Avis : Irish Gangster - Page 2

Le gros problème du film est son acteur principal, Ray Stevenson, qui d'une part ne possède aucun charisme et d'autre part nous est présenté comme un gros salopard, donc pas d'empathie pour le héros. Quant à Val Kilmer complètement bouffi, oublions-le. Il y a bien Christopher Walken, mais il passait juste dire bonjour, quand au reste du casting masculin on se demande si c'est du cliché ou de la caricature. Le casting féminin est charmant tout plein mais ces demoiselles ne sont là que pour la déco. Bref nous avons un film de gangster avec des grosses ellipses, des dialogues lamentables, des poncifs et rien pour se raccrocher sinon le plaisir de voir des explosions et des règlements de compte. Mais bon ça se regarde et ça occupe les yeux.

Irish gangster est un très bon film de gangster mettant en scène un personnage très intéressant et dont l'histoire permet un scénario non moins intéressant. Le rythme du film est plutôt bon et tient bien en haleine le spectateur. Le casting est très bon avec une pléiade d'acteurs normalement habitués des seconds rôles marquants (avec en tête Christopher Walken, Vincent d'Onofrio, Vinnie Jones ou encore Paul Sorvino). Le premier rôle est aussi très bien tenu par un bon Ray Stevenson charismatique en gangster irlandais. Le film est donc un bon film de gangster à travers la vie de l'un d'entre eux entraîné dans une guerre entre mafieux Irlandais et Italiens. Il manque cependant une patte, quelques chose en plus de la part du metteur en scène pour en faire un film particulièrement marquant.

Le plus impressionnant dans cette biographie de gangster irlandais ce n’est finalement pas son scénario, une reconstitution des guéguerres mafieuses dans les années 70 pleine de longueurs et de dialogues inutiles, ni sa mise en scène tristement classique mais bien le nombre de bons acteurs dans des seconds rôles sous-exploités. En effet, à coté de Christopher Walken, Vincent D’onofrio ou Val Kilmer, ce Ray Stevenson semble faire pale figure alors que son personnage se doit, au contraire, de dégager un charisme impressionnant. Le réalisateur a utilisé avec intelligence tous les éléments qui ont fait le succès des films de référence du genre, mais sans jamais aller affirmer un style qui lui soit propre, pour nous servir un petit polar musclé à l’ancienne.

La première chose à noter est la belle distribution de ce film. Et mis à part les dialogues crus, les bombes, la passionnante histoire de cet homme et l'impeccable interprétation, le film s'embourbe assez rapidement et nous offre beaucoup d'ennui et de longueurs. A voir au moins une fois mais pas plus !!

Pas déplaisant car plutôt rythmé et proprement mis en scène, le réalisateur se contente d'enchaîner les scénettes et de faire sauter des voitures sans jamais approfondir son sujet. N'est pas Scorsese qui veut. Le casting est plutôt intriguant.

Un film de gangster relatant l'ascension criminelle de David Greene, un irlandais faisant sa place au sein de la mafia durant les 70's aux USA. Histoire vraie donc mais le film sans être mauvais reste assez banal et pâtit d'une réalisation quasi téléfilmique. Le casting est acceptable mais pas brillant. Bref un film sympa pour inconditionnel de films mafieux.

Pas mal, histoire vraie de ce gangster qui défia les codes de la mafia Italienne....
Bonne interprétation et mise en scène assez rythmée font passer un bon moment.
Du moins pour les amateurs de ce genre de films...

