Après le carton au box office rencontré avec le premier opus (1997) et le colossal succès du second volet (2001), qu’on le veuille ou non, il était impossible de passer à côté d’une troisième suite. 10 ans plus tard, les revoilà avec un énième volet de La Vérité si je mens !, toujours en compagnie de Thomas Gilou (le réalisateur des deux précédents chapitres) et de l’habituelle bande de copains, à savoir Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo, Gilbert Melki & Vincent Elbaz (qui était présent dans le premier, mais absent dans le second et donc remplacé par Gad Elmaleh). Cette comédie populaire, pour être franc, on aurait pu s’en passer, car si on ne passe pas un désagréable moment en leur compagnie, il faut bien avouer que cette énième aventure n’a vraiment rien d’originale. C’est en quelque sorte le second volet de la saga revu et remis au goût du jour dix ans plus tard, avec des personnages vieillissant ou avec enfants, où l’humour sur les juifs et l’argent reste toujours le monopole de cette comédie. Affublé d’un immonde générique de début (alors que le second volet plagiait avec élégance sur celui des James Bond), d’entrée de jeu, la déception ne tarde pas à se faire ressentir. Malgré cela, on avouera que cela reste un plaisir de tous les retrouver (durant 90 minutes, cela aurait été préférable car là, avec 120 minutes au compteur, on a qu’une hâte que le film se termine). Si Richard Anconina était la figure de proue du premier opus et José Garcia celui du second, cette fois-ci, c’est Gilbert Melki qui s’accapare notre attention avec son improbable histoire d’amour avec sa contrôleuse fiscale (interprétée par Léa Drucker). A côté de cela, on regrettera amèrement les nombreux guests-stars imposés tout au long du film, tous plus inutiles les uns que les autres (Cyril Hanouna, Danny Brillant, Max Boubil, Michel Cymes et même Franck Provost !). Au final, ce troisième volet n’a pas grand chose à nous offrir, la bande-annonce dévoilant les principaux éléments du film.