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    Ça
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    psychiio
    psychiio

    34 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 octobre 2017
    Le scénario se base entièrement sur l'oeuvre originale de Stephen King. Evidemment, il y a quelques erreurs ; une scène d'orgie (scène importante dans le roman) qui a été enlevée, et une transposition inattendue dans les années 80, là où le roman se déroulait dans les sixties. Mais, étrangement, on retrouve les idées que l'auteur a voulu nous faire passer à travers son roman ; je parle bien entendu des références à l'adolescence, telles que la violence, la mort, la découverte de la sexualité, le premier amour, l'amitié et, tout naturellement, la découverte de mondes inconnus, celui des adultes et des nouveaux horizons.

    Le seul reproche que je pourrais adresser au film, c'est que, comme beaucoup d'adaptations, il souffre du phénomène "Best-Of" : on garde le meilleur et on supprime tout ce qui détruit le rythme et pourrait raccourcir la durée. Ici, cela se traduit surtout par des personnages secondaires qui manquent d'épaisseur. 

    Le héros, Bill Denbrough, incarné à merveille par Jaeden Lieberher, est attachant dès les premières minutes du film. Néanmoins, l'interprète de Beverly Marsh lui vole la vedette. Troublante et émouvante, Sophia Lillis est très vite au centre de l'attention. Malgré des personnages secondaires assez sommaires, le groupe a au moins le mérite de travailler ensemble ; les dialogues fusent comme des mitraillettes et on a l'impression de retrouver sa vieille bande de potes du lycée. 

    Si le film est autant réussi, c'est également grâce à une réalisation majestueuse bourrée d'excellentes idées. Des effets simples mais diablement efficaces. C'est dans les scènes horrifiques que tout le génie apparaît. Quel délice, ces séquences ! Du vrai cinéma d'horreur à l'ancienne, avec un Clown qui se lâche et qui stimule l'effroi de chacun des protagonistes. Evidemment, toutes ces séquences reposent sur l'incroyable prestation de Bill Skarsgard.

    Sans aller plus loin, j'annonce que Pennywise fait l'une des meilleures entrées parmi les monstres les plus mythiques du cinéma ...
    Alice025
    Alice025

    1 532 abonnés 1 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Je tiens à dire avant tout que je n'ai pas lu le livre, ni vu le téléfilm de 1990. Je connaissais l'histoire, mais sans détails et il faut dire que j'ai été très ravie de cette adaptation ! La scène d'ouverture culte du film est sans doute la plus géniale et monstrueuse (l'enfant avec son manteau jaune et son bateau). Une bande d'enfants va donc essayer de mettre fin au règne tueur de Grippe-Sou. En plus d'être un thriller fantastique et horrifique, il traite également des sujets de l'enfance, la perte de l'innocence vers le passage à l'âge adulte. Il y a pas mal d'humour venant de la part de Richie, toujours à lancer des vannes efficaces. Bravo à Bill Skarsgard pour son interprétation du clown sadique, il fait froid dans le dos.
    En soi, l'histoire ne fait pas non plus vraiment peur, disons que la peur s'estompe au fur et à mesure du film. La fin est assez convenue, mais cela reste tout de même une adaptation très réussie, avec un scénario entrainant, de très bons acteurs et plusieurs sursauts.

