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    Ça
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    Scarlet Carson
    Scarlet Carson

    17 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Je ne mets que 3.5 car le passé de certains personnages et différents du livre, tout comme leurs cauchemars spoiler: ...et le loup-garou ? l'oiseau ? ils sont ou ?
    . Il me semble également que Mike a un background vraiment différent, il faudrait que je relise ces livres. Bref, des oublis, des raccourcis/changements également spoiler: La mort de Henry notamment, enfin on ne sait pas s'il est mort mais vu sa chute dans le puits.... normalement il fini a l'asile après la mort de son père
    , mais pas d'insurmontables problèmes qui gâcheraient le film. Grippe-sou est bien flippant, toutefois je regrette qu'on le voit "trop clairement". Je veux dire, le mystère dans une histoire d'horreur, il faut l'entretenir un minimum. Voila ce que je peux reprocher au film. Pour le reste, les acteurs sont bons, Beverly est sublime à tous les niveaux, j'adore Ben (j'ai toujours aimé ce personnage d'ailleurs). La mère de Eddie est fidèle au livre, j'en gardais exactement ce déplaisant souvenir. L'intrigue a été déplacée dans les années 80 donc la seconde partie aura lieu de nos jours. Cela peut déplaire, mais personnellement je trouve que c'est une bonne idée, on peut facilement s'identifier aux héros. J'attends le second film avec impatience !
    tixou0
    tixou0

    647 abonnés 1 977 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Ai tenté le blockbuster "horrifique" du moment : "It". Quel pensum ! Public visé : les gamins (des très jeunes ados, comme les "héros" de ce pathétique navet), voire des adulescents, ces gamins prolongés amateurs de gore, de trains fantômes et autres "maisons de l'horreur"... et de fraises Tagada... Autrement, je ne vois pas qui pourrait s'enthousiasmer - ou même simplement s'intéresser - à ce salmigondis, plus risible qu'effrayant. Heureusement, visionné pour ma part façon tranches (de saucisson) sur le net....
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    366 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    La déception est grande, à mesure où j'attendais cette nouvelle adaptation, et pourtant je ne voyais pas vraiment la chose arriver, me disant qu'avec un tel background Muschietti avait peu de chance de se planter, il fallait limite le vouloir... Mais d'un sens j'ai aussi repensé à cette réflexion que je me suis faite la dernière fois après avoir vu Annabelle 2, si nous mesurerions un jour le mal qu'on fait des réalisateurs à succès comme James Wan au genre horreur, parce que j'ai la très nette impression que cette plaie ouverte n'est pas prête de cicatriser, comme une sorte d'impasse (vaste sujet). Après évidemment je parle en mon nom, si des gens prennent leur pied devant cet archétype de cinéma d'épouvante tant mieux pour eux, mais je trouve ça triste que la peur soit devenue un spectacle ambulant, en gros de l'horreur blockbuster, profitant de l'expérience traumatique de toute une génération grâce au téléfilm culte de 1990, mais aussi du phénomène des pranks vers la période d'Halloween (où l'on voit des petits malins déguisés en clowns), sans compter le fait que le roman de Stephen King reste à ce jour son plus gros best-seller. Tout était donc réunit pour un succès commercial, qui aux dernières nouvelles n'a pas manqué, même bien au delà des espérances de la Warner, là aussi tant mieux pour eux, mais personnellement mon petit cœur saigne, à chaudes gouttes, car sans nécessairement avoir voulu retrouver l'esprit du téléfilm ou une adaptation disons plus à cheval sur le livre j'osais espérer être transporté pour revivre cette histoire, en vain, et ce pour de multiples raisons.

