Mon compte
    Cannes 2015 : Mad Max Fury Road "bandant" et virtuose" selon la presse

    La bande-annonce avait fait frémir les cinéphiles en décembre dernier, la projection cannoise, elle, a enchanté la presse. Dévoilé sur la croisette hors compétition, le film de George Miller est sans aucun doute l'événement de ce début de Festival.

    En bref

    De quoi ça parle ?

    Hanté par un lourd passé, Mad Max estime que le meilleur moyen de survivre est de rester seul. Cependant, il se retrouve embarqué par une bande qui parcourt la Désolation à bord d'un véhicule militaire piloté par l'Imperator Furiosa. Ils fuient la Citadelle où sévit le terrible Immortan Joe qui s'est fait voler un objet irremplaçable. Enragé, ce Seigneur de guerre envoie ses hommes pour traquer les rebelles impitoyablement…

    La revue de presse

    • Gaël Golhen / Première : "C’est bien simple : on n’a rien vu d’aussi bandant au cinéma que l’ouverture de "Fury Road" depuis très très longtemps. (...) Miller écrase tout ce que Hollywood a fait depuis des lustres. Et les 6 premières minutes (oui, encore) sont là pour rappeler qui est le king de l’entertainment". Voir la critique complète
    • Caroline Vié / 20 minutes : "George Miller a gagné en virtuosité. Trente ans après le dernier "Mad Max", il revisite le mythe, le renouvelle et le métamorphose pour le rendre à la fois familier et totalement neuf. Ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, Mad Max est toujours le roi de la route !" Voir la critique complète
    • Télérama / Frédéric Strauss : "Inventif et ludique, le spectacle est un cocktail : du western à "Lawrence d’Arabie", du "Duel" de Spielberg aux héroïnes d’Enki Bilal, dont Charlize Theron a l’apparence. Ce cinéma amoureux de tous les imaginaires a plus de charme et de caractère que bien des blockbusters. C’est un vrai trip halluciné, qui tient la route". Voir la critique complète
    • Justin Chang / Variety : "30 ans se sont écoulés depuis notre dernière incursion dans l’univers brûlant et post-apocalyptique de George Miller. Un « ça valait le coup d’attendre » serait une bien piètre remarque face à l’intense bonheur que nous procure cette série B de deux heures." Voir la critique complète
    • Todd McCarthy / Hollywood Reporter : "Ce fabuleux divertissement, à la fois grandiose et extravagant, botte plus de fesses que n'importe quel film réalisé par un homme de 70 ans. George Miller va d’ailleurs bien plus loin - et bien plus habilement - que ses homologues âgés d’à peine 35 ans…" Voir la critique complète

    Les bonnes raisons de voir le film selon la Rédac'

    • Si le slogan "No Future" collait déjà bien avec les précédents épisodes de la saga, Mad Max : Fury Road se révèle être le blockbuster le plus punk qu'on ait vu depuis longtemps. Il n'y a en effet pas que la route arpentée par les héros qui est furieuse, et George Miller en profite pour redéfinir le terme "badass".
    • Sur le papier, le choix de Tom Hardy pour succéder à Mel Gibson était une bonne idée. A l'écran, le Britannique est juste parfait. Sans chercher à copier son prédécesseur, il incarne un Max plus brut et sauvage, voire primitif, comme si les années passées dans cet univers post-apocalyptique avaient peu à peu atténué son humanité.
    • Le film a beau se dérouler dans un monde de bonhommes, les femmes ne sont pas en reste pour autant, à l'image de la Furiosa Charlize Theron, qui offre un sacré répondant à Tom Hardy lors d'une scène de combat à mains nues. La quête du personnage offre d'ailleurs au film une grosse dose de féminisme.
    • La dernière sortie de George Miller, c'était avec des pingouins qui dansaient sur la banquise. Mais le réalisateur en a encore sous le capot, malgré ses 30 ans d'absence aux commandes de la franchise, et la folie de sa mise en scène va lui permettre de regarder tranquillement ses concurrents dans l'action au loin, depuis son rétroviseur. De là à dire (espérer ?) qu'il y aura un avant et un après Fury Road dans le genre...
    • Et pour les plus mélomanes, ne manquez pas la reprise du thème de Mad Max par Junkie XL. Ni même les quelques apparitions du guitariste-flambeur, bien intégrées à la BO.

     

    FBwhatsapp facebook Tweet
    Sur le même sujet
    Commentaires
    Back to Top