    cinephile-critique.over-blog.com
    NoSerious Man
    NoSerious Man

    164 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    (Je n'ai pas lu la saga littéraire d'origine, donc il ne sera pas réellement question ici de l'adaptation) "Ah...'Ça', je sais que ça va faire mal", c'est la première fois que j'ai dit dès que le projet de ce film a été annoncé il y a quelques années de cela (j'ai été prévenu du tournage du film courant 2015), ce dit-projet ayant pour objectif de réactualiser l'oeuvre du "King" de l'horreur littéraire, publiée en 1986 et adaptée pour la première fois en 1990 sous la forme d'une mini-série, sous-titrée "Il est revenu" (étiquette qui collerait par ailleurs davantage à une suite de film qu'à un film propre). Andrés Muscietti, réalisateur argentin, fut avant l'heure le réalisateur d'un unique film (d'horreur également), "Mama", sorti en 2013. Une autre perle à découvrir? A moi de voir, je compte alors ne pas tarder à le regarder... Mais en attendant, revenons à "ça"... Pour ma part j'ai été hypé dès le début par l'idée d'un remake, parce que si le téléfilm original est bon, certains passages ont réellement mal vieillis et la première partie du film ne servait au final pas à grand chose puisqu'elle ne dévoile que la forme de l'histoire, sans approfondir, juste pour servir une seconde partie sans intérêt et ennuyeuse, à laquelle seule la fin sauve la mise. Néanmoins beaucoup de séquences de cette adaptation n'en restent pas moins très réussis au point d'en devenir cultissimes, dont spoiler: la scène dans les égoux, reprise sur l'affiche de la nouvelle adaptation.
    Divisé en trois parties donc en trois ouvrages, ce qui devrait un total d'environ mille pages, cette première partie narre l'enfance des protagonistes Bill, Ben, Richard, Stan, Mike, Eddie et Beverly, tous collégiens dans la ville de Derry. Un jour de pluie, tandis que Bill, malade est chez lui, son petit frère Georgie disparaît mystérieusement tandis qu'il s'amusait avec un bateau en papier. Mais cet incident n'est que le début d'une suite de disparitions et de persécutions d'enfants dans cette même ville du Maine, puisque cette bande d'enfants, réunis sous le surnom du "club des ratés", sont tous victimes de la même hantise: un clown maléfique (interprété par le suédois Bill Skarsgard) pouvant se changer en de multiples formes pouvant apparaitre soudainement sous les yeux d'un des enfants (un seul à la fois néanmoins, on y reviendra) et sadiquement le torturer psychologiquement avant de disparaitre spoiler: (à noter que chaque apparition du clown correspond à l'un des maux des enfants).
    Ben, l'un des membres du club des ratés, est nouveau et est sans cesse tourmenté par les lycéens. Très vite accueillit dans la bande, ceux-ci auront non seulement à affronter ensemble cet étrange cauchemar sans réveil qu'est le dénommé Grippe-Sou le clown, mais en plus à devoir surmonter les tourments d'Henry et de sa bande. Mais "ça" pourra-t-il disparaître? Par ailleurs, qu'est-ce que "ça" représente? Que cache-t-il derrière son apparence clownesque? Voilà pour le pitch global. Donc, que penser que cette nouvelle adaptation? Eh bien ma foi, c'est un excellent train fantôme de 2h15, qui réussit à éveiller en moi les traumatismes connus étant enfants, ceux qui auraient pu en être, ou tout simplement les symptômes d'une longue et douloureuse angoisse... Bien sûr, ce n'est pas la meilleure adaptation d'un roman de Stephen King (sur ce point je privilégierais "La Ligne Verte" et surtout "Misery", que j'adore particulièrement pour son réalisme), ce n'est pas la plus aboutie... Mais honnêtement, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu un bon moment de frayeur au cinéma ! D'abord, le nouveau Grippe-Sou est magnifiquement maquillé, donne froid dans le dos ! Charismatique, effrayant et angoissant, il rivalise facilement avec le clown maléfique interprété par Tim Curry 27 ans plus tôt. Il ne cabotine pas trop, n'a pas le syndrome du "je vanne à tout va" (contrairement à beaucoup de personnages horrifiques d'hier et d'aujourd'hui), et la multiplication d'apparitions de ce personnage est bien traitée, sans que ce soit trop ni pas assez. Pour son premier vrai grand rôle au cinéma, le jeune Skarsgard a vraiment fait du bon boulot ! Et puis les enfants sont également tous excellents (même le travail sur la VF est réussit pour tout dire!). Sinon, autres bons points du film, d'abord sa musique: composée par un certain Benjamin Wallfisch, elle oppresse l'effrayant de certaines scènes en leur donnant un côté cauchemardesque, sans qu'il remplisse la moindre apparition du clown par une musique pompante qui cherche à faire peur, exactement ce que je reproche à "Insidious" et "Conjuring: Les dossiers Warren" de James Wan. Autre bon point, les effets spéciaux: si je les ais trouvés un peu trop présents à certains moments, les effets spéciaux sont très bons, du gore jusqu'à plus soif jusqu'à la fin, faisant parfois allusion à "Carrie au bal du diable" spoiler: (mention spéciale à la scène dans laquelle Beverly est traquée par Grippe-Sou, caché dans le lavabo de la salle de bain qui se retrouve ensuite dans celle-ci, devenue un bain de sang).
    "Cauchemardesque" est bien le mot pour décrire l'ambiance pesante du film, puisque j'ai constaté que les EU dans lesquels vivent les héros est ici présenté comme une sorte de contraste entre le monde réel (d'ou le cadre spatial réel) et un mauvais rêve: en effet, dans le film si on excepte les enfants, pratiquement tous les personnages sont étranges voire limites fous, notamment
    spoiler: le personnage de la mère d'Eddie, surprotégant son fils et le pensant malade alors qu'il n'en est rien ; il y a aussi le père de Beverly, entre autres.
    Quant au personnage de Grippe-Sou, ça... "ça" c'est vraiment effrayant oui, mais ça symbolise aussi toutes nos peurs ancestrales, le non-sens de nos rêves ou même de nos phobies: d'ou le combat entre spoiler: les enfants et Grippe-Sou à la fin, dans laquelle ils auront à vaincre leur peur pour vaincre la créature.
    Mais, même s'il s'agit d'un excellent film, ce n'est pas non plus un film parfait: par exemple, je trouve que le réalisateur spoiler: a beaucoup trop multiplié les scènes de persécutions de la bande d'Henry sur les héros, ce qui ma foi aurait très bien pu être montré en quelques minutes, pas plus. Certes, pour le coup on a pitié pour eux, pour ce qu'ils endurent... Mais dans certaines scènes ça devient complètement invraisemblable, par exemple lorsque la bande d'Henry blessent Ben avec un couteau, une voiture passe devant eux et ne s'arrêtent même pas... Est-ce possible? O_O
    Et puis Grippe-Sou est beaucoup trop absent au début du film, il met un peu trop de temps à se dévoiler. Certes, en 135 minutes le film peut prendre son temps, mais la manière dont on le fait apparaitre est un peu maladroite et répétitive. Résultat des courses? Non-dénuée de défauts, cette remise au goût du jour de l'oeuvre du "King" de l'horreur est très réussie ! Entre comédie noire aux touches d'humour qui ne manquent pas de "mordant" (^^), thriller social et psychologique, "Ça" est une adaptation complète, très innovante et dénué de tout élément qui amènerait le spectateur à quelconque trace d'ennui. En gros, une hyper bonne surprise ! J'attends impatiemment la suite !
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Enfin un film réussi tiré des oeuvres nombreuses du maître King! Le téléfilm des années 80 est l'un de mes premiers souvenirs marquants de télé! Au même titre que le clip thriller de Michaël Jackson! Ceux de ma génération comprendront...
    On retrouve ici la même ambiance glauque et flippante à souhait! Depuis lgtps, je n'avais pas eu comme ça "les poils"! La salle était captivée et riait (de stress parfois !) autant qu'elle frissonnait. Pas d'horreur gratuite mais au contraire, de vraies scènes d'épouvantes, glaçantes, qui jouent plus sur nos peurs enfantines (je ne comprends pas encore les critiques presse...qui semblent rester de marbre ?!). Mais ce qui est réussi dans le film, c'est la description fine et drôle des adolescents, pris dans leurs problèmes propres et dans des vies parfois dures. Deux films pour le prix d'un et c'est ça King : la vie normale de péquins moyens qui doivent se surpasser et affronter leurs peurs et leurs doutes face à l'extraordinaire. J'ai particulièrement retrouvé sa "patte" et son style.
    Les acteurs sont tous épatants et forme un clan crédible et particulièrement touchant. Il y a bcp d'humour, de personnalité et de force dégagée dans le film. Le visuel est magnifique spoiler: (mention à LA scène de projection de sang partout dans la SDB!! Équivalente de celle dans Carrie et le sang de cochon! On ne l'oubliera pas de sitôt!)
    . Le rendu du clown est superbe : j'avais peur qu'il soit en numérique. Non, un véritable et brillant acteur lui donne vie. Vraiment flippant! Décidément les clowns sont horribles! :-)
    Au début, j'étais septique sur le fait que le réalisateur surprime toute la partie "adulte" des héros...mais c'est pour mieux réserver une surprise...shut...
    Bref...on y coure pour avoir peur mais pour aussi apprécier un bon film sur le passage à une vie presque d'adultes de jeunes héros sympathiques : on y parle aussi d'amitié, d'amour, de révolte, de maltraitances, de vie et de mort. Culte c'est sur!
    GodMonsters
    GodMonsters

    1 233 abonnés 2 645 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    ‪Je viens de le voir, à mon sens on retrouve vraiment l'esprit du livre, ça fait du bien de voir un film d'épouvante aussi ambitieux ! Les moments horrifiques ne sont pas ce qui a le plus retenu mon attention, c'est vraiment les dialogues et les personnages qui portent le film et lui donnent cette qualité. Un peu comme le roman de Stephen King, qui est bien plus qu'un simple livre horrifique. Cette nouvelle version de ÇA est bien plus qu'un simple film d'épouvante : on est vraiment attaché aux personnages, on rigole à leurs blagues, un peu comme si on replongeait en enfance, devant nos premiers films cultes.. en effet, on retrouve l'esprit des anciens films de Steven Spielberg (surtout E.T.), mais aussi Les Goonies, on retrouve cet esprit des années 80, exactement comme Stranger Things ou Super 8 ! Et c'est un véritable plaisir ! Sinon, le casting est parfait, les enfants sont convaincants et rendent leurs personnages attachants (cela accentue encore plus ce ressenti comme quoi le long-métrage est une hymne à l'enfance, exactement comme le roman). Bill Skarsgård livre une prestation déjantée et glaciale de Pennywise. Je regrette juste les apparitions trop rapides de Ça, on a pas souvent l'occasion de se rendre compte à quel point Bill excelle dans son interprétation (heureusement la scène de Georgie et la fin corrige cela). Voilà ma petite critique à chaud, je suis content et rassuré de l'avoir aimé car je l'attendais vraiment. Cette nouvelle version de ÇA a tout pour devenir aussi culte (voir plus) que le téléfilm, forcément il y a plus de moyen, tout est plus travaillé. Donc même si le téléfilm restera dans nos cœurs (surtout par nostalgie), cette nouvelle adaptation du roman n'a rien à lui envier. Bravo à l'équipe du film car c'était un projet difficile et risqué !‬
    tony-76
    tony-76