    Tout d'abord la composition du film en elle-même, c'est à dire ne raconter que la partie enfants sur plus de 2 heures, n'est à mon sens pas une bonne idée, car c'est justement la force du livre et même du téléfilm de raviver les souvenirs des adultes pour faire du ping pong avec leurs flashbacks, ici nous avons affaire à un long métrage linéaire et fragmenté aléatoirement, tombant inévitablement dans un sentiment de redondances sans effets secondaires. Encore que les premières 20 minutes sont plutôt bonnes, à ce moment là j'y ai cru, le temps que les personnages soient introduit suite à l'événement fondateur de cette histoire, c'est à dire le meurtre de Georgie où l'on met un visage (certes bien connu) sur l'horreur qui va suivre, toutes les apparitions se nourrissant des peurs des enfants, encore fallait-il leur donner une puissance en terme d'épouvante, et le problème est principalement là. Sans vouloir toutes les passer en revue je ne retiendrais donc qu'une impression d'empaquetage de séquences avec à chaque fois les mêmes méthodes de mise en scène, la tension est rendue factice car sans surprise, on anticipe tout, et je ne vais pas encore rabâcher sur ce que je pense de ce cancer qu'est le jumpscare mais on y a droit, à maintes reprises, les trailers ne nous avaient pas menti, en nous spoilant admirablement d'ailleurs. Car après tout ça que reste t-il ?...

    Et bien pas énormément de choses, parce que même au niveau adaptation du bouquin il y a à la fois des passages très fidèles et d'autres détournés, on en revient au fait que vu que cette première partie se concentre uniquement sur les enfants que l'espace vacant éludant les adultes se concatène maladroitement, enfin je dirais sans trop de vie, si ce n'est le parfum malicieux insufflé au ton du film, presque en décalage, comme par exemple le moment où Bev trouve le poster de New Kids and the Block derrière la porte de la chambre de Ben, il y a 2-3 petits trucs comme ça franchement sympa, où la comédie s'invite. L'alchimie entre les enfants se fait plutôt bien d'ailleurs, où quelques jeunes acteurs se révèlent, notamment Sophia Lillis (Beverly) et Jack Gazer (Eddie), mais les moments de complicité sont un peu pris par dessus la jambe, peut être parce que les dialogues manquent quelque peu d'authenticité et sans cesse à la recherche du bon mot de Richie pour désamorcer l'émotion, parfois malaisante, faute à cette musique qui s'immisce tout le temps pour l'instrumentaliser. Car il faut le dire, la bande originale est mauvaise, voire horripilante dans son rôle de surligneur maladif, très quelconque et peu inspirée (contrairement à l'excellente partition du téléfilm de 90), pour preuve je n'ai retenu aucune mélodie, ça peu paraître anecdotique mais dans un film qui tend à être autant mémorable ce détail se retourne salement contre lui.

    J'en viens à Grippe-Sou, et là je suis assez contrasté, car je trouve la prestation de Bill Skarsgård très honorable, où l'excès de son jeu colle bien au personnage, dans un autre registre que l'excentricité sordide et caverneuse de Tim Curry, ce qui me coupe l'envie de comparer les acteurs, par contre la manière de le placer dans l'histoire est déjà plus critiquable (sans parler de la post prod pour lisser son visage), car le monstre se devait à mon sens d'être bien plus mystérieux et ancré dans le passé de Derry, par exemple les chroniques des carnages de l'aciérie ou des colons, les représentations restent vagues, enlevant le caractère millénaire et implacable du "dévoreur des mondes". J'ai vraiment eu la pénible impression que Muschietti a voulu faire de cette entité maléfique protéiforme un alibi pour envoyer son public dans les montagnes russes, quitte à devenir un gros bordel, l'exemple typique étant toute la séquence de Neibolt Street où on suffoque devant une multiplication de balourdises, peu étonnant d'ailleurs que la promo du film a été jusqu'à créer une attraction directement inspirée, où est l'épouvante si ce n'est de faire un voyage dans le petit train fantôme ? Surtout que ça ressemble en tout point à un climax, alors qu'il restait une bonne demi heure de film, bref.

