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    La Religieuse
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    3,4
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    206 critiques spectateurs

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    wesleybodin
    wesleybodin

    1 034 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2013
    (...) Moderne et intense, l’adaptation de Guillaume Nicloux est réussie même si on peut reprocher à cette version d’être un peu trop larmoyante à certains moments. L’essence même du livre est présente, le casting est parfait, l’ambiance pesante et la réalisation magnifique. Ce n’est pas le film de l’année mais il mérite bien un petit détour d’1h54 dans une salle obscure. Il faut juste aller au-delà des préjugés, alors vous attendez quoi ?
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2013
    Au XVIIIème siècle, une jeune fille de 16 ans issue d’une famille déshéritée par le mariage onéreux de ses deux sœurs aînées est envoyée au convent. Couvert et hébergement assuré et comme elle est très pieuse, çà devrait faire. Mais la jeune fille refuse de vivre cloitrée. Elle aspire à vivre dans le monde ce qui lui est refusée par sa famille et les cléricaux. Elle décide de rentrer en résistance pour retrouver sa liberté.
    Vive le siècle des Lumières et ses écrivains souhaitant révolutionner la société. Ici, Guillaume Nicloux met en image le roman non achevé de Diderot. Jacques Rivette avait fait scandale et avait vu son film censuré en 1967 pour position trop anti ecclésiastique. Autre temps autre mœurs, mais le constat de la place de l’Eglise à l’époque et de la condition de la femme sont toujours d’une justesse très documentée dans ce film. Profondément féministe, Diderot abordait frontalement l’autorité de l’Eglise décrite comme un lieu d’asservissement et de lavage de cerveaux. Tous les auteurs des Lumière avaient ce souci de permettre à chacun de se libérer des carcans sociétaux afin de vivre libre. Le message porté par ce film, sur les méfaits des religions ou sectes, est incroyablement d’actualité ; le dogme reste encore très fort dans certaines religions dans certaines parties du globe.
    Revenons à Pauline, personnage incarnant les Lumière, elle n’a d’autres soucis de s’affranchir de sa famille et de l’institution religieuse. Elle ne rejette pas Dieu mais son enfermement, l’institution religieuse et les règles de vie rigides. Très lumineuse, Pauline Etienne affiche une sincérité à chaque plan. Dès les séances de chant au monastère elle se démarque des autres. Sa voix recouvre les autres et montre son désir d’indépendance ; ne pas faire corps avec l’institution. Toutes les comédiennes jouent non maquillées ce qui ajoute à l’austérité ambiante. Les deux mères supérieures marquantes sont Louise Bourgoin et Isabelle Huppert. La première est glaçante d’autorité et de perversité ; la seconde est grand guignolesque en lesbienne névrosée.
    Un beau témoignage de ce que fût le combat des Lumière et des femmes et qui nous fait prendre conscience du temps nécessaire pour faire bouger les mentalités. Film utile et très pédagogique même si le propos fait moins polémique qu’il y a 50 ans… Tant mieux
    A voir impérativement… Film fort
    Jonathan P
    Jonathan P

    59 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 septembre 2013
    une merveille , tres belle mise en scène et ke casting magnifique Pauline , louise et Isabelle de sacré drôle de dame:-)
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    53 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2014
    J'ai trouvé la jeune actrice formidable tout au long du film, quant au film lui même, je dirai intéressant jusqu'au bout.
    Philippe C
    Philippe C

    82 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2023
    Joli film, que cette nouvelle adaptation de l'œuvre de Diderot. C'est à la fois sobre et démonstratif. Décors naturels, costumes rutilants (un peu trop ?), acteurs excellents, dialogue efficaces…. le tout au service de quoi ? certains peuvent dire d'une charge anticléricale....pas si sûr. Plutôt à mon avis une dénonciation de la société du 18ème siècle où on devenait religieux par obéissance plus que par vocation et une ode à la rébellion portée par une jeune femme devenue religieuse malgré elle, sous la contrainte de ses parents et en expiation d'un faute de sa mère. Et dans les couvents, les religieuses restent des êtres humains avec leurs faiblesses et leurs vices. Malgré la dureté de la vie, les sévices, les humiliations, tout n'est pas noir dans ce film et on y découvre des âmes simples et généreuses : un avocat, un prélat; une mère supérieure douce et compréhensive, un vieux noble qui découvre sa paternité avant de mourir. Et si on y réfléchit bien, la vie religieuse proprement dite y est assez peu présente...
    poet75
    poet75

    261 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2013
    L'adaptation très austère du roman de Diderot réalisée par Jacques Rivette en 1966 avait fait sensation au point que le film avait été interdit pendant quelques mois. Il ne risque pas d'en être de même avec cette nouvelle adaptation, bien moins austère cependant, signée Guillaume Nicloux.

