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Tout sur les films hors compétition
Tout sur les films de la Semaine de la Critique !
Longs métrages
Après le Sud de Jean-Jacques Jauffret
Blue Bird de Gust Van den Berghe
Mushrooms (Chatrak) de Vimukthi Jayasundara
Corpo celeste de Alice Rohrwacher
En ville de Bertrand Schefer et Valérie Mréjen
Impardonnables d'André Téchiné
Jeanne Captive de Philippe Ramos
La Fée de Fiona Gordon, Dominique Abel, et Bruno Romy
La fin du silence de Roland Edzard
O Abismo prateado de Karim Aïnouz
Sur la planche de Leïla Kilani
The Other Side of Sleep de Rebecca Daly
Courts métrages
Armand 15 ans l'été de Blaise Harrison
Bielutin - Dans le jardin du temps de Clément Cogitore
Boro in the box de Bertrand Mandico
Cigarette at nights de Duane Hopkins
Demain ça sera bien de Pauline Gay
Fourplay : tampa de Kyle Henry
Killing the Chickens to Scare the Monkeys de Jens Assur
La Conduite de la raison d'Aliocha
Le Songe de Poliphile de Camille Henrot
Vice versa one de Shahrbanoo Sadat
Séances spéciales
Des jeunes gens modernes de Jerome de Missolz
Le Veilleur de nuit (El Velador) de Natalia Almada
La Nuit elles dansent de Isabelle Lavigne et Stephane Thibault
Tout sur la sélection
Return, réalisé par Liza Johnson
Avec
Linda Cardellini, Michael Shannon, Emma Rayne Lyle, Talia Balsam, John Slattery...
De retour après avoir accompli son service, Kelli meurt d’impatience de retrouver son ancienne vie, son paisible quotidien dans une ville de la Rust Belt américaine. Mais peu à peu, un fossé se creuse entre Kelli et son mari Mike, qui ne comprend pas ce qu’elle a traversé.
Premier long-métrage de l’artiste et réalisatrice de courts Liza Johnson, Return bénéficie d’un joli casting au sein duquel on relève notamment les présences de Linda Cardellini (Freaks and Geeks), Michael Shannon (également à l’affiche de Take Shelter, sélectionné dans la Semaine de la critique) et John "Sterling" Slattery (Mad Men).
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Blue Bird
Réalisé par Gust Van den Berghe - Avec Bafiokadié Potey, Téné Potey...
Un matin, deux enfants africains, Bafonkadié et sa soeur Téné, quittent leur village avec une chose en tête : retrouver dans la journée leur oiseau bleu, disparu pendant qu'ils étaint au bain. En chemin, ils rencontreront leurs grands-parents décédés, affronteront l'Âme de la Forêt et s'instruiront auprès du Chef des Plaisirs/
Un an après la Palme d'Or d'Oncle Boonmee, c'est le Belge Gust Van den Berghe qui nous invite à une balade mystique en forêt, pour son deuxième film, qui lui vaut un deuxième passage de suite au sein de la Quinzaine des Réalisateurs (après Petit bébé Jésus de Flandres). De bon augure pour ce film qui possède la particularité d'avoir des dialogues en français et dans la langue du Tamberma (région d'Afrique situé au Nord du Togo) ?
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Busong
Réalisé par Auraeus Solito - Avec Alessandra De Rossi, Clifford Banagale...
Busong est un concept indigène Palawan signifiant Destin ou « instant karma ». Punay est né avec des blessures aux pieds qui l’empêche de marcher. Son frère, Angkarang, la porte à l’aide un hamac, à travers le paysage Palawan, à la recherche d’un guérisseur qui pourra la soigner.
Attention, curiosité ! Busong est en effet le premier film venu du Palawan (une île des Philippines). Cinq ans après avoir présenté L' Eveil de Maximo Oliveros (sorti chez nous en 2007), Auraeus Solito fera ici ses premiers pas sur la Croisette. Et quoi de mieux, pour se faire remarquer une bonne fois pour toutes, qu'un dénicheur de talents comme la Quinzaine des Réalisateurs ?
