Avis sur Du venin dans les veines

La scène d'intro donne le ton : un manège vide qui fait tourner des chevaux de bois nous ramenant quelque peu dans l'atmosphère poètique de "Ride the Pink Horse" de Robert Montgomery! C'est fort bien menè avec pas mal de rebondissements! Gwyneth Paltrow est magnifiquement belle mais c'est Jessica Lange, poussèe au noir extrême, qui maintient l'intèrêt du spectateur! Quant à Johnathon Schaech, il incarne un personnage que nous connaissons bien dans le genre, "le benêt" au corps d'athlète et au sourire dentifrice qui ne voit rien autour de lui [...] Carrèment incohèrente (et assumèe comme telle), la scène de l'accouchement à domicile permet en rèalitè de mieux comprendre la folie de Martha! Un thriller très recommandable qui, vingt ans après sa sortie, vaut encore le dètour grâce au jeu vènèneux de la grande Jessica Lange...

La grande faiblesse de Hush est d’adopter les mêmes excès qui définissent le personnage de Martha : des retournements de situation trop invraisemblables pour réellement convaincre – la scène de l’agression ou celle de la subite convalescence après accouchement déconcertent – viennent alourdir un ensemble déjà très démonstratif et qui ne laisse que peu d’espace au spectateur pour reconstruire l’intrigue et rassembler les indices. C’est dire que le film pèche par son manque de subtilité. Pourtant, il serait hypocrite de ne pas reconnaître le vrai savoir-faire en matière de construction dramatique dont Jonathan Darby fait preuve à chaque plan : parce qu’il ne cherche jamais à réinventer les codes du thriller américain qu’il restitue ici avec talent, le réalisateur privilégie le grand spectacle et est aidé par la remarquable composition musicale de Christopher Young. Le malaise croît, et même si l’on sait qu’un tel paroxysme ne serait pas possible dans la réalité – ce drame familial sur fonds de personnages maléfiques rappelle quelque peu le récent Get Out, la parabole raciale en moins –, l’énergie fictionnelle ainsi déployée captive. Il convient de suivre Hush comme un tour de manège d’une heure et demie, à l’instar de l’ouverture sur un carrousel vidé de son public qui semble tourner sur lui-même : tout est poussé à l’extrême, certes, et on sait que c’est faux ; mais on s’amuse, et c’est déjà pas si mal.

Ce film avec cette histoire d' une belle-mère psychopathe est assez bien mais les ficelles du scénario paraissent un peu grosses parfois et dans le genre on a vu bien mieux encore.

Un thriller des plus classique qui peine à susciter notre intérêt tant tout est du déjà-vu ; reste le duo d'actrices qui apporte un peu de saveur à Du venin dans les veines.

Pour moi un bon thriller qui fait tout de même froid dans le dos. Il y a quelques scènes chocs qui donnent le rythme au film. De plus, l'interprétation des deux actrices principales est parfaite.

Dans notre série "ça aurait pu être bien", ce film se pose là ! Parce que s'il a des atouts, notamment une interprétation magistrale de la grande Jessica Lange et une autre plus que correcte de Gwyneth Paltrow (sauf à la fin), le tout servi par un scénario classique mais à fort potentiel. Mais les casseroles sont trop nombreuses pour emporter l'adhésion, déjà le rôle masculin a été confié à un type qui confond cinéma et mannequinat, ensuite nous avons droit à une facilité de scénario impardonnable spoiler: avec ce médaillon qui atterrit dans un tiroir comme par enchantement
, et ne parlons pas de la fin véritable gloubi-boulga qui se voudrait psychologique mais qui n'aboutit qu'à un ratage dérisoire.

