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selenie
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3,0
Publiée le 27 décembre 2023
La première partie est hallucinante, 10mn où ce qui fait le plus peur n'est pas un croque-mitaine mais une foule de citoyens décérébrés dans un événement qui devient aussi effrayant qu'hallucinant. Une ouverture dingue qui frôle le surréalisme mais qui frappe par son message clair et des effets visuels violents hyperréalistes. Ensuite, soudain et assez brusquement on part dans un teen movie à la façon de la saga "Scream" (1996 -2023), un canevas éculé qu'on connaît tous bien. Le scénario est donc un peu faineant, comme l'est un peu la mise en scène dans un récit où seules les scènes de meurtres sortent du lot de façon assez aléatoires. Du premier meurtre un peu too much dont l'issue aurait sa place dans "Scary Movie" (2000) au passage hyper efficace et gore du défilé, les morts sont souvent originaux mais on oscille trop entre le meurtre nanardesque ou parodique et le meurtre gore digne d'un thriller pur. On sent l'hésitation entre deux sous-genres qui rend le film un chouïa bancal. Eli Roth signe un slasher hyper classique dont la meilleur scène reste celle qui ouvre le film, sans compter tout de même 2-3 séquences sanglantes du meilleur effet. Site : Selenie.fr
Franchement c’est plutôt cool Thanksgiving. Eli Roth signe une aventure gore, assez drôle, relativement irrévérencieuse, qui s’inscrit totalement dans la lignée de la saga Scream. Les amateurs du genre seront conquis, les autres resterons sur le côté.
3/5 Pas mal. C'est un énième film du genre porté par une "final girl" qui fait bien le job et qu'on prend plaisir à suivre. Rien de révolutionnaire et on balance entre comédie et slasher classique sans toujours trouver l'équilibre. Reste la bonne scène d'intro qui sort du lot et dont on se rappellera (critique de la société de consommation très claire !) et quelques scènes parfois drôles parfois marquantes. Sympa dans l'ensemble mais sans plus.
Slasher qui ne révolutionne pas le genre mais qui a une particularité, du moins pour moi, le manque d'empathie pour les victimes. Il est difficile de s'attendrir sur les personnages depuis la scène de début. Sinon, slasher classique, quelques morts bien gore comme on les aime et voila.
J'aime beaucoup les films de genre, etc ... , mais franchement... c'est nulllllllllll ! Les acteurs sont mal dirigés, les personnages sont mal écris, l'histoire ??? Non je rigole, il n'y en a pas. C'est un très gros nanard !!!! Bref, caricaturalement nul !
Il faut se lever de bonne heure pour suivre la trajectoire étrange de la carrière d'Eli Roth. Capable du meilleur notamment en début de carrière comme du pire, il nous livre ici un revival slasher à la trame très classique avec Thanksgiving qui laisse toujours aussi sceptique. Malgré des personnages totalement idiots et un bien vilain script le point de départ interpelle et se trouve être la meilleure idée du film, ce Black Friday qui dérape et met en exergue l'abrutissement d'une population est un petit régal. Ensuite ça se corse, les comédiens sont toujours aussi moyens avec tout de même un Patrick Dempsey étonnant qui tire son épingle du jeu, et l'ensemble s'avère peu palpitant d'autant que l'on ne s'attache à aucun de ces imbeciles en puissance. Faux raccords, incohérences et réactions débiles enfoncent encore le métrage qui se prend bien trop au sérieux, en revanche et c'est là tout l'intérêt de rester une heure et 1/2 devant ce film, les mises à mort sont originales. De ce côté là c'est fun et bien gore et la mise en scène nous réserve même quelques moments de suspens intéressants. Je reste très mitigé au final, il y a de bons ingrédients dans ce Thanksgiving mais tous les côtés négatifs le font flirter avec les frontières du navet, ça reste décevant pour du Eli Roth.
Très bon slasher réalisé par Eli Roth, Thanksgiving se distingue par une mise scène qui comporte des séquences de meurtres bien sanglants ainsi qu'une bonne dose de suspense. De plus, le casting fait globalement une bonne prestation et le scénario est assez bien ficelé, notamment en ce qui concerne l'identité du fameux tueur qui est pour moi une surprise.