    1 022 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    « Ça s'en va et Ça revient ! » Il fallait la faire cette mauvaise blague... L'idée de revisiter It (v.o) après le téléfilm de 1990 n'était qu'une question de temps car bon nombre de spectateurs l'attendaient de pied ferme ! On parle ici de transposition. Son créateur Stephen King a déclaré avoir beaucoup aimé cette adaptation cinématographique, et il s'agit bien d'un bon film dans la matière. Premier film sur la première partie du roman qui se déroule pendant l'enfance des personnages ! Les jeunes héros sont interprétés par de convaincants acteurs en particulier Jaeden Lieberher - le garçon de Midnight Special - et ces adolescents devront affronter leurs démons afin d'accéder à l'âge adulte. Il est vrai que tout le film est spoiler: centré sur leurs peurs : celle des parents, d'intimidations à l'école, bref du monde extérieur ! Mais cela devient plus éloquent face aux disparitions d'enfants et à ces fréquentes hallucinations.
    Andrés Muschietti (le metteur en scène de Mama) entraîne son public dans l'horreur la plus totale qui soit ! Les situations sont souvent effrayantes, il y a suffisamment de frissons pour se tenir réveillé tard la nuit spoiler: - cette fameuse maison brûlée dans lequel Ça habite rappelle très clairement le film horrifique pour enfants Monster House - mention spéciale à la scène des trois portes... Laquelle choisir ?
    Il est impossible de ne pas avoir la chair de poule devant le clown malsain Pennywise (ou Grippe-Sou). Son interprète Bill Skarsgard est à Tim Curry de la précédente version ce que Heath Ledger était à Jack Nicholson, lorsqu'il incarnait le Joker : un personnage traumatisant et follement inquiétant, qui risque de hanter les cauchemars des petits et des grands... spoiler: On le voit souvent à l'écran !
    Clin d’œil plaisant au classique d'Albert Lamorisse - à propos du spoiler: ballon rouge.
    La musique monte en puissance dans chaque séquence afin de sombrer en enfer avec ce Pennywise... Le ton de It évoque le Super 8 de J.J. Abrams et il est très étonnant que l'humour soit mis en valeur ! Remercions le jeune Finn Wolfhard de nous avoir fait rire à plusieurs reprises. Donc Ça (chapitre 1) s'avère une œuvre d'épouvante terrifiante, amusante et quelque peu émouvante. On ressortira de la projection avec le sentiment qu'il est encore possible de s'inspirer correctement des écrits de Stephen King comparé à la médiocre Tour Sombre ! Et que la suite de It s'annonce prometteuse qui sera la seconde partie du roman, celle du retour des personnages à Derry, devenus adultes... Des rumeurs disent comme quoi Chris Pratt, Joseph Gordon Levitt ou encore Jessica Chastain seraient présent au casting ! Ça à l'air ouf !!!
    On regarde quoi aujourd'hui?
    On regarde quoi aujourd'hui?

    163 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2017
    Quand la nostalgie ce révèle être une des plus redoutable armes cinématographique ! Ça est un film tiré des romans de Stephen King , qui dans les années 80 à bénéficié de deux adaptation en téléfilm intitulé "Ça Chapitre 1 et Ça Chapitre 2 il est revenue " une expérience horrifique qui ma grandement marqué étant enfant et dont je suis grandement ravi de retrouver . Cette fois-ci c'est le réalisateur Andy Muschietti qui s'y colle et bon sang qu'il a fais de l'excellent travail avec cette nouvelle adaptation ! Voilà ce que j'appelle un remake tout ce qu'il y a de plus réussi , d'intelligent et qui a compris ce que tant d'autre ne comprenne toujours pas à s'avoir qu'on ne veut pas d'un vulgaire copié collé quand on va voir un remake mais bien d'une nouvelle proposition artistique qui en se servant des bases et de la structure principale de l'originale arrive à proposer quelques chose d'innovant et de non répétitif et de trop facile ! J'y croyais plus du tout mais enfin on a quelqu'un qui a compris le truc !

    Ça est un film d'horreur intelligent qui frappe fort , très fort à l'estomac en livrant un monde dangereux et anxiogène ou l'on ressent le mal qui découle de cette ville telle une pourriture putride pouvant vous contaminer . L'ambiance est oppressante et le rythme effréné . C'est très simple à peine le film commence qu'on en prend plein la vu , mais ne croyez pas que cela vient à ce calmer , oh que non car à partir de la sa ne s'arrête plus jusqu'à la fin . La tension reste extrême jusqu'au bout , on ne reste jamais plus de 6 minutes sans que l'horrible Clown vienne faire des siennes ce qui fais qu'on a jamais de répit et qu'on se retrouve éprouvé par le récit .Toutefois on pourrais croire que l'overdose et le trop plein de séquence viendrais à la longue à nous gavés mais il en est rien ,car c'est intelligemment mis en avant .En effet l'originalité des diverses attaque et autre agression de Ça font que pas une fois on a l'impression de revivre une même séquence . D'ailleurs pour ceux qui l'ignore "ça" est une expression psychanalytique expliquant que la pulsion sexuelle ce référence sur une pulsion de mort. C'est pour cela que l'apparition du Clown ne peut être vu que par les enfants .

    La photographie est magistrale et appuyer par un filtre de couleur verdâtre pale ce qui rend les décors magnifiquement atroce , macabre et effrayant . La mise en scène est surprenante car elle est changeante , à chaque scène on assiste à une proposition différente de la précédente dans son montage ce qui fais qu'on est surpris car il n'y a pas vraiment de code propre au réalisateur que l'on pourrais deviner . L'on peut s'attendre à voir quelqu'un derrière la porte et il y a rien pour au final nous rebalancer la même séquence sauf que cette fois-ci il ce passe réellement quelque chose . Une chose est sure , c'est que le cinéaste Andy Muschietti à l'art et la manière de dresser sur les planches une action en perpétuel changement . Par contre je suis totalement surpris par les sujets si extrême qui sont abordé , ce qui ma marquer c'est que certaines scènes font vraiment tiltés et sont grandement osées voir choquante . Dramatiquement l'oeuvre s'en sort très bien car on est touché par ce qui arrive , les thèmes abordé sont pertinent , perspicace et adéquat même si c'est traduit de manière épouvantable .