Il est vrai qu'au moins « Du venin dans les veines » peut se vanter d'avoir un scénario et de compter sur la présence toujours vertigineuse de la grande Jessica Lange, assurément le très gros point fort du film. Pour le reste, hormis un sympathique second rôle de Nina Foch, une ou deux scènes plutôt efficaces et une poignée de facilités évitées, beaucoup de clichés, de lourdeurs et l'acteur le plus transparent de la fin du siècle : Johnathon Schaech, que l'on ne s'étonne absolument pas de n'avoir quasiment jamais revu depuis. L'intrigue est trop longue à se mettre en place, et le duel psychologique entre les deux héroïnes évolue beaucoup trop rapidement, alors qu'une subtile montée en puissance aurait été infiniment plus efficace. Au final, ce qui aurait ainsi pu être un bon petit thriller se transforme assez rapidement en banal téléfilm du samedi soir, certes pas totalement déplaisant, mais terriblement anecdotique et vain : on l'oublie sans peine.

Un thriller raté à cause des interprétations carricaturales de Jessica Lange et Gwyneth Paltrow et surtout à cause d'un scenario une fois totalement creux et l'autre fois totalement dans la surrenchère. 10/20

Ne trouvant pas celui de 1998 je porte ma critique ici. Film insipide où la terreur censée être représentée n’aboutit jamais. On attend toujours que quelque chose se passe, or rien n’arrive jamais

Sur un scénario un peu convenu de Jonathan Darby, on pourra en tirer un efficace face-à-face Jessica Lange/Gwyneth Paltrow pour un thriller tout juste divertissant ...

Dans la veine de Liaison Fatale, option belle mère. Le film fait très daté et manque de mordant, un téléfilm de luxe avec Gwyneth Paltrow qui tient le choc contre une Jessica Lange en démon cabotin.

Un thriller qui tarde à démarrer, mais qui, principalement grâce à Jessica Lange, fini tambour battant, mais sans grandes effusions, juste avec ce qu'il faut de mépris.
Un film intéressant mais pas renversant non plus.

Un thriller psychologique de bonne facture, dominé et illuminé d'un bout à l'autre par J. Lange et G. Paltrow, toutes deux remarquables. A voir.

Les comédiens sont excellent. La photographie également. Le plus grand problème de ce film réside dans son rythme. Rien de particulier ne se passe toute la première heure si ce n'est que quelques timides gestes des personnages qui laissent à plat la tension dramatique. Le suspens est quasi inexistant et la musique presque inaudible malgré le calme plat. L'intrigue atteint son climax sans réels plaisirs en amont.

Découvert totalement par hasard sur Netlix, ce thriller réalisé par Jonathan Darby et sorti en 1998 n'est pas mal mais sans plus. C'est vraiment mon attirance assez particulière pour ce genre de thrillers qui m'a poussé à le regarder car le synopsis n'est pas si alléchant que ça et laisse prévoir un scénario plutôt bidon. C'est en effet l'histoire d'une jeune femme qui tombe enceinte et qui décide, avec son petit ami, d'aller vivre chez la mère de ce dernier le temps de la grossesse mais la belle-mère cache bien son jeu. Voilà, on est clairement dans un scénario classique de téléfilm sur M6 le samedi après-midi et le film ne fait réellement d'effort pour se démarquer de cette image un peu péjorative. Ce que je veux dire, c'est que nous avons certes quelques retournements de situation intéressant et inattendue pour certain mais le film joue trop sur la lourdeur, ce qui nous donne quelques fois des scènes assez ridicules (notamment celle de l’accouchement), ce qui est assez dommage. En effet, tout est assez prévisible et même si l'histoire est assez bien ficelée (tout est relatif), on n'en accorde que trop peu d'intérêt car elle ne nous prend pas assez aux tripes. Les personnages sont eux aussi stéréotypés et leurs actions sont elles aussi assez prévisibles et quelques fois d'ailleurs plutôt exagérées (surtout en ce qui concerne la belle-mère qui n'a pas été loupée au niveau de la folie et de la manipulation). En ce qui concerne les acteurs, ils jouent très bien mais nous retiendrons surtout Jessica Lange qui est vraiment excellente dans son personnage. "Du venin dans les veines" n'est pas mauvais en soi mais ne restera certainement pas marqué dans les annales.