Mon compte
    Prometheus
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Prometheus" et de son tournage !

    Le Space Jockey à l'origine

    L'idée d'une préquelle à Alien, le huitième passager est venue il y a longtemps à Ridley Scott. Mais, au fil des années, le projet a évolué pour devenir un film différent, un peu plus distant de son modèle, avec ses propres tenants et sa propre mythologie. Le cinéaste explique que ce qui l'a motivé pour Prometheus a été son envie de revenir sur l'un des personnages les plus intrigants et les plus passionnants de l'univers d'Alien : le Space Jockey, ce géant fossilisé apparemment victime d'un "chestburster" (le stade embryonnaire de l'Alien, implanté à l'intérieur d'un être humain), fatal à John Hurt dans le film d'origine. Ridley Scott voulait résoudre l'énigme que soulevait cette créature, qui fut éclipsée par les xénomorphes dans l'esprit du public : Qui était le Space Jockey ? D’où venait-il ? Quelle était sa mission ? Autant de questions au centre de Prometheus.

    Tournage XXL !

    Le tournage de Prometheus, débuté en août 2010, s'est déroulé en partie dans les studios de Pinewood en Angleterre, célèbres pour avoir accueilli les tournages de plusieurs blockbusters ultra connus (comme la saga James Bond, et plus récemment Le Hobbit de Peter Jackson). Ridley Scott et son équipe, qui désiraient des décors gigantesques pour donner cette impression de réel tactile au film, ont monopolisé les 5 500 mètres carrés des bâtiments, et ont même dû installer une extension de 25%, pour pouvoir tourner la fameuse scène de la tête monumentale.

    Des aliens en Islande

    Après un tournage à Pinewood qui a duré 15 semaines, l'équipe du film a déménagé pour les scènes en extérieur. Le paysage lunaire à la fois sublime et macabre de Prometheus existe bel et bien ! C'est celui de la région volcanique du mont Hekla, dans le sud de l'Islande. Toujours dans le même pays, quelques plans ont été tournés sur le site des impressionnantes chutes Dettifoss.

    Empire State Building

    La taille des décors construits par le chef décorateur Arthur Max et son équipe est équivalente à celle de l'Empire State Building !

    Le luxe sans frontières

    Pour les appartements de la sublime mais glaciale Vickers (Charlize Theron) à bord du Prometheus, les décorateurs n'y sont pas allés de main morte. Meubles design, piano Fazioli, lustres Swarovski... Une véritable réplique d'un appartement cossu new-yorkais, mais dans les confins de l'espace !

    La préparation d'un androïde

    Michael Fassbender s'est préparé pour son rôle de l'androïde David en revoyant Blade Runner, le film-culte de Ridley Scott, et en s'attardant sur la performance du comédien Rutger Hauer. Il s'est également inspiré du plongeur olympique Greg Louganis.

    Des créatures cohérentes et crédibles

    Sans reprendre totalement le design de l'artiste suisse H.R. Giger (créateur du fameux Xénomorphe de la saga Alien), Neal Scanlan et Conor O'Sullivan, les superviseurs de la création des prothèses et du maquillage de Prometheus, avouent que l'ADN esthétique du premier film est présente. Les deux créateurs ont voulu donner une cohérence et une crédibilité à leurs créatures, en partant constamment du principe que les éléments constitutifs de ces êtres doivent être logiques d'un point de vue de l'évolution biologique. Pour cela, ils se sont beaucoup inspirés des plantes, des créatures marines et d'autres animaux.

    Ne pas confondre

    Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce "presque préquel" d'Alien, le huitième passager ne se passe pas sur la même planète que le premier film. Dans Prometheus, l'équipage atterrit sur LV-233, alors que c'est sur LV-426 que Ripley et ses comparses découvrent pour la première fois le "face-hugger'.

    Adieu pellicule, bonjour la 3D !

    Prometheus signe les débuts de Ridley Scott dans la captation numérique. Le cinéaste réalise donc son premier film en 3D.

    D'Ellen Ripley à Elizabeth Shaw

    Ridley Scott aime les femmes fortes ! Geena Davis et Susan Sarandon dans Thelma et Louise, Demi Moore dans A armes égales, Julianne Moore dans Hannibal, et évidemment Sigourney Weaver dans Alien, le huitième passager. Il poursuit cet héritage dans Prometheus avec le personnage d'Elizabeth Shaw (interprété par Noomi Rapace), sorte de pendant plus scientifique et intellectuel de la fameuse Ellen Ripley.

    Un casting très hype !

    En plus de compter de grands acteurs confirmés dans ses rangs, tels Guy Pearce ou Charlize Theron, Prometheus fait tourner deux des plus belles révélations de ces deux dernières années : Michael Fassbender (Shame, X-Men: Le Commencement, A Dangerous Method) et Noomi Rapace (saga Millenium, Sherlock Holmes 2).

    Prométhée ?

    Le choix du nom "Prometheus" pour le vaisseau et l'expédition du film n'est pas anodin. Prométhée était un Titan de la mythologie grecque, qui vola le feu aux dieux pour le donner aux hommes. Pour cet acte, il fut puni et enchainé à un rocher pour l'éternité, condamné à se faire dévorer le foie par un aigle. Il sera finalement libéré par Héraclès et réhabilité par Zeus. Mais l'histoire de Prométhée reflète bien cette question du rapport de force entre l'humanité et les dieux, thématique récurrente dans le film de Ridley Scott.

    A comme Androïde...

    Le nom des androïdes de la saga Alien suivent une logique alphabétique. Dans le premier film, l'androïde (incarné par Ian Holm) s'appelle Ash, dans Aliens le retour et Alien 3, il se nomme Bishop, et dans Alien, la résurrection, son nom est Call. Pour Prometheus, Ridley Scott et ses scénaristes suivent donc cette logique en appelant leur androïde David, qui est interprété par Michael Fassbender.