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Les Géants Sortie le 15 juin 2011
Réalisé par Bouli Lanners, avec Zacharie Chasseriaud, Martin Nissen, Paul Bartel
Un été, deux frères se retrouvent seuls et sans argent dans leur maison de campagne. Mais ils rencontrent bientôt Danny, un autre ado du coin. Ensemble, à un âge où tout est possible, ils vont commencer la grande et périlleuse aventure de leur vie.
C’est la troisième fois que Bouli Lanners est présent à la Quinzaine des réalisateurs où il s’était rendu en 2002 pour son court-métrage Muno et en 2008 pour son deuxième long, Eldorado. Il présente cette année Les Géants qu’il décrit comme « un film d’aventure mais aussi une comédie touchante ». Suivant l’itinéraire de deux ados délaissés par leur mère, le film donne l’occasion au réalisateur de diriger de jeunes comédiens comme Martin Nissen, vu dans Oscar et la Dame Rose et Zacharie Chasseriaud qui a fait une apparition remarquée dans L' Empreinte de l'ange de Safy Nebbou.
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Jeanne Captive
Réalisé par Philippe Ramos, avec Clémence Poésy, Mathieu Amalric, Thierry Frémont, Liam Cunningham
À l’automne 1430, Jeanne d’Arc, prisonnière d’un puissant seigneur du nord de la France, est vendue aux Anglais. Entre les murs qui l’enferment, le temps du convoi la menant vers le bûcher de Rouen, des hommes tentent d’approcher la jeune femme.
Philippe Ramos revient à la Quinzaine où il avait déjà présenté en 2004 le court-métrage Capitaine Achab, à l’origine du long-métrage de 2008, adaptation onirique du Moby Dick d’Herman Melville. Pour son troisième film, Jeanne Captive, le cinéaste s’approprie un autre mythe puisqu’il se penche sur la dernière année de la vie de Jeanne d’Arc. Il convoque un casting prestigieux (Mathieu Amalric, Thierry Frémont, Liam Cunningham) autour de Clémence Poésy dans le rôle de la Pucelle d’Orléans. Une véritable « expérience de cinéma » pour l’actrice qui avait décrit son rôle au micro d’AlloCiné : « c’est un rôle magnifique (…) c’est très intime, c’est son rapport à Dieu, son rapport à ce moment où elle est abandonnée par tout le monde » (voir l'interview). Sans doute un des moments de poésie de cette Quinzaine...
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Impardonnables - Sortie le 17 août 2011
Réalisé par André Téchiné, avec Carole Bouquet, André Dussollier, Mélanie Thierry...
Un écrivain à succès, meurtri par la mort accidentelle de son épouse et de sa fille, tente de se reconstruire, auprès d'une nouvelle femme et de son autre fille, comédienne promise à un bel avenir...
Chaque année, la Quinzaine sort un ou deux vétérans de son chapeau, comme Coppola il y a deux ans) Mais on ne s'attendait pas forcément à trouver ici le dernier long métrage d'André Téchiné un habitué de la Sélection officielle : plusieurs fois en compétition (avec seulement un Prix de la mise en scène pour Rendez-vous en 1985), il connut un beau succès à Un Certain Regard avec Les Roseaux sauvages en 1994 et fut membre du jury en 1999. Mais c'est à la Quinzaine qu'il a projeté ses deux premiers films, Paulina s'en va en 1969 puis Souvenirs d'en France en 1975 ! Téchiné fait son retour avec cette adaptation d'un roman de Djian tournée à Venise -une grande première pour cet amoureux de la Cité des Doges. Ce n'est pas la seule nouveauté puisqu'il dirige pour la première fois Carole Bouquet et André Dussollier -qui, curieusement, n'avaient encore jamais été réunis. Et comme d'habitude, il a aussi choisi un jeune talent, cette fois Mélanie Thierry, César du Meilleur espoir en 2010.
