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    Dersou Ouzala
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    4,2
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    87 critiques spectateurs

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    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    97 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    septiemeartetdemi.com - On ne peut guère sortir qu'ébahi du visionnage de Dersou Ouzala, tant est forte l'impression d'honnêteté qui s'en dégage. Le film est à l'image de son personnage, et il en partage d'ailleurs le nom : généreux et naïf dans son incompréhension de la violence et du mal dont il va être victime.

    Difficile de ne pas penser au régime en place en URSS lors du tournage de cette chose, pesant sur l'art de tout le poids de ses contraintes idéologiques et logistiques ; c'est un miracle historique que cette œuvre ait surgi, frayant son chemin à travers les pressions pour déverser sa beauté sur les steppes. On doit peut-être ça au réalisateur japonais à qui les Soviétiques en mal d'art ont fait appel, et aux fragrances de l'esthétique nippone qui du coup habitent chaque plan et conviennent si bien aux décors naturels.

    Un des personnages dit que l'homme ne peut rien contre les grandeurs de la nature ; cela donne presque envie de renâcler sur les triches visuelles mises en œuvre pour améliorer le rendu du vent, de la pluie ou des animaux, qui frisent respectivement le ventilateur, le tuyau d'arrosage et le montage à la machette... Mais le film est juste trop beau pour mériter ce genre de mesquineries. C'est un concentré grandeur nature d'ironies diverses ; topographier la Sibérie, se faire tuer par ce qu'on ignore, aimer un film d'une si extrême lenteur.
    Acidus
    Acidus

    646 abonnés 3 669 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2017
    Akira Kurosawa quitte pour la première fois le Japon, ses samouraïs et ses yakuzas, pour poser ses caméras en Russie en adaptant les péripéties de l'explorateur Vladimir Arseniev et de son guide Dersou Ouzala. Outre le lieu de tournage, ce long métrage tranche avec le reste de la filmographie du cinéaste nippon. Dans un rythme lent proche d'un Tarkovski, Kurosawa nouq plonge dans la Sibérie Orientale, la taïga, son climat hostile et dure, sa faune et les rencpntres possibles en ce début du XXème siècle. La relation entre les deux protagonistes et les aventures qu'ils vont vivre ensemble cadence une histoire somme toute posée, à l'image de la nature et de ces longues expéditions. Un peu long mais plaisant. Une oeuvre atypique dans la filmo du Maître mais digne d'intérêt. A voir.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    8 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2017
    Un film comme on n'en fait plus. Une réalisation classique, mais une belle rencontre, la nature, la paix (bien que l'expédition soit militaire)... et c'est ainsi qu'il ne reste que l'essentiel, qui est dans le coeur des hommes.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Un film bien long sur la nature, la nature sauvage avec de la neige, des arbres, la taïga et le vent. Nos participants à ce Koh Lanta sont un groupe de topographes russes et un vieux chasseur coréen, une sorte d'ermite philosophe sur les choses de la vie, de la chasse et de la nature. C'est de la poésie poétique avec même des fois, un tigre ! et des discussions autour du feu. Que d'aventures dans la nature ! puis c'est l'accident bête et brutal. Oh on est tristes.

    Bon, j'essaie de meubler comme je peux, comme le fait Kurosawa avec son grand vide qui prétend faire un film avec ce fatras naïf et niais dont l'intérêt est en dessous de zéro. Même comme documentaire, ce serait ridicule, alors comme "film", on a pas fini de se gausser de dépit. Ne perdez pas de temps avec une nullité pareille, regardez un vrai Koh Lanta : au moins y a Denis Brogniart et le conseil c'est ce soir. Dersou, les spectateurs ont décidé de vous virer à l'unanimité et leur décision est irrévocable.
    Newstrum
    Newstrum

