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    Ce soir sur Netflix : l'amour, la mort et l'Apocalypse par le réalisateur de Fight Club
    Olivier Pallaruelo
    Olivier Pallaruelo
    -Journaliste cinéma / Responsable éditorial Jeux vidéo
    Biberonné par la VHS et les films de genres, il délaisse volontiers la fiction pour se plonger dans le réel avec les documentaires et les sujets d'actualité. Amoureux transi du support physique, il passe aussi beaucoup de temps devant les jeux vidéo depuis sa plus tendre enfance.

    Trash, violente, et souvent drôle, techniquement brillante, la série anthologique "Love, Death + Robots", produite sous les auspices de David Fincher, est un pur régal, à déguster à la carte !

    En 2008, autant dire une éternité à l'ère du numérique, on apprenait qu'une nouvelle adaptation animée du film culte Heavy Metal était sur les rails; sous la forme d'un film anthologique. A l'époque, le nom de James Cameron était associé au projet, non seulement sur un des segments du film, mais aussi en tant que producteur exécutif.

    D'autres pointures avaient grossi les rangs, et il y avait de quoi saliver : David Fincher, Gore Verbinski, Tim Miller, Zack Snyder... Chacun devait alors réaliser un segment du film anthologique, qui devait en comporter huit ou neuf.

    Depuis, l'eau a pas mal coulé sous les ponts. Fincher et Miller, restés seuls à bord du navire, ont eu toutes les peines du monde à obtenir le financement nécessaire au projet. La sortie et le carton mondial de Deadpool a changé la donne : le tandem avait les coudées franches.

    Love, Death + Robots
    Love, Death + Robots
    Sortie : 2019-03-15 | 15 min
    Série : Love, Death + Robots
    Spectateurs
    4,4
    Voir sur Netflix

    Parti sous les auspices de Netflix, le film anthologique est finalement devenu une série d'animation d'anthologie pour adultes brassant divers genres, mais également des techniques d'animation variées (images de synthèse, 2D…).

    Au menu ? Un yaourt susceptible, des soldats lycanthropes, des robots déchaînés, des monstres-poubelles, des chasseurs de primes cyborgs, des araignées extraterrestres et des démons de l'enfer assoiffés de sang, pour ne citer qu'une toute petite poignée d'exemples sur la saison 1.

    Tantôt sombre, tantôt colorée, la série pioche dans la culture pop (manga, séries tv, films) pour distiller quelques clins d’oeil et autres références allant de Blade Runner à Alien en passant par Black Mirror.

    Netflix

    Le résultat est absolument formidable. Netflix ne s'y est d'ailleurs pas trompé puisque trois saisons sont disponibles, en attendant la quatrième. Le gros avantage, c'est évidemment que chaque court est autonome. Vous pouvez donc piocher comme bon vous semble et faire votre menu à la carte; leurs durées pouvant aller de 5 à 20 min en moyenne.

    Avec un gros coup de coeur pour la saison 3, notamment les épisodes Les trois robots - stratégie de sortie (11 min); le second, Mauvais voyage, croisement horrifique entre Moby Dick et les monstres marins de Cthulhu de Howard Philipps Lovecraft. Ainsi que Allez, feu ! (13 min), une variante bien gore des G.I. Joe qui ont bercé notre enfance.

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