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The Island
réalisé par Kamen Kalev, avec Thure Lindhardt et Laetitia Casta
A Paris, Sophie et Daneel vivent une histoire d'amour fusionnelle. Sophie organise un voyage-surprise en Bulgarie, pays natal de Daneel. Mais sur place, l'atmosphère s'avère oppressante. Leur couple va être mis à rude épreuve.
Diplomé de la FEMIS en 2002, Kamen Kalev a d'abord oeuvré dans le court-métrage et ainsi que dans le film publicitaire. Il connait la Quinzaine des Réalisateurs pour y avoir présenté son premier long, Eastern Plays, il y a deux ans. Ce film a reçu de nombreuses récompenses dans plusieurs festivals internationaux à Tokyo ou à Varsovie... Pour The Island, il s'est offert les services d'une comédienne française nommée Laetitia Casta, juste après sa prestation de BB dans Gainsbourg et juste avant ses débuts annoncés à Hollywood...
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The Other Side of Sleep de Rebecca Daly, avec Antonia Campbell-Hughes, Olwen Fouere et Sam Keeley
Somnambule depuis son enfance, Arlene travaille dans l'usine de la petite ville irlandaise où elle a grandi. Lorsqu'une jeune femme est retrouvée morte dans les bois, Arlene se barricade chez elle la nuit et se prive de sommeil. Au plus profond de cette tourmente émotionnelle, rêves et réalité se confondent, tandis que les riverains recherchent le tueur.
Après avoir proposé l'an dernier Two Gates Of Sleep (inédit en salles), la Quinzaine des Réalisateurs nous replonge dans le sommeil avec The Other Side of Sleep... Ecrit dans le cadre de la Cinéfondation de Cannes, ce film est le premier long métrage que Rebecca Daly entreprend. Cette cinéaste novice est licenciée en théâtre et en anglais et possède également un Master en Cinéma. Elle a réalisé quelques courts métrages avant de tourner The Other Side of Sleep
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Atmen
Réalisé par Karl Markovics - Avec Thomas Schubert, Karin Lischka, Gerhard Liebmann...
Un jeune homme fraîchement sorti de prison tente de se réintégrer dans la société...
Première réalisation pour l'acteur autrichien Karl Markovics (Les Faussaires, Sans identité) et première sélection cannoise... S'il réussit ce galop d'essai, son cinéma pourraît apparaître comme une alternative aux univers "écrasants" de ses compatriotes Michael Haneke et Ulrich Seidl...
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Après le Sud
Réalisé par Jean-Jacques Jauffret - Avec Adèle Haenel, Sylvie Lachat, Ulysse Grosjean...
Dans un après-midi caniculaire du sud de la France, quatre parcours se croisent. Quatre vies quotidiennes semées de blessures, d'humiliations, de peurs et de fatigue, qui convergent vers une tragédie.
Pour la profession, Jean-Jacques Jauffret est connu pour être le producteur d'oeuvres singulières comme Les Démons de Jésus et Sous les pieds des femmes. Et c'est donc avec beaucoup d'intérêt que l'on attend son premier opus en tant que cinéaste. Un long métrage adapté d'un mystérieux fait divers et au générique duquel on retrouve la charmante Adèle Haenel, également présente cette année à Cannes pour L'Apollonide de Bertrand Bonello...
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La nuit, elles dansent
Réalisé par Isabelle Lavigne et Stephane Thibault
Une chronique familiale qui plonge au cœur d’un clan de femmes où l’on se transmet le métier de danseuse de mère en filles depuis la nuit des temps.