    Les temps ont changé et l'on admet volontiers aujourd'hui que les communautés religieuses peuvent être le théâtre de graves dérives. Pas plus que le film de Rivette, celui de Guillaume Nicloux ne s'en prend à la religion en tant que telle ni même à l'Eglise en tant qu'institution. L'héroïne du récit, Suzanne Simonin, est contrainte par sa famille d'entrer en religion comme on disait alors. Après s'être rebellée, elle se résoudra à prendre le voile, mais comme il n'y a pas en elle la moindre trace de véritable vocation, elle luttera jusqu'à ce qu'elle puisse se sortir de ce guêpier! En attendant, elle passera entre les griffes de deux communautés et donc de deux mères supérieures aux méthodes antagonistes mais toutes deux perverses. Malgré cela, malgré ce qu'on lui fait subir, il est à noter que Suzanne Simonin garde la foi: celle-ci n'est pas remise en question et on la voit, à plusieurs reprises, en train de prier.

    Le sujet est intéressant et, même s'il semble d'un côté vieillot (on n'oblige plus qui que ce soit à entrer en religion!), il reste d'actualité d'un autre côté, car il peut toujours y avoir ici ou là de graves dérives au sein de communautés religieuses.

    Là où le bât blesse, là où le film de Guillaume Nicloux paraît bien faible cependant, c'est dans sa mise en scène. Souvenons-nous d'un autre film, sorti il y a quelques mois, et qui lui aussi dénonçait de terribles dysfonctionnements au sein d'une communauté religieuse: je veux parler d'"Au-delà des collines" de Cristian Mungiu, remarquable dans sa mise en scène, inventif et, du coup, passionnant d'un bout à l'autre. Ici malheureusement, tout apparaît bien plat: pas un plan vraiment intéressant! Certes les actrices de "La religieuse" sont toutes excellentes, mais le film manque de relief et on s'ennuie un peu. C'est bien dommage mais, à cause de ce manque d'originalité dans sa réalisation, l'impression que l'on garde, après avoir vu ce film, reste très mitigée. 6/10
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 janvier 2014
    On peut reprocher et adorer les mêmes choses dans ce film puisque tout est une affaire de cadre. De l’ambiance, simplifiée au possible jusqu’aux jeux d’actrices, le succès dépend de l’intérêt porté ou non sur le milieu traité. Pour les plus réfractaires, "La Religieuse" peut donc s’avérer déroutant.
    Roub E.
    Roub E.

    778 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 octobre 2021
    Il y a des choses formidables dans ce film au sujet passionnant. A travers le personnages de cette jeune fille pieuse qui va se retrouver contrainte par sa famille de rentrer dans les ordres, on suit une réflexion intéressante sur la religion. En effet le personnage de Suzanne est à la base très pieuse c est juste par peur de l enfermement et par refus de suivre les gardiennes farouches du dogme qu elle va se retrouver mise à l écart brimée limite considérée comme une hérétique. On a donc une vision de la religion qui peut être bénéfique tant qu'elle correspond à une démarche de recherche personnelle et qui devient dangereuse et castratrice des qu'elle se trouve être organisée (la phrase qui hante les couloirs d un des couvent est révélatrice "Dieu apparaît à ceux qui ne cherchent que lui" symbole de l aveuglement et de l abandon de toute personnalité qui est demandé à tout bon disciple). Les actrices de ce film sont formidables avec notamment une étonnante Louise Bourgoin en mère castratrice. Le film montre bien l austérité des décors qui entourent le personnage de Suzanne, d ailleurs c est ce qui caractérise le plus le film : l austérité, tant est si bien que je me demande si ce récit est vraiment une bonne idée de cinéma, car malgré tout le talent et le travail présent à l écran cette austérité peut passer pour du classicisme voir de l académisme.
    maxfilipo
    maxfilipo

    23 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2013
    Petite déception pour ce film que j'attendais encore plus percutant au vu de la bande annonce. Saluons cependant les bons actrices dans ce film
    Christophe L
    Christophe L

