Hiam Abbass a quitté son village palestinien pour réaliser son rêve de devenir actrice en Europe, laissant derrière elle sa mère, sa grand-mère et ses sept sœurs. Trente ans plus tard, sa fille Lina, réalisatrice, retourne avec elle sur les traces des lieux disparus et des mémoires dispersées de quatre générations de femmes palestiniennes.
Casablanca. La jeune cinéaste Asmae El Moudir cherche à démêler les mensonges qui se transmettent dans sa famille. Grâce à une maquette du quartier de son enfance et à des figurines de chacun de ses proches, elle rejoue sa propre histoire.
Après 62 ans de mariage, les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk, ont décidé de se séparer. Ensemble ils étaient venus d’Algérie en Auvergne, à Thiers, il y a plus de 60 ans. Pour Lina, leur séparation est l’occasion de questionner leur long voyage d’exil et leur silence.
Des bobines de films dorment sur des étagères d'archives en Serbie. Mila Turajlić les exhume une à une et part à la rencontre de celui qui les a filmées : Stevan Labudović, le caméraman attitré du président yougoslave Tito.
En plein désert algérien, dans son relais, une femme écrit son Histoire. Elle accueille, pour une cigarette, un café ou des oeufs, des routiers, des êtres en errances et des rêves… Elle s’appelle Malika.
Dans les monts des Appalaches, Kentucky de l’Est, les gens se sentent moins Américains qu’Appalachiens. Ces habitants de l’Amérique blanche rurale ont vécu le déclin économique de leur région. Aux États-Unis, on les appelle les "hillbillies" : bouseux, péquenauds des collines.
Suite à la révolution syrienne, le régime de Bachar Al-Assad assiège le quartier de Yarmouk (Damas), plus grand camp de réfugiés palestiniens au monde. Le réalisateur témoigne des privations quotidiennes, tout en rendant hommage au courage des habitants du quartier.
Ibrahim, Suleiman, Manar et Altayeb, cinéastes facétieux et idéalistes, sillonnent dans un van les routes du Soudan pour projeter des films en évitant la censure du pouvoir...
Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.
Amal est une chipie : elle souffle les bougies des autres, tient tête à des policiers en manifestation, elle fume si elle veut, elle grandit si elle veut. Elle se cherche. Si être une femme dans une Égypte post-révolutionnaire signifie renoncer à sa liberté, alors à quoi bon ?
Lorsque les Talibans mettent sa tête à prix, le réalisateur afghan Hassan Fazili est contraint de fuir son pays avec sa femme et ses deux filles. Pendant trois ans, Fazili filme sa famille et leur vie d'attente, de peur, d'ennui.
Des bobines de films dorment sur des étagères d'archives en Serbie. Mila Turajlić les exhume une à une et part à la rencontre de celui qui les a filmées : Stevan Labudović, le caméraman attitré du président yougoslave Tito.
Un homme, la quarantaine, se rend vers l’aéroport de Beyrouth. Censé laisser le pays pour un mois, au lieu de s’envoler, il loue une voiture, quitte la ville pour s’engager au Nord sur une route montagneuse. Sa destination ? Sans mystère : une chambre au dernier étage d’un hôtel. Et pleine d’énigmes, puisqu’il va choisir de s’y ...
C’est sous terre, à l’intérieur de l’hôpital souterrain connu sous le nom de « la Crypte », que l’espoir et la sécurité se trouvent en Syrie. Là, une jeune pédiatre et ses collègues masculins travaillent sur un pied d’égalité, ce qui est très rare dans cette région du monde. Suivant leurs incroyables efforts face aux bombardements quotidiens, aux pénuries chroniques d’approvisionnement et à la menace toujours présente d’attaques chimiques, LA CRYPTE dresse d’eux un portrait émouvant empli de courage, de résilience et de solidarité féminine.
Un jour, au pied d’un tombeau, Hassan s’est endormi et n’est jamais reparti du cimetière. Depuis 40 ans, sur les collines du Jellaz en Tunisie où il a élu domicile, il veille les morts et observe les vivants. En quête d’amour et de liberté, Hassan navigue entre jour et nuit et nous invite à découvrir ses mondes.