Après Junior, leur premier long métrage documentaire très remarqué au Canada, Isabelle Lavigne et Stephane Thibault débarquent sur la Croisette aux commandes de La Nuit elles dansent. Portrait d’une famille de danseuses orientales, ce documentaire canadien atypique, en prise directe avec la vitalité et la beauté de son sujet, promet d’enflammer les séances spéciales de la Quinzaine des réalisateurs 2011.
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Corpo celeste
Réalisé par Alice Rohrwacher, avec Yle Vianello, Salvatore Cantalupo....
Marta, 13 ans, lutte pour se réacclimater au sud de l’Italie après dix ans passés en Suisse. Elle va être confrontée à la morale de la communauté catholique locale.
Après avoir travaillé principalement comme monteuse sur des documentaires et réalisé un segment du film collectif Checosamanca, Alice Rohrwacher présente son premier-long métrage, Corpo celeste, dont elle a également signé le scénario. Notons que cette jeune cinéaste de 27 ans est la soeur de l'actrice Alba Rohrwacher, vue dans Mon frère est fils unique et Amore.
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Eldfjall
réalisé par Rúnar Rúnarsson, avec Theódór Júlíusson, Margrét Helga Jóhannsdóttir...
L’histoire du passage à l’âge adulte d’un homme de 67 ans. Eldfjall est une histoire d’amour qui traite des choix passés et des difficultés que l’on rencontre dans le présent afin d’embrasser le futur.
Eldfjall ("volcan") a beau être le premier long-métrage de Rúnar Rúnarsson, cet Islandais collectionne déjà les prix grâce à ses courts-métrages. L'un d'eux, The Last farm, a même été nommé à l'Oscar du meilleur court-métrage en 2006. Rúnarsson revient pour la troisième fois sur la Croisette, après avoir présenté les courts Two Birds en compétition officielle en 2008 et Anna à la Quinzaine en 2009.
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En ville
réalisé par Valérie Mréjen et Bertrand Schefer, avec Lola Creton, Stanislas Mehrar, Adèle Haenel...
Iris, seize ans, rencontre par hasard Jean, un photographe parisien d'une quarantaine d'années. Au fil des rendez-vous, leur relation se transforme en une amitié amoureuse qui bouleverse leurs vies.
Le philosophe et romancier Bertrand Schefer et la plasticienne et vidéaste Valérie Mréjen ont décidé de s'associer pour réaliser En ville. Bien que ce soit la première expérience cinématographique de Bertrand Schefer, sa comparse, en revanche, a réalisé bon nombre de documentaires et de courts-métrages, dont Portraits Filmés, présenté en 2002 à la Quinzaine. Soulignons la présence d'Adèle Haenel et de Valérie Donzelli, qui réussissent donc l'exploit d'être à l'affiche de trois films cannois !
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Porfirio
Réalisé par Alejandro Landes , avec Porfirio Ramirez
Dans une ville lointaine, à la périphérie de l'Amazone, Portifirio vend des minutes de téléphone portable pour gagner sa vie. Confiné dans un monde réduit à son lit et son fauteuil roulant, contraint de porter des couches, il rêve qu'il peut voler.
Après le documentaire Cocalero, présenté au festival de Sundance en 2007, Alejandro Landes, membre de la Cinéfondation, présente à Cannes son premier long métrage de fiction qui explore les confins de la Colombie.
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Play
Réalisé par Ruben Östlund
Deux adolescents d'une banlieue industrielle de Göteborg se livrent à un affrontement violent dont ils ne ressortiront pas indemnes.
Ruben Östlund revient à Cannes, trois ans après la présentation d'Happy Sweden dans la séléction Un Certain Regard, avec son nouveau long métrage. Etude du comportement violent des adolescents suédois, ce film s'inscrit dans la continuité de ses autres travaux qui ont pour thème la société suédoise et ses travers.