    7 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2013
    Rôle étonnant de Louise Bourgoin en cruelle mère supérieure et pas moins étonnant, celui d'Isabelle Huppert, qui de nos jours encore, pourrait en heurter plus d'un. Alors on imagine à l'époque, la sortie de ce roman de Denis Diderot (1760). Le film démarre assez bien pour perdre en qualité. Dommage car ce sujet épineux aurait mérité d'etre traité avec plus de délicatesse, dans un environnement plus somptueux, à la façon rois et reines, pour détourner l'attention du spectateur et ainsi faire mieux "passer la pilule"...
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    60 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2013
    Magnifique. Je ne suis laissée porter par ce film jusqu'à la fin. Très belle photo, très belle lumière, costumes et décors somptueux et mise en scène impeccable. Pauline Etienne est poignante. Je n'ai ni lu le livre ni vu la version de Rivette et je vais m'empresser d'y remédier. Seul bémol: le choix de Louise Bourgoin en mère supérieur. J'ai cru halluciner...! On n'y crois pas ne serait-ce qu'une fraction de seconde d'où ma note, 4,5 étoiles car sans cette "hérésie" l'ensemble aurait mérité plus.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 mars 2013
    A cette version je préfère, et de loin, celle de Jacques Rivette avec une Anna Karina sublissime... Cette version, si elle m'a intéressé au début, m'a vite ennuyé... Pauline Etienne est plutôt bien, Louise Bourgoin est parfaite, seul Isabelle Huppert m'a donné l'impression d'en faire beaucoup..!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 mars 2013
    Elément important du film, son atmosphère glaciale créée par les lieux de tournage eux-mêmes ainsi que par les effets de lumière. Beauté esthétique donc mais aussi propos dénonciateur du monde ecclésiastique et notamment de sa hiérarchie. Interprétation sans faille de Pauline Etienne, celle de Louise Bourgoin étant sans intérêt, Isabelle Huppert surjouant un maximum.
    Eric C.
    Eric C.

    211 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mai 2014
    Malgre un rythme assez lent et une mise en scene epuree, le film reste prenant de bout en bout et on suit sans ennui le destin de cette jeune fille qui veut echapper a l'enfermement de l'eglise qu'elle n'a pas choisie. Une tres belle image par la qualite de la photo et des eclairages et surtout 3 actrices remarquables. La heune Pauline Etienne apporte emotion et credibilite a son personnage sans jamais surjouer. Isabelle Huppert compose un role tourmente et Louise Bourgoin dans une partition assez inattendue renforcent la tension et l'interet du parcours de cette jeune fille. Au final un film assez austere mais qui se voit sans ennui et meme avec plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 avril 2013
    Le film est adapté du roman de Diderot, qui avait déjà inspiré Rivette en 1966. Le roman, par sa portée anticléricale, avait fait scandale au XVIIIème siècle. Deux siècles plus tard et deux ans avant mai 1968, le film de Rivette avait tout bonnement été censuré par les gaullistes au pouvoir. N’ayant ni lu le livre, ni vu le premier film, c’est tout ce que je dirai à leur sujet.
    On peut quand-même remarquer, avant de parler des qualités du film en lui-même, que sa réception est bien différente. Pas de censure, pas de scandale, plutôt une indifférence générale. Pourtant, les ultra catholiques et les extrêmes religieux n’ont jamais été aussi actifs qu’en cette période de loi sur le mariage pour tous. Peut-être sont-ils trop occupés à prier pour que les gays de ce pays n’aient pas les mêmes droits qu’eux.
    Bref. Pauline Etienne est parfaite de justesse. Elle n’en fait jamais trop, n’est jamais ni trop naïve, ni trop hystérique, ni trop désespérée. Louise Bourgoin arrive à donner la fragilité et l’ambiguïté nécessaire à son personnage de mère sadique. Isabelle Huppert est comme à son habitude excellente et arrive à faire basculer du côté de la comédie des scènes qui pourraient ne susciter que le malaise ou la gêne.
    La grande qualité du film est sa maîtrise du temps, qui s’étire, se prolonge, se répète. On se dit, voilà le rythme auquel les gens du XVIIIème siècle devaient vivre, qui n’a rien à voir avec les scènes rapides, les gros plans, les inserts et les cuts d’une grande partie des films actuels. Ce respect d’un rythme que j’allais dire ‘historique’ est donc l’un des points forts de la réalisation de Nicloux. Le film compte un grand nombre de scènes d’intérieur dans la pénombre et de plans fixes dans lesquels les personnages semblent enfermés comme Suzanne l’est à l’intérieur du couvent. L’esthétisme de Nicloux – fait de contrastes l’ombre et la lumière notamment) – reste toujours sobre, et c’est tant mieux.
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