"Kill the Irish men " est incontestablement un hommage aux films policiers américains des années 70 qui ont fait notre bonheur. Cette histoire de rivalité entre irlandais et italiens dans les faubourgs de Cleveland nous a souvent été présentée et le risque de redite était bien présent. Jonathan Heinsleigh se tire admirablement de ce piège, même si nous avons le sentiment permanent mais agréable d'être en territoire connu avec ces irlandais têtus et forts comme des mules face à ces mafieux italiens dirigés par des vieillards cacochymes dont on se demande ce qu'il font en dehors de manger des pâtes en écoutant Caruso dans des arrières salles de restaurants, italiens bien sûr. Cette montée dans le milieu du crime de trois amis d'enfance rappelle bien sûr "Il était une fois en Amérique" le côté épique en moins. Mais le film ne serait pas aussi fort sans la présence de Ray Stevenson acteur méconnu de série télévisée, lui-même irlandais, qui apporte au personnage de Danny Greene toute la force animale nécessaire comme l'aurait fait dans ses grandes années Gene Hackman. On a beau connaître les films de mafia on se demande toujours pourquoi ces types qui se sont construit des fortunes immenses à coup de poing et de revolver ne parviennent pas à s'entendre pour toujours finir par retomber dans des conflits de nationalité, prétexte à justifier leur soif de pouvoir. Les méthodes de Greene sont un mélange d'intimidation et de collaboration avec les forces de l'ordre qui ne s'embarrasse guère du code de l'honneur du milieu qui n'est en réalité qu'un fantasme de l'imaginaire populaire. Un tel mépris des règles finit par isoler Greene et précipiter une fin que lui-même avait senti venir. Heinsleigh montre très bien la dualité de cet homme tout à la fois capable de tuer un de ses meilleurs acolytes sans autre preuve de sa trahison qu'un simple coup de fil anonyme et de payer le loyer d'une compatriote menacée d'expulsion. Heinsleigh entoure son héros de toute une pléiade d'acteurs rôdés au genre, de l'immense Christopher Walken , en passant par les italo américains de service que sont Tony Lo Bianco et Paul Sorvino jusqu'au retour en grâce de Val Kilmer et Vincent D'Onofrio. Du solide comme on aimerait en voir plus souvent.

très bon film, bien prenant avec des pointes d'humour

Biopic de Danny Greene gangster irlandais des 70's.
Un très bon film de gangster tous les ingrédients sont là, ça faisait longtemps, la dernière réussite était "Les Infiltrés" depuis c'était le néant dans ce genre.

Un bon biopic très instructif et relaté convenablement. Belles interprétations et bonne restitution de l'époque. Le rythme ne faiblit jamais, seule la voix off devient un peu fatigante et cette historique parait un peu court (car beaucoup de situation). Un thème sur la mafia dans la lignée "Des Affranchis", dommage que l'on ne rentre pas assez dans le personnage ! Un très bon moment mais un ton en-dessous de "Américan Gangsters" ou "Donnie Brasco" mais bien au-dessus des "Parrain". Un film à découvrir sans hésitation. 4.5/5 !!!

J'ai vu ce film, sorti directement en DVD en Août 2011, à l’étranger et il est vraiment excellent.
Le scénario est basé sur l’histoire vraie de Danny Greene, un vrai dur autodidacte d’origine irlandaise qui, même avec une certaine éthique, n’avait pas que des qualités. Cette ascension d’un gangster d’origine irlandaise aux USA jusqu’à sa confrontation avec la Mafia new-yorkaise rappelle, par bien des aspects, l’ascension du yakuza japonais d’« Aniki mon frère » (Brother, 2000) de Takeshi Kitano mais sans l’humour noir si cher à Kitano.
« Irish Gangster » est bien réalisé et l’histoire est vue en profondeur avec les amitiés et les histoires d’amour du personnage principal et le gangster n’est pas, au contraire de nombre de biographies de ce type, idéalisé, montrant ses mauvais côtés. Un film à voir pour passer un très bon moment.

Un scénario dynamique et intéressant ajouté à un excellent casting avec des acteurs qui joue juste. Le résultat donne un très bon film. La fin est prévisible mais Jonathan Hensleigh fait tout de même du bon travail.

Superbe film qui relate les pratiques des mafias aux USA dans les années 70.
Une très bonne intrepretation des acteurs.

Un biopic excessivement complaisant sur un gangster notoire et somme toute peu fréquentable. La mise en scène est sans originalité mais suffisamment rythmée pour suivre ce film sans déplaisir, à condition de faire abstraction de l'empathie manifeste du réalisateur pour ce malfrat irlandais en lutte contre la Mafia italienne et qui fit les choux gras des journaux de Cleveland au début des années 70. Ray Stevenson est correct dans le rôle de Danny Greene. Quant à Val Kilmer, de plus en plus empâté, il peine à rendre crédible son personnage de flic implacable.