    Je dirais que le relatif soucis entre l'adaptation et la création cinématographique est clairement posée, j'ai par hasard visionné la veille le téléfilm Shining de 1997 qui est une version calquée presque page par page du bouquin de Stephen King, donnant un rendu télévisuel indigeste et surréaliste, et le Ça de Muschietti a quasiment cette même ambition, tout en rafistolant la chronologie et modifiant pas mal de choses comme précédemment dit. Mon avis est que l'univers de King est difficilement transposable à l'écran si l'on s'efforce à s'accrocher à son style caractéristique (et exclusivement littéraire), on ne peut pas paraphraser des détails à demi mesure (j'en veux pour preuve La Tour Sombre), et j'ai même envie de dire qu'heureusement qu'il ne va pas jusqu'au bout, au risque de se retrouver avec quelque chose de foutraque au possible, ce qu'il est déjà un peu. De plus la mise en scène de Muschietti n'aide vraiment pas, car sans grande retenue, la caméra a un mal de chien à se poser ne seraient ce que 5 petites minutes, on est toujours dans cette logique de démonstration, de simili spectacle, la peur n'a pas son mot à dire, elle veut juste te sauter à la figure avec sommation, loin du fourmillement de détails que peut fournir le livre ou d'un contexte qui aurait le supplément d'âme suffisant pour dégager ce degré de fascination bienvenu.

    Pour finir sur une note plus positive j'aimerais m'attarder sur deux passages qui m'ont pour le coup vraiment plu :
    - En premier la séquence de la seconde apparition de Ça où Mike livre la viande à l'arrière de la boucherie, un des rares moments de pure épouvante car on est davantage dans la suggestion, on ne fait qu'entrapercevoir le clown derrière les rideaux, ses yeux s'allumant comme des phares tels les spectres du Fog de John Carpenter, ce qui donne un petit relief fantasmagorique, autant en terme d'instantané que d'imagerie. Très réussi, les suivants ne seront que des redites moins efficaces (le tableau de Stan ou le fantôme sans tête de Ben) encore que plus ou moins correctes par rapport à ce qui suivra (la fameuse escalade jusqu'à l'apothéose Neibolt Street la fin dont je ne préfère pas parler).
    - En second la séquence du meurtre du père Bowers, passage assez cru et difficilement montrable, mais relevé par cette psychose téléguidée de A à Z par Ça, à un moment où le film partait un peu dans tous les sens à se gargariser de ses jumpscares on a cette parenthèse de folie douce, où la présentatrice s'adresse directement à Henry à travers le poste tv (qui n'est pas sans rappeler un extrait des Tommyknockers où Beckie tue son mari infidèle en l'électrocutant), assez génial. Même si je suis réservé quant à son utilité, sachant finalement ce qui arrive ensuite à ce cher as du canif, ou quoi qu'il en soit c'est une des prises de liberté des scénaristes qui tombe un peu à l'eau (vis à vis du plan du clown).

    En conclusion je pense que le Ça de Muschietti n'est ni une bonne adaptation ni un bon film, cependant il reste un bon produit reflétant totalement cet état de grâce des blockbusters horrifiques, ceux qui attirent facilement un jeune public peu regardant et des gens qui comme moi attendent patiemment (et connement) que le cinéma d'épouvante retrouve sa pleine essence, je ne cache pas mon abattement pour tout dire... Après pour ne pas tomber dans l'exagération cette première partie n'est nullement insupportable ou ennuyeuse au point de quitter la salle, juste décevante pour ma part, conformément aux attentes placées en elle, et je n'imagine pas la suite sauver les meubles, quoi qu'avec des flashbacks inédits, des points du scénario mis en lumière (quid des lueurs mortes ?) et une meilleure fluidité, mais ça serait encore tomber dans le piège... Bref c'est la loose.
    Padami N.
    Padami N.

