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    Grands jeux vidéo...Films de m.... !
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Grands jeux vidéo, adaptations ratées : cinq films qu’on aimerait effacer de nos mémoires de Gamers, surtout lorsqu'on célèbre l'arrivée fracassante de Street Fighter V aujourd'hui !

    L'Enfer est pavé de bonnes intentions...

    La séquence nostalgeek

    Doom est reconnu comme étant un pionnier des jeux vidéo utilisant un graphisme en 3D immersive. Mélangeant un univers de Sf avec de l'horreur, le joueur contrôlait un Space Marine armé jusqu'aux dents avec un arsenal devenu culte : minigun, fusil à pompe, fusil à plasma, lance-roquettes...jusqu'à la tronçonneuse. Le top du top pour erradiquer les monstres infernaux sortant tout droit de l'Enfer. Révolutionnaire à sa sortie, popularisant un type de Gameplay et même une sous-culture, son influence est tellement importante qu'on parle même de Doom-Like pour évoquer ces jeux qui utilisent les mêmes bases / mécanismes de gameplay que le mythique jeu développé par Id Software.

    La preuve que les meilleures licences sont immortelles : voici le Trailer de Doom 4...

    Le Game Over

    On a rien contre Andrzej Bartkowiak, d'ordinaire un solide directeur de la photo, qui a longtemps été le chef op' du grand Sidney Lumet. En revanche, il devrait s'abstenir de réaliser, parce que son "palmarès" de ce côté-ci fait vraiment de la peine. Après Hors limites et En sursis, il nous livre donc en 2005 l'adaptation de Doom; licence qui n'est déjà à la base pas franchement connue pour son scénario.

    S'il y a clairement pire que Doom comme adaptation de licence vidéoludique, on atteint en revanche le degré zéro de la mise en scène. Même l'unique originalité est d'une maladresse confondante. Croyant bon de rappeler qu'on est dans une adaptation de jeu vidéo, le film nous donne une séquence en vue subjective. Mais elle place le spectateur dans la position inconfortable de celui qui regarde quelqu'un qui serait en train de jouer, et l'immersion en prend un sale coup.

    La séquence ci-dessous...

    Bonus Round

    In Fine, histoire d'enfoncer un peu plus le clou : c'est Andrzej Bartkowiak qui a réalisé en 2009 le catastrophique Street Fighter : Legend of Chun-Li, qui n'a récolté qu'un humiliant 12 millions de $ de recettes dans le monde. A comparer avec les 100 millions de son prédécesseur dont on a célébré les 20 ans en avril 2015... A ce degré là, cela relève purement et simplement de la maltraitance et devrait être puni en conséquence.

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