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    Dersou Ouzala
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    86 critiques spectateurs

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    mathieu leblanc
    mathieu leblanc

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 mai 2024
    La Taïga - là où la Russie embrasse l'Asie. Un géomètre de l'armée rouge - venu en délimiter les confins. Un chasseur de la tribu Golde - qui a fait de la forêt son foyer pour rester proche de sa femme et son fils qui y ont péri. Leur rencontre - quand le second s'improvise guide du premier. Puis leur amitié sur une décennie. C'est beau comme une histoire d'amour. Puissant comme du Michel Strogoff perdu en plein blizzard... Et vous avez jamais autant flippé en regardant deux types tenter de construire une cabane.
    Gregory S
    Gregory S

    17 abonnés 510 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2024
    Belle histoire, film en deux parties qui peut faire peur comté tenu du sujet et de la longueur mais au cinéma ça passe très bien. On vit la vie de Dersou, on a froid avec lui, on assiste à une grande leçon de cinéma et à la fin on a envie de lire le livre dont est tiré l'histoire.
    Un film sur la liberté.
    Napoléon
    Napoléon

    119 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Malgré de petites longueurs le film s'avère être une superbe réussite. La mise en scène est splendide avec de magnifiques plans faisant immerger le spectateur dans la pure nature. Mais on découvre surtout le personnage tout simplement magistral de Dersou Ouzala. Ce personnage, véritable homme des bois fait comprendre avec une grande simplicité l'importance de la nature. Il arrive à montrer que l'homme est un élément totalement dépendant de la nature elle même. Il est splendidement interprété par Mounzouk rendant le personnage à la fois atypique et attachant. Le personnage dégage un réel style et charisme. Certaines scènes en deviennent hilarantes. Pour un film, fort, émotif et se révélant être une fable écologique et humaine.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 417 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2024
    Après la dépression que Kurosawa supporta après l'échec commercial de " Dodes kaden", " (1970) "Dersou Ouzala" (1975) fût sans doute une sorte de chemin vers la survie.

    A travers l'adaptation du livre de voyage du géomètre russe Arseniev qui conte ses deux incursions dans l'extrême est de l'empire des tsars en 1902 puis en 1905, Kurosawa propose une réflexion sur l'amitié, la force du lien, un portrait de la nature ( source de dangers mais aussi de paix et de sérénité), une critique de la vie citadine et des règles qui la traversent.

    Après les portraits successifs de l'homme tel qu'il est, le cinéaste avait peut-être besoin de positivité et aborde ici l'homme tel qui devrait être.

    On est ici finalement dans une expérience bouleversante qui fait office d'alcool fort contre la négativité, même si la dimension tragique de l'existence n' est pas masquée ( le fait que Kurosawa se repose sur un témoignage tiré d'une expérience vécue n'est pas le fait du hasard).

    C'est (à mon goût) un des titres phares de Kurosawa et en tout cas un de mes préférés. Même après plusieurs visions étalées dans le temps, ( je l'avais découvert en salle lors de sa sortie) "Dersou Ouzala" produit toujours sur moi une impression marquante qui se s'est jamais démentie.

    Voilà un film qui a un goût de perfection et qui cotoie, de mon point de vue, les sommets du septième art.
    Nums75
    Nums75

    3 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mars 2024
    Un beau film qui parle des sujets classiques de l'homme confronté à la nature qu'il cherche à dominer au lieu d'en faire partie, et de la fraternité qui peut émerger entre différentes cultures face aux épreuves. Le film repose néanmoins entièrement sur le personnage principal, si touchant, et ne prend pas beaucoup de risques, ce qui empêche d'en faire un grand film.
    Michel Moatti
    Michel Moatti

    15 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2024
    Chef-d'œuvre absolu!!!. À voir en V. O pour la musique du russe. L'histoire de ce trappeur sibérien qui initie un ingénieur russe aux mystères de la taïga est une ode à la nature et à l'humilité qu'il convient d'avoir pour y survivre.
    evariste75
    evariste75

    113 abonnés 120 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Je m'attendais au chef-d'œuvre absolu, au vu de l'énorme réputation qui précédait ce film...

