L'Enfer est pavé de bonnes intentions...
La séquence nostalgeek
Doom est reconnu comme étant un pionnier des jeux vidéo utilisant un graphisme en 3D immersive. Mélangeant un univers de Sf avec de l'horreur, le joueur contrôlait un Space Marine armé jusqu'aux dents avec un arsenal devenu culte : minigun, fusil à pompe, fusil à plasma, lance-roquettes...jusqu'à la tronçonneuse. Le top du top pour erradiquer les monstres infernaux sortant tout droit de l'Enfer. Révolutionnaire à sa sortie, popularisant un type de Gameplay et même une sous-culture, son influence est tellement importante qu'on parle même de Doom-Like pour évoquer ces jeux qui utilisent les mêmes bases / mécanismes de gameplay que le mythique jeu développé par Id Software.
La preuve que les meilleures licences sont immortelles : voici le Trailer de Doom 4...
Le Game Over
On a rien contre Andrzej Bartkowiak, d'ordinaire un solide directeur de la photo, qui a longtemps été le chef op' du grand Sidney Lumet. En revanche, il devrait s'abstenir de réaliser, parce que son "palmarès" de ce côté-ci fait vraiment de la peine. Après Hors limites et En sursis, il nous livre donc en 2005 l'adaptation de Doom; licence qui n'est déjà à la base pas franchement connue pour son scénario.
S'il y a clairement pire que Doom comme adaptation de licence vidéoludique, on atteint en revanche le degré zéro de la mise en scène. Même l'unique originalité est d'une maladresse confondante. Croyant bon de rappeler qu'on est dans une adaptation de jeu vidéo, le film nous donne une séquence en vue subjective. Mais elle place le spectateur dans la position inconfortable de celui qui regarde quelqu'un qui serait en train de jouer, et l'immersion en prend un sale coup.
La séquence ci-dessous...
Bonus Round
In Fine, histoire d'enfoncer un peu plus le clou : c'est Andrzej Bartkowiak qui a réalisé en 2009 le catastrophique Street Fighter : Legend of Chun-Li, qui n'a récolté qu'un humiliant 12 millions de $ de recettes dans le monde. A comparer avec les 100 millions de son prédécesseur dont on a célébré les 20 ans en avril 2015... A ce degré là, cela relève purement et simplement de la maltraitance et devrait être puni en conséquence.