    La grande histoire de l'univers d'Alien...

    Se situant en 2085, les événements du film se déroulent 37 ans avant les événements du premier Alien. Mais si l'on prend en compte toute la chronologie de l'univers du premier film, tout commence dès l'an 2896 avant notre ère, où les humains ont leurs premiers contacts avec des créatures extraterrestres, les Predators, qui leur apprennent à construire des pyramides et à chasser le Xénomorphe, comme cela est décrit dans le spin-off Alien vs. Predator. Tout se termine (au cinéma) en 2381, avec les événements d'Alien, la résurrection. Une longue histoire de près de 5300 ans qui n'est pas prête de s'arrêter avec Prometheus, et la nouvelle trilogie qu'espère démarrer Ridley Scott !

    Une expédition à mille milliards de dollars !

    L'expédition Prometheus, commanditée par Weyland Industries a, d'après le co-scénariste du film Damon Lindelof, coûté près de mille milliards de dollars ! Un chiffre plausible, quand on sait que Weyland Industries pesait au début des années 2000, c'est à dire à l'époque des films Alien vs. Predator, près de 375 milliards de dollars.

    Remake de bande-annonce

    La bande-annonce de Prometheus reprend la même structure, le même montage, et la même bande sonore que la bande-annonce d'Alien, le huitième passager.

    Back to Sy-Fy !

    Prometheus marque le grand retour de Ridley Scott au genre qui a fait sa renommée : la science-fiction. En effet, la dernière fois que le cinéaste a côtoyé l'anticipation, c'était avec le film culte Blade Runner, en 1982 !

    Une bande son à tout pêter !

    Lors d'une projection au Gaumont Marignan, à Paris, la bande sonore du film fut tellement assourdissante qu'elle a fait sauter les enceintes de la salle. A la fin du film, lors de la fuite de Noomi Rapace pour regagner le vaisseau, Prometheus s'est ainsi retrouvé muet, obligeant le projectionniste à repasser la scène une seconde fois... pour faire de nouveau sauter le son ! Ce n'est qu'à la troisième tentative, après avoir baissé les niveaux sonores, que la séquence put être diffusée sans problèmes techniques... De leur côté, les spectateurs étaient volontiers hilares de voir trois fois de suite la même séquence, et de connaître de fait les dialogues par cœur.

    Viralement votre

    Profitant des possibilités propres à Internet, la promotion de Prometheus a pris une direction relativement nouvelle (bien que déjà empruntée par Cloverfield ou la série Lost, entre autres) : les vidéos virales (ce contenu énigmatique qui apparait sur le web et qui, sans s'afficher comme de la promotion pour un film, dessine des pistes et un univers étendu autour de l'objet d'annonce). Le nouveau film de Ridley Scott a donc proposé deux vidéos virales : l'une présentant le personnage de Peter Weyland (interprété par Guy Pearce), directeur de la Weyland Industries - commanditaire de l'expédition du film -, lors d'une conférence du TED ("Technology Entertainment Design") en 2023, et proposant sa propre lecture du mythe de Prométhée. Et une autre, introduisant David, l'androïde joué par le très à la mode Michael Fassbender, membre de l'équipage du Prometheus.

    La saga Alien à la loupe du box-office

    Le premier opus de la saga, Alien, le huitième passager (1979), fut plus qu'un succès public. Rapportant environ 200 millions de dollars dans le monde (pour 11 dépensés), il imprima sa marque sur toute une génération, et eut évidemment droit à sa suite. Réalisé par James Cameron sept ans plus tard, Aliens le retour fit presque aussi bien : 183 millions de billets verts, pour un budget de 18. Mais cette véritable poule aux œufs d'or va alors entrer dans une logique purement mercantile, et perdre petit à petit son aura. Le troisième opus, Alien 3 (1992), premier film de David Fincher, a beau avoir rapporté 160 millions de dollars dans le monde, son budget de 50 le rendit moins rentable que ses prédécesseurs. Avec le temps, cette logique des coûts de production à la hausse va s'accentuer. Alien, la résurrection (1997) confirme l'essoufflement, faisant le même score que le film précédent, mais avec un budget monté à 75 millions. Dès lors, le Xénomorphe ne fonctionne plus seul. Dans les années 2000, il apparaît à l'écran dans des spin-off aux côtés de son ennemi le Predator, et rapporte à nouveau (Alien vs. Predator : 172 millions de recettes mondiales, pour 60 engagés). Mais la renaissance n'aura jamais vraiment lieu, la qualité n'étant pas au rendez-vous, Aliens vs. Predator - Requiem finissant même par s'enfoncer dans les abysses du nanar, tirant ses recettes avec lui (128 millions pour 40 de budget).

    Les secrets de tournage des films les plus populaires lors des 30 derniers jours
    • L'Amour ouf (2024)
    • Gladiator II (2024)
    • Juré n°2 (2024)
    • Monsieur Aznavour (2024)
    • The Substance (2024)
    • Anora (2024)
    • Venom: The Last Dance (2024)
    • Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau (2024)
    • Louise Violet (2024)
    • Trois amies (2024)
    • Le Comte de Monte-Cristo (2024)
    • Here – Les plus belles années de notre vie (2024)
    • Le Robot Sauvage (2024)
    • Finalement (2024)
    • La Plus Précieuse Des Marchandises (2024)
    • L’Histoire de Souleymane (2024)
    • Le Royaume (2024)
    • Sur un fil (2024)
    • Lee Miller (2023)
    • Le Panache (2024)
    Back to Top