    J'avais de plus une vague réminiscence remontant aux années 1971-72 du ciné-club du lycée Charlemagne - j'étais en 5ème ou 4ème... ce film est sorti en 1975... mystère !

    Ce film est incontestablement beau, long et... ennuyeux !

    Pressé que ça se termine, j'ai presque eu envie je le confesse, que Dersou Ouzala se fasse bouffer par le tigre ! Cette fin aurait eu du panache !

    Tout le monde est très beau et très gentil dans ce film, pas de ces altercations qui sont le lot quotidien de la vie commune en milieu hostile...

    Quelques méchants Honghusi en arrière-plan, mais, rassurez-vous, leurs 3 victimes découvertes dans l'eau auront la vie sauve...

    Film mièvre (schmaltzy), aucun ressort dramatique, circulez, il n'y a rien à voir ! L'être le plus méchant est sans doute le blizzard qui aurait coûté la vie au capitaine sans l'incroyable ingéniosité et savoir-faire d'authentique "homme des bois" de Dersou Ouzala...

    Le Japonais Akira Kurosawa peut-il décrire l'âme russe dans toutes ses nuances ?

    Un Golde de la taïga est d'ailleurs tout aussi éloigné anthropologiquement d'un Japonais qu'un Russe...
    Jean Roche
    Jean Roche

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 septembre 2023
    Pour ceux qui critiquent la fin du film, ne pas oublier que c'est une histoire authentique pour l'essentiel. On ne pouvait pas tricher avec le dénouement.
    Janus
    Janus

    16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mai 2023
    Sans aucun doute un des films qui figure dans le top 10 de mes films préférés. Je l'ai visionné pour la première fois dans un cinéma de quartier dans le 11ème arrondissement de paris au début des années 80. Je m'en souviens encore c'était un samedi après-midi. J'étais complètement désorienté en sortant de la salle. Par la suite, j'ai bien évidemment recherché la version en DVD du film dans les années 2000. Version non restaurée malheureusement et pourtant elle mériterait de l'être. Un film simple et dépaysant au départ. Sans la moindre empreinte soviétique. Très fidèle à l'histoire d'origine (mais moins détaillé que le livre), des prises de vues remarquables et un acteur remarquable : Maxime Mounzouk. La nature est la plus forte c'est indéniable, et A. Kurosawa ne manque pas de le rappeler. Dans mon top 10 perso. il y a un 2ème film de Kurosawa : Les 7 sept samouraïs. Quand on a un tel coup d'oeil pour filmer, rien de surprenant qu'un réalisateur séduise 2 fois...
    Redzing
    Redzing

    946 abonnés 4 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 décembre 2022
    Dersou Ouzala fut un trappeur de la taïga bien réel, qui guida l’explorateur russe Vladimir Arsenyev dans des régions reculées, au début du 20ème siècle. Les deux hommes devinrent très bons amis, à tel point qu’Arsenyev lui dédiera ses mémoires.
    Des décennies plus tard, c’est un Akira Kurosawa au fond du trou qui adapte ce livre sur grand écran. Marqué par un précédent échec commercial et une tentative de suicide, le réalisateur va donc tourner « Dersou Ouzala » sur place, dans la taïga russe, dans une co-production japano-soviétique qui connaîtra un joli succès au box-office.
    « Dersou Ouzala » est avant tout une bien jolie histoire d’amitié. Entre un militaire éduqué qui ne connait rien des dangers de la nature, et un « sauvage » qui en maîtrise parfaitement les règles. Moqué par les subalternes de l’officier, Dersou gagnera vite leur respect par ses profondes connaissances du terrain, son humilité, et sa bonté sans limite. L’ironie étant que Dersou connait les dangers et les saluts de Mère Nature, mais ne peut envisager que l’Homme soit mauvais ou régi par des lois absurdes ! L’interprétation pleine de bonhommie de Maxim Munzuk permettant de le rendre immédiatement attachant aux yeux du spectateur.
    Au-delà de ceci, le film traite diverses thématiques avec finesse. Beauté et violence de la nature, absorption de celle-ci par une civilisation toute aussi violente dans les faits, ou encore difficultés de la vieillesse lorsque l’on ne compte que sur soi-même. Il faut bien dire que dans tout cela, il y a quelques petites longueurs (le rythme est loin d’être frénétique !), et une voix-off qui demeure toujours un procédé un peu lourd au cinéma.
    Mais heureusement, c’est Akira Kurosawa derrière la caméra ! Le réalisateur nous livre ses fameuses compositions savantes, où les choix d’angles de caméra et de placements des personnages suffisent à faire passer une grande émotion. En plus de cela, « Dersou Ouzala » a été tourné en décors naturels, dans des conditions difficiles. On sent pleinement le poids des saisons passer, tandis que la nature est présentée comme aussi sublime que cruelle. La séquence sur le lac étant peut-être la plus emblématique et la plus poétique du film.
    Une très belle œuvre.
    idagnidif
    idagnidif