    En effet je ne m'y attendais pas du tout mais en plus de traité du Clown démoniaque on va également s'attarder sur le problème de chacun de nos petits héros . Jusque la tout va bien me direz-vous c'est normal ; seulement le truc c'est que l'on aborde des thèmes très marquant tel que la pédophilie , l'inceste , la maltraitance , la torture , la surmédication , le meurtre ... Tant de thème qui choque car cela touche des enfants . Des mignards qui ne le sont au final que d'aspect car devant tant de violence et d'immoralité chacun d'eux est marquer au fer rouge dans leurs esprits . Bienvenu dans le pays de la folie ! L'on comprend aisément pourquoi "Ça" vis dans ce village . En fait c'est peut être cela qui ma le plus surpris , c'est que j'ai été plus choqué par les éléments hors Clown que par les moments ou il est en action même si il reste très efficace . Est ce que le film fais peur ? Pour ma part je ne me suis pas sentis à l'aise tout du long , mais ce dont je suis sur c'est qu'il ma marqué dans sa thématique et dans cette subtilité violente et non protectionniste .

    Et oui non protectionniste car dans ce long métrage même un enfant peu mourir , et en plus de manière violente sans nous épargner le moindre détail . Un élément très inhabituel à notre époque ou justement l'enfant est toujours sauf et ou pour le moins choqué possible l'on vient à détourner la caméra si vraiment il devrait venir à mourir . L'on ressent totalement une influence prise dans le monde de l'horrifique des années 80 ou personne n'est épargné et bien retranscrite . Le Clown est physiquement super bien foutu est bien flippant surtout dans ses déplacements rapide ou il tangue dans tout les sens .Toutefois je trouve la première version du Clown plus flippante car il paraît beaucoup plus gentil et innocent comme pour nous faire baisser la garde alors qu'en fait c'est un monstre . Limite le premier "Ça" à une tête de prédateur sexuel ce qui rend très mal à l'aise alors que celui là bien que j'aime aussi avant tout une tête de psychopathe .Une chose est certaine je n'aimerais pas avoir à faire à lui .

    Le casting est absolument parfait ! La bande de pote appelé "Les ratés" est super bien choisi car on y crois , personnellement je me suis retrouvé à nouveau plongé dans mon enfance .Avec ce petit groupe l'on retrouve cet esprit de bande de pote propre au ciné des années 80, comme avec E.T , Génération Perdu ,Les Goonies , Super 8 ou encore plus récemment Stranger Things . Les enfants sont convaincants et réussisent à rendre leurs personnages à la fois attractif et attachant . On rigole facilement avec eux tout comme on se retrouve vite plongé dans leurs angoisses les plus profondes .Je n'y ai vu aucun de ses jeunes acteur mauvais , au contraire il y en a même trois qui m'ont complètement retourné . Je pense en particulier à la jolie petite Beverly incarnée par Sophia Lillis , le pauvre Henry joué par Nicholas Hamilton et enfin Jérémy Ray Taylor pour le rôle de Ben le gars au grand coeur . Tout les trois sont pour moi une véritable révélation ! Il est très intéressant de voir le message sur la vision mature , violente et cru de notre monde du réalisateur passer par le via d'une bande de gosse . Il est clair que le but visé est celui du passage à l'age adulte en perdant toute innocence à cause du monde les entourant .

    CONCLUSION :

    Ça est ce que j'appelle un remake totalement réussi qui comprend enfin que pour faire un bon remake il ne faut pas faire que copié l'original mais bien de proposer une vision plus poussé ! En plus de nous livrer un clown tueur psychopathe démoniaque bien flippant , on nous offre une expérience horrifique qui mérite grandement d'être vu tant le fond et les thématiques abordée sont autant pertinent que frappant . On assiste à une vision effroyable de l'enfance corrompus par cette noirceur adulte . Un rapport à la violence extrême par le biais d'enfants ayant perdu l'innocence depuis bien longtemps à cause avant tout des abominations humaine par les adultes (à ce demander si le plus grand ennemi du film est bien "Ça") .Une vision de l'enfance glaciale mais aussi pleine d'espoir ou l'amitié triomphe de tout . Ce film me conforte dans l'idée que je déteste les clowns !!!

    4,5/5 Excellent !!!
    trineor
    trineor

    174 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Ça n'engagera évidemment que moi, mais d'un trait : disons que je suis plutôt content d'y être allé pour la dimension dramatique et le traitement des personnages, mais Dieu que j'ai trouvé l'aspect horrifique ringard !

    Alors je ne dirai que cela me soit aussi antipathique que peut me l'être la pâtée moyenne de chez Blumhouse dans la veine Wan : au moins ici, le propos qui vient poindre sous l'horreur nous épargne tout à fait les bondieuseries réactionnaires (« replie-toi bien près des tiens, petit enfant, le monde extérieur n'est qu'impiété et puissances démoniaques ! ») pour lui préférer un discours plus touchant, plus humble, et donc plus attachant, sur le délaissement familial, le deuil, l'abus, l'étrangeté hostile du monde adulte ou le pouvoir salvateur de l'amitié.

    Enfin, ce n'est pas que le motif n'ait été cinq cents fois rabâché de la bande de gamins losers qui se serrent les coudes, épaulés par une jolie fille sur laquelle ils bavent tous, confrontés aux grands dadais caïds du coin et délaissés par des parents dysfonctionnels ou absents. Mais à la façon de rehausser cette histoire d'amitié avec un humour souvent teinté d'un soupçon plus grinçant de gravité, aux choix effectués côté musique, à la façon encore de filmer ces garçons jouer, aimer ou se baigner, il y a, à l'évidence, quelque chose de sincère et de sensible qui s'exprime à propos de l'enfance – la même espèce d'expression sincère et sensible qui faisait déjà la valeur attachante de "Stranger Things" il y a quelques mois de cela.

    Sur ce plan strictement dramatique, donc, quoique je ne lui trouve aucune espèce de singularité, je comprends que "Ça" puisse parler, faire écho à des sentiments et à des peurs infantiles, remémorer l'espèce particulière de solitude qui peut s'éprouver à entrer dans l'adolescence. Mais sur le plan horrifique, quel interminable catalogue d'effets ringards et de ficelles usées ça peut être !

    Pourtant la première scène, où Georgie rencontre Pennywise dans le caniveau, avait commencé par agréablement me surprendre. La bande-annonce montrait Pennywise jaillissant du caniveau tel un diable sauteur de sa boîte – ce qui était bien la pire mise en scène possible, que de transformer en jumpscare insipide la première apparition du clown ! La scène finalement retenue montre ses yeux surgir de l'obscurité, puis son visage livide apparaître dans la lumière, flétri par un strabisme hideux. Bien mieux, donc. Et après cela, spoiler: explosion de violence : un bras arraché, Georgie rampant dans son sang, en pleurs et hurlant à l'aide, puis une grande main blafarde et grotesquement désarticulée qui le traîne dans les égouts.


    Ma foi, la chose n'était pas totalement dénuée de gratuité un peu putassière dans le gore, mais au moins ça donnait le ton : pas de pudibonderie pour cette nouvelle adaptation, la brutalité serait de mise, les enfants réellement en danger et Pennywise plus répugnant et morbide que jamais. Fort bien.

