Mine d’or de Perkoa, Burkina-Faso. Opio a 13 ans et travaille en surface, gagnant pour seul salaire un sac de cailloux par mois. Son père souhaite qu’il intègre une formation professionnelle, mais il ne peut pas payer les frais de scolarité. Opio doit donc réunir cet argent et demande à son patron une promotion : le droit de descendre dans les galeries souterraines où l’on dit que les hommes peuvent devenir riches.
Octobre 2014. Ce que personne n’avait rêvé se produit. Les Burkinabé·es débarquent pacifiquement celui qui se voyait président à vie, Blaise Compaoré. Le rappeur Serge Bambara, dit Smokey, était parmi les insurgé·es. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des artisans de ce changement politique. “On a le temps pour nous” nous plonge dans le quotidien du rappeur iconique.
Dans un quartier populaire de Bobo-Dioulasso, chaque soir, Madame Coda accueille chez elle les enfants des prostituées. Les jeunes femmes déambulent ensuite au "Black", une ruelle très animée du centre-ville, jusqu’au lever du jour où elles viennent récupérer leurs enfants. Mais Madame Coda, qui a plus de 80 ans, commence à être fatiguée.
Les réalisateurs racontent ce qu’il ont fait, là où ils étaient, ce qu’ils ont vu et parfois filmé du soulèvement populaire burkinabé qui a eu lieu du 27 au 31 octobre 2014.
“Tuez Sankara, des milliers de Sankara naitront”, avait prophétisé le visionnaire, révolutionnaire et intègre président Thomas Sankara du Burkina Faso, peu de temps avant son assassinat en 1987.
Suite à l’insurrection populaire d’octobre 2014, le Burkina Faso s’engage dans un scrutin historique. Le Balai citoyen, acteur majeur de l’insurrection qui a provoqué la fuite de l’ancien président Blaise Compaoré, joue sa partition en tant que force de mobilisation des jeunes et sentinelle pour une véritable démocratie.
Entre Ouagadougou, Niamey, Kigali et Dakar, Éléonore Yameogo suit quatre réalisateur·rices africain·es en compétition au Festival international du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de 2021.
Bien décidées à devenir mécaniciennes, Bintou, Chantale et Dina apprennent le métier à Ouagadougou. Au programme ? Étincelles sous le capot, mains dans le cambouis et surtout, bouleversements joyeux des préjugés : aucun métier ne devrait être interdit aux femmes !