    59 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2017
    un bon film sur l adolescence et le passage à l âge adulte, les scènes de d'épouvante sont plus drôle et trop détaillés pour effrayer.la tension du film monte par petite touche ainsi que l l'intérêt et l attachement aux jeunes heros et héroïnes..sur 2h20 je suis resté attentif et ému presque sans regarder l'heure connaissant déjà l'histoire.le vrai hic est que le chapitre 2 va sera projeté que dans 2 ans trop loin ngpour un remake
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 septembre 2017
    « ça » est un roman en 2 tomes de Stephen King que j’avais beaucoup apprécié de lire dans ma jeunesse même si ça partait un peu en live à la fin. Il a connu une adaptation marquante en téléfilm et plutôt réussi en 1990. Cette fois-ci, on découvre une adaptation ciné avec plus de moyens et cela se ressent au niveau des décors et des effets spéciaux. Comme le roman et le téléfilm, il faut s’attendre à 2 parties. Ici, il s’agit de la partie se passant dans les années 80 consacrée aux enfants, le « club des ratés ». On sent bien qu’il a fallu au réalisateur concentrer beaucoup de choses en 2h15 et cela au détriment du développement des personnages principaux, ce groupe d’enfants, et de leur amitié. Mais, le principal reproche à faire à ce film sont les personnages secondaires souvent très caricaturaux, comme le père de Beverly, mais surtout le groupe d’adolescents qui martyrisent les « ratés », avec mention spéciale à Nicholas Hamilton qui joue le leader Henry et mériterait un razzie award pour sa prestation tellement son jeu est ridicule parfois. Malgré tout, j’ai apprécié ce film, ce groupe de gamins et certains dialogues, mais aussi cette succession de scènes « effrayantes » mais pas tellement comme une impression d’être dans un train fantôme à la fête foraine, il y a cet esprit là dans ce film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Excellent film , très bien tourné , respectant une belle partie du livre de SK , bien plus complet que le fameux téléfilm des année 90 , franchement c'est a voir ...vivement le volet 2
    dougray
    dougray