    Sauf que la suite se charge très vite de remiser ces espoirs.
    Que se passe-t-il lorsqu'un réalisateur, sachant qu'il dispose dans le roman qu'il adapte d'une série de visions horrifiques inspirées, se croit lui-même investi d'un talent qu'il ne possède pas ? Eh bien on se retrouve avec un exercice interminable de 2h15, alignant très sûr de soi tous les plus usés et les plus grossiers procédés de mise en scène possibles : de grands pans d'écran vides t'indiquant précisément où surgira le prochain truc dégueulasse à bondir sur toi en braillant ; pour ce qui est de la musique, de systématiques stridences suivies du systématique silence précédant ledit bondissement, histoire que non content de savoir *où* ça va bondir, tu saches aussi bien *quand* ; puis bien sûr toute la putasserie épaisse imaginable quant à la nature du truc à faire bondir – spoiler: vieille tronche ravagée de lépreux, petite fille démembrée, enfant décapité, etc.


    Quand tu ne sais jouer ni de la peur, ni du malaise, et que ton spectateur a bien fini par comprendre que de toute manière aucun de tes petits protagonistes n'était réellement en danger, il est vrai qu'il ne reste pas grand chose d'autre à faire que de chercher à être répugnant, et de répugner jusqu'à la surenchère. La limite de la méthode étant que toujours plus de machins putréfiés et visqueux qui bondissent les uns après les autres en gueulant et en gueulant encore, bah ça ne commence toujours pas à construire une vision horrifique intéressante ; seulement à répéter jusqu'à la nausée ou jusqu'à l'ennui le même procédé qui ne t'avait déjà pas fait peur à la première itération, et qui ne te fait toujours pas peur à la 357ème.

    Il y a bien quelques images dérangeantes, çà et là, dont je me suis dit au visionnage qu'elles auraient pu être authentiquement inspirées. Pennywise émergeant de l'eau pendant qu'il fait parler le cadavre de Georgie comme un pantin désarticulé au bout de son grand bras disproportionné, ç'aurait pu être réellement terrifiant et réellement morbide, si seulement le bonhomme à qui le machin a été confié avait eu idée de manier un peu la lenteur à la mise en scène, de faire durer la séquence pour instiller l'horreur comme un poison lent ; au lieu de quoi il préfère vite faire bondir Pennywise hors de l'eau, à glapir et à s'ébrouer comme un demeuré en courant vers la caméra. Faire aussi d'un portrait de femme flûtiste emprunté à l'expressionnisme des toiles de Modigliani la hantise d'un des jeunes protagonistes aurait, de même, pu être une idée de génie, si une fois sortie de son cadre la flûtiste était restée une figure fantomatique angoissante plutôt que de devenir une pauvre goule rugissante tout en cgi hideux.

    Bref, voilà qui mis entre les mains d'un cinéaste talentueux aurait sans doute pu donner un classique du genre sans trop forcer, et qui à la place donne un truc long, chiant et médiocre. Quitte à ressasser un peu mes amours, je trouve saisissant le contraste entre un Robert Eggers dont"The Witch" pour articuler intimement une imagerie horrifique fiévreuse à un propos personnel et brillant, ose tout juste excéder l'humble heure et demie de film, et un Andres Muschietti qui pour étaler ad nauseam son néant d'inspiration – sans doute grisé par les déjà bien généreux éloges qu'avait pu recevoir son Mama – se répand très sûr de lui sur deux heures et quart. Non sans une certaine affection palpable pour ses personnages et son sujet, mais pour finalement ne pas faire beaucoup mieux que n'aurait fait le premier tâcheron venu.
    scarface666
    scarface666

    176 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    CRITIQUE GARANTIE SANS SPOILER : ÇA

    Ce mardi, nous avons eu la chance de pouvoir découvrir en avant-première, ÇA, de Andrès Muschietti. Un film que j’attendais avec grande impatience depuis son annonce en 2009. J’ai également lu le livre il y a quelques années et vu maintes fois le téléfilm de 1990. Cette histoire extrême de Stephen King, mettant en scène des enfants aux prises avec un clown maléfique m’est très très chère et l’attente de découvrir enfin cette version cinéma, doté d’un vrai budget et d’un réel auteur à sa tête, me fut insupportable. Mais ça y est, celle-ci à toucher à sa fin. Alors suspense, qu’en ais-je penser ?

    Allons droit au but. ÇA est une pure réussite et pour moi l’un des joyaux de cette années 2017 !! La grande question que tout le monde me pose déjà c’est : Est-ce que ça fait peur ? Je peux juste vous dire que le fait de connaitre déjà cette histoire par cœur ne m’a aucunement aidé a flipper un peu devant le film, donc c’est en soi une vision un peu faussé que j’ai eu mais je pense que oui, ÇA fait peur, surtout pour les non-initiés à ce récit. Andrès Muschietti nous livre un film où rien n’est caché, où on nous montre la cruauté de son antagoniste principale sans retenue….. mais sans jamais être gore à outrance et cela fait la force de cette version. Il faut dire que c’est le jour et la nuit avec la version édulcorée pour la télévision, avec autrefois le grand Tim Curry.

    Mais donc, si la peur et le gore ne sont pas les points les plus importants de ce film, quels sont ’il dans ce cas ? Le Club des Ratés, bien entendu ! Le casting de ce groupe de jeune adolescent est une réussite à tous les niveaux ! ÇA entre instantanément dans le top des films sur la jeunesse réalistes et convainquant, tel autrefois le feeling naturel entre nos Goonies favoris, où même Stand By Me (aussi de Stephen King). On peut citer également Super 8 et Stranger Things plus récemment. Si ces œuvres vous sont familières et que vous les aimez, vous allez adorer ÇA ! Finn Wolfhard, qui jouais d’ailleurs dans Stranger Things, joue ici le rôle de Richie Tozier avec toute la non subtilité du personnage que l’on connait (ou pas) et c’est un délice ! Mais la vraie révélation du film pour est sans aucun doute Sophia Lillis, qui joue le rôle de Beverly Marsh, seule représentante féminine du Club des Ratés. Elle tire ici son épingle du jeu avec une interprétation sauvage et naturelle à la fois du personnage. Elle m’a beaucoup touchée dans pas mal de scène. Une révélation donc !

    Le film est un formidable travail d’adaptation de l’énorme roman (1150 pages !) dont il est adapté, et ce, même en dépit des nombreuses intrigues secondaires de l’histoire qui sont naturellement passées à la trappe. Il va droit au but, même en durant 2h15, mais retranscrit pleinement l’ambiance du récit de Stephen King. On peut toutefois noter que Andrès Muschietti à bien plus orienté son œuvre sur le côté humain et émotionnel que sur le malsain et le gore gratuit, pourtant présent mais à petite dose. ÇA est avant tout un drame avant d’être un film d’horreur : Tel était la déclaration de la productrice et sœur du réalisateur Argentin, Barabara Muschietti, et force est de constater qu’elle avait raison dans ses propos. C’est évident quand on le regarde et qu’on voit certains thèmes assez dur et mature qui y sont abordé (notamment à travers le personnage torturé de Beverly).