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Koi no Tsumi
Réalisé par Sion Sono, avec Megumi Kagurazaka
Izumi est mariée a un célèbre romancier romantique mais leur vie est ennuyeuse. Un jour, elle décide de poser nue et de vendre son coprs. Au même moment, le corps d'une personne assassinée est retrouvé dans le quartier où elle se prostitue. La police essaie alors de comprendre ce qui s'est passé.
Projeté en séance spéciale, le nouveau film de Sion Sono nous plonge au coeur de la prostitution japonaise mais toujours dans l'univers poétique qui est le sien. Comportant des élèments proches de la pornographie, Koi no Tsumi est le dernier chapitre d'une trilogie noire qui comprend également Love Exposure et Cold Fish, présenté à la dernière Mostra de Venise.
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Chatrak
Réalisé par Vimukthi Jayasundara, avec Paoli Dam...
A Calcutta, Rahul, un architecte qui était parti faire carrière à Dubaï, démarre la supervision d'un immense chantier. Il renoue avec Paoli, son amie, qui a longtemps attendu son retour, seule, loin de sa famille. Les deux partent à la recherche du frère de Rahul dont on dit qu'il est devenu fou et vit dans la forêt...
De retour à Cannes après avoir remporté la Caméra d'Or en 2005 pour La Terre abandonnée, le sri lankais Vimukthi Jayasundara, qui a étudié le cinéma en France, présente son troisième film à la Quinzaine des Réalisateurs cette année. Chatrak, qui est l'un des rares films indiens cette année, devrait illuminer la Croisette avec la présence de la très belle actrice bengalie, Paoli Dam.
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Code Blue
Réalisé par Urszula Antoniak, avec Bien De Moor, Lars Eidinger, Annemarie Prins ...
Marian, une infirmière d'âge moyen, se dévoue à ses patients comme une Sainte. Parfois, elle va jusqu'à assumer le rôle de rédemptrice, apaisant les personnes gravement malades en les aidant à atteindre le silence ultime. Lorsqu'elle se rapproche d'un voisin par un acte de voyeurisme commun, elle devient fascinée par lui...
Après son premier film Nothing Personal, primé dans de nombreux festivals, la réalisatrice d'origine polonaise, Urszula Antoniak, fait ses premiers pas à Cannes avec son deuxième film, Code Blue, une plongée dans l'univers hospitalier des patients en fin de vie à travers les yeux d'une infirmière à la personnalité ambigüe. Sélectionné par l'Atelier de la Cinéfondation qui aide les jeunes réalisateurs à financer leurs films, en mai 2010, Code Blue, terme médical désignant le protocole mis en place lorsque la vie d'un patient est en danger, explore les tréfonds de l'âme humaine et la question de l'intimité avec les autres.
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La Fée - prochainement
Réalisé par Dominique Abel, Fiona Gordon, Bruno Romy
Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.
Voilà assurément un trio de réalisateurs totalement atypiques. A mi chemin du spectacle vivant, d'influences du cinéma muet et du travail des clowns, les artistes livrèrent en 2005 un premier long métrage très remarqué : L' Iceberg. Ne reposant pas sur des ressorts scénaristiques habituels du cinéma, emprunt de poésie burlesque, le film fut sélectionné et primé dans de nombreux festivals à travers le monde. Ils sont de retour sur la Croisette deux ans après Rumba, qui avait enchanté les spectateurs à la Semaine de la Critique.
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La fin du silence
Réalisé par Roland Edzard - avec Marianne Basler, Carlo Brandt, Franck Falise, Thierry Frémont, Alexis Michalik, Maïa Morgenstern.
Une maison isolée dans les Vosges. Jean, le deuxième fils de la famille Klein, ne veut ni travailler ni étudier. Des disputes violentes éclatent comme ce matin-là où Jean rejoint le chalet de Nils et Ida. Lors d’une chasse, il apprend à tuer. La nuit suivante, la voiture de sa mère est incendiée. On l'accuse. Jean disparaît alors dans la forêt, menaçant.