    216 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    S’il y a un film sur lequel je n’aurais pas parié grand-chose cette année, c’est bien "Ça". Comment, au vu de la frilosité du système hollywoodien actuel, pouvait-on espérer que ce "film d'horreur pour ado" puisse tirer son épingle du jeu, surtout au vu de ses problèmes de préproduction ? Mais, surtout, comment pouvait-il provoquer la même onde de choc que le terrifiant roman de Stephen King (considéré comme un de ses meilleurs) et son adaptation en téléfilm (avec Tim Curry en clown tueur) qui a traumatisé toute une génération d’enfants ? "Ça" paraissait, ainsi, promis à l’échec et aux foudres de Twitter lancés, par des fans hardcore ulcérés qu’on touche à l’œuvre sacrée. C’était sans compter sur l’effet "Stranger Things", qui a soufflé un vent de nostalgie salvateur dans l’univers de la série TV (et ravi le cœur des trentenaires dont je fais partie)… et qui a remis au goût du jour les recettes tellement simples et efficaces des productions des années 80. Et il faut saluer les producteurs de "Ça" qui ont eu l’intelligence de s’inspirer de ce "revival" en plaçant l’intrigue dans ces merveilleuses années 80 au lieu de succomber (comme tant d’autres remakes) aux sirènes du modernisme et du polissage. On retrouve, ainsi, spoiler: la petite ville typiquement américaine, le groupe d’amis (gentiment loosers et forcément geeks) qui ne se déplacent qu’à vélo, une grossièreté assumée dans les échanges entre les héros qui crédibilise leur amitié, les parents indignes ou absents, les enquêtes à la bibliothèque, les petites frappes vraiment très méchantes, une violence assumée malgré un propos adressé à un jeune public
    … soit une vraie production Amblin mais sans Spielberg aux commandes ! Le clou de la nostalgie est largement enfoncé par les multiples références à l’époque spoiler: (le poster des "Gremlins", l’évocation de Molly Ringwald…)
    . Mais surtout, on retrouve cette extraordinaire complicité entre ces jeunes héros très bien écrits (qui rappelle, bien évidemment, les grandes heures des "Goonies") transcendée par une interprétation tout simplement époustouflante ! Outre Finn Wolfhard (transfuge de "Stranger Things", comme par hasard) en moulin à paroles binoclard, on retrouve Jaeden Lieberher en grand frère rongé par la culpabilité, Jack Dylan Glazer en hypocondriaque, Wyatt Oleff en grand sceptique, Jeremy Ray Taylor en jeune obèse, Chosen Jacobs en black victime de racisme et, enfin, Sophia Lillis en garçon manqué. Cette galerie de personnages (et leurs caractéristiques) permet, comme dans toutes bonnes productions 80’s, de brasser un grand nombre de thèmes liés à l’enfance spoiler: (le harcèlement scolaire, l’inceste, le deuil, la pédophilie, la passivité des adultes, les parents abusifs…)
    et permet au film d’aller bien au-delà du simple statut de film d’horreur (comme le roman avant lui). Il permet, également, au spectateur de s’identifier au moins à l’un des héros, ce qui favorise grandement l’immersion. En fait, aussi incroyable que cela puisse paraître, "Ça" est une époustouflante réussite du point de vue de ses personnages et de son ambiance… au point qu’il ne fait de son monstre Grippe-sou (ou Pennywise en VO) que la "seconde" attraction du film. L’exploit est d’autant plus incroyable que le clown tueur est franchement flippant, que ce soit par son look old school terriblement dérangeant (en opposition au look plus classique qu’arborait le personnage dans le téléfilm) ou par l’interprétation de Bill Skarsgard. Il n’en demeure pas moins que les scènes impliquant Grippe-sou restent, forcément, plus attendues dans leur traitement spoiler: (à l’exception, peut-être, de son premier crime, qui j’imaginais moins explicite)
    , là où les séquences avec les gamins n’ont de cesse de nous surprendre. Il semblerait, par ailleurs, que ce soit ce personnage qui ait cristallisé, en tant qu’argument de vente principal du film lors de la promo, les envies de grand spectacle des producteurs… quitte à en faire parfois un peu trop pour essayer de faire peur spoiler: (jumpscares en pagailles, déformations un peu grossières de son visage, cris à outrance…)
    . Un peu plus de subtilité n’aurait pas forcément fait de mal. Grippe-sou participe, pour autant pleinement à l’ambiance si particulière du film et s’offre spoiler: quelques plans terriblement évocateurs (ses apparitions silencieuses, la montagne de cadavres flottants…)
    . Saluons, au passage, le travail du metteur en scène Andres Muschieti (pourtant arrivé assez tard sur le projet) qui est parvenu à soigner l’ambiance et le rythme, mais, également, à respecter l’œuvre originelle tout en la dépoussiérant. "Ça" est donc un petit bijou sous forme de Madeleine de Proust qui réussit parfaitement ce que le "Super 8" de J.J. Abrams (pourtant calibré pour) avait seulement effleuré : un hommage extraordinaire au cinéma des années 80. On attend désormais la suite, la bave aux lèvres…
    Jonathan M
    Jonathan M

    116 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2017
    L'engouement populaire autour du film me dépasse totalement. Pas du tout au fait de l'oeuvre de Stephen King, je me rend à la séance vierge de préjugés. Les premières minutes semblent être une parodie raté d'un film d'horreur techniquement pas au point. Peu à peu, je comprend un peu mieux pourquoi ce film fédère : car il rassure. Même pas peur, je comprend aussi pourquoi je n'aime pas : car c'est ridicule. Oui, certainement, l'âge requis pour être sensible à cette histoire est à situer entre les 12-17ans. Au-delà, vous perdez votre temps, je vous assure. Une bouillie de cinéma.
    Estonius
    Estonius