    Parlons un peu du clown maintenant, qui est quand même le nerf du film. J’ai beaucoup apprécié ce que nous a proposé Bill Skaarsgard parce que son clown est très différent de celui du génialissime Tim Curry. Les rageux ne pourront pas dire que c’est une pâle copie du Joker de Heath Ledger (argument bidon devenu légion dès que quelqu’un se met à jouer un rôle en roue libre totale aujourd’hui). J’ai aimé, mais attention qu’il faut adhérer au personnage, ici bien plus bruyant et démonstratif que par le passé. Le côté « prédateur » du Pennywise (le clown) ressort ma fois assez bien. Je ne dirais pas non plus que c’est une interprétation digne d’un oscar, les rôles des enfants ici, sont bien plus intéressant au final, mais Bill a fait un formidable travail de composition sur ce rôle et cela à porter ses fruits. De plus, le maquillage est impressionnant.

    Un petit mot sur la légendaire scène de rencontre Georgie et le clown : Décidément la scène la plus tendue du film, qui ouvre les hostilité, à peine dans les 10 premières minutes. elle est réussie et je vous dirais juste que Andrès Muschietti a eu les burnes d'aller jusqu'au bout ^^ On en attendait pas moins ;

    Si je devrais citer qu’un seul point ou – négatif du film, cela concernerait peut être l’acte final, que j’ai trouvé en deçà du reste du film et qui prend un peu trop de liberté avec l’œuvre, on le sent, en vue de préparer le futur sequel, prévu pour 2019.

    Un petit mot sur la musique de Benjamin Wallfisch : Superbe (décidément xD). Il a définitivement compris la tonalité du récit et a réussi à composer des partitions tantôt terrifiante et tendue, tantôt mystérieuse et aventureuse. Une sorte de B.O à la John Williams, mais pervertie. A écouter, on dirait une vraie band originale de film des années 80, mais le seul point qui est dommage est que je n’ai pas noté de véritables thème principale dans sa composition. Le travail effectuer sur la musique du téléfilm à l’époque était remarquable justement pour son main thème devenu culte dans le cœur des fans, à la fois mélancolique et mystérieux, une musique faisant appel à la mémoire et aux souvenirs enfuis.

    Voilà mon ressentit sur ÇA, de Andrès Muschietti, et autant vous dire qu’il va être très dur d’attendre la suite ! Très bon film… mais j’ai surtout envie de dire… très BEAU film ^^
    Allez le voir ! C’est un film d’épouvante avec une HISTOIRE et de VRAI personnage pour une fois.
    Wylan
    Wylan

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Le film est bien mais ce n'est pas du tout un film d'horreur, on reste globalement sur notre faim malheureusement. On assiste à des scènes parfois grotesques et absurdes. Mais bon, on sursaute parfois, et ce qui malgré tout étonnant beaucoup de scènes sanglantes. Les jeunes acteurs sont géniaux, jouer avec une telle justesse à cette âge bravo. Mention spéciale aux trois jeunes acteur Jaeden Lieberher, Fin Wolfhard (Stranger Things) et surtout Jack Dylan Grazer qui est incroyable.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    610 abonnés 2 713 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2019
    Un remake efficace qui marque de par une scène d'ouverture ultra violente. Un nouveau clown est né et c'est une figure démoniaque charismatique. Grippe-Sous est dépoussiéré et devient une image pop. Cette adaptation de Ca demeure classique, ne parvient pas réellement à imposer une ambiance et la peur reste relativement primaire. Certains effets de mise en scène valent le détour mais c'est surtout cette figure du clown qui marquera le plus. Avec quelques touches d'humour, Ca est un honnête divertissement.

    https://www.critique-film.fr/critique-ca-2017/
    RedArrow
    RedArrow

    1 548 abonnés 1 501 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Vingt-sept ans plus tard, revoilà donc l'ami Grippe-Sou, le plus célèbre des clowns cabriolants, dans un de ses meilleurs numéros à base de ballons multicolores et de carpaccios de petites têtes blondes dans la ville de Derry !

    Pour tout enfant ayant grandi dans les 90's, "Ça", cette créature polymorphe issue de l'imagination de ce grand dingo de Stephen King, représente une espèce d'immuable traumatisme de jeunesse. En effet, comment oublier la première adaptation signée Tommy Lee Wallace qui, à l'époque, fut multirediffusée dans le seul but de créer toute une génération de coulrophobes ? Découvrir seul avec ses yeux d'enfants cette histoire (qu'on ne vous fera pas l'affront de résumer) était l'assurance d'une expérience marquante de sueurs froides et capable de vous poursuivre pendant quelques années.
    Les apparitions de Grippe-Sou incarné par un Tim Curry s'amusant avec toutes les facettes de son sinistre personnage (aussi affable que flippant), la scène du petit bateau de Georgie, l'amitié naissante du Club des Losers, le psychopathe en puissance Henry Bowers, la séquence de l'album photo, les retrouvailles adultes de ces amis d'enfance, les virées finales dans les égouts pour en finir une bonne fois pour toute avec Ça,... Le téléfilm avait assurément réussi à capter quelque chose qui accrochait notre regard d'enfant. Les apparitions d'un clown dans un contexte où il n'a aucune raison d'être étaient évidemment vectrices d'une terreur aussi naturelle qu'incompréhensive mais il y avait aussi la fascination de ce qui se cachait derrière ce visage de clown, ce "ça", cette chose séculaire, multiforme, que notre esprit n'arrivait pas à se représenter et qui n'avait que pour seul objectif de s'incarner dans nos peurs pour mieux nous faire subir d'inattendues abominations, cette forme de menace jusqu'à alors inconnue ne pouvait qu'imprégner nos jeunes inconscients. Et voir une bande de gentils losers de notre âge lui tenir tête pour ensuite se retrouver, adultes, afin de la tuer définitivement concourait assurément à mieux nous plonger dans l'ambiance de chappe de plomb de la ville de Derry, vaste théâtre contaminée par les tueries de Ça...

    Autant le dire, après visionnage de ce téléfilm, on avait beau avoir huit, dix, douze ans, on était prêt à jeter des cocktails molotov dans chaque bouche d'égout qui croiserait nos futurs chemins, juste au cas où...
    On a ensuite lu le livre en espérant une sorte de catharsis à ce traumatisme infantile... Manque de chance, l'oeuvre littéraire de King en rajoutait une couche en allant explorer d'autres pans encore plus passionnants de l'histoire de Ça, notamment sur ses origines (mais rien qui ne pouvait guérir cette peur inextricable des nez rouges et des ballons).
    Puis, les années ont passé, on a grandi (ce qui semble assez logique) et, avec l'âge, ont suivi de nouveaux visionnages de cette première adaptation voire même de nouvelles relectures du roman et notre regard naïf d'enfant s'est peu à peu estompé pour en voir les défauts...

