistant, tournant dans tous les sens, rendant l'oeuvre lourde à regarder. On comprend le concept général mais pas le but philosophique ou le message porté. Les personnages sont peu développés. L'idée anti-guerre laisse perplexe.

Un très beau Myazaki, avec une belle animation et des décors splendides. On y retrouve toutes ses thématiques : le lien avec la nature, les dimensions oniriques, la place de l'enfance...
C'est très beau, avec quelques longueurs qui ne pèsent pas sur le film. Pas de vraie surprise où d'originalité toutefois. On reste dans un univers désormais mieux connu des spectateurs.