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Lili8163
21 abonnés
271 critiques
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2,5
Publiée le 26 octobre 2013
Twelve ou le quotidien de la jeunesse dorée de l'Upper East Side. Chace Crawford (Gossip Girl) en dealer ''respectable'' au service de jeunes bobos en quête de sensations pour palier à l'ennui, l'absence et l'indifférence parentale. Une voix-off qui décrédibilise et apporte un côté surfait au film, une fin apocalyptique qui laisse perplexe...
Un mixte entre "Collision" et "Les lois de l'attraction" mais qui ment sur la marchandise de bout en bout. D'abord sur le titre la Twelve est la drogue qui doit servir de fil conducteur mais il en est rien. La Twelve n'est désiré dans le film que par une personne qui, normalement, est la plus intelligente du gratin mais qui en est en plus accro en seulement une prise ?! En fait White mike qui n'en vend pas lui ne chôme pas et on constate que tous les jeunes restent aux drogues plus ou moins douces... Où est la Twelve ?! Ensuite on part sur une critique et une dénonciation du mode de vie de la jeunesse américaine dorée très timide car en fait on s'aperçoit très vite que le fil conducteur est le deuil de White mike qui se termine sur une morale lourde et pesante. Le pote de White mike en garde à vue est lui aussi vite oublié par le scénario. Malgré des acteurs convaincants et un certain sens de l'image Schumacher offre là un film insipide. A quand un nouveau "Chute Libre" "Tigerland" ou encore "Le fantôme de l'opéra" ?!
Franchement déçue pas vraiment d'histoire, pas non plus d'un niveau intellectuel très élevé si vous n'êtes pas encore allé le voir je vous le déconseille prck franchement aller au ciné et payer pour le voir je trouve que ça n'en vaut pas la peine....
J'avais peur de ce film. Ce synopsis à la Skins, réalisé par le tâcheron responsable de Batman & Robin mais aussi du réalisateur capable de Bad Company ou Phone Game, qui pouvait aussi engendrer une sorte d'Alpha Dog, c'était un coup à tenter bien sur.
Et quelle réussite! Les critiques ont beau être éreintantes envers ce film, je ne l'ai pas moins trouvé tout à fait génial. En effet, Joel Schumacher réussit son film parfaitement, entre un parti pris esthétique vraiment recherché, qui est de tourner en numérique, pour représenter le quotidien d'or de ces jeunes de l'Upper East Side (interprétation tout à fait mienne) et une voix off omniprésente, qui nous présente presque tous les personnages, même les moins importants, ce qui en fait un instrument de suspense simple, mais terriblement efficace. A l'instar de l'excellent Alpha Dog, ce film prend à la gorge par sa progression douce mais adressée inexorablement vers une fin inéluctablement désespérante.
Les acteurs sont en plus crédibles, pas excellents mais crédibles. Chace Crawford, Emma Roberts, Zoe Kravitz et Rory Culkin sortent quand même du lot. Passionnant, choquant, esthétiquement cohérent et magnifique, juste génial.
C’est un superbe film réalisé par le grand Joël Schumacher. Une histoire simple, le scénario débute par la fin et la vie de chaque personnage est remontée jusqu'à plusieurs jours avant le jour dit. Une belle œuvre !
Sorte de teen-movie sombre à la sauce drogue / sexe / alcool. Pas un grand film mais on se laisse prendre au jeu. A noter une très bonne apparition de 50 cent.
Mais où est passé le Schumacher de Tigerland ou 8mm ? Twelve ne ressemble en rien à ce qu'on pourrait attendre du réalisateur. Les choix de mise en scène sont aussi mauvais que le scénario. La voix off omniprésente plombe l'ensemble en venant se superposer aux images qui parlent d'elles mêmes. C'est comme si le réalisateur lui même avait douté de ces capacités de conteur ou avait tout simplement décidé de ne pas faire confiance à ses jeunes acteurs pour faire passer le message. Des jeunes acteurs qui en somme sont plutôt bons malgré la faible épaisseur de leur personnage. Bref, n'est pas Roger Avery qui veut et malgré la singularité avec l'univers matériel d'un Bret Easton Ellis, cette adaptation n'a ni l'ingéniosité visuelle, ni la justesse des "lois de l'attraction". Lente et ennuyeuse, cette plongée dans la superficialité d'une bande de jeunes riches manque grandement de subtilité et de piquant malgré une ou deux bonnes scènes plus intimement liées à nos héros, pris au piège de leur image et des carences qu'ils tentent de combler. Un gros raté sur toute la ligne (de coke).