    Passons sur ceux du livre (trop volumineux, des digressions inutiles, etc) et arrêtons-nous sur ceux du téléfilm de Wallace. Déjà, cette version de "Ça" a effroyablement mal vieillie, visuellement tout d'abord (on a autant envie d'arracher les fausses dents pointues de Grippe-sou que les affreuses pattes de l'araignée de la seconde partie) mais aussi dans sa structure narrative même (trop adaptée aux codes de la TV de l'époque dont les grosses ficelles débordent des quatre coins de l'écran), ensuite, il devient désormais impossible de ne pas remarquer à quel point cette adaptation édulcore l'ensemble du roman de sa violence et de trop nombreux passages essentiels à la mythologie de Ça.
    En fait, le revoir aujourd'hui se résume à s'amuser encore de l'énorme prestation de Tim Curry, à ressentir parfois l'ambiance qu'on y a tant adoré et à tenter de raviver nos souvenirs d'enfants terrorisés à travers quelques séquences qui font encore leur petit effet. Mais, même là, les ravages des années auront peut-être raison de ces qualités empruntes de nostalgie dans un avenir pas si lointain...
    Bref, il était désormais temps que quelqu'un jette un regard neuf sur toute cette affaire.

    L'ironie aura été qu'il aura fallu attendre vingt-sept ans, soit l'exacte durée du cycle d'hibernation/réveil de Ça, pour voir débouler une nouvelle adaptation potentiellement capable d'enfin rendre pleinement justice à l'oeuvre de Stephen King. Et ce n'est donc pas Cary Fukunaga comme prévu à l'origine que l'on retrouve aux manettes de cette relecture destinée cette fois au grand écran mais Andres Muschietti, remarqué pour son film à succès "Mama" voilà quelques années. La suite, vous la connaissez : bande-annonce la plus vue de tous les temps en 24 heures, promotion dantesque, démarrage tonitruant au box-office américain et mondial, une pluie de louanges semblant enfin faire de ce nouveau "Ça" la récompense inespérée à toutes ces années d'attente de voir le clown Grippe-Sou revenir à nouveau hanter nos nuits de cauchemars...

    Alors que l'enfant qui sommeille au fond de nous en salivait d'impatience, l'adulte, lui, tombe un peu de haut devant la première partie du film. Passée l'inévitable relecture de la séquence culte de Georgie en guise d'introduction (réussie et qui surprend par la violence de sa conclusion, comme si Muschietti nous hurlait en pleine face "Eh ouais, les gars, c'est bien classé R, j'rigolais pas !"), nous revoilà plongés en plein Derry au côté de chacun des futurs membres du Club des Losers et de leurs premières rencontres individuelles avec Ça. Si l'empathie entre le spectateur et ces enfants est quasi-immédiate (casting et prestations plutôt irréprochables), il n'en va pas du tout de même avec la structure du film qui se contente d'empiler les apparitions plus ou moins inspirées du clown Grippe-Sou. En fait, on en vient très vite à mesurer à quel point la construction sur deux époques du roman et du téléfilm était importante pour passer d'une rencontre à une autre (Mike Hanlon adulte rappellait ses anciens copains pour leur annoncer le retour de la créature et chacun se remémorait sa première vision de "Ça") car, ici, l'absence de véritable liant entre ces scènes les fait en quelque sorte tourner à vide. On en vient poliment à attendre la prochaine forme que va prendre le clown sans que cela ne déclenche le moindre effet de surprise. Grippe-Sou apparaît sous la pire peur d'un enfant, balance quelques-unes de ses petites répliques cultes (dont le fameux "Ils flottent" qui n'est curieusement pas prononcé lors de son dialogue avec Georgie, la phrase perdant ainsi de son impact ironique quant à une des révélations de la fin) et passe au suivant, tout ça dans de très courts laps de temps rendant chacune de ses "attaques" toujours moins marquantes par leur accumulation rapide et sans réel ciment entre elles.
    Bon, quelques-unes de ces scènes feront heureusement leur job (celle de Beverly ou de Ben notamment) mais le sentiment de loupé que prend les premières minutes de cette adaptation nous font craindre le pire pour la suite.
    Par ailleurs, la manie qu'a Muschietti d'insérer des petits détails ou allusions au roman (coucou la Tortue, la statue de Paul Bunyan et autres clins d'oeil) sans jamais les aborder pourra agacer les plus fervents fans du livre, peut-être que de ne pas les intégrer du tout était en fait une bien meilleure solution plutôt que de rester dans un entre-deux aux forts relents de fan-service.
    Quant au déplacement de cette première partie "enfance" dans les années 80 (au lieu de 1958), il ne bouscule finalement pas grand chose sur le récit et, hormis le fait de surfer allègrement sur la récente vague nostalgique insufflée par des remakes de l'époque ou des séries comme "Stranger Things" (avec la BO qui va avec), elle permet surtout au réalisateur de mieux inscrire cette histoire dans sa propre jeunesse où lui-même a découvert le roman. Néanmoins, on notera que le côté 50's apportait une plus-value non négligeable à l'incongruité des apparitions de Grippe-Sou qui manque peut-être cruellement ici.

    Au bout d'un bon tiers du film, on est donc sacrément déçu par la manière qu'a choisi Muschietti pour nous installer au coeur de cette histoire.
    Mais, miracle, ce manque de liant que l'on reprochait à ces premières séquences va s'évaporer dès lors que le Club de Losers en entité collective va entrer en action. Si les enfants étaient déjà attachants individuellement, en groupe, ils vont donner la force, ce fameux ciment, qu'il manquait au film. Un peu comme si leur unité synonyme de lumière qui effraie tant Ça allait en fait se répercuter sur le long-métrage lui-même. À partir du moment où la petite bande décide de s'en prendre ensemble à Grippe-Sou, Muschietti semble enfin lâcher la bride qui le retenait pour véritablement impressionner. Cela se traduira par la scène du rétroprojecteur (renvoyant à celle, marquante, de l'album photo du téléfilm) avec comme point culminant une apparition monumentale de Grippe-Sou qui clouera le bec à tous les reproches que l'on avait pu faire aux précédentes.
    Ainsi démarrera le meilleur de l'adaptation dont on avait tant rêvé. Le combat dans la maison de Maple Street sera un enchaînement de morceaux de bravoure qui forceront l'admiration par leur inventivité et enverront la dernière partie "enfance" du téléfilm dans les limbes de l'oubli. L'affrontement final sera aussi à la hauteur, sinon plus, de nos plus fortes attentes aussi bien visuelles que de tension. En fait, le film tirera parfaitement parti du potentiel de ce duel entre le Club des Losers et Ça, d'abord à distance avec l'utilisation insidieuse et métaphorique de leur entourage proche et adulte (le père de Beverly, terrifiant, ou la mère d'Eddie transpirent simplement le mal) puis directement avec Grippe-Sou, créature interdimensionnelle et véritablement terrorisée de se battre à armes égales avec une bande d'enfants qui n'a plus peur de ses multiples visages (le téléfilm était passé complètement à côté de ça). Bref, amateurs du roman, attendez-vous à prendre votre pied comme jamais devant cette grosse dernière partie qui ne pourra vous décevoir !

