L'histoire d'un roi qui béguai. Cela peu en rebuté plus d'un, mais quel film ! Très bien joué, filmé, le film nous met au plus près de ce Roi. Et c'est toujours tendu, avec lui, qu'on vit les scènes de discours.
Un film poignant avec une pointe d'humour sur une partie méconnue d'un monarque. Ayant moi aussi eu des problèmes d'élocutions je ne peux que compatir au tourment du roi Georges VI, qui l'est devenu par le destin. A voir et à revoir.
Avec un sujet aussi anecdotique (les problèmes de bégaiement du roi d'Angleterre, alors que l'Europe bascule dans l'horreur de la seconde guerre mondiale), on s'attend à un angle d'attaque original, à un ton, à une qualité d'écriture... Or le "discours d'un roi" demeure attendu du début à la fin, scolaire et académique. Certes, l'idée de faire se confronter l'homme qui ne voulait pas devenir roi et celui qui rêvait d'en être un (sur les planches), à savoir Georges VI et son thérapeute, n'est pas inintéressante. Mais le traitement est poussif (les revirements du roi au début, l'amitié naissante, la victoire finale) et, surtout, on reste au niveau des attentions. Malgré la qualité du cast, le scénario ne nous entraîne jamais dans le trouble des personnages, dans leurs failles, dans leurs mouvements intérieurs. Du coup, c'est la nécessité du projet qui est questionnée. Avait-on besoin d'un sage devoir sur un sujet aussi anodin ? Un ennui poli ne tarde pas à répondre à la question...
Un très bon film, qui n'a pourtant pas un sujet très palpitant au premier abord. Mais on se laisse transporter par cette histoire qui est celle d'un homme, d'un couple, d'un pays et notre histoire à travers la seconde guerre mondiale.
La Grande histoire, méconnue, des soubresauts de la difficile succession du roi George V, rejoint l'histoire personnelle du traitement du bégaiement du futur George VI, tout aussi méconnue, à une époque où la communication médiatique commençait à devenir omniprésente. Nous avons également l'histoire d'amitié compliquée (protocole oblige) qui se noue entre le prince et son médecin australien aux méthodes non conventionnelles, et fort peu respectueux du protocole (d'où des moments savoureux d'humour). Le discours de fin nous est offert comme une apothéose, sur fond de Beethoven. Une oeuvre aux très grandes qualités artistiques, une réalisation sobre et épurée, le jeu extraordinaire des acteurs, une très belle BO. Du très grand cinéma britannique
Ce qui est déprimant avec ce film, c'est que son scénario est complétement prévisible, on a l'impression de l'avoir vu 100 fois: celui du petit gars qui vainc son handicap envers et contre tous, sauf que le petit gars est un roi. Imagination zero, rien d'original apporté au canevas. on est à 1000 lieues de The Queen, on ne croit pas au personnage de la reine-bobonne. ca reste visible parce que c'est bien fait, mais bon...
Un chef d'oeuvre , j'ai du verser au moins 1000 larmes devant les prestations de Colin Firth , Geoffrey Rush et Helena Bonham Carter qui sont géniaux .
Un film très académique et assez creux. Alors que l'argument aurait pu être intéressant : un homme qui rêve d'être roi - dans son domaine - fait tout pour convaincre un autre qui n'a aucune envie de l'être - pour de vrai, lui. Mais à cet ambigu duo de doubles, le film substitue vite la success story d'un homme qui parvient à surmonter son handicap (violons) en affrontant l'image écrasante du père (violons again). Le traitement est poussif et, au final, assez gênant : toute l'histoire finit par tourner autour du (faux) suspens "bégaiera-t-il ou bégaiera-t-il pas ?", assez déplacé dans le cadre de l'entrée en guerre de l'Angleterre dans l'hécatombe de 39-45... Alors, oui, la reconstitution est jolie, les acteurs très professionnels... mais tout reste superficiel, sans âme.
Un très beau film sur George VI ! Les acteurs principaux (Colin Firth, Helena Bonham Carter et Geoffrey Rush) sont au summum de leurs compétences. L'histoire est très touchante et excellente. L'amitié entre George VI et son orthophoniste est criante de vérité. Le scénario est habile pour une biographie et la fin est le moment de gloire du film. Colin Firth trouve son meilleur rôle et signe sa meilleure performance dans ce film. Bref le film du début 2011 !