    33 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2017
    Un film magnifique, qui adapte le livre d'Arseniev. Chaque plan de ce film, chant du monde racontant une histoire d'amitié entre un officier russe topographe et un chasseur Golde, est un tableau : Kurosawa filme comme personne le soleil et les forêts. L'un des chefs-d'oeuvre du cinéaste. Voir ma critique sur mon blog :
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 370 abonnés 12 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2016
    C'est en Union Soviètique que le cinèaste japonais Akira Kurosawa a tournè "Dersu Uzala", histoire d'amitiè entre deux hommes, un explorateur et un guide, dans le cadre grandiose de la taïga sibèrienne! Adaptè du livre de Vladimir Arseniev, ce film admirable raconte donc l'improbable amitiè de ce gèographe russe et de cet autochtone sibèrien qui possède dans l'oeuvre une bien belle âme! Un vèritable homme des bois qui vivait en total communion avec la nature et qui le guida dans son travail de cartographie de cette règion hostile! Dans "Dersu Uzala", Kurosawa cèlèbre ici la nature pour sa force! Bien plus que des alèas, la boue, la neige et le vent glacial constituent de vèritables personnages avec qui il faut composer comme on le ferait avec des êtres humains! Une oeuvre ouvertement ècologique où le rèalisateur crie à chaque plan sa mise en garde contre la destruction de notre milieu naturel en exhortant à penser aux gènèrations futures et à ne pas se comporter en ègoïste! Un grand film avec des paysages à la beautè inestimable, un manifeste ècolo qui trouve un ècho dans un monde occidental où l'ècologie politique prend de l'ampleur, un hymne humaniste à la nature non corrompue où l'homme paraît si petit face à l'immensitè de la nature! Oscar du meilleur film ètranger 1976 pour cette oeuvre charnière dans la carrière de Kurosawa...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Inspiré de l'histoire vraie de Vladimir Arseniev, officier-topographe de l'armée russe qui se lia d'amitié au début du XXème siècle avec un autochtone appartenant au peuple golde lors de ses expéditions en Sibérie orientale, Dersou Ouzala est une vibrante déclaration d'amour à l'environnement et aux paysages de la taïga. Les éléments de la nature – l'eau, le soleil, la forêt, le feu, la neige,... – sont filmés de manière éblouissante et donnent lieu à de nombreuses séquences absolument magiques. Kurosawa déclare aussi sa flamme au personnage qui donne le titre de son long-métrage, homme d'une grande sagesse et d'une bonté absolue avec les Hommes comme avec l'environnement qui l'entoure. Le cinéaste japonais nous livre par la même occasion sa crainte de voir la nature détruite et envahie par l'activité humaine. Oscar mérité du meilleur film en langue étrangère en 1976.
    Ti Nou
    Ti Nou

    433 abonnés 3 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 août 2015
    Akira Kurosawa conte le récit d'une rencontre et d'une amitié entre deux personnages dissemblables dans une nature à la fois majestueuse et dangereuse. Mais c'est surtout, dans sa dernière demi-heure, lorsque le personnage principal va se retrouver dans le cadre et l'hostilité de la civilisation que le film devient poignant, avant il manque d'enjeux.
    Benjamin A
    Benjamin A

    662 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2015
    En adaptant Dersou Ouzala, le récit autobiographique écrit par Vladimir Arseniev, Akira Kurosawa narre l'improbable rencontre et forte amitié entre un autochtone sibérien et un topographe russe au début du XXème siècle.

    Kurosawa prend son temps pour mettre en place et conter cette rencontre entre un explorateur effectuant des relevés topographiques dans une région alors méconnue des russes et un sibérien errant dans ses terres qui va d'abord lui servir de guide. C'est d'abord et pour chacun, la découverte d'un mode de vie et de pensée totalement différent, notamment pour les russes "civilisés" qui vont peu à peu faire connaissance avec Dersou, vivant en osmose avec la nature et se servant de ses redoutables talents de chasseurs pour vivre. Il mènera l'expédition dans ses contrées peu connues et permettra à Arseniev d'en sortir indemne. Et ce sont les retrouvailles qui viendront, celles qui verront les rôles s'inverser et qui montreront la vraie amitié qui se sera forgé au fil du temps et l'attachement qu'ils auront acquis l'un à l'autre.

    C'est après cinq ans sans cinéma et dans une période difficile sur le plan privé qu'Akira Kurosawa revient avec Dersou Ouzala où il démontre à nouveau tous ses talents, notamment pour mettre en avant le contexte et les personnages et en faire ressortir la puissance et les émotions. Il filme les sublimes contrées de la vallée de l'Oussouri comme personne, à l'image des magnifiques séquences de tempête de neige ou de traversée de fleuve, et elles font corps avec l'âme des personnages et cette amitié qui prend peu à peu forme. Les tableaux humains qu'il dépeint permettent de nous attacher aux deux personnages et les thématiques de la nature, du respect, de l'amitié et des visions du monde sont toutes bien traités, sans lourdeur et en parfaite harmonie avec le reste.