    Une fois le combat contre l'inommable terminé, vous vous doutez forcément des événements à suivre, notamment cette promesse entre tous ces enfants pas si losers de revenir à Derry si Ça n'est pas mort. On y reviendra avec eux aussi (et, cette fois, on n'aura pas à attendre vingt-sept ans en plus) car, malgré des débuts qui nous ont clairement déçu, il est devenu clair que Ça est tout de même revenu de la meilleure des manières et sur grand écran en plus.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Je sors du film et mon impression est que ce remake est très différent de la version téléfilm de 1990.
    Loin de l'atmosphère film d'angoisse/épouvante ou fantastique qui caractérise le premier, on a là plus affaire à un film d'enfants dans la lignée de Goonies / Stranger Things ou Super 8. A ce titre, les enfants sont tous attachants, et on est vite surpris (ou pas) d'avoir finalement plus de plaisir a suivre ces adorables loosers que le clown et toute la partie 'horrifique' du film.
    Ce dernier, loin d'être raté visuellement ou mal interprété, ne réussit pas, à l'instar de la version 1990, à mettre mal à l'aise voir déranger grâce à des airs ambigus et malsains, ce qui pour le coup avait vraiment traumatisé certains gosses à l'époque. Look plus enfantin, littéralement plus monstrueux, polymorphe, donc plus moderne et stylisé selon certains...mais pas, vraiment pas, plus flippant pour autant.
    La faute surtout, selon moi, à la mise en scène qui pêche par l'absence d'idées originales, et les jumps scare et autres techniques éculées, télescopées du genre, qui ont malheureusement beaucoup contribué à 'désamorcer' le potentiel flippant du film, rendant les manifestations de Ça routinières, prévisibles, faussement dangereuses spoiler: car malgré l'esbroufe il n'y a jamais de morts dans le camp des gentils
    , et donc au final souvent ennuyeuses. On ne laisse rien imaginer ou deviner par suggestion: tout fonce ou saute aux yeux avec accusé réception, tout est imposé, déballé en 4k, des canines du clown en passant par spoiler: le bras arraché de Georgie
    ...
    Une réussite donc pour la partie aventures d'enfants à la 'Spielberg' et ses personnages mignons et charismatiques, mais le film laisse à désirer sur la partie contexte historique, sociale et culturelle comparé à la version précédente. Enfin, c'est, soyons clairs, un ratage énorme pour le côté 'peur' du film, qui ne fait pas le travail du tout à ce niveau là.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Près de trente ans après le téléfilm qui a terrifié toute une génération, une nouvelle version honnête mais un peu fade.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 171 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2017
    Le roman de Stephen King ? Pas lu. Le téléfilm en deux parties de 1990 ? Pas vu. Mon niveau de motivation pour aller voir ce film ? Zéro… Seulement voilà, surpris par la hype qui s’est mis à monter autour de ce film, j’ai fini par me dire que cela valait peut-être la peine de me faire mon propre avis. Ainsi, c’est peut-être dans les meilleures conditions que je suis allé voir cette mouture 2017 : pas d’attente, pas de vision préconçue de l’œuvre, pas de sanctuaire à profaner… Et donc, j’avoue qu’au final, moi aussi j’en suis ressorti satisfait. Pourtant, je dois bien reconnaitre que le sentiment que j’ai eu face à ce « Ça » m’a un certain temps intrigué. Le film ne m’a pas effrayé (ce qui est un comble pour un film d’épouvante), il ne m’a pas surpris non plus, pire il n’a pas vraiment imprimé quoi que ce soit de spécifique dans mon esprit. Seulement voilà, je pense que ce n’est pas cela qui fait la force de « Ça ». Et aussi paradoxale cette affirmation pourra paraître, je pense que ce serait une grossière erreur que d’aller voir ce film dans l’espoir d’avoir peur ou de se voir révéler une œuvre singulière. Parce qu’au fond, « Ça » n’est pas vraiment un film d’épouvante. A bien y faire attention, c’est bien davantage un film d’atmosphère. Moins que l’œuvre de Stephen King ou le personnage éponyme de l’œuvre, le vrai sujet de ce film, pour moi, c’est le cinéma des années 1980. Certes il y a bien les BMX, fringues improbables et autres mulets, mais il y a aussi et surtout cette grammaire assez caractéristique de cette époque et que l’on retrouve ici. Pas de jumpscares à gogo, de musiques criardes ou de shakycams : tout repose sur les physiques et les maquillages, les lumières et les ombres, ainsi que sur une logique d’introduction progressive et par étape de la menace dont il est question. Or, si on ne prend pas ce « Ça » comme un film qui cherche absolument le frisson mais plutôt comme un film qui cherche à poser une atmosphère, eh bien il faut quand même bien lui reconnaître que son dispositif est cohérent, soigné et – si on y est sensible – efficace. Personnellement, j’ai beaucoup apprécié qu’Andy Muschietti fasse le choix de scènes propres et lisibles au profit de scènes nerveuses et sensationnalistes. Les moments qui m’ont d’ailleurs le plus marqué sont les moments qui se sont révélés les plus iconiques : spoiler: l’enfant sans tête qui marche sans direction précise dans la bibliothèque, ces corps flottant autour du cirque de Ça ; ou bien encore ce plan assez incroyable où la caméra suit les mouvements de bras du clown tandis que la tête en son centre reste immobile de manière très perturbante.
    Alors certes, tout ça se fait au désavantage d’une véritable ambiance malsaine et suffocante. Mais après tout pourquoi pas ? Pourquoi un film d’épouvante se devrait-il forcément de chercher à pousser au plus loin les limites de la peur ? Le « Ça » de 1990 n’avait pas la réputation d’être un film très flippant non plus. Vouloir faire un film assez confortable sur ce point là, pour moi n’est pas si incohérent ni improductif que cela. Voir un film qui se contente juste de mettre en place une atmosphère d’épouvante sans forcément rentrer dans une mécanique de flip intégral, ça peut avoir son intérêt aussi. Moi en tout cas je m’y retrouve entièrement. Après, malgré tout ça, je ne vais pas non plus vous mentir : « Ça » n’a pas grand-chose de plus à proposer que ce postulat que je viens d’énoncer. Dans l’ensemble, ça reste du grand classique sans véritable surprise ni patte singulière. A vouloir trop reconstituer un film des années 1980, « Ça » réinvestit des codes que tous les habitués du genre connaissent forcément. Et ce n’est pas sur le domaine du propos ou des personnages que le film a cherché à se démarquer. Bref, « Ça » ne surprendra pas, loin de là. Cependant, un peu dans la lignée de la récente série « Stranger Things », je reconnais à ce film un pouvoir certain à mettre en place une atmosphère qui a de quoi séduire et dont beaucoup pourraient se contenter. Moi en tout cas, je m’en suis contenté. Bien que modéré, mon plaisir a été réel face à ce film. Et je trouve qu’en ces temps de tristesse cinématographique, ce n’est déjà pas si mal que « ça »… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
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