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Un visiteur
1,5
Publiée le 6 avril 2020
Les excellentes appréciations, venant aussi bien de la presse que des spectateurs, m'ont donné envie de voir ce long métrage qui, pour le coup est - sans mauvais jeu de mot - un trop long métrage. Outre sa durée, la lenteur, que nous acceptons les quinze premières minutes, se révèlent être en fait une constante de ce film. Le manque d'intrigue est saisissant. Nous nous contentons donc d'une poignée d'actions, spoiler: comme l'accident qui implique H.W., le fils de Daniel, ou la mort de son faux-frère . Je souligne cependant la qualité de la photographie et le jeu d'acteur de Daniel Day-Lewis. Mais un film ne se résume pas uniquement qu'à cela.
Magnifique film , qui réussi à retracer entièrement la vie d'un homme et les conséquence de ces choix ! des scènes complètement inattendu et avec un très bon suspens, une histoire très bien raconter et très bien mis en scène , très très bien jouer que ce soit du personnage principal jusqu'aux personnages secondaires . une fin inattendu mais jouissive pour ma part ! le reflet également de la dureté de la vie a cette époque . Je recommande à 100% aucune longueur pour ma part , limite j'en redemanderais !
Adapté et mis en scène par Paul Thomas Anderson, ce drame nous conte avec lenteur et minutie une histoire poignante, avec une belle progression dans l'intensité dramatique. Elle est soutenue par de belles images et une BO efficace. Paul Thomas Anderson nous propose des images de grande qualité et des scènes saisissantes. Le casting nous offre la belle prestation d'acteur de Daniel Day-Lewis, excellent dans ce rôle ingrat de combattant haineux et assoiffé de réussite. Paul Dano, est lui aussi très bon dans celui du prêtre Eli plutôt illuminé. Le pitch : En 1902, les hommes travaillent dur dans les mines de Californie, cherchant l'argent ou l'or mais Daniel Plainview spoiler: découvre un gisement de pétrole. Quelques années plus tard il est riche et devient un puissant pétrolier, négociateur de prospections.
incroyable prestataire de Daniel Day Lewis, dans le rôle du pétrolier Daniel Plainview si attachant en dépit de tout. L'histoire d'un homme désabusé par ses congénères et qui en devient cruel. Une variante de la Nausée de Sartre au cinéma. Et les sermonts d'ELI, ce faux prophète qui abuse la crédulité des gens honnêtes, parachèvent ce chef d'oeuvre
Il est difficile de comprendre la philosophie de ce film, s'il y en a une, et l'action lente ne compense pas cette lacune. Les acteurs sont bons, notamment les deux personnages principaux, et les plaines restituées de cette Amérique du début XXè siècle plutôt jolies, mais à moins de s'intéresser à l'histoire du pétrole, qu'apporte ce film ? La psychologie de Daniel le héros est incompréhensible : partant d'un esprit combattif mais sombrant bientôt dans la déchéance et l'alcoolisme, il empire au fur et à mesure qu'il s'enrichit ! La foi d'Eli… quel rapport avec les gisements de pétrole ? Bref un film lent, long, curieux, étrange… dont la logique paraît absente.
There will be blood est surprenant ! Avec sa musique dérangeante et son contexte assez peu exploité, ce film tourne surtout autour de la psychologie de Daniel Plainview qui est sans aucun doute l'un des plus immondes salopards qu'il m'ait été donné de voir incarné à la perfection par Daniel-Day-Lewis ,malheureusement retraité aujourd'hui, épaulé par d'autres acteurs de talent (surtout Paul Dano) et la réalisation de P-T Anderson très approprié et réussie.
Franchement c'etait long et dur. Quand je vois les critiques de la presse, je me demande ce qu'ils fument parfois.
A part une prestation gigantissime de Daniel Day Lewis, je ne vois rien d'autre à redire de bien. La musique est assourdissante et crispante et ne rend pas l'oeuvre digne de ce qu'elle aurait pu être.
Un film très bien réalisé, de splendides paysages, de très bons acteurs... la durée du film n’est pas excessive et même nécessaire à sa construction mais il y a quelques longueurs. Je ne me vois pas en faire une critique négative car tout y est, le problème est que n’est pas vraiment mon genre de film. D’où ce 3,5/5.
