John McClane, ce vieux chien qui mord encore
Quand t’as déjà transformé un gratte-ciel en champ de bataille et un aéroport en terrain de jeu pour terroristes, la question, c’est : qu’est-ce que tu vas bien pouvoir foutre de plus ? McTiernan a trouvé la réponse : New York. Ouais, rien que ça. Il prend la ville entière et t’en fait un terrain de chasse pour un Bruce Willis en sueur et un Samuel L. Jackson qu’a rien demandé. L’idée de génie, c’est de faire de la Big Apple un huis-clos géant, où chaque quartier est une nouvelle pièce de la maison dans laquelle McClane va tout casser.
Le méchant Simon, incarné par Jeremy Irons, c’est pas juste un bad guy de pacotille. C’est un mec qui te fait jouer à 1, 2, 3, soleil avec des bombes. Et pour que ça explose dans tous les sens, il faut un duo qui claque. C’est là qu’intervient Samuel L. Jackson. Le duo avec Willis, c’est l’alliage parfait entre la dynamite et le mec qui fume sa clope juste à côté. Ensemble, ils te font traverser New York en courant, en insultant tout le monde, en résolvant des énigmes que même l’Egypte ancienne aurait laissé tomber.
Le mec qui a pondu Predator et le premier Die Hard revient, et ça se sent. Il te prend la ville et il en fait son propre jouet géant. Chaque rue, chaque pont, chaque station de métro devient un piège. Et c’est là que t’oublies que t’es en train de mater un film. Tu deviens toi-même McClane, à courir dans tous les sens avec la sensation que la ville va te tomber sur la gueule à chaque coin de rue. Le coup de génie, c’est qu’il arrive à te faire ressentir la chaleur, le bruit, le chaos, et ça, sans jamais te lâcher la main.
Bruce Willis, en marcel et gueule de bois, c’est devenu un classique. Mais Samuel L. Jackson, qui lui balance des piques toutes les deux secondes, c’est un level-up total. Leur relation, c’est le vrai cœur du film. Ils se supportent pas, mais ils sont forcés de bosser ensemble. C’est un peu comme si tu foutais Mario et Bowser dans la même team pour aller casser du terroriste. Résultat : une alchimie explosive qui te fait kiffer du début à la fin.
McClane, c’est un aimant à emmerdes. Chaque épisode de Die Hard, c’est une nouvelle galère plus grosse que la précédente. Ici, on lui file une ville entière à sauver. Le mec, il devait juste prendre son café tranquille et il se retrouve avec des énigmes débiles à résoudre sinon des bombes explosent. Mais c’est pour ça qu’on l’aime : c’est un poissard de l’action, un héros qui fait le boulot parce qu’il a pas le choix.
Si t’aimes voir une ville se faire défoncer par un terroriste ultra charismatique pendant que deux mecs s’engueulent en sauvant le monde, Une journée en enfer, c’est ton film. C’est du McClane, c’est du Jackson, c’est du McTiernan. Bref, c’est tout ce qu’il te faut pour te rappeler que l’action, la vraie, c’est pas juste des explosions : c’est du fun, de la sueur et des dialogues qui te collent des baffes.
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