Depuis qu’il fut atteint en 2002, d’une “Fièvre Noire” (“Cabin Fever”), qui lui ouvrit les portes d’Hollywood, Eli Roth acteur/réalisateur de 51 ans - en grand passionné de cinéma d’horreur - est devenu au fil des années, un metteur en scène généreux en scénarios et en saillies gores. Les amateurs de “torture porn” instigué par “Saw”, se souviennent avec bonheur du diptyque “Hostel” et “Hostel 2” en 2006 et en 2007. La tribu cannibale de “Green Inferno” en 2013 aura quant à elle, su ravir les fans de Ruggero Deodato ou Umberto Lenzi. Avec “Knock Knock” en 2015, c’est le sous-genre du “Home invasion” sulfureux qui s’invite dans sa filmographie. Seuls “Death Wish”, relecture 2.0 du vigilante “Un Justicier dans la Ville” de 1974 avec Charles Bronson et “La Prophétie de l’horloge” adaptation ciné d’un bouquin pour ados, en 2018, viendront entachés un C.V. plutôt sympathique (avis perso). Fin 2023, voici qu’arrive sa nouvelle dinguerie intitulée “Thanksgiving : La semaine de l’horreur”. D’abord sous forme de fausse bande-annonce Grindhouse en entracte du “Boulevard de la Mort” de Quentin Tarantino et de “Planète Terreur” de Robert Rodriguez en 2007, “Thanksgiving…” se mue en un long-métrage pour notre plus grand plaisir. À l’instar du croustillant générique de “Krampus” de Michael Dougherty qui flinguait l’image d’Épinal de Noël, Eli Roth - va en prologue de son nouvel effort - dégommer - lors d’un assaut furieux d’un magasin discount - la fête commerciale du Black Friday. Chaque quatrième jeudi de novembre depuis 1621, l’Amérique fête le Mayflower lors d’un repas appelé aussi “Action de grâce”. Autour d’une copieuse dinde, les foyers étasuniens remercient les Amérindiens Wampanoags d’avoir nourri les premiers colons européens du Massachusetts. Comme le mercantilisme exacerbé dégueulasse tout, quelques heures, voir ici, en même temps que le repas de Thanksgiving bat son plein, certains magasins ouvrent leurs mâchoires acérés pour offrir à d’avides consommateurs, des soldes monstres. Et de monstres, il en sera question, lorsqu’une bousculade dans une grande surface laissera trois personnes sur le carreau et plusieurs blessés. En quelques instants, Eli Roth pose les bases d’un slasher sadique et jubilatoire né sous le signe de la vengeance. Rien de bien nouveau sur la forme, me direz-vous, car il est vrai que la vengeance reste l'essence même du slasher. Pour autant, si “Thanksgiving…” ne réinvente pas le genre, en revanche, Eli Roth - à la manière d’un maître de maison qui voudrait que ses convives soient repus - a mis les petits plats gores dans les grands pour nous donner des hauts le cœur. Le festin morbide est plus que copieux !
Un an après qu’un Black Friday ait viré au fiasco dans la petite ville de Plymouth (dans le Massachusetts), un mystérieux serial-killer arborant un masque de John Carver (à qui l’on doit les premiers colons anglais en Amérique), vient troubler la quiétude de la bourgade la veille de Thanksgiving…
15ans après la fausse bande-annonce de Thanksgiving (2007), Eli Roth l’adapte en version longue et en profite pour critiquer ouvertement le consumérisme lié au Black Friday et sa horde de crétins (qui se ruent dans les magasins quitte à s’écharper pour avoir le produit tant convoité).
Dans la droite lignée du slasher des 80’s, le réalisateur n’invente rien et ne révolutionne pas non plus, avec un film qui se regarde sans trop de déplaisir mais n’en restera pas pour autant mémorable. On appréciera néanmoins l’hystérie collective du Black Friday qui vire au cauchemar sanglant, les fans de la première heure apprécieront le retour de la séquence dite “du trampoline” et le repas traditionnel spoiler: où la dinde a été remplacée par un cadavre humain . Mention spéciale aussi à la scie circulaire, à l’attendrisseur à viande et à la proue du bateau lors de la parade.
Pour le reste, hélas, c’est assez conventionnel, avec son lot de personnages stéréotypés (et sans profondeur), le tout, plombé par un rythme saccadé. On assiste à un jeu de massacre où s’enchaine des jump scares assez mollasson. Heureusement que les rares scènes craspecs sont gores et drôles, sans quoi on aurait frisé l’ennui. Dans l’ensemble, c’est divertissant sans être bâclé, mais suffisamment quelconque pour qu’on l’oublie aussitôt.
Mais que ça fait plaisir de voir un nouveau slasher bête et méchant. Ce Thanksgiving démarre avec une excellente scène d intro qui brocarde le comportement que peuvent avoir les CONSomMATEURS et nous fait comprendre d emblée que le film sera gore à souhait. Ensuite on a le droit à pas mal de stéréotypes du genre: la bande de jeunes, la final girl, l assassin masqué, le Whodunit, quelques scènes de dialogues inutiles…mais le tout ponctué de meurtres franchement amusants, d une ambiance potache qui nous fait replonger dans les années vidéo club ou le genre pullulait sur les rayons. Un des meilleurs film d Eli Roth même si d aucun diront que ce n est pas significatif.
Un film certes pas spécialement original, côté perso. Scénario, mise en scène etc... Mais la scène d entrée, le film pourra faire penser à d'autres films du genre. Avec des mises à mort assez sympathique et gore. On regrette quand même le schéma général faisant trop ceux à quoi nous sommes habitué mais il tient la cadence et offre un bon twist pas ouf mais bien venu ! Bon surprise !
Plus qu'un slasher classique, pas franchement sur le fond puisqu'on a un tueur qui massacre ses victimes par vengeance, mais plutôt sur la forme : le film est bien sanglant, certains meurtres sont carrément gores et on retrouve tout le mordant d'Eli Roth et de belles trouvailles d'un sadisme bien dosé. La scène d'ouverture est vraiment une tuerie, aussi bien visuellement que dans sa manière à peine exagérée de caricaturer des ouvertures de magasin lors des Black Fridays et autres. Prends toi ça dans les dents, société de consommation !
Comme je le redoutais, Thanksgiving n'est pas aussi fun que la fausse bande-annonce dont il est la dispensable version longue. L'ouverture est pourtant prometteuse mais dès que les meurtres commencent, le film devient un slasher programmatique à peine plus intéressant que les derniers Scream.