La petite ville d’Odessa s’éveille. Un jour comme les autres s’annonce. « L’homme à la caméra » sillonne la ville, son appareil à l’épaule. Il en saisit le rythme et, à travers lui, celui des vies qu’il croise.
Des bergers et leurs bêtes, pris dans un torrent. Des paysans dévalant la pente d'une montagne ou fuyant devant des meules de foin. L'agencement des plans, cependant, fait que dans un point du montage à distance, on peut faire entrer tout l'univers.
Mantra, le Son du Silence explore le phénomène musical et social grandissant que sont les chants méditatifs, les mantras. Le film partage l’histoire de personnes qui trouvent guérison et paix intérieure en chantant ces mantras en groupe.
Histoire de la guerre civile témoigne de plusieurs événements historiques survenus entre 1918 et 1921. C'est le deuxième long métrage réalisé par le documentariste Dziga Vertov afin d'immortaliser la Révolution russe et ses conséquences historiques.
Le premier film du cinéaste soviétique Dziga Vertov s’intitule L’Anniversaire de la Révolution. Il date de 1918 et célèbre le premier anniversaire de la révolution d’Octobre. Il fut réalisé selon les principes caractéristiques du cinéma de Vertov à base de montage d’images trouvées ou documentaires. On vient, en novembre 2018, de célébrer le centenaire de sa sortie. Or, il s’agissait d’un long métrage extrêmement impressionnant, d’une longueur de plus de trois mille mètres, un record à l’époque de la Guerre Civile. Les événements montrés couvrent la période entre février 1917 (la révolution bourgeoise) et la fin de l’été 1918, date à laquelle débuta la Guerre Civile russe.
Un appel est lancé pour pallier une pénurie de charbon, et accomplir les objectifs du plan quinquennal en URSS. Sur un fond de musique de marche militaire et de sons industriels, les mineurs du Donbass se mettent massivement au travail. Des wagons de charbon sont préparés, des usines sidérurgiques peuvent entrer en action, et enfin les kolkhozes, équipés dès lors de tracteurs, finissent à temps les récoltes. Dziga Vertov fait ici un usage recherché et original des bruits d’usines et dépeint par ce film la situation générale du pays au lendemain de la révolution russe.