Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.
Poltergeist de Tobe Hooper (1982)
Le pitch - Une famille sombre dans l’horreur quand des phénomènes paranormaux se manifestent dans leur maison, à travers la télévision notamment…
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’on y découvre, comme dans Gremlins, le côté sombre de Steven Spielberg, ici scénariste et producteur ; Et aussi parce qu’après ce film, vous ne pourrez plus jamais dormir dans une pièce où se trouve une télévision.
C'est culte ! L’épluchage d’un visage humain devant le miroir de la salle de bain, suite à une hallucination. Ce sont d’ailleurs les mains de Steven Spielberg qui sont utilisées dans les gros plans.
L'anecdote qui tue - Plusieurs décès survenus pendant ou après le tournage des différents films de la franchise ont participé à la création d’une "malédiction Poltergiest" dans l’imaginaire collectif. Parmi ces morts : Dominique Dunne, assassinée peu après la sortie de Poltergeist ; Julian Beck, mort durant le tournage de Poltergeist II et la jeune Heather O'Rourke, emportée par une infection à l’âge de 12 ans durant le tournage de Poltergeist III.
Amityville de Stuart Rosenberg (1979)
Le pitch - Amityville, 13 novembre 1974. Dans une maison bourgeoise, un jeune homme, dans un accès de démence, massacre ses parents, ses frères et ses sœurs. Quelque temps plus tard, cette maison est mise en vente à un prix défiant toute concurrence. La famille Lutz l'achète sans connaître la tragédie qui s'y est déroulée.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette histoire de maison hantée, prétendument vraie (il sera prouvé plus tard que les faits furent exagérés) place l’horreur et la peur dans le quotidien. L’ambiance, malsaine, y est à couper au couteau.
C'est culte ! L’invasion de mouches dans l’une des pièces de la maison.
L'anecdote qui tue - Comme pour Poltergeist et L'Exorciste, une rumeur de malédiction accompagna le film après divers incidents survenus sur le tournage ainsi que la mort de deux comédiens, que le réalisateur souhaitait engager pour la voix du Diable.
Ring de Hideo Nakata (1997)
Le pitch - Un soir, seules à la maison, deux lycéennes se font peur en se racontant une mauvaise blague. Une étrange rumeur circule à propos d'une cassette vidéo qui, une fois visionnée, déclenche une terrible malédiction : une mort annoncée sept jours plus tard. Après le décès de sa cousine, une jeune journaliste enquête...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, au-delà de révéler le talent du maître de l’angoisse nippone Hideo Nakata, fait VRAIMENT peur.
C'est culte ! La scène où le fantôme de Sadako sort de la télévision… Quelques minutes de terreur pure.
L'anecdote qui tue - Suite officielle de Ring, Ring 2 n'est pourtant pas la première séquelle de la malédiction de la cassette vidéo hantée : lors de sa sortie au Japon en décembre 1998, Ring était en effet accompagné par sa suite originale, intitulée Razen. Mécontent de la qualité de ce deuxième opus, Hideo Nakata manifesta son envie de retourner une nouvelle suite dès le succès phénoménal du premier épisode connu.
Les Autres de Alejandro Amenábar (2001)
Le pitch - Dans une immense demeure victorienne isolée, une jeune femme pieuse élève seule ses deux enfants, selon les principes stricts de sa religion. Atteints d'un mal étrange, ces derniers ne peuvent être exposés à la lumière du jour. Lorsque trois nouveaux domestiques viennent habiter avec eux, ils doivent se plier à une règle vitale : aucune porte ne doit être ouverte avant que la précédente n'ait été fermée.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le prodige espagnol Alejandro Amenábar livre un petit bijou d’angoisse… tout en réinventant le mythe du fantôme.
C'est culte ! Le final… Mais chut, n’en révélons pas trop.
L'anecdote qui tue - Eduardo Noriega, l'acteur fétiche d'Alejandro Amenábar, n'est pas crédité au générique du film. Pourtant, il apparaît dans le long métrage : c'est en effet son visage qui, le temps d'une scène saisissante, est peint en blanc dans un tableau du manoir.
The Grudge de Takashi Shimizu (1999)
Le pitch - Rika se rend dans une maison sur laquelle pèse une malédiction, pour s'occuper de Sashie, une vieille dame alitée. Elle y découvre un petit garçon enfermé dans un placard, avant d'être agressée par un esprit malfaisant. Quelques jours auparavant, le fils de Sashie s'était également fait attaquer par le spectre après avoir été témoin de l'apparition du même petit garçon…
Pourquoi le (re)voir ? Parce qu’avec Hideo Nakata, Takashi Shimizu a su imposer l’horreur à la japonaise comme un genre incontournable, grâce notamment à l’utilisation de fantômes vengeurs à la démarche saccadée plus que terrifiante…
C'est culte ! Le "bruit" du fantôme… sorte de croisement guttural entre la porte qui grince et le rot réprimé.
L'anecdote qui tue - Takashi Shimizu a réalisé The Grudge et sa suite… ainsi que le remake américain et sa suite.
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