    2 633 abonnés 5 284 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 février 2020
    Si l'engouement public pour un film flirte parfois avec l'irrationnel, l'engouement critique est parfois Inexplicable. Toujours est-il que malgré de bonnes disposions et un début en fanfare avec cette excellente scène de caniveau, plus le film s'est déroulé, plus je me demandais ce que je faisais devant cet écran qui ne m'apportait strictement rien. Des personnages à peine esquissés, à l'exception de la jeune fille, des jumpscare n'en veut-tu en voilà dans des scènes qui s'efforcent d’être horribles mais qui virent au salmigondis, des clichés à la pelle, des adultes de caricature, comme la mère abusive qu'il n'était nul besoin de ridiculiser à ce point, ou ce père forcement incestueux. Quant à la dernière demi-heure, c'est un véritable supplice. Un film creux.
    Roub E.
    Roub E.

    778 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 novembre 2018
    L’adaptation ciné de Ça c’est peut être le film que j’attendais et que je redoutais le plus depuis de nombreuses années, Ça étant l’un des meilleurs romans de Stephen King que j’avais dévoré et adoré à l’époque. L’adaptation me paraissait réellement compliquée et je craignais vraiment que certains passages de l’histoire soient trop aseptisés au moment du passage sur grand écran. De mon point de vue l’essentiel est la, l’histoire du maître de l’horreur n’est pas trahie, il y a un vrai choix de faire une adaptation et pas une re constitution linéaire mais en conservant le cœur du roman du maître de l’horreur et d’ores et déjà c’est à mon sens une réussite. Bien sûr on peut discuter sur certains choix, dès la première scène par exemple ou le meurtre de Georgie se change en disparition. J’ai aussi été franchement déçu du traitement du personnage de Mike qui avait une place bien plus importante dans le roman ainsi que les choix autour du personnage d’Henry encore plus dangereux. En revanche chapeau pour avoir abordé certains sujet avec retenue mais sans détour notamment ce qui touche au personnage de Beverly entre sa puberté et son père incestueux. Félicitations aussi pour le casting, les jeunes acteurs sont vraiment convaincants et correspondent bien aux différents rôles, bravo aussi à Bill Skarsgard dans le rôle primordial du clown Grippe sous. Dommage cependant que les effets spéciaux notamment les effets numériques soient par moment ratés à mon sens comme pour la fin de la scène du garage qui retombe à plat alors qu’elle contient juste avant un des très bon moment du film. Dommage aussi de trouver certains gimmicks mal venus alors qu’il y a un vrai bon travail de mise en scène. Côté frisson difficile de donner un point de vue connaissant l’histoire à l’avance la tension est moindre. Alors non ce n’est pas le chef d’œuvre qui aurait put être tiré d’un monument de l’horreur mais ce n’est pas non plus un ratage ce qui aurait aussi put être le cas.
    Shelby77
    Shelby77

    143 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Ce film avait la lourde tâche de nous faire oublié qu'il est un remake, il nous a emporté dans son univers, il a su nous faire tenir en haleine et nous faire vivre les intenses émotions de tous les personnages. Il est poétique et fantastique. Il a une super bande son 80's et de super effets spéciaux ! "Ça" est une pure pépite. Vivement la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Ce film est pas mauvais, mais c'est pas un film d'horreur. C'est un film marrant, y a des vannes supers drôles, mais c'est clairement pas ce qu'on attend de ce genre de film. "Ça" aurait dû être un film angoissant, effrayant, les gens auraient du ce sentir mal dans la salle pendant la projection, et pourtant j'ai jamais vu une salle de ciné aussi plate pendant un film d'horreur, même pire : j'ai jamais autant entendu de rires dans une salle de ciné pendant un film d'horreur ! C'est quoi ce film bipolaire ! A quelle moment voulez vous qu'ont ressentent de l'angoisse et de la peur si entre deux scènes horrifiques ont arrête pas de se marrer ?! Et puis la mise en scène est hyper bancale, carrément désordonnée. Le style année 80 est cool, mais en gros ce film c'est la version ciné de Stranger Things : même ambiance, même plans (les gamins à vélo, la petite villes des Usa), même histoire (un enfant disparaît et ses amis ce lance à sa recherche pour découvrir au final des choses paranormales) après pour l'histoire c'est plutôt Stranger Shings qui c'est inspiré de "Ça", et y a carrément les mêmes acteurs que dans la série (Finn Wolfhard) !

