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    Nos résistances
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Nos résistances" et de son tournage !

    Un cinéaste autodidacte

    Nos résistances est le premier long-métrage de Romain Cogitore. Cet autodidacte tombe très tôt dans le monde du cinéma. Il débute par la photographie qu'il pratique dès l'âge de 13 ans. Parallèlement, il participe à des ateliers théâtre et réalise (et autoproduit) son premier court métrage, Nettoyeurs. Même chose pour les deux films qui suivent qu'il monte et mixe lui-même. En proposant ses films dans des festivals amateurs, il décroche une subvention qui lui permet de réaliser son premier court professionnel. Il a tout juste dix-huit ans. Après quelques expériences en tant qu'assistant réalisateur, il monte ce projet alors qu'il n'a que 25 ans.

    Deuxième offensive

    Romain Cogitore a déjà consacré un court métrage au sort des maquisards. Des hommes (2008) mettait en scène deux jeunes résistants, Peigne et le Boucher, amenés à faire le guet au milieu d’une forêt un après-midi de juillet 1944. Les adolescents se posaient la question de savoir "Quand et comment devient-on, enfin, un homme ?". Leur réflexion était interrompue lorsqu'un soldat allemand tout à coup entrait dans leur champ de vision. La discussion laissait alors place à la violence et au règlement de compte.

    Film historique?

    L'idée du film a germé lorsque Romain Cogitore est tombé sur une photographie de son grand-père, jeune maquisard alors âgé de dix-neuf ans, fusil au poing, le regard fixe. L'image, saisissante, lui donne l'envie d'écrire un scénario sur ces jeunes effrontés, lancés dans l'aventure de la résistance de 1944. A travers l'image de son grand-père, il découvre alors "des jeunes gens vivant une vie d'aventuriers dans la forêt qui pouvait donner lieu à une dramaturgie très forte et qu'on n'avait pour ainsi dire jamais vue au cinéma". C'est ainsi qu'il explique la genèse de son projet: le but était avant tout de filmer la pulsion, la violence incontrôlée qui sont les attributs de l'adolescence. Il la décrit en ces termes: "Une violence qui naît à l’adolescence et qui n’est reliée à aucune époque: l’obsession, la pulsion sexuelle et le maquis finalement qui en est comme un condensé explosif".

    Nos résistances vaines

    En voulant dresser un portrait de très jeunes résistants, le réalisateur s'est aperçu qu'il avait souvent affaire à des jeunes gens ignorants, totalement dépolitisés, les représentants d'une jeunesse qui "n’était pas là par conviction ou pour le combat, mais pour se cacher, et ne pas aller travailler en Allemagne.". Loin des livres d'histoire et des images d'épinal, il a voulu montrer que la jeunesse des années 40 avait quelques points communs avec celle d'aujourd'hui "à l’exception de la coupe de cheveux !", ironise le jeune cinéaste.

    L'Alsace, théâtre du drame

    Tous les films de Romain Cogitore ont pour toile de fond la région d'Alsace et les Vosges. Outre le fait que ces paysages portent les cicatrices de la guerre, il émane des montagnes une puissance imaginative qui permet de peupler l'univers du cinéaste. Il s'explique: "les montagnes vosgiennes sont mon univers, ce que cela comporte comme charge émotionnelle, historique et légendaire. C'est donc de là, naturellement, que partent mes histoires. Filmer dans le massif vosgien, c’est le désir d’emmener les gens chez moi.". Le réalisateur ajoute d'ailleurs qu'il ne fait jamais référence à l'Alsace semant ainsi le doute et créant une atmosphère atemporelle: "Le groupe de maquisards de Nos résistances est un maquis qui n’est pas situé géographiquement. Ce sont des garçons des champs, de la montagne. Ils se battent pour une terre, et peut-être davantage : pour un paysage".

    Au rythme du hasard

    Une semaine avant le tournage de Nos résistances, le réalisateur a choisi de laisser libre cours aux émotions des acteurs en imaginant notamment des jeux de piste dans la forêt et en organisant des fausses chasses à l'homme. Tout cela avait pour but de "souder le groupe et mettre les jeunes en condition". Ces "exercices" ont permis de créer un climat de spontanéité et une énergie imparables selon le cinéaste: "Il s'est dégagé une énergie qui, au départ, m'a fait un peu peur. et puis c'est devenu un jeu de se laisser surprendre : on ne savait pas forcément où on allait tourner le lendemain, ni même quel décor on aurait l'après-midi…"

    Roulez jeunesse

    Nous retrouvons dans ce premier long métrage des enfants et adolescents qui sont en voie de devenir des grands: parmi eux, citons, Jules Sitruk, découvert tout petit dans Monsieur Batignole et Moi César, 10 ans 1/2, 1,39 m, Juliette Lamboley interprétant une ado difficile aux côtés de Daniel Auteuil dans 15 ans et demi, ou encore François Civil (le premier rôle, celui de François) remarqué dans le film de Laurence Ferreira Barbosa dans Soit je meurs, soit je vais mieux. Il y incarnait un adolescent introverti qui se délurait sous l'impulsion de jumelles manipulatrices.

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