Primé à Cannes en 2004 pour son court métrage La Plaine, Roland Edzard signe avec La fin du silence son premier long métrage. Sous ce titre se cache en fait Les gens ne savent pas peut-être, qui était le titre provisoire du film avant de changer à quelques jours seulement de l'annonce de sa sélection cannoise ! Un ultime changement donc pour l'oeuvre de ce cinéaste, qui semble vouloir s'inscrire dans la veine réaliste et brute d'un Bruno Dumont (présent cette année à Un Certain regard).
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Sur la planche
Réalisé par Leïla Kilani, avec Soufia Issam, Mouna Bahmad, Nouzha Akel et Sara Betioui
Quatre filles qui vivent dans la fraternité doivent subir les aléas de l'existence. Elles sont les personnages d'un film noir sous les auspices conflictuels du rêve du mondialisme.
D'origine marocaine, Leïla Kilani vit entre la France et son pays natal. Après avoir suivi des études d'économie à Paris et fréquenté l'EHESS, elle devient journaliste indépendante et réalise plusieurs documentaires sur l'immigration maghrébine ou sur la mémoire industrielle en France. Sur la planche est sa première oeuvre de fiction.
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O Abismo prateado (Le Gouffre argenté)
réalisé par Karim Aïnouz
Il y a presque 10 ans, on découvrait à Cannes Madame Sata, évocation sensuelle de Joao Drancisco Dos Santos, une figure de la culture afro-brésilienne. Il s'agissait du premier long métrage de Karim Aïnouz, cinéaste originaire du Brésil, qui étudia à New York avant de collaborer avec Todd Haynes ou son compatriote Walter Salles. Après ces débuts très remarqués, un signe un portrait de femme, Le Ciel de Suely, sorti en 2007. Le revoilà avec un troisième opus dont on ignore tout pour le moment...
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Le Veilleur de nuit
Réalisé par Natalia Almada
Du crépuscule à l'aurore, Martin, veilleur de nuit, surveille, nuit après nuit, l'extravagant mausolée où reposent les plus célèbres dealers du Mexique.
La mexicaine Natalia Almada a récemment reçu le prix de la meilleure réalisatrice de documentaire à Sundance pour El General, sur la vie du président Plutarco Elias Calles. C’est avec un autre documentaire qu’elle fait ses premiers pas sur la croisette. Le Veilleur de nuit est une incursion originale dans le cartel des drogues depuis cet étrange cimetière, monument érigé à leur propre gloire par les dealers, où les règlements de comptes se poursuivent bien après leurs trépas. « Un film sur la violence sans violence » d’une courageuse réalisatrice.
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Des jeunes gens mödernes
de Jerome de Missolz
Un légendaire critique rock des années 70 prend possession d'une bande de jeunes noctambules dans la nuit d'aujourd'hui. Avec sa silhouette de squelette coiffée d’une grande chapka noire, le sexagénaire se présente : 69-X-69, l'exécuteur testamentaire d'Yves Adrien, inventeur du terme punk, du novö, critique de l'époque du Palace et d'avant.
C'est toute une époque, et toute une culture, que devrait nous faire revivre ce éalsié par Jerome de Missolz, auteur en 2000 de la fiction érotique La Mecanique des femmes, d'après Louis Calaferte. On lui doit aussi plusieurs documentaires, notamment musicaux, comme You'll never walk alone (sur la scène de Liverpool) ou Wild thing, une Histoire du rock à la première personne, récemment diffusée sur Arte. La musique sera au coeur de cette plongée dans les années 80, où se côtoyaient des groupes comme Taxi Girl ou Elli et Jacno, des artistes comme Pierre & Gilles, avec comme phare le critique dandy Yves Adrien. Ces derniers mois, une expo, un ouvrage et un album avaient retracé ce mouvement. Il ne manquait plus qu'un film... et, on l'espère, une soirée cannoise chic et décadente !
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