La violence faite à la terre, éventrée pour livrer sa richesse, contamine le récit tout entier. La musique grinçante à souhait de Jonny Greenwood, le regard acide du monumental Daniel Day-Lewis et le baptême d’un fils voué à payer au gouffre le prix de ses sens parachèvent cette partition maléfique. There will be blood est une virulente histoire du capitalisme, qui atteint dans leur chair les personnages et dans sa couleur l’image elle-même : des intérieurs ocres aux extérieurs brûlés, dans tous les sens du terme, le film restitue le parcours d’une gangrène générale : financière pour Plainwiew, idéologique pour son alter ego, le pasteur Eli Sunday (Paul Dano qui relève le défi incroyable de pouvoir dialoguer d’égal à égal avec son partenaire).
“I want no one else to succeed.”
C’est là l’une des grandes et puissantes singularités du film : donner à voir une sucess story comme l’épanchement d’un mal. La progression est tentaculaire, dénuée de tout enthousiasme, ponctionnant la terre et expropriant les hommes. Plainwiew est sale, vénal, et consacre sa vie à rendre exsangue une humanité qu’il hait par-dessus tout. C’est donc par la destruction que tout semble se mettre en place : c’est sur une chute dans un gouffre que s’ouvre le film, de même que l’incendie ponctue les phases les plus importantes du parcours du conquérant, dans des scènes d’une violence inouïes, dépourvues de tout lyrisme et oppressantes comme rarement. Le pétrole, ce sang de la terre destiné à la combustion, est l’origine et la fin, et c’est par l’incendie volontaire que l’enfant trouve un nouveau moyen d'expression.
une bombe ce film est grandiose c'est la claque!! performance incroyable de MR LEWIS conclusion du film et de la fin : le petrole et l'argent peuvent rendre fou! a voir absolument !
Je me suis rarement autant ennuyé pendant un film, les images de paysages sont belles. Sinon les personnages sont antipathiques, le film n'a aucun fil conducteur, les musiques criardes (j hésite entre le son d'une alarme incendie ou un mauvais accouphène qui fait suite à une grenade étourdissante ) et surtout, le film est INTERMINABLE ! Bref vu la note, il doit être réservé à une élite dont je ne fais pas partie.
Au milieu de paysages magnifiquement filmés est mise en scène l'histoire tortueuse d'une lutte pour l'enrichissement par l'or noir entre deux personnalités fascinantes mais effroyablement détestables, campées avec brio par l'inquiétant Paul Dano et l'inénarrable Daniel Day-Lewis dont la prestation est à nouveau singulièrement psychotique. Cependant la lenteur du récit et ses réitérations étouffent le propos, compréhensible dès les premières images (symboliques). Redondant.
C'est ici un excellent film psychologique sur la ruée de l'or noir aux États Unis au début du XXème siècle. La bande son et les choix de cadrages nous prenne vite dans l'histoire et la rivalité des deux protagonistes assoiffés de pouvoirs. Je le conseil fortement.
L'on retiendra surtout de "There Will Be Blood" l'interprétation phénoménale de Daniel Day-Lewis ainsi que la musique, grandiose. L'acteur est détestable à souhaits dans un rôle d'une brutalité sans nom. Son personnage ne se pose aucune limite dans son ascension prospère vers la gloire et Daniel Day-Lewis semble se réjouir de scène en scène d'incarner cette vilaine fripouille. Son talent décuple lors de moments d'une rare intensité (dans l'Eglise où il est forcé de répéter « I have abandonned my child », tout comme lors du final où cette situation s'inverse dans un échange d'une perversité admirable). D'autre part, la musique revêt une place primordiale dans ce film où elle a le don de changer immédiatement le ton du film, épique ou parfois plus léger. Une des scènes les plus intenses est finalement silencieuse, lorsque le fils de Plainview devient sourd et que l'on comprend son quotidien douloureux. Le film aborde aussi le quotidien dans les forages, dans des scènes impressionnantes de réalisme. Enfin, "There Will Be Blood" est un pur régal pour les yeux avec ses décors sublimes en extérieur. La petite réserve personnelle que j'émettrais concernerait l'histoire elle-même et la confrontation entre l'Eglise et le capitalisme, parfois un peu trop secondaire. Retrouvez plus de critiques et d'anecdotes sur www.lecercledesrockeursdisparus.com