    4 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Un capitaine topographe russe du début du 20ème siècle explore une région hostile et limitrophe de la Chine.Il y croise un trappeur qui vit en symbiose avec ce monde.Ce dernier  devient le guide de cette expédition et une amitié profonde s'est tissée avec le capitaine surtout que notre explorateur a été sauvé in extrémis d'une mort certaine par Dersou.
    Quelques années plus tard,une deuxième expédition a eu lieu et encore une rencontre fortuite avec Ouzala,notre héros est aussi performant mais la vue commence à à régresser . Prié par le capitaine afin qu'il vive auprès des siens en ville, il a accepté mais à la fin, la nature et la liberté ont eu le dernier mot.La séparation a été douloureuse et l'issue tragique.
    Film admirable et tiré d'une histoire vraie.
    Rolland P.
    Rolland P.

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Sans aucun doute, un de mes 5 plus grands films de tous les temps avec Les Ailes du désir ou encore le Regard d'Ulysse d'Angelopoulos. C'est absolument magnifique et intemporel.
    DaftCold
    DaftCold

    12 abonnés 213 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2019
    On a ici un film très contemplatif. Le problème de ces films là, c'est que soit ça marche, soit on s'ennuie. Pas de chance, ici je me suis ennuyé. Mais pas tellement ! Parce que les personnages sont attachants et les paysages sont beaux. Mais tout de même, je ne peux m'empêcher de penser qu'un même film d'une heure et demi aurait été préférable que deux grosses heures qui se font sentir sur la fin. Le film manque également d'un réel objectif à atteindre. On n'a donc aucuns éléments inconnus qui nous donnent envie de regarder la suite, surtout que le début du film nous dévoile déjà la fin...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Un excellent film sur l’amitié, sur la solitude et sur la nature et l’homme.
    La génération de YouTube et montage nerveux abstenir car cela est une œuvre d’art que on a envie que elle dure !
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    94 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    septiemeartetdemi.com - On ne peut guère sortir qu'ébahi du visionnage de Dersou Ouzala, tant est forte l'impression d'honnêteté qui s'en dégage. Le film est à l'image de son personnage, et il en partage d'ailleurs le nom : généreux et naïf dans son incompréhension de la violence et du mal dont il va être victime.

    Difficile de ne pas penser au régime en place en URSS lors du tournage de cette chose, pesant sur l'art de tout le poids de ses contraintes idéologiques et logistiques ; c'est un miracle historique que cette œuvre ait surgi, frayant son chemin à travers les pressions pour déverser sa beauté sur les steppes. On doit peut-être ça au réalisateur japonais à qui les Soviétiques en mal d'art ont fait appel, et aux fragrances de l'esthétique nippone qui du coup habitent chaque plan et conviennent si bien aux décors naturels.

    Un des personnages dit que l'homme ne peut rien contre les grandeurs de la nature ; cela donne presque envie de renâcler sur les triches visuelles mises en œuvre pour améliorer le rendu du vent, de la pluie ou des animaux, qui frisent respectivement le ventilateur, le tuyau d'arrosage et le montage à la machette... Mais le film est juste trop beau pour mériter ce genre de mesquineries. C'est un concentré grandeur nature d'ironies diverses ; topographier la Sibérie, se faire tuer par ce qu'on ignore, aimer un film d'une si extrême lenteur.
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