Avis aux amateurs d'horreur ! Organiser une nuit de la peur pour vous et vos amis, c'est possible grâce à ce dossier qui vous aide à concocter votre programme à travers quarante thématiques... Attention, ce dossier est non-exhaustif : nous avons dû faire des choix... Certaines images peuvent par ailleurs heurter la sensibilité des lecteurs, notamment les plus jeunes.
Zombie de George A. Romero (1978)
Le pitch - Des morts-vivants assoiffés de sang ont envahi la Terre et se nourrissent de ses habitants. Un groupe de survivants se réfugie dans un centre-commercial abandonné…
Pourquoi le (re)voir ? Parce que le film, second volet de la saga des morts-vivants du saigneur Romero, a peut-être encore plus marqué le genre que La Nuit des morts-vivants par son approche du gore, du survival et de la critique sociale (la parabole consumériste). Bref, un film-référence.
C'est culte ! La scène de nettoyage du centre commercial par Ken Foree et Scott H. Reiniger…
L'anecdote qui tue - Il existe deux versions de Zombie : un montage américain, supervisé par George A. Romero, et un montage européen, supervisé par Dario Argento.
« Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité du public »
Braindead de Peter Jackson (1993)
Le pitch - Un jeune homme timide fait la connaissance d’une jeune femme, dont il tombe amoureux. Ce qui n'est pas du goût de sa chère maman, bien décidée à gâcher cette relation. Alors qu'elle espionne l'un de leurs rendez-vous galants au zoo, elle est mordue par un singe-rat de Sumatra et se transforme alors en zombie cannibale...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Peter Jackson, alors à ses débuts, signe ici un sommet du gore, où le sang coule à flot. L’humour est heureusement au rendez-vous à travers une approche résolument décalée du film de mort-vivant (mention spéciale au bébé zombie).
C'est culte ! Le nettoyage de zombies à la tondeuse à gazon…
L'anecdote qui tue - Braindead a longtemps été qualifié de "film le plus sanglant de l’histoire"… avant d’être détrôné par Piranha 3D et ses 300 000 litres de faux sang.
« Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité du public »
L'Au-delà de Lucio Fulci (1981)
Le pitch - Une jeune femme hérite d'un hôtel dans la Nouvelle Orléans. Alors qu'elle entreprend des travaux de rénovation, des phénomènes étranges font de sa vie un véritable enfer.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que les zombies à l’italienne n’ont rien à envier aux zombies américains… Du moins dans le gore. Lucio Fulci propose ici une œuvre sanglante, souvent glauque mais surtout marquante, à l’image du groupe Europe qui s’inspirera du film pour écrire la chanson Seven Doors Hotel, ou d’un Quentin Tarantino qui traquera la copie pour offrir une sortie américaine au film en 1988.
C'est culte ! La scène qui voit un homme paralysé après sa chute d'une échelle se faire dévorer vivant par des mygales. A déconseiller aux arachnophobes.
L'anecdote qui tue - Une image du film (la séquence des mygales évoquées précédemment) est réutilisée dans Spider-Man, dans le rêve que fait Peter Parker après avoir été mordu par l’araignée.
« Attention, ces images peuvent heurter la sensibilité du public »
28 jours plus tard de Danny Boyle (2003)
Le pitch - Un commando de la Protection Animale fait irruption dans un laboratoire top secret pour délivrer des dizaines de chimpanzés. Aussitôt libérés, les primates, contaminés par un mystérieux virus et animés d'une rage incontrôlable, bondissent sur leurs "sauveurs" et les massacrent. 28 jours plus tard, le mal s'est répandu à une vitesse fulgurante à travers le pays...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que Danny Boyle (comme Zack Snyder avec L'Armée des morts) fait entrer les morts-vivants (ici des infectés) dans l’ère moderne en en faisant des fous-furieux poursuivant leurs proies à toute allure. Fini le zombie au ralenti, bienvenue aux enragés…
C'est culte ! La découverte par Cillian Murphy d’un Londres déserté… Et puis la chasse commence.
L'anecdote qui tue - Une version parallèle de l’histoire, développée par le scénariste Alex Garland mais finalement abandonnée, entraînait le film dans une toute autre direction dès la moitié du long métrage. Elle est évoquée en détail dans les bonus DVD.
Dead Set de Charlie Brooker (2009)
Le pitch - Le pays est en émoi suite à l'attaque de morts-vivants qui massacrent la population. Les participants de l'émission de télé-réalité "Loft Story" ignorent ce qui se trame à l'extérieur. Pas pour longtemps...
Pourquoi le (re)voir ? Parce que cette série (qui s'apparente à un long métrage de 2h30 découpé en épisodes) mêle habilement, à grand renfort de gore, film de zombie et critique de la télé-réalité. A l’heure où on célèbre des mariages à la télévision française, voir des morts-vivants débouler pour boulotter les candidats, ça fait du bien…
C'est culte ! Le plan final, glaçant… George A. Romero a dû apprécier.
L'anecdote qui tue - La chaîne E4, qui diffuse cette série, est aussi celle qui diffuse le "Loft story" anglais, E4 s'offre le luxe ainsi de s'autocritiquer, mais c'est aussi un bon moyen de pouvoir réutiliser les locaux-même ainsi que la présentatrice célèbre du vrai show Big Brothers Davina McCall.
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Diary of the Dead de George A. Romero (2008)
Le pitch - Des étudiants en cinéma tournent, dans une forêt, un film d'horreur à petit budget, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : partout dans le pays, on signale des morts revenant à la vie. Témoins de massacres, de destructions et du chaos ambiant, ils choisissent alors de braquer leurs caméras sur les zombies et les horreurs bien réelles auxquels ils sont confrontés afin de laisser un témoignage de cette nuit où tout a changé.
Pourquoi le (re)voir ? Parce que même s’il ne s’agit pas du meilleur film de la saga des morts-vivants de Romero (on lui préfère Zombie, La Nuit des morts-vivants et Le Jour des morts-vivants), Diary of the Dead renouvelle le genre en appliquant les codes de l’horror-reality aux zombies. Au-delà de l’horreur, comme à son habitude, Romero utilise ses zombies pour interroger le spectateur sur son humanité. Ici, c’est le pouvoir de l’image qui est au centre du film…
C'est culte ! Le film se déroule le même soir que… La Nuit des morts-vivants, faisant de la franchise une saga atemporelle.
L'anecdote qui tue - George A. Romero fait une apparition en caméo dans Diary of the Dead. L'officier de police qui tente de dissimuler l'irruption des zombies lors de la conférence de presse, c'est lui ! Toujours du côté des caméo, on peut aussi noter la présence de Quentin Tarantino, Guillermo del Toro, Simon Pegg, Wes Craven, et même celle du maîtres de l'horreur, Richard Bachman, alias Stephen King !
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