    Les points positifs pour moi sont le design du clown vachement réussi, les quelques scènes effrayantes sont aussi très efficaces (scène d'intro, scène du projecteur et la première scène dans la maison) et un gros plus pour l'acteur Jack Dylan Grazer qui joue Eddie l'hypocondriaque.

    Quoi qu'il en soit l'histoire est bonne mais le film n'est n'y angoissant n'y terrifiant, dommage.
    Ciné-o-Max
    Ciné-o-Max

    50 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mai 2019
    J'étais très curieux de voir ce film. Le téléfilm des années 90 m'avait énormément marqué lorsque je l'ai découvert, et par la suite je me suis décidé à lire le roman que j'ai vraiment aimé. Du coup, lorsque le projet d'une nouvelle adaptation, cinématographique cette fois, a été officialisé, j'ai été très intrigué, très curieux de voir ce que ça allait donner.

    Après de nombreux rebondissements pendant la préproduction du projet (entamée en 2009), le film est donc finalement sorti en 2017 avec Bill Skarsgård dans la peau du plus terrifiant des clowns.

    Alors, est-ce que cette nouvelle adaptation est à la hauteur de mes attentes ?

    Oui, même s'il y a erreur sur le genre...

    L'intrigue est réellement captivante, elle permet de poser des questionnements intéressants sur l'enfance et ses problèmes (notamment le harcèlement et certains complexes) et sur le passage à l'âge adulte. Malgré cela, on pourra noter plusieurs facilités scénaristiques et quelques rebondissements assez prévisibles.

    De manière générale, le film est très bien rythmé et l'univers est bien installé. Pour les effets spéciaux, il y a de bonnes mais aussi de mauvaises choses. Je pense surtout à certaines formes que Ça prend qui ne sont pas assez crédibles pour faire peur. C'est d'ailleurs l'un des problèmes du film et la raison pour laquelle je disais qu'il s'est trompé de genre.

    Le long-métrage ne fait pas peur, ce qui pose problème puisqu'il est classé dans la catégorie "film d'horreur"... Le long-métrage se concentre surtout sur une ambiance dramatique, tendue avec un côté "teen movie" (assez sombre quand même...). Mais cela dit, c'est efficace, cette ambiance est un plus pour le film (et c'est déjà ce qui me plaisait dans le livre), mais du coup, ça n'en fait pas un long-métrage "d'horreur".

    Sinon, les personnages sont tous très bien travaillés. Bill Skarsgård est parfait dans le rôle de Grippe-Sou. La jeune Sophia Lillis est excellente dans son rôle et a tendance à voler la vedette aux autres acteurs, qui sont quand même très bons. Enfin, les décors apportent énormément à l'ambiance.

    Ça est donc un très bon film, bien que je ne l'aurais pas vraiment vendu comme un long-métrage d'horreur...

    D'autres critiques sur cineomax.over-blog.com
    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    166 abonnés 391 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    "Ça", un projet ambitieux, adapté de la nouvelle terrifiante de Stephen King, abordant la peur de l'enfant, et qui avait de quoi faire peur. Le téléfilm réalisé auparavant été plutôt bon, car sur ses trois heures, je trouvais qu'il développait des thématiques intéressantes avec une certaine justesse, et réussissait à nous faire s'attacher aux protagonistes présentés. Bien que l'œuvre n'était pas fidèle au livre de Stephen King, cela restait convenable. Pennywise était réussi, de nombreuses scènes étaient icôniques, la mise en scène qui certes ne bénéficiait d'un budget conséquent arrivait à surpasser ce manque. Lorsque un remake fut annoncé, du moins une nouvelle adaptation, que le trailer s'empara de mon esprit, mon cœur s'emballa. Le long-métrage avait l'air superbe. D'un point de niveau horrifique mais aussi visuelle, esthétique, sonore. J'ai donc profité de ma venue à la 43e édition du Festival du Film Américain de Deauville pour le voir en avant-première, présenté par une vidéo du King annonçant sa joie de nous le montrer.