    Kurosawa maîtrise son art à la perfection et sait prendre le temps nécessaire pour rendre son récit passionnant. La construction du film est remarquable, sachant retranscrire avec justesse l'attachement qui va peu à peu se mettre en place entre les deux protagonistes. Il lui donne de la puissance et fait ressortir toute l'émotion des personnages et enjeux, tout comme il donne de la beauté et de la mélancolie à son récit comme en témoignage les nombreuses scènes se déroulant dans les régions inexplorées par les russes. Bénéficiant d'une justesse d'écriture et du talent de son réalisateur, Dersou Ouzala bénéficie aussi d'excellentes et justes interprétations, avec Maksim Mounzouk et Youri Solomine qui savent retranscrire l'émotion, l'humanisme et la profondeur de leur personnage.

    Kurosawa se retrouve en terre soviétique après quelques années malheureuses sur le plan privé pour mettre en place une rencontre improbable et une amitié naissante. Il en fait ressortir toute l'intelligence, l'humanisme, la beauté et surtout l'émotion, tout en mettant en avant les magnifiques paysages des longues et froides contrées russes.
    ghyom
    ghyom

    71 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2014
    Kurosawa reprend le mythe du « bon sauvage », et dans ce film d’aventure et d’amitié prône la réconciliation de l’homme et de la nature (n’ayez crainte, le message n’est pas lourd ou culpabilisant, Kurosawa a assez de talent pour ne pas être pontifiant). Ce « bon sauvage » donc, c’est Dersou Ouzala. Un Golde (ethnie de l’extrême orient russe) vivant dans la nature belle et redoutable de la Taïga. Apparition fantastique, pris pour un ours, il deviendra le guide du Capitaine Arséniev et de ses hommes venus cartographier la région au début du XXè siècle. Plus que montrer la route et ses talents de pisteur/chasseur, c’est toute une philosophie imposée par la nature dans laquelle il vit qu’il enseignera peu à peu au Capitaine. Rien de didactique dans cet enseignement, tout se fait naturellement grâce à la personnalité de Dersou Ouzala. Simple, humble, bon, altruiste, il déborde d’une humanité qui fascine Arséniev. Dès lors une relation maître-élève s’établit avant de se transformer en une véritable amitié basée sur le respect mutuel.

    A travers ces deux hommes, leur relation et leurs aventures, Kurosawa nous montre toute sa faculté à filmer la nature (les plans sont magnifiques et ce film mériterait vraiment une restauration) et nous prévient : l’homme « civilisé », s’il ne renoue pas avec la nature, se condamne à un lent suicide.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Chef d'oeuvre, une histoire basée sur des faits réels avec des paysages sublimes, ceux qui aiment la Russie vont apprécier ce film
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 octobre 2013
    Un film magistral,émouvant...
    Une leçon de cinéma tout simplement.
    djacno T.
    djacno T.

    33 abonnés 858 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Simple et complexe, triste et merveilleux, naturel et ulta-maîtrisé, Dersu Uzala est un chef d'oeuvre d'émotions et de beauté. Jamais, la vie et la nature n'ont été rendu avec tant de grâce et de sagesse.
    Plus qu'un film, Dersu Uzala est à la fois un témoignage à cœur ouvert et un hymne à la vie et à la nature du grand magicien Kurosawa. Un grand moment de cinéma. Incontournable
    VanZoo
    VanZoo

    11 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2013
    Pure chef d'œuvre que ce film-ci
    !
    Kurosawa est un grand maître !
    Film à voir si possible sur grand écran...
    Plume231
    Plume231

    3 563 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2013
    La rencontre improbable entre l'URSS de Léonid Brejnev et le plus grand réalisateur japonais alors psychologiquement au bout du rouleau a donné lieu à ce magnifique film où la maestria picturale du cinéaste s'épanouit comme jamais à travers des paysages splendides desquels aucune particule, aucun élément nous aient épargné, et qui aborde deux sujets universels et intemporels à savoir l'amitié forte entre deux hommes venant pourtant d'horizons différents et l'amour et le respect de la Nature. Ces thématiques conjugués au talent exceptionnel du réalisateur ne pouvaient donner qu'une grande réussite. Il faut ajouter un personnage, celui qui donne son nom au titre, incroyablement attachant avec lequel on est en profonde empathie ; dans la peau de ce dernier Maksim Mounzouk est fantastique. Ainsi qu'une séquence magistrale, qui fait certainement partie du plus grand cinéma kurosawesque voir même du plus grand cinéma tout court, avec la construction ingénieuse d'un abri de fortune en pleine tempête glaciale. Du grand et beau cinéma...
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