Adapté du roman éponyme de Nick McDonell, Joel Schumacher y dépeint la jeunesse dorée New-Yorkaise à l'instar de la série télévisée Gossip Girl (2007). Ici le résultat est le même, il est ici question de fric, de folles soirées, de sexe, d'alcool et surtout de drogue. Les principaux protagonistes devenant peu à peu accros à la "twelve" (un mixe entre cocaïne et ecstasy), on suit leurs déambulations, de soirées en soirées, de shoots en beuvries. L'ennui, c'est que le scénario s'en retrouve rapidement inintéressant , affublé des poncifs et stéréotypes du genre. Le tout, agrémenté par une voix OFF exaspérante et qui perdure durant plus de 90 minutes. Seule compensation face à notre ennui, la distribution où pullulent de jeunes acteurs, débutants ou confirmés, parfaitement crédibles pour ce type de rôle.
Joel Schumacher s'est trompé de métier. Ca ressemble davantage à une mise en image d'un roman que d'un film à proprement parler.
On sent que le réalisateur n'a jamais pu se défaire de l'ombre visiblement pesante du roman. Il doit y avoir quelque chose de touchant, peut-être, au fond de cette histoire, quelque chose de vrai, de désenchanté. Mais on ne le saura qu'en lisant le livre !
De pauvres ados riches et sans amour parental plongés dans l'enfer des soirées où circule de la drogue. Quinze personnages qui se croisent et se heurtent avec pour point commun un dealer traumatisé par le décès de maman. On ne comprend pas bien le lien, car apparemment la mort de sa mère le conduit à vendre de la drogue... Passons. Aussi efficace qu'un épisode de "Beverly Hills", bavard, et finalement inutile. Car à part dire que les enfants riches des beaux quartiers sont égoïstes et superficiels, on a pas grand chose à se mettre sous la dent. Et bien sûr, comme dans tout bon film de Schumacher qui se respecte, le petit discours final moralisateur ("la drogue, c'est mal") achève notre patience.
Accompagné d'un rythme totalement inexistant, Twelve ne réussis dans rien. La narration est d'un balourd irritant, les acteurs n'y sont vraiment pas convainquant, l'histoire est totalement dénué d’intérêt du début à la fin et la réalisation sans âme de Schumacher n'arrange pas l’hécatombe. Infâme...
Une histoire pas originale pour un sous narrée par un philosophe playboy dealer (il n'y a que joel schumacher pour imaginer ça) et qui a pour thème le milieu ennuyant de la jeunesse dorée. Rien d'intéressant si ce n'est qu'il faut attendre la fin pour voir surgir un petit peu d'action qui nous réveille d'une longue torpeur. Le film utilise à outrance les ressorts dramatiques aussi abusivement que ne le ferait un ado qui exprime ses émois sur son blog. Normal après tout ce film est fait pour ce public.
Jeunesse branchouillarde, friquée, droguée, paumée. Des vies inintéressantes tant tout semble faux. Personnages vides, situations improbables ou impardonnables. Ce sujet ne m'a jamais emballée. Ici la mise en scène est relativement originale mais la voix off agace plus qu'autre chose au final.
Pas évident d'entrer dans ce film qui commence pendant un long moment d'exposition par nous présenter ses différents protagonistes avec le procédé toujours superficiel de la voix off. Si bien que ce n'est finalement que très tardivement que l'on se prend au jeu de cette évocation de la jeunesse dorée américaine qui veut se shooter à n'importe quel prix. Dans cette atmosphère de drogue, violence, sexe, déchirures familiales et d'hypocrisie se dessine néanmoins une petite fleur en forme d'espoir. Elle a pour nom Emma Roberts. La mignonne interprète ici en effet la seule personne normale qui rachètera certainement toutes les autres. En pouvait-il être autrement, d'ailleurs, de la part de cette jeune actrice promise à une très belle carrière ? Elle est en effet dans la droite lignée de ses précédentes compositions d'héroïne bien sous tous rapports montrant l'exemple à nos chères têtes blondes. Toutefois, il est intéressant de constater que la petite fille modèle qu'elle a toujours incarnée commence à s'encanailler. Dans cette histoire, elle se met peu à peu à aguicher, à boire : la chenille est devenue papillon. Phénomène de toute façon inéluctable, la nièce de Julia étant comme tout le monde bien obligée de sortir de l'enfance. Adieu Nancy Drew, je t'aimais bien.