    A la fois favorable face à un cinéma en train de changer, je reste dubitatif quant au résultat que propose Andy Muschietti ("Mama"). Car en effet, "Ça" ne fait pas peur. Par une réalisation certes très travaillée mais souvent prévisible, "Ça" manque de tension, d'effroi, de force. La mise en scène d'Andy Muschietti propose de très nombreuses séquences parfaitement maitrisées. Original, rempli d'excellentes idées, le film bluffe par son univers, son ambiance, notamment lorsque les protagonistes rencontrent un à un le célèbre clown Pennywise. C'est magnifiquement filmé, les effets spéciaux sont réussis, l'inventivité de certaines scènes charme. Le clown charme, à défaut de faire peur. On prend plaisir à le retrouver. La scène d'ouverture en est un bon exemple, j'attendais de voir Penny en action, bien que la brutalité de cette séquence m'ait marqué et est d'une gravité extrême. En effet, le film est violent, sans doute pas assez au vu ce qui aurait pu être fait et traité par ces sujets, mais propose son lot d'idées horrifiques et malsaines. Le second reproche que je fais au film, est envers sa bande originale. Si elle est sympa à écouter, elle ne fait qu'affaiblir la tension que tente d'insuffler Andy par sa décevante facilité musicale. Ensuite, la mise en scène se repose sur un lot de jumpscares prévisibles, rappelant que nous vivons dans un monde où ne comptent que des adolescents en manque de sursauts. Là, le film déçoit, ne cherchant pas à sortir des sentiers battus dans l'horreur. Seulement, "Ça" n'est pas qu'un film d'horreur, c'est aussi une histoire dramatique, sur l'enfance et cette sensation d'être immortel quand on est gamins et une histoire d'amitié.

    Les jeunes acteurs qui interprètent les personnages que l'on suit sont tous bons, parfois agaçants, sortant des répliques lourdes et souvent en dessous de la ceinture, mais sont le reflet de cette jeunesse qui se veut libre et sans contraintes. Car rencontrer Pennywise est une contrainte, elle indique le fait de sauver les prochaines victimes, ce dont ne pensaient pas faire ces jeunes amis. Bill Skarsgård ("Atomic Blonde") succède à Tim Curry ("The Rocky Horror Picture Show"), et offre une prestation des plus convaincantes, plus inquiétante et perverse. Le personnage de Pennywise est réussi, bien que son raisonnement semble étrange, notamment sur ses agissements dans le dernier tiers du long-métrage. Un long-métrage plutôt bien écrit malgré une certaine rapidité dans le déroulement du récit avec une fin qui tombe dans un écueil assez cliché, captivant, prenant et intéressant, bien que sans cet effroi que promettaient les publicités.

    Car "Ça" charme, "Ça" fascine et émerveille parfois par son audace, malgré le public que les studios semblent encore viser. Au final le film divertit et sort de la masse par son histoire, mais n'atteindra pas les sommets de la terreur par les choix du réalisateur, qui ne sait placer son humour avec justesse et le manque de mysticisme. Heureusement, il y a de la pertinence et du parti pris, ce qui est agréable pour un film d'horreur, le tout étant assez supérieur au film original. Reste à voir si la suite se fera dans 27 ans pour garder une certaine continuité, ou si grâce à son succès le clown reviendra dans quelques années...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Je ne dirais pas parfait, mais vraiment pas mal, plus noir que la première version ! On est bien dans le film et on y prends vite gout :) A voir en tout